la parabole du "fils prodigue" : une révélation du Père
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la parabole du "fils prodigue" : une révélation du Père
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17:3
Jésus est venu sur Terre pour nous apporter la connaissance de Dieu, puisque c’est par cela que nous pouvons passer de la mort à la vie.
Mais avant sa venue, les hommes, et les Judéens en particulier ne connaissaient-ils pas Dieu ? N’avaient-ils pas la Loi et les prophètes ? En quoi la venue de Jésus apporte-t-elle quelque chose de nouveau (et d’unique) ?
Le changement radical apporté par Jésus est de nous révéler Dieu comme Notre Père. Un des sommets de cette révélation se trouve en Luc 15 que je vous proposer d’examiner maintenant. On appelle souvent cette parabole « Le fils prodigue », ce qui est très révélateur du point de vue adopté. Pourtant le cœur de la parabole, est bien le Père et son attitude envers son fils.
Lisons tout d’abord le texte
Evangile selon Luc 15 : 11-24
« Jésus dit encore: Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir »
L’histoire du monde
Cette parabole ne représente ni plus ni moins que l’histoire de l’humanité, depuis la création et la chute, jusqu’à la venue de Jésus qui ramène les hommes vers Dieu.
La chute
"Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. "
Lors de la création, nous étions tous fils de Dieu, comme l’affirme Luc dans sa généalogie :
« fils d’Enos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu. » Luc 3:38
L’homme était donc chez son Père (dans le jardin d’Eden), où il avait tout à disposition pour se nourrir et grandir spirituellement grâce à tous les arbres et notamment l’arbre de vie qui se trouvait au centre du jardin. Seulement, créé à l’image de Dieu, l’homme était nécessairement libre. Sans cette liberté, l’homme ne pourrait jamais être enfant de Dieu, mais seulement esclave. En tant que fils de Dieu, l’homme avait donc aussi la possibilité de quitter la maison de son Père. Chose qu’il a faite. Notons que son Père, ne cherche pas à le retenir mais lui donne sa part d’héritage et le laisse partir.
Loin de Dieu
Le fils ne se contente pas de quitter la maison pour aller chez ses voisins, au contraire il va dans un « pays éloigné ». Dès lors que l’homme s’est séparé de Dieu, il ne peut plus tolérer sa proximité, voilà pourquoi le fils a cherché à s’éloigner toujours plus de son Père. Dès lors qu’on se détourne de Dieu, nous partons toujours plus loin, pour pouvoir vivre dans le péché, loin de son regard.
« Alors Adam et Eve entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. » Genèse 3 8
Les conséquences du péché
"Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!"
Toutefois s’éloigner de Dieu et vivre dans le péché n’est pas sans conséquence. Après la débauche, la famine. Mais à qui la faute ? Est-ce le Père qui cherche à se venger de son fils ? Absolument pas : les souffrances du fils sont simplement les propres conséquences de sa faute : il a dépensé tout l’argent de son père et n’a plus de quoi se nourrir. Il est donc obligé de vivre, ou plus exactement de survivre misérablement.
Le retour vers son Père
"Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père."
N’ayant plus d’autres choix, le fils décide finalement de revenir dans la maison de son Père. Néanmoins conscient de sa faute, il imagine que son Père ne peut plus l’aimer et qu’il ne mérite plus d’être traité comme son fils. C’est pourquoi il espère simplement pouvoir être accepté comme « mercenaire », c’est-à-dire un ouvrier qui reçoit un salaire, pour avoir tout juste de quoi se nourrir et ne pas mourir de faim.
La réaction du Père
"Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous"
Pourtant la réaction du Père est totalement différente de ce que le fils imaginait. Bien loin d’être en colère ou de lui faire le moindre reproche, le Père accueille son fils dans la joie, lui redonne des vêtements et organise une fête pour se réjouir de son retour.
Quelle différence entre les pensées du fils et les pensées du Père !
« Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme d’iniquité ses pensées; Qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Esaie 55 : 6-9
Comme ce fils qui avait une mauvaise image de son Père, beaucoup d’hommes ont une mauvaise image de Dieu, lui attribuant des pensées et des sentiments humains qu’Il n’a pas.
Notons bien qu’il y a dans cette parabole un absent de taille : la colère. A aucun moment nous ne voyons le Père en colère contre son fils perdu, au contraire. Ni colère, ni désire de vengeance, le Père n’attendait qu’une chose : que son fils revienne vers Lui.
Et si ?
Enfin posons-nous une dernière question : et si le fils n’était pas revenu ? L’histoire se termine bien et le fils revient à la maison. Malheureusement dans la réalité, nous constatons que beaucoup d’hommes (de fils perdus) ne reviennent pas vers Dieu (leur Père).
Si le fils n’était pas revenu, nul doute qu’il aurait continué à souffrir. Mais quelles auraient été les causes de cette souffrance ? Une vengeance de son Père ? Une punition éternelle que celui-ci lui aurait infligée ?
Nullement, le fils aurait continué à souffrir des conséquences de ses (mauvais) choix. De la même manière lorsque l’homme ne se réconcilie pas avec Dieu, il continue à subir les conséquences de son propre péché. Les souffrances (aussi bien terrestres que celles de l’au-delà, « l’enfer »), ne sont nullement dues à Dieu, mais seulement à l’homme qui refuse obstinément de revenir vers Lui (« à la maison »).
Conclusion
« car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir ».
Jésus est venu sur Terre pour nous apporter la connaissance de Dieu, puisque c’est par cela que nous pouvons passer de la mort à la vie.
Mais avant sa venue, les hommes, et les Judéens en particulier ne connaissaient-ils pas Dieu ? N’avaient-ils pas la Loi et les prophètes ? En quoi la venue de Jésus apporte-t-elle quelque chose de nouveau (et d’unique) ?
Le changement radical apporté par Jésus est de nous révéler Dieu comme Notre Père. Un des sommets de cette révélation se trouve en Luc 15 que je vous proposer d’examiner maintenant. On appelle souvent cette parabole « Le fils prodigue », ce qui est très révélateur du point de vue adopté. Pourtant le cœur de la parabole, est bien le Père et son attitude envers son fils.
Lisons tout d’abord le texte
Evangile selon Luc 15 : 11-24
« Jésus dit encore: Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir »
L’histoire du monde
Cette parabole ne représente ni plus ni moins que l’histoire de l’humanité, depuis la création et la chute, jusqu’à la venue de Jésus qui ramène les hommes vers Dieu.
La chute
"Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. "
Lors de la création, nous étions tous fils de Dieu, comme l’affirme Luc dans sa généalogie :
« fils d’Enos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu. » Luc 3:38
L’homme était donc chez son Père (dans le jardin d’Eden), où il avait tout à disposition pour se nourrir et grandir spirituellement grâce à tous les arbres et notamment l’arbre de vie qui se trouvait au centre du jardin. Seulement, créé à l’image de Dieu, l’homme était nécessairement libre. Sans cette liberté, l’homme ne pourrait jamais être enfant de Dieu, mais seulement esclave. En tant que fils de Dieu, l’homme avait donc aussi la possibilité de quitter la maison de son Père. Chose qu’il a faite. Notons que son Père, ne cherche pas à le retenir mais lui donne sa part d’héritage et le laisse partir.
Loin de Dieu
Le fils ne se contente pas de quitter la maison pour aller chez ses voisins, au contraire il va dans un « pays éloigné ». Dès lors que l’homme s’est séparé de Dieu, il ne peut plus tolérer sa proximité, voilà pourquoi le fils a cherché à s’éloigner toujours plus de son Père. Dès lors qu’on se détourne de Dieu, nous partons toujours plus loin, pour pouvoir vivre dans le péché, loin de son regard.
« Alors Adam et Eve entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. » Genèse 3 8
Les conséquences du péché
"Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!"
Toutefois s’éloigner de Dieu et vivre dans le péché n’est pas sans conséquence. Après la débauche, la famine. Mais à qui la faute ? Est-ce le Père qui cherche à se venger de son fils ? Absolument pas : les souffrances du fils sont simplement les propres conséquences de sa faute : il a dépensé tout l’argent de son père et n’a plus de quoi se nourrir. Il est donc obligé de vivre, ou plus exactement de survivre misérablement.
Le retour vers son Père
"Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père."
N’ayant plus d’autres choix, le fils décide finalement de revenir dans la maison de son Père. Néanmoins conscient de sa faute, il imagine que son Père ne peut plus l’aimer et qu’il ne mérite plus d’être traité comme son fils. C’est pourquoi il espère simplement pouvoir être accepté comme « mercenaire », c’est-à-dire un ouvrier qui reçoit un salaire, pour avoir tout juste de quoi se nourrir et ne pas mourir de faim.
La réaction du Père
"Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous"
Pourtant la réaction du Père est totalement différente de ce que le fils imaginait. Bien loin d’être en colère ou de lui faire le moindre reproche, le Père accueille son fils dans la joie, lui redonne des vêtements et organise une fête pour se réjouir de son retour.
Quelle différence entre les pensées du fils et les pensées du Père !
« Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme d’iniquité ses pensées; Qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Esaie 55 : 6-9
Comme ce fils qui avait une mauvaise image de son Père, beaucoup d’hommes ont une mauvaise image de Dieu, lui attribuant des pensées et des sentiments humains qu’Il n’a pas.
Notons bien qu’il y a dans cette parabole un absent de taille : la colère. A aucun moment nous ne voyons le Père en colère contre son fils perdu, au contraire. Ni colère, ni désire de vengeance, le Père n’attendait qu’une chose : que son fils revienne vers Lui.
Et si ?
Enfin posons-nous une dernière question : et si le fils n’était pas revenu ? L’histoire se termine bien et le fils revient à la maison. Malheureusement dans la réalité, nous constatons que beaucoup d’hommes (de fils perdus) ne reviennent pas vers Dieu (leur Père).
Si le fils n’était pas revenu, nul doute qu’il aurait continué à souffrir. Mais quelles auraient été les causes de cette souffrance ? Une vengeance de son Père ? Une punition éternelle que celui-ci lui aurait infligée ?
Nullement, le fils aurait continué à souffrir des conséquences de ses (mauvais) choix. De la même manière lorsque l’homme ne se réconcilie pas avec Dieu, il continue à subir les conséquences de son propre péché. Les souffrances (aussi bien terrestres que celles de l’au-delà, « l’enfer »), ne sont nullement dues à Dieu, mais seulement à l’homme qui refuse obstinément de revenir vers Lui (« à la maison »).
Conclusion
« car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir ».
Re: la parabole du "fils prodigue" : une révélation du Père
Shalom Philochristos :)
voici une lecture sous un angle différent de la parabole du Fils prodigue.
Très souvent, cette parabole du fils prodigue est mentionnée, que cela soit dans le monde païen ou dans le monde Chrétien.
Mais cette parabole si elle n'est pas lu dans le contexte du royaume d'Israël (Royaume du Nord) qui fut chassé et disparu assimilé au sein des nations, ne peut prendre vraiment tout son sens.
Bien souvent, Yéshoua (Jésus) et les Apôtres font un rappel incessant à toutes les prophéties concernant le royaume du Nord d'Israël, car par le terme de "Nations ou Gentils convertis", c'est ainsi que Yéshoua (Jésus) et les Apôtres désignent les enfants perdus des tribus du royaume du Nord d'Israël !
Lire cette étude pour savoir de quoi je parle :
https://messianique.forumpro.fr/t3219-le-mystere-que-les-croyants-doivent-connaitre-romains-11#32678
Sachant cela, relisons cette parabole du fils prodigue.
Luc 15:11-32
11 ...Un homme avait deux fils. (les deux royaumes, Juda et Israël)
12 Et le plus jeune (Israël) dit au père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m'échoir. Et le père leur partagea son bien.
13 Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche.
14 Après qu'il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays; et il commença à être dans l'indigence.
15 Et s'en étant allé, il se mit au service d'un des habitants de ce pays, qui l'envoya dans ses terres paître les pourceaux. (animaux impurs)
16 Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient; mais personne ne lui en donnait.
17 Étant donc rentré en lui-même, il dit: Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim!
18 Je me lèverai et m'en irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi;
19 Et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite moi comme l'un de tes mercenaires.
20 Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa.
21 Et son fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.
22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez la plus belle robe, et l'en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds;
23 Et amenez le veau gras, et le tuez; mangeons et réjouissons-nous;
24 Parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
25 Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses.
26 Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c'était.
27 Et le serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé.
28 Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d'entrer.
29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m'as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis.
30 Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui.
31 Et son père lui dit: Mon fils! tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi.
32 Mais il fallait bien se réjouir et s'égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé.
Yéshoua (Jésus) rappelle sans cesse par toutes sortes de paroles qu'Il Est Venu accomplir les promesses prophétiques concernant le Royaume du Nord d'Israël assimilé à la totalité des nations.
Mattityahou/Matthieu 10:5-7 (Shem Tov)
אלה שנים עשר שלח ישוע ויצו אליהם לאמר בארצות הגוים אל תלכו ובערי השמרונים אל תבואו
Yéshoua envoya ces douze-là, et il leur commanda, en disant: Dans le territoire des goyim (nations ou étrangers) n'allez pas, et dans les villes des Shomronim (Samaritains) n'entrez pas.
לכו לצאן אשר נדחו מבית ישראל
Allez vers les brebis qui ont été rejetées de la maison de Yisraël.
(savoir qu'ici il est question du royaume du Nord de Yisraël qui a été chassé parmi les nations, savoir aussi que sont considérés Yisraël ceux qui croient dans le Dieu de Yisraël qui sont convertis et donc qui ne sont plus considérés comme ceux des nations)
ובשרו להם שתתקיים מלכות שמים
Annoncez-leur que le royaume des cieux s'accomplira.
Lis aussi Le Livre d'Osée chapitre 1 pour bien comprendre
http://www.intratext.com/IXT/FRA0774/__PO1.HTM
Et regarde cette vidéo si tu ne comprend pas de quoi je parle
Philochristos a écrit:Si le fils n’était pas revenu, nul doute qu’il aurait continué à souffrir. Mais quelles auraient été les causes de cette souffrance ? Une vengeance de son Père ? Une punition éternelle que celui-ci lui aurait infligée ?
Nullement, le fils aurait continué à souffrir des conséquences de ses (mauvais) choix. De la même manière lorsque l’homme ne se réconcilie pas avec Dieu, il continue à subir les conséquences de son propre péché. Les souffrances (aussi bien terrestres que celles de l’au-delà, « l’enfer »), ne sont nullement dues à Dieu, mais seulement à l’homme qui refuse obstinément de revenir vers Lui (« à la maison »).
Jean 3:36
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Romains 1:18
La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
Romains 2:5
Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu
Ephésiens 5:6
Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion.
Colossiens 3:6
C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion
Apocalypse 14:10
il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau
En hors sujet, j'ai vu que tu as fait une vidéo sur le voile de la femme.
Je t'invite à lire cette étude qui pourra peut-être t'intéresser :
https://messianique.forumpro.fr/t1842-tete-couverte-ou-decouverte-retraduction-pensee-hebraique#16936
Qu' Elohim nous dirige et te bénisse abondamment toi et les tiens
Ruth
_________________
Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8661
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: la parabole du "fils prodigue" : une révélation du Père
Bonjour Ruth, j'ai été assez pris ces derniers temps. Je ne reviens que maintenant. Merci pour ta réponse :)
Re: la parabole du "fils prodigue" : une révélation du Père
Bonsoir,
Ruth a tout dit et bien dit. Cette parabole concerne les 2 royaumes. La mission de Mashiach ben Yosef Était de rappeler le peuple a la Torah et de rassembler les brebies égarées du royaume du nord mélangées aux goyims.
Yeshua a d'ailleurs certaines paroles trés dures sur les goyims païens. Il rappelle souvent que sa mission est pour les juifs et specialements les exilés du royaume du nord.
Eric
Ruth a tout dit et bien dit. Cette parabole concerne les 2 royaumes. La mission de Mashiach ben Yosef Était de rappeler le peuple a la Torah et de rassembler les brebies égarées du royaume du nord mélangées aux goyims.
Yeshua a d'ailleurs certaines paroles trés dures sur les goyims païens. Il rappelle souvent que sa mission est pour les juifs et specialements les exilés du royaume du nord.
Eric
dodo_des_iles- Messages : 45
Date d'inscription : 18/02/2012
Re: la parabole du "fils prodigue" : une révélation du Père
Shalom Philochristos :)
et autre étude en rapport avec le voile:
https://messianique.forumpro.fr/t3588-l-habit-modeste-des-femmes-israelites#37684
_________________
Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
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Date d'inscription : 22/10/2007
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