une place pour le Seigneur
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une place pour le Seigneur
Une place pour le Seigneur
Un lieu pour l'Eternel
Au premier abord, il peut sembler surprenant que l'Eternel parle de David comme «l'homme selon son cœur», alors qu'il y a eu dans sa vie un péché grave qui a donné aux ennemis de Dieu une occasion de blasphémer (1 Samuel 13. 14; 2 Samuel 12. 14). Mais les Ecritures montrent qu'il était un homme ayant des qualités morales remarquables, dont l'une est révélée au début du Psaume 132, où il nous est permis d'entrevoir quelque chose à son sujet au temps de sa jeunesse.
Bien des jeunes de caractère fort se promettent de faire telle ou telle chose lorsqu'ils se seront bien établis dans la vie, pour s'assurer richesse ou renommée, ou pour conquérir une bonne place dans le monde. Alors qu'il était un jeune homme, David a fait un vœu; mais c'était celui de «trouver un lieu pour l'Eternel» (Psaume 132. 5) et non pas une place pour lui-même. En cela il faisait un grand contraste avec son prédécesseur, auquel il avait été «donné place à la tête des invités», lorsque l'Eternel avait dit à Samuel de oindre Saül comme roi. C'est à cette place que Saül s'est accroché et c'est pour cette place qu'il s'est battu de manière acharnée. La devise de Saül était: Une place pour moi-même. Celle de David: Un lieu pour l'Eternel.
«Voici, nous avons oui parler d'elle à Ephrata» (Psaume 132. 6). Ephrata est l'ancien nom de Bethléem, le lieu de naissance de David. Mais de qui parle-t-il en disant «elle»? C'est de l'arche qui est mentionnée au v. 8; car le v. 6 ajoute: «nous l'avons trouvée dans les champs de Jaar». Ces mots désignent Kiriath-Jéarim, d'où, plus tard, David a fait monter l'arche à Jérusalem.
L'arche – le trône de Dieu en Israël – avait été emportée par les Philistins, et bien qu'elle ait été ramenée sur la terre d'Israël, elle n'avait jamais été rétablie à une place digne d'elle . Sachant cela, David a promis qu'il ne s'accorderait pas de repos jusqu'à ce qu'il ait trouvé un lieu pour l'Eternel, où l'arche, symbole de sa présence, pouvait demeurer. Voilà l'homme qui plaît au cœur de Dieu, en contraste avec l'homme qui ne cherche qu'une bonne place pour lui-même.
Quelle place donnons-nous au Seigneur?
Examinons notre propre cœur dans cette lumière. Cela aura un effet bénéfique pour notre vie spirituelle. La terre est remplie de personnes qui ne cherchent que leur propre avancement – nations, classes sociales, individus se lancent dans cette concurrence acharnée.
En ce qui concerne le monde actuel, c'est un fait que rien n'est à sa place. Christ n'est pas encore à la place qui lui est due, régnant sur Israël et sur le monde entier comme Fils de l'homme. L'Eglise n'est pas à la place qui lui est destinée – les lieux célestes – mais elle est encore dans les lieux de son pèlerinage. Israël n'est pas encore rétabli paisiblement dans ses frontières d'autrefois. Les nations ne sont pas aux endroits que Dieu leur a assignés, dans une position de soumission à Israël. Rien ne sera à sa place tant que le Seigneur n'aura pas pris la place qui lui revient. Nous attendons ce moment et disons de tout notre cœur: «Viens, Seigneur Jésus».
Mais souvenons-nous qu'il y a déjà aujourd'hui une manière de lui accorder sa place en attendant son retour. Il a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux» (Matthieu 18. 20). Quand il viendra, il y aura «notre rassemblement auprès de lui» (2 Thessaloniciens 2. 1). Mais en attendant, nous pouvons nous rassembler en son nom – à l'exclusion de tout autre nom – acceptant son autorité et reconnaissant sa présence au milieu de nous. En faisant ainsi, nous aurons, d'une façon spirituelle, la joie de trouver le lieu que David désirait ardemment. Nous devons aussi soigneusement veiller à ce qu'il ait sa juste place dans nos vies personnelles, dans toutes nos pensées, dans nos affections et dans notre service. Cela lui sera agréable ainsi qu'à Dieu le Père, qui l'a envoyé.
Les gens du monde nous prendront peut-être pour des fous. Ils nous diront que si nous n'employons pas toute notre énergie pour nous établir une place dans le monde, personne ne le fera pour nous et que nous allons végéter. On peut comprendre leur façon de penser et de parler. Les disciples pouvaient paraître avoir été des insensés lorsque le Seigneur est arrivé à la fin de sa course ici-bas. Ils avaient tout quitté – leurs bateaux, leur bureau et bien d'autres choses – pour le suivre. Ils avaient perdu leur place dans leur pays, et maintenant, que leur restait-il? Leur Messie allait mourir.
Avant de les quitter le Seigneur leur dit: «Que votre cœur ne soit pas troublé... je vais vous préparer une place» (Jean 14. 1, 2). Et la place qu'il nous prépare et nous assure est infiniment préférable à n'importe quelle place que nous pourrions perdre.
Avançons donc avec courage. La place qu'il nous a préparée est sûre et aucune parole ne saurait décrire son excellence. Qu'il nous soit donné d'avoir l'esprit de David! En attendant la venue du Seigneur, ne cherchons pas nos aises et ne nous endormons pas. Cherchons plutôt les intérêts de notre Seigneur et apprécions à sa valeur le lieu où il a promis sa présence.
F. B Hole
Un lieu pour l'Eternel
Au premier abord, il peut sembler surprenant que l'Eternel parle de David comme «l'homme selon son cœur», alors qu'il y a eu dans sa vie un péché grave qui a donné aux ennemis de Dieu une occasion de blasphémer (1 Samuel 13. 14; 2 Samuel 12. 14). Mais les Ecritures montrent qu'il était un homme ayant des qualités morales remarquables, dont l'une est révélée au début du Psaume 132, où il nous est permis d'entrevoir quelque chose à son sujet au temps de sa jeunesse.
Bien des jeunes de caractère fort se promettent de faire telle ou telle chose lorsqu'ils se seront bien établis dans la vie, pour s'assurer richesse ou renommée, ou pour conquérir une bonne place dans le monde. Alors qu'il était un jeune homme, David a fait un vœu; mais c'était celui de «trouver un lieu pour l'Eternel» (Psaume 132. 5) et non pas une place pour lui-même. En cela il faisait un grand contraste avec son prédécesseur, auquel il avait été «donné place à la tête des invités», lorsque l'Eternel avait dit à Samuel de oindre Saül comme roi. C'est à cette place que Saül s'est accroché et c'est pour cette place qu'il s'est battu de manière acharnée. La devise de Saül était: Une place pour moi-même. Celle de David: Un lieu pour l'Eternel.
«Voici, nous avons oui parler d'elle à Ephrata» (Psaume 132. 6). Ephrata est l'ancien nom de Bethléem, le lieu de naissance de David. Mais de qui parle-t-il en disant «elle»? C'est de l'arche qui est mentionnée au v. 8; car le v. 6 ajoute: «nous l'avons trouvée dans les champs de Jaar». Ces mots désignent Kiriath-Jéarim, d'où, plus tard, David a fait monter l'arche à Jérusalem.
L'arche – le trône de Dieu en Israël – avait été emportée par les Philistins, et bien qu'elle ait été ramenée sur la terre d'Israël, elle n'avait jamais été rétablie à une place digne d'elle . Sachant cela, David a promis qu'il ne s'accorderait pas de repos jusqu'à ce qu'il ait trouvé un lieu pour l'Eternel, où l'arche, symbole de sa présence, pouvait demeurer. Voilà l'homme qui plaît au cœur de Dieu, en contraste avec l'homme qui ne cherche qu'une bonne place pour lui-même.
Quelle place donnons-nous au Seigneur?
Examinons notre propre cœur dans cette lumière. Cela aura un effet bénéfique pour notre vie spirituelle. La terre est remplie de personnes qui ne cherchent que leur propre avancement – nations, classes sociales, individus se lancent dans cette concurrence acharnée.
En ce qui concerne le monde actuel, c'est un fait que rien n'est à sa place. Christ n'est pas encore à la place qui lui est due, régnant sur Israël et sur le monde entier comme Fils de l'homme. L'Eglise n'est pas à la place qui lui est destinée – les lieux célestes – mais elle est encore dans les lieux de son pèlerinage. Israël n'est pas encore rétabli paisiblement dans ses frontières d'autrefois. Les nations ne sont pas aux endroits que Dieu leur a assignés, dans une position de soumission à Israël. Rien ne sera à sa place tant que le Seigneur n'aura pas pris la place qui lui revient. Nous attendons ce moment et disons de tout notre cœur: «Viens, Seigneur Jésus».
Mais souvenons-nous qu'il y a déjà aujourd'hui une manière de lui accorder sa place en attendant son retour. Il a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux» (Matthieu 18. 20). Quand il viendra, il y aura «notre rassemblement auprès de lui» (2 Thessaloniciens 2. 1). Mais en attendant, nous pouvons nous rassembler en son nom – à l'exclusion de tout autre nom – acceptant son autorité et reconnaissant sa présence au milieu de nous. En faisant ainsi, nous aurons, d'une façon spirituelle, la joie de trouver le lieu que David désirait ardemment. Nous devons aussi soigneusement veiller à ce qu'il ait sa juste place dans nos vies personnelles, dans toutes nos pensées, dans nos affections et dans notre service. Cela lui sera agréable ainsi qu'à Dieu le Père, qui l'a envoyé.
Les gens du monde nous prendront peut-être pour des fous. Ils nous diront que si nous n'employons pas toute notre énergie pour nous établir une place dans le monde, personne ne le fera pour nous et que nous allons végéter. On peut comprendre leur façon de penser et de parler. Les disciples pouvaient paraître avoir été des insensés lorsque le Seigneur est arrivé à la fin de sa course ici-bas. Ils avaient tout quitté – leurs bateaux, leur bureau et bien d'autres choses – pour le suivre. Ils avaient perdu leur place dans leur pays, et maintenant, que leur restait-il? Leur Messie allait mourir.
Avant de les quitter le Seigneur leur dit: «Que votre cœur ne soit pas troublé... je vais vous préparer une place» (Jean 14. 1, 2). Et la place qu'il nous prépare et nous assure est infiniment préférable à n'importe quelle place que nous pourrions perdre.
Avançons donc avec courage. La place qu'il nous a préparée est sûre et aucune parole ne saurait décrire son excellence. Qu'il nous soit donné d'avoir l'esprit de David! En attendant la venue du Seigneur, ne cherchons pas nos aises et ne nous endormons pas. Cherchons plutôt les intérêts de notre Seigneur et apprécions à sa valeur le lieu où il a promis sa présence.
F. B Hole
Liandry- Messages : 14
Date d'inscription : 15/10/2008
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