le vrai croyant
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le vrai croyant
Première épître de Jean
Chapitre 3 – versets 1 à 12
Le verset 28 du chapitre 2 continue un court paragraphe en lui-même et le chapitre aurait très bien pu s’arrêter là. Le verset 29 est le début d’un nouveau paragraphe qui va jusqu’au verset 3 du chapitre 3.
L’exposé de l’apôtre en étant arrivé à ce point, quelqu’un aurait bien pu demander: mais qui sont les enfants de Dieu? Comment peut-on les distinguer précisément de ceux qui ne le sont pas? La réponse donnée ici est que ceux qui sont nés de Dieu sont les enfants de Dieu, et qu’on peut les reconnaître par le fait qu’ils pratiquent la justice, pratiquer désigne quelque chose d’habituel et de caractéristique. Ce n’est pas qu’ils pratiquent la justice de temps à autre; mais ils la pratiquent régulièrement dans leur vie. A cet égard, ils sont loin d’être parfaits – un seul l’a été. Mais, étant nés de Dieu, ils possèdent nécessairement sa nature. Or Dieu est juste, nous le savons bien. Alors, ceux qui sont nés de lui sont nécessairement caractérisés par la justice: il ne pourrait en être autrement. Ainsi, lorsque nous voyons quelqu’un pratiquer réellement la justice, nous pouvons être sûrs qu’il s’agit d’un véritable enfant de Dieu.
La pratique de la justice est quelque chose qui va très loin. Cela commence à l’égard de Dieu, auquel nous avons à rendre, ce qui lui est dû. Ensuite, nous pouvons envisager de rendre à ceux qui nous entourent ce qui leur est dû d’aucun in converti qu’il pratique la justice qu’un tel homme n’en a jamais réalisé le premier élément. Il ne pratique pas ce qui est juste à l’égard de Dieu.
Nous connaissons Dieu. Il est juste. Voilà que nous rencontrons quelqu’un qui pratique la justice. Nous ne nous trompons pas en le considérant comme étant né de Dieu. Il appartient à la famille divine. Mais alors, quel amour merveilleux est placé devant nous, celui du Père lui-même!
Jean utilise ici le mot «enfants» plutôt que «fils». C’est un terme plus intime. L’Ecriture parle des êtres angéliques comme étant «fils de Dieu», et toutes choses sont de lui comme étant les œuvres de ses mains; mais pour être ses enfants, nous devons être «nés de lui». C’est quelque chose de plus profond aussi bien que de plus intime, et nous pouvons bien nous émerveiller devant cet amour du Père qui nous a accordé une telle grâce. Nous avons été introduits dans cette nouvelle relation par l’acte même de Dieu, opéré au-dedans de nous par la puissance du Saint Esprit. Il aurait pu lui plaire, en nous sauvant, de nous introduire dans une relation avec lui bien inférieure à celle-là. Mais non! c’est cela que son amour a voulu faire.
Mais si, d’une part, le fait d’avoir été engendrés de lui nous a liés à lui dans cette nouvelle relation, ce fait nous a, d’autre part, fondamentalement séparés du monde. Lorsque Christ était ici-bas, le monde ne l’a ni connu ni compris – et il en a été de même en ce qui concerne son Père. C’est parce que, dans son origine et dans son caractère, il faisait le plus grand contraste avec les hommes. Il leur dit: «Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut: vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde» (Jean 8. 23). Et lorsqu’ils prétendent que Dieu est leur père, il leur répond: «Si Dieu était votre père, vous m’aimeriez (v. 42). L’obstacle, c’était qu’ils ne possédaient pas la nature qui leur aurait permis de connaître ou de comprendre Christ. Or par la grâce de Dieu, nous possédons une nature qui le connaît et qui l’aime; et pour cette raison même, nous non plus, nous ne sommes ni connus ni compris du monde. Il doit en être ainsi, c’est dans la nature même des choses.
La place d’enfants nous appartient maintenant. Et quand à l’amour de Père, qui est caractéristique de cette relation, nous en sommes les objets maintenant. Mais il y a ce que nous attendons. Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté, mais cela va l’être lorsque Christ apparaîtra. Quand il sera manifesté dans sa gloire, nous ne serons pas seulement avec lui, mais comme lui, car nous allons le voir comme il est. Le monde le verra en ce jour-là, revêtu de sa majesté et sa puissance. Il le verra dans ses gloire officielles. Nous le verrons dans ses gloires personnelles, qui sont plus intimes. Les rois de ce monde se présentent à leur peuple dans leur apparat officiel lors que des cérémonies publiques, mais les membres de la famille royale les voient en privé comme ils sont.
Or nous devons lui être semblables pour le voir comme il est. Ce n’est que portant l’image de Celui qui est céleste que nous pourrons nous trouver dans les parvis célestes et le contempler de cette manière intime. Nous allons effectivement lui être semblables. Aujourd’hui, les enfants de Dieu n’ont rien d’attrayant. Ce sont souvent des gens pauvres et méprisés. En automne, nous pouvons voir des chenilles sans apparence se traînant lentement dans les orties. Ce qu’elles vont être bientôt n’apparaît pas encore. Mais attendez l’été qui suit, et elles deviendront de superbes papillons. De la même manière, nous serons transformés à l’image de Christ, au jour de sa manifestation. Nous serrons vus alors dans l’état qui est propre aux enfants de Dieu.
Telle est notre espérance en Christ. En la considérant, nous découvrirons son caractère élevé et sa puissance purificatrice. Si nous avons ainsi une haute et sainte destinée, il ne nous est pas possible d’accepter les souillures de ce monde, que ce soit au-dedans ou au-dehors de nous. Ayant une telle espérance devant nous, nous prendrons garde à nous purifier nous-mêmes. Nous pourrions nous accommoder des souillures si ces choses n’étaient pour nous que des notions théoriques, mais nous ne le pouvons pas si elles sont une espérance réelle. Si la flamme de cette espérance brûle dans nos cœurs, nous nous purifions nécessairement, et ceci continuera aussi longtemps que nous serons sur la terre, le niveau de la pureté étant: «comme lui est pur». Dans la scène de la transfiguration, les vêtements de Jésus sont devenus «d’une extrême blancheur, comme la neige, tels qu’il n’y a point de foulon sur la terre qui puisse ainsi blanchir» (Marc 9. 3). Nous pouvons en tirer une application pour nous: aucun foulon sur la terre ne peut nous blanchir à ce niveau: nous ne l’atteindrons que lorsque nous serons semblables à Christ dans la gloire.
En passant du verset 3 au verset 4, nous constatons un changement abrupt. Il vient de nous être dit que nous pouvons reconnaître ceux qui sont véritablement enfants de Dieu par leur pratique de la justice. Maintenant il nous faut voir le contraste complet qu’il y a entre les enfants de Dieu et les enfants du diable. D’un point de vue moral et spirituel, il y a sur la terre deux familles bien distinctes; elles sont même diamétralement opposées. Elles ne peuvent être ni confondues ni mélangées, bien que quelqu’un puisse être transféré de l’une à l’autre par un acte de Dieu, lorsqu’il est engendré de lui.
Mais tout d’abord la vrais nature du péché doit être dévoilée. «Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité» (v. 4). Le caractère du péché mis en évidence ici, l’iniquité, c’est bien autre chose que la transgressions de la loi. Si c’était cela, il n’y aurait eu aucun péché commis dans le monde depuis Adam jusqu’à Moïse (cf. Romains 5. 13, 14). Mais le péché est quelque chose de plus profond que cela, car l’iniquité est le rejet, la répudiation, de toute loi – pas simplement la désobéissance à une loi qui a été donnée. Si les planètes qui tournent autour de notre soleil devaient soudain répudier toute loi, le système solaire serait détruit. L’iniquité parmi les créatures intelligentes formées par les mains de Dieu conduit également au chaos; elle est destructive de son ordre et de son gouvernement moral.
Voilà pourquoi le péché est odieux pour Dieu, et qu’il ne peut durer indéfiniment. C’est pourquoi Christ a été manifesté – lui de qui le péché était totalement absent – «afin qu’il ôtât nos péché». Le verset 5 dit simplement qu’il a été manifesté pour ôter nos péchés, les péchés des enfants de Dieu. Nos péchés ne constituent qu’une partie d’un tout, et c’est la partie qui est mentionnée ici; car le point important est que les enfants de Dieu ont été tiré hors de l’iniquité qui les caractérisait et amenés à l’obéissance.
Celui en qui il n’y a pas de péché a été manifesté; et il est résulté qu’il a ôté nos péchés, afin que nous demeurions en lui et que nous ne péchions pas. Le verset 6 présente le contraste d’un point de vue abstrait et doit être lu en relation avec le verset 4; ainsi «péché» a le sens de pratiquer «l’iniquité». Les enfants de Dieu sont caractérisés par ceci; ils demeurent en celui qui a été manifesté pour ôter leur iniquité, et par conséquent, étant conduits par lui, ils ne pratiquent pas l’iniquité. Et inversement, celui qui pratique l’iniquité ne l’a pas vu, ni ne l’a connu.
La justice du verset 7 est en contraste avec l’iniquité du verset 6. Nous ne devons pas être trompés sur ce point car l’arbre se reconnaît à son fruit. Bien sûr, la pensée peut aller de l’arbre au fruit, et on peut dire que Celui qui est juste pratique la justice. Mais ici la pensée va du fruit vers l’arbre, et Jean déclare que celui qui pratique la justice est juste, selon la justice de Celui par qui il a été engendré. Tout cela est clair si nous relions ce verset avec le verset 29 du chapitre 2.
D’un autre côté, celui qui pratique l’iniquité n’est pas de Dieu. Il est du diable puisqu’il exprime le caractère même de la source d’ou il découle. Dès le commencement le diable pèche. Il s’est livré à l’iniquité des le départ, et le Fils de Dieu a été manifesté afin ce détruire ses œuvres. Ce que le diable a fait, en conduisant les hommes à l’iniquité, le Fils de Dieu est venu pour le défaire.
Le verset 9 souligne ce qui vient d’être dit dans les verset 6, 7, en le présentant d’une manière encore plus incisive. Aucun de ceux qui sont nés de Dieu ne pratique l’iniquité, et ceci pour une raison fondamentale. La semence divine demeure en lui, et ainsi, comme né de Dieu, il ne peut pas pécher. Ce sont des affirmations de principe d’une grande force. Aucune déclaration ou explication qui atténue cette force ne doit être admise. Cependant, elles ont engendré beaucoup de difficultés dans bien des esprits.
Deux remarques peuvent aider à résoudre ces difficultés. Premièrement, il s’agit pour nous de comprendre la force affirmation abstraie. Lorsque nous parlons de cette façon, nous éliminons volontairement de nos esprit et de nos paroles toute considération restrictive, afin de présenter plus clairement la nature essentielle des choses dont nous parlons. Voici quelques illustrations très simples. Nous disons: le liège flotte, l’alcool intoxique, le feu brûle. Par là, nous exprimons le caractère essentiel ou la nature de ces choses, sans nous attarder à considérer ce qui peut sembler le contredire en pratique. Par exemple, un jour où souffle une bise très froide, quelqu’un pourrait dire qu’il aimerai que son feu brûle vraiment. Mais ceci ne diminue en rien l’affirmation abstraie que le feu brûle.
Deuxièmement, il faut lire ce passage à la lumière du verset 4 qui en est comme la préface. On ne trouve pas de mention du péché depuis le verset 12 du chapitre 2 jusqu’au verset 4 du chapitre 3. Mais, entre les versets 4. 9, ce mot revient une dizaine de fois sous différentes formes, et au départ, le sens précis attaché au mot nous est donné. Le mot est ainsi défini pour nous, et il est important qu’il le soit correctement. Tout au long de ce passage, le sujet est la pratique de la justice, qui s’exprime dans l’obéissance, en contraste avec la pratique de l’iniquité, qui s’exprime dans la désobéissance.
Au verset 9, celui qui est né de Dieu est considéré d’une manière abstraite. Si on le voit d’une autre manière, on le voit avec le péché en lui, et avec des péché qui s’ils sont commis doivent être confessées et pardonnés, selon l’enseignement donné précédemment dans cette même épître (1. 8-2. 1). Lorsqu’il est considérer d’une manière abstraite, il ne pratique pas l’iniquité; il ne le peut pas parce qu’il est né de Dieu.
Quelle affirmation merveilleuse et parfaite! Telle est notre nature comme étant engendrés de Dieu. Actuellement, ce fait est souvent obscurci parce que la chair est toujours en nous, et que nous lui laissons de la place. Mais lorsque nous serons avec le Seigneur, et comme lui, le voyant comme il est, la chair aura disparu pour toujours. Alors il n’y aura pas de restrictions à faire. Le fait sera absolu et non seulement abstrait. Lorsque nous serons glorifiés avec Christ, non seulement nous pécherons plus, mais nous ne pourrons absolument plus pécher. Nous ne pourrons pas plus pécher que lui ne le peut.
Celui qui désire un éclairement complémentaire peut comparer les versets 7, 8 de Romains 8 avec notre passage. Dans ces versets la chair est considérée dans sa nature abstraite, et c’est précisément l’opposé de ce que nous trouvons ici. Elle est essentiellement inique, et complètement opposée à Dieu et à sa nature.
Au verset 10, nous trouvons un autre trait des véritables enfants de Dieu. Non seulement ils pratiquent la justice, mais ils sont aussi caractérisés par l’amour. D’autre passages nous montrent que l’amour doit marquer nos relations avec le monde. Ici, il s’agit de l’amour envers nos frères, c’est-à-dire envers tous ceux qui, comme nous, sont nés de Dieu. Ainsi ceux qui tirent leur origine de Dieu et ceux qui la tirent du diable son clairement différenciés par deux choses. Les uns ont la justice et l’amour, les autres n’ont ni l’un ni l’autre.
L’amour et la justice sont intimement liés bien que distincts. L’amour est entièrement une affaire de nature. Nous trouvons dans l’Ecriture que «Dieu est amour», mais nous ne trouvons nulle part que Dieu soit justice. L’amour est ce qu’il est en lui-même. La justice est l’expression de sa relation avec tous ceux qui sont autour de lui. Nous sommes nés de lui; ainsi d’une part nous manifestons sa nature et d’autre part nous agissons comme lui agit.
Chez un enfant de Dieu, l’amour doit nécessairement se déverser envers tous les autres enfants. C’est l’amour de la famille de Dieu. Le commandement de s’aimer l’un l’autre n’était pas nouveau, il avait été donné depuis le commencement. Dès le début, l’amour avait été enjoint: voyez de quelle façon pressante le Seigneur l’avait demandé en Jean 13. 34, 35.
La haine qui caractérise le monde – ceux qui tirent leur caractère du diable et de son mensonge – est aussi une chose très ancienne. Cela remonte au début de l’activité du diable parmi les hommes. Des qu’apparut sur la terre un homme conçu dans le péché, portant ainsi la marque du diable, ce trait a été vu en lui. Cet homme, c’était Caïn. Alors, la haine qui est caractéristique de la famille du diable s’est déployée dans toute sa force, et il a tué son frère. Il n’y avait pas d’amour en lui, mais de la haine. Pourquoi? Parce qu’il n’y avait pas de justice, mais l’iniquité.
Le tableau est complet. Caïn, de la famille du diable, était un homme inique; et ce qui en est résulté, c’est qu’il a haï et tué son frère. Comme étant nés de Dieu, l’amour est notre propre nature, et nous sommes laissés ici-bas pour pratiquer aussi la justice. En aimant notre frère et en pratiquant la justice, nous manifestons pleinement que nous sommes enfants de Dieu. Que ceci soit toujours plus pleinement manifesté en nous!
Chaque chose créée se reproduit «selon son espèce». Ce fait est répété plus de dix fois en Genèse 1. Dans notre chapitre, nous trouvons que la même loi est valable pour les choses spirituelles. Ceux qui sont «nés de Dieu» sont caractérisés par l’amour et la justice. «Les enfants du diable» sont caractérisés par la haine et l’iniquité, simplement parce qu’il sont de son espèce. Les deux familles sont clairement manifestées en cela et elles sont en contraste complet l’une avec l’autre.
"Messager évangelique" 2006
Chapitre 3 – versets 1 à 12
Le verset 28 du chapitre 2 continue un court paragraphe en lui-même et le chapitre aurait très bien pu s’arrêter là. Le verset 29 est le début d’un nouveau paragraphe qui va jusqu’au verset 3 du chapitre 3.
L’exposé de l’apôtre en étant arrivé à ce point, quelqu’un aurait bien pu demander: mais qui sont les enfants de Dieu? Comment peut-on les distinguer précisément de ceux qui ne le sont pas? La réponse donnée ici est que ceux qui sont nés de Dieu sont les enfants de Dieu, et qu’on peut les reconnaître par le fait qu’ils pratiquent la justice, pratiquer désigne quelque chose d’habituel et de caractéristique. Ce n’est pas qu’ils pratiquent la justice de temps à autre; mais ils la pratiquent régulièrement dans leur vie. A cet égard, ils sont loin d’être parfaits – un seul l’a été. Mais, étant nés de Dieu, ils possèdent nécessairement sa nature. Or Dieu est juste, nous le savons bien. Alors, ceux qui sont nés de lui sont nécessairement caractérisés par la justice: il ne pourrait en être autrement. Ainsi, lorsque nous voyons quelqu’un pratiquer réellement la justice, nous pouvons être sûrs qu’il s’agit d’un véritable enfant de Dieu.
La pratique de la justice est quelque chose qui va très loin. Cela commence à l’égard de Dieu, auquel nous avons à rendre, ce qui lui est dû. Ensuite, nous pouvons envisager de rendre à ceux qui nous entourent ce qui leur est dû d’aucun in converti qu’il pratique la justice qu’un tel homme n’en a jamais réalisé le premier élément. Il ne pratique pas ce qui est juste à l’égard de Dieu.
Nous connaissons Dieu. Il est juste. Voilà que nous rencontrons quelqu’un qui pratique la justice. Nous ne nous trompons pas en le considérant comme étant né de Dieu. Il appartient à la famille divine. Mais alors, quel amour merveilleux est placé devant nous, celui du Père lui-même!
Jean utilise ici le mot «enfants» plutôt que «fils». C’est un terme plus intime. L’Ecriture parle des êtres angéliques comme étant «fils de Dieu», et toutes choses sont de lui comme étant les œuvres de ses mains; mais pour être ses enfants, nous devons être «nés de lui». C’est quelque chose de plus profond aussi bien que de plus intime, et nous pouvons bien nous émerveiller devant cet amour du Père qui nous a accordé une telle grâce. Nous avons été introduits dans cette nouvelle relation par l’acte même de Dieu, opéré au-dedans de nous par la puissance du Saint Esprit. Il aurait pu lui plaire, en nous sauvant, de nous introduire dans une relation avec lui bien inférieure à celle-là. Mais non! c’est cela que son amour a voulu faire.
Mais si, d’une part, le fait d’avoir été engendrés de lui nous a liés à lui dans cette nouvelle relation, ce fait nous a, d’autre part, fondamentalement séparés du monde. Lorsque Christ était ici-bas, le monde ne l’a ni connu ni compris – et il en a été de même en ce qui concerne son Père. C’est parce que, dans son origine et dans son caractère, il faisait le plus grand contraste avec les hommes. Il leur dit: «Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut: vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde» (Jean 8. 23). Et lorsqu’ils prétendent que Dieu est leur père, il leur répond: «Si Dieu était votre père, vous m’aimeriez (v. 42). L’obstacle, c’était qu’ils ne possédaient pas la nature qui leur aurait permis de connaître ou de comprendre Christ. Or par la grâce de Dieu, nous possédons une nature qui le connaît et qui l’aime; et pour cette raison même, nous non plus, nous ne sommes ni connus ni compris du monde. Il doit en être ainsi, c’est dans la nature même des choses.
La place d’enfants nous appartient maintenant. Et quand à l’amour de Père, qui est caractéristique de cette relation, nous en sommes les objets maintenant. Mais il y a ce que nous attendons. Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté, mais cela va l’être lorsque Christ apparaîtra. Quand il sera manifesté dans sa gloire, nous ne serons pas seulement avec lui, mais comme lui, car nous allons le voir comme il est. Le monde le verra en ce jour-là, revêtu de sa majesté et sa puissance. Il le verra dans ses gloire officielles. Nous le verrons dans ses gloires personnelles, qui sont plus intimes. Les rois de ce monde se présentent à leur peuple dans leur apparat officiel lors que des cérémonies publiques, mais les membres de la famille royale les voient en privé comme ils sont.
Or nous devons lui être semblables pour le voir comme il est. Ce n’est que portant l’image de Celui qui est céleste que nous pourrons nous trouver dans les parvis célestes et le contempler de cette manière intime. Nous allons effectivement lui être semblables. Aujourd’hui, les enfants de Dieu n’ont rien d’attrayant. Ce sont souvent des gens pauvres et méprisés. En automne, nous pouvons voir des chenilles sans apparence se traînant lentement dans les orties. Ce qu’elles vont être bientôt n’apparaît pas encore. Mais attendez l’été qui suit, et elles deviendront de superbes papillons. De la même manière, nous serons transformés à l’image de Christ, au jour de sa manifestation. Nous serrons vus alors dans l’état qui est propre aux enfants de Dieu.
Telle est notre espérance en Christ. En la considérant, nous découvrirons son caractère élevé et sa puissance purificatrice. Si nous avons ainsi une haute et sainte destinée, il ne nous est pas possible d’accepter les souillures de ce monde, que ce soit au-dedans ou au-dehors de nous. Ayant une telle espérance devant nous, nous prendrons garde à nous purifier nous-mêmes. Nous pourrions nous accommoder des souillures si ces choses n’étaient pour nous que des notions théoriques, mais nous ne le pouvons pas si elles sont une espérance réelle. Si la flamme de cette espérance brûle dans nos cœurs, nous nous purifions nécessairement, et ceci continuera aussi longtemps que nous serons sur la terre, le niveau de la pureté étant: «comme lui est pur». Dans la scène de la transfiguration, les vêtements de Jésus sont devenus «d’une extrême blancheur, comme la neige, tels qu’il n’y a point de foulon sur la terre qui puisse ainsi blanchir» (Marc 9. 3). Nous pouvons en tirer une application pour nous: aucun foulon sur la terre ne peut nous blanchir à ce niveau: nous ne l’atteindrons que lorsque nous serons semblables à Christ dans la gloire.
En passant du verset 3 au verset 4, nous constatons un changement abrupt. Il vient de nous être dit que nous pouvons reconnaître ceux qui sont véritablement enfants de Dieu par leur pratique de la justice. Maintenant il nous faut voir le contraste complet qu’il y a entre les enfants de Dieu et les enfants du diable. D’un point de vue moral et spirituel, il y a sur la terre deux familles bien distinctes; elles sont même diamétralement opposées. Elles ne peuvent être ni confondues ni mélangées, bien que quelqu’un puisse être transféré de l’une à l’autre par un acte de Dieu, lorsqu’il est engendré de lui.
Mais tout d’abord la vrais nature du péché doit être dévoilée. «Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité» (v. 4). Le caractère du péché mis en évidence ici, l’iniquité, c’est bien autre chose que la transgressions de la loi. Si c’était cela, il n’y aurait eu aucun péché commis dans le monde depuis Adam jusqu’à Moïse (cf. Romains 5. 13, 14). Mais le péché est quelque chose de plus profond que cela, car l’iniquité est le rejet, la répudiation, de toute loi – pas simplement la désobéissance à une loi qui a été donnée. Si les planètes qui tournent autour de notre soleil devaient soudain répudier toute loi, le système solaire serait détruit. L’iniquité parmi les créatures intelligentes formées par les mains de Dieu conduit également au chaos; elle est destructive de son ordre et de son gouvernement moral.
Voilà pourquoi le péché est odieux pour Dieu, et qu’il ne peut durer indéfiniment. C’est pourquoi Christ a été manifesté – lui de qui le péché était totalement absent – «afin qu’il ôtât nos péché». Le verset 5 dit simplement qu’il a été manifesté pour ôter nos péchés, les péchés des enfants de Dieu. Nos péchés ne constituent qu’une partie d’un tout, et c’est la partie qui est mentionnée ici; car le point important est que les enfants de Dieu ont été tiré hors de l’iniquité qui les caractérisait et amenés à l’obéissance.
Celui en qui il n’y a pas de péché a été manifesté; et il est résulté qu’il a ôté nos péchés, afin que nous demeurions en lui et que nous ne péchions pas. Le verset 6 présente le contraste d’un point de vue abstrait et doit être lu en relation avec le verset 4; ainsi «péché» a le sens de pratiquer «l’iniquité». Les enfants de Dieu sont caractérisés par ceci; ils demeurent en celui qui a été manifesté pour ôter leur iniquité, et par conséquent, étant conduits par lui, ils ne pratiquent pas l’iniquité. Et inversement, celui qui pratique l’iniquité ne l’a pas vu, ni ne l’a connu.
La justice du verset 7 est en contraste avec l’iniquité du verset 6. Nous ne devons pas être trompés sur ce point car l’arbre se reconnaît à son fruit. Bien sûr, la pensée peut aller de l’arbre au fruit, et on peut dire que Celui qui est juste pratique la justice. Mais ici la pensée va du fruit vers l’arbre, et Jean déclare que celui qui pratique la justice est juste, selon la justice de Celui par qui il a été engendré. Tout cela est clair si nous relions ce verset avec le verset 29 du chapitre 2.
D’un autre côté, celui qui pratique l’iniquité n’est pas de Dieu. Il est du diable puisqu’il exprime le caractère même de la source d’ou il découle. Dès le commencement le diable pèche. Il s’est livré à l’iniquité des le départ, et le Fils de Dieu a été manifesté afin ce détruire ses œuvres. Ce que le diable a fait, en conduisant les hommes à l’iniquité, le Fils de Dieu est venu pour le défaire.
Le verset 9 souligne ce qui vient d’être dit dans les verset 6, 7, en le présentant d’une manière encore plus incisive. Aucun de ceux qui sont nés de Dieu ne pratique l’iniquité, et ceci pour une raison fondamentale. La semence divine demeure en lui, et ainsi, comme né de Dieu, il ne peut pas pécher. Ce sont des affirmations de principe d’une grande force. Aucune déclaration ou explication qui atténue cette force ne doit être admise. Cependant, elles ont engendré beaucoup de difficultés dans bien des esprits.
Deux remarques peuvent aider à résoudre ces difficultés. Premièrement, il s’agit pour nous de comprendre la force affirmation abstraie. Lorsque nous parlons de cette façon, nous éliminons volontairement de nos esprit et de nos paroles toute considération restrictive, afin de présenter plus clairement la nature essentielle des choses dont nous parlons. Voici quelques illustrations très simples. Nous disons: le liège flotte, l’alcool intoxique, le feu brûle. Par là, nous exprimons le caractère essentiel ou la nature de ces choses, sans nous attarder à considérer ce qui peut sembler le contredire en pratique. Par exemple, un jour où souffle une bise très froide, quelqu’un pourrait dire qu’il aimerai que son feu brûle vraiment. Mais ceci ne diminue en rien l’affirmation abstraie que le feu brûle.
Deuxièmement, il faut lire ce passage à la lumière du verset 4 qui en est comme la préface. On ne trouve pas de mention du péché depuis le verset 12 du chapitre 2 jusqu’au verset 4 du chapitre 3. Mais, entre les versets 4. 9, ce mot revient une dizaine de fois sous différentes formes, et au départ, le sens précis attaché au mot nous est donné. Le mot est ainsi défini pour nous, et il est important qu’il le soit correctement. Tout au long de ce passage, le sujet est la pratique de la justice, qui s’exprime dans l’obéissance, en contraste avec la pratique de l’iniquité, qui s’exprime dans la désobéissance.
Au verset 9, celui qui est né de Dieu est considéré d’une manière abstraite. Si on le voit d’une autre manière, on le voit avec le péché en lui, et avec des péché qui s’ils sont commis doivent être confessées et pardonnés, selon l’enseignement donné précédemment dans cette même épître (1. 8-2. 1). Lorsqu’il est considérer d’une manière abstraite, il ne pratique pas l’iniquité; il ne le peut pas parce qu’il est né de Dieu.
Quelle affirmation merveilleuse et parfaite! Telle est notre nature comme étant engendrés de Dieu. Actuellement, ce fait est souvent obscurci parce que la chair est toujours en nous, et que nous lui laissons de la place. Mais lorsque nous serons avec le Seigneur, et comme lui, le voyant comme il est, la chair aura disparu pour toujours. Alors il n’y aura pas de restrictions à faire. Le fait sera absolu et non seulement abstrait. Lorsque nous serons glorifiés avec Christ, non seulement nous pécherons plus, mais nous ne pourrons absolument plus pécher. Nous ne pourrons pas plus pécher que lui ne le peut.
Celui qui désire un éclairement complémentaire peut comparer les versets 7, 8 de Romains 8 avec notre passage. Dans ces versets la chair est considérée dans sa nature abstraite, et c’est précisément l’opposé de ce que nous trouvons ici. Elle est essentiellement inique, et complètement opposée à Dieu et à sa nature.
Au verset 10, nous trouvons un autre trait des véritables enfants de Dieu. Non seulement ils pratiquent la justice, mais ils sont aussi caractérisés par l’amour. D’autre passages nous montrent que l’amour doit marquer nos relations avec le monde. Ici, il s’agit de l’amour envers nos frères, c’est-à-dire envers tous ceux qui, comme nous, sont nés de Dieu. Ainsi ceux qui tirent leur origine de Dieu et ceux qui la tirent du diable son clairement différenciés par deux choses. Les uns ont la justice et l’amour, les autres n’ont ni l’un ni l’autre.
L’amour et la justice sont intimement liés bien que distincts. L’amour est entièrement une affaire de nature. Nous trouvons dans l’Ecriture que «Dieu est amour», mais nous ne trouvons nulle part que Dieu soit justice. L’amour est ce qu’il est en lui-même. La justice est l’expression de sa relation avec tous ceux qui sont autour de lui. Nous sommes nés de lui; ainsi d’une part nous manifestons sa nature et d’autre part nous agissons comme lui agit.
Chez un enfant de Dieu, l’amour doit nécessairement se déverser envers tous les autres enfants. C’est l’amour de la famille de Dieu. Le commandement de s’aimer l’un l’autre n’était pas nouveau, il avait été donné depuis le commencement. Dès le début, l’amour avait été enjoint: voyez de quelle façon pressante le Seigneur l’avait demandé en Jean 13. 34, 35.
La haine qui caractérise le monde – ceux qui tirent leur caractère du diable et de son mensonge – est aussi une chose très ancienne. Cela remonte au début de l’activité du diable parmi les hommes. Des qu’apparut sur la terre un homme conçu dans le péché, portant ainsi la marque du diable, ce trait a été vu en lui. Cet homme, c’était Caïn. Alors, la haine qui est caractéristique de la famille du diable s’est déployée dans toute sa force, et il a tué son frère. Il n’y avait pas d’amour en lui, mais de la haine. Pourquoi? Parce qu’il n’y avait pas de justice, mais l’iniquité.
Le tableau est complet. Caïn, de la famille du diable, était un homme inique; et ce qui en est résulté, c’est qu’il a haï et tué son frère. Comme étant nés de Dieu, l’amour est notre propre nature, et nous sommes laissés ici-bas pour pratiquer aussi la justice. En aimant notre frère et en pratiquant la justice, nous manifestons pleinement que nous sommes enfants de Dieu. Que ceci soit toujours plus pleinement manifesté en nous!
Chaque chose créée se reproduit «selon son espèce». Ce fait est répété plus de dix fois en Genèse 1. Dans notre chapitre, nous trouvons que la même loi est valable pour les choses spirituelles. Ceux qui sont «nés de Dieu» sont caractérisés par l’amour et la justice. «Les enfants du diable» sont caractérisés par la haine et l’iniquité, simplement parce qu’il sont de son espèce. Les deux familles sont clairement manifestées en cela et elles sont en contraste complet l’une avec l’autre.
"Messager évangelique" 2006
Liandry- Messages : 14
Date d'inscription : 15/10/2008
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