Sepharades et Ashkenazes
2 participants
Forum Juif et Israelite Nazareen - Suiveurs de YHWH - Torah et Yeshoua :: Actualités :: Actualités dans le reste du monde
Page 1 sur 1
Sepharades et Ashkenazes
Bonjour, je fait une recherche pour l'école sur la religion Juive.
J'aimerai savoir quel sont les différences entre juifs sépharades et juifs ashkenaze, les croyances sont-elles differentes ?? les manières de penser et de vivre la religion.
Merci
J'aimerai savoir quel sont les différences entre juifs sépharades et juifs ashkenaze, les croyances sont-elles differentes ?? les manières de penser et de vivre la religion.
Merci
pierluc- Messages : 3
Date d'inscription : 15/09/2010
Re: Sepharades et Ashkenazes
Bienvenu à toi,
Les Séfarades (parfois orthographié sépharade) constituent une branche du judaïsme qui suit le judaïsme liturgique espagnol et portugais (en particulier dans la prononciation des mots des prières). Certains ont contribué aux sciences et techniques en al-Andalus comme Maïmonide, Abraham ibn Ezra, Juda Halevi, Nahmanide, Salomon ibn Gabirol, Moïse de Léon. Le terme "Sépharade" désigne aussi souvent les Juifs du Maghreb, dont bon nombre se sont installés suite à l'expulsion de 1492.
Les Séfarades tirent leur nom de l'hébreu Sefarad qui désigne la Péninsule Ibérique. Ce mot est un hapax, c'est-à-dire un terme qui n'apparaît qu'une seule fois, dans la Bible et désignerait Sardes, la capitale de la Lydie sur le fleuve Pactole, dont le fameux Crésus fut roi au vie siècle av. J.-C. Un rapprochement de sonorité avec les Hespérides, nymphes de l'occident, n'est pas exclu.
Il est possible aussi de voir dans le mot « séfarade » un lien avec l'akkadien et surtout l'arabe safar (« voyage »), qu'on retrouve dans safari en swahili. En effet, l'idée du perpétuel exil, du Juif errant, la nécessité de fuir sans cesse les persécutions peut avoir produit une appropriation patronymique du concept de voyage, d'errance (ce que ce mot signifie aussi en akkadien).
Au sens étroit, Sefarad qui en hébreu, veut dire Espagne, désigne ce pays et les Juifs originaires de cette région.
Une autre origine possible voudrait que le mot "sfarad" soit une anagramme du mot "pardes" en permuttant le p avec le s pour donner la racine trilitère "spard" puis sepharad désignant ceux qui étudient le sod, littéralement la kabale [réf. nécessaire]
Lato sensu, le terme désigna progressivement les communautés juives ayant adopté certaines formes rituelles propres aux Juifs originaires d'Espagne et du Portugal. Ceux-ci, après les pogroms de 1391 et leur expulsion d'Espagne (1492) puis du Portugal (1496), se sont en effet répandus à travers le bassin méditerranéen (et dans une moindre mesure aux Pays-Bas, à Bordeaux et dans quelques autres points d'Europe du Nord-Est), influençant les populations juives locales arabo-berbère. En Israël, le grand rabbin séfarade représente surtout les Juifs issus des anciens pays arabes, bien plus que ceux se réclamant d'une identité ibérique, désormais fortement diluée.
Diaspora
Contraints par le décret de l'Alhambra signé par la reine Isabelle la Catholique en 1492 de quitter l'Espagne, les Séfarades conservent néanmoins une langue proche du castillan du xvie siècle que l'on nomme judéo-espagnol, encore parlée aujourd'hui, et connaissant des expressions voisines telles que le judéo-catalan, le judéo-portugais et le ladino.
Les juifs d'Espagne s'exilent essentiellement en Afrique du Nord, dans les Balkans, en Grèce et en Anatolie alors sous le contrôle de l'Empire ottoman, mais aussi en Italie. Les juifs du Portugal l'emmenèrent vers les Pays-Bas. Les séfarades émigrent aussi dans le Nouveau Monde ; ce furent les premiers juifs d'Amérique. Au Brésil, des juifs luso-néerlandais constituent la Synagogue Kahal Zur Israel, prémière congrégation réligieuse juive des Amériques en 1636.
Le décret de l'Alhambra de 1492, responsable de l'expulsion des Séfarades d'Espagne, est resté en vigueur officiellement jusqu'en 1967.
Spécificités
Outre les différences de prononciation avec les ashkénazes, il existe des différences mineures dans les programmes de prières et dans la façon de pratiquer certains commandements de la loi juive1. Les différences majeures entre séfarades et ashkénazes ne sont pas dans le domaine religieux, mais surtout dans le domaine culturel et physique : langue vernaculaire, chansons, musique, poésie, littérature, nourriture...
Les Ashkénazes (ou ashkenaze ou achkenaze1), de l'hébreu אַשְׁכְּנַז - Achkenaz, un des arrière-petit-fils de Noé, sont les Juifs provenant d'Allemagne, de Pologne, de Russie, de l'ancien Empire austro-hongrois et plus généralement d'Europe Centrale et Orientale. Ils ont une langue qui leur est propre, le yiddish, qui est une langue voisine de l'allemand enrichie d’emprunts à l'hébreu, au polonais et au russe. Leur liturgie a probablement été influencée par les cultures environnantes dans ces pays. Le mot ashkenaz désignait les terres qui s'étendaient au-delà du Rhin c'est-à-dire l'Allemagne ou le monde germanique et d'Europe centrale. Chez les auteurs hébreux du Moyen Âge, ce même mot désigne les pays germaniques et d'Europe centrale, terres où des Juifs commençaient à s'installer. Il est emprunté au chapitre 10, verset 3 du livre de la Genèse : "Les fils de Gomère : Ashkenaz, Riphat et Togarma" (trad. Louis Segond), renvoyant ainsi à la généalogie populaire. Au pluriel, on dit ashkenazim (pluriel régulier de l'hébreu), et ashkénaze dans le cas d'un adjectif (ashkenazic en anglais).
Dans la Bible, Ashkenaz désigne à l'origine les Scythes et leur pays (voir plus loin), l'assimilation avec l'Allemagne a été sans doute facilitée par la consonance entre Gomer, le père, et Germanie.
Les populations juives ashkénazes ont vécu dans ces contrées entre les xe et xixe siècles siècles.
Origines et histoire
En l'an 2947 du calendrier hébraïque (-727 du calendrier grégorien), le dernier roi d'Israël, Osée, se révolte contre l'Assyrie, pensant recevoir un secours de l'Égypte. Salmanazar, le roi d'Assyrie, monte alors contre lui et le fait prisonnier. Pendant trois ans, la ville de Samarie est assiégée par les troupes assyriennes. Elle finit par être détruite, forçant à l'exil une partie des habitants du Royaume d'Israël. Ce seraient les Dix tribus perdues, dont les lieux de diaspora ont donné cours à de très nombreuses conjectures, souvent erronées voire fantaisistes. Certains font ainsi descendre les ashkénazes de la Tribu d'Éphraïm, hypothèse peu acceptée parmi les historiens juifs et non juifs qui font plutôt remonter l'origine des ashkénazes aux première et deuxième diaspora des habitants du Royaume de Juda.
Après la déportation forcée des Juifs de Judée en 70 (calendrier grégorien) puis suite à la dernière révolte juive de Bar-Kokheba vers 133-135, la population juive fut dispersée autour de la mer Méditerranée. La majorité de la population était toujours en Orient (Asie Mineure, Grèce, Mésopotamie), mais également au sud de l'Italie, en Gaule, en Espagne et en Afrique du Nord. La citoyenneté romaine leur est accordée en 212, mais ils eurent encore à payer un impôt particulier jusqu'en 363. Au cours des trois premiers siècles, les Juifs n'eurent aucun problème à entretenir un réseau culturel et religieux entre communautés et une grande partie d'entre eux étaient commerçants.
Après les invasions germaniques et barbares dans l'empire romain occidental, des communautés juives se trouvaient à Cologne et sur le futur territoire de la France entre 300 et 600. Le roi des Francs, Dagobert Ier, les expulsa en 629.
L'Église puissante commença des persécutions contre les Juifs, ce qui les poussa à émigrer vers les villes du Rhin puis toujours davantage vers l'Est de l'Europe. Charlemagne, au ixe siècle, redonna aux Juifs les droits dont ils jouissaient sous l'empire romain et ces conditions favorisèrent les communautés juives en France. Les marchands juifs commencèrent des activités de prêts d'argent car l'Église interdisait le métier d'usurier aux chrétiens, ce qui fit des Juifs un partenaire économique indispensable. La possession de terres leur était par ailleurs interdite dans certaines régions et donc l'agriculture.
Des traces de communautés juives dans les Alpes et dans les Pyrénées ont démontré leur déplacement vers le nord de l'Europe puis il semble qu'ils se soient installés en Angleterre lors de la conquête normande en 1066 et le long du Rhin. Les Croisades puis les expulsions d'Angleterre (en 1290), de France (en 1394) et de certaines régions de l'Allemagne au xve siècle siècle amenèrent les Juifs à migrer encore à l'Est en Pologne, en Lituanie et en Russie. De plus, une partie plus ou moins importante (on ne connait pas la part) de cette population descend des Khazars, peuple turc converti au judaïsme dont des populations ont migré vers l'ouest après la destruction de leur empire au ixe siècle. À partir du xve siècle, la communauté juive polonaise fut la plus importante de la Diaspora. Cela fut le cas jusqu'au drame de la Shoah.
La migration juive vers l'Europe de l'Est ne leur permit pas d'échapper à l'antisémitisme et aux discriminations, récurrents dans tous les pays où ils s'installèrent. Après deux siècles de relative tolérance, les pogroms poussèrent à nouveau les Juifs vers l'Ouest de l'Europe au xixe siècle et au début du xxe siècle. Certains émigrèrent aussi massivement vers le continent américain pour rechercher de nouvelles opportunités. La grande majorité des Juifs américains est d'origine ashkénaze depuis les années 1750 (sauf en ce qui concerne les juifs d'Amsterdam, d'origine espagnole). La synagogue Touro, la plus vieille des États-Unis, a été inaugurée le 2 décembre 1763. Influencé par la congrégation des Espagnols et des Portugais orthodoxes, l'architecte Peter Harrison importa des briques d'Angleterre pour qu’elle ressemble aux anciennes synagogues d'Amsterdam et de Londres.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la solution finale appliquée par les nazis décima méthodiquement les communautés ashkénazes d'Europe que l'on estimait à 8,8 millions de personnes avant la guerre. Environ 6 millions de Juifs furent ainsi systématiquement tués dans les camps d'extermination de la Shoah : 3 millions des 3,3 millions de Juifs polonais, 900 000 des 1,1 million de Juifs d'Ukraine, la quasi-totalité des juifs des Pays-Bas et entre 50 et 90% des Juifs des pays slaves, des pays baltes, de l'ex-empire austro-hongrois, d'Allemagne et de Grèce, un tiers des juifs de France . (Les survivants de ces communautés émigrèrent après la guerre vers Israël, les États-Unis dans une moindre mesure.
Culture
Les Juifs ashkénazes développèrent des centres d'études religieuses en Pologne, Russie et Lituanie pendant des générations. Des mouvements comme le hassidisme, la Haskala et même le sionisme naquirent également en Europe de l'Est. La Haskala en Allemagne, avec Moïse Mendelssohn - 3
Les traditions des Ashkénazes sont légèrement différentes de celles des autres ethnies juives, séfarades et mizrahi, même si le service synagogal a la même structure dans les différentes traditions et si les textes principaux sont le plus souvent identiques. Toutes ces coutumes sont mentionnées dans le Choulhan Aroukh de Moses Isserles.
Les xie et xiie siècles virent l’éclosion d’une vie intellectuelle très riche ; c’est à cette époque que vécurent le
Rabbin Gershom de Mayence (Magenza), dit MEOR HA GOLA, « la Lumière de l’Exil » ; parmi ses grandes décisions, on trouve l’abolition du lévirat et de la polygamie.
Également,
Salomon Ben Isaac de Troyes, dit Rachi.(1040/1105) « Éminent commentateur juif de la Bible et du Talmud, Rabbi Shlomo Itshaki (Rabbi Salomon fils d’Isaac) dit Rachi est né à Troyes, en Champagne, région dans laquelle, durant la majeure partie de sa vie, les Juifs bénéficiaient de bonnes conditions de vie »
Le moine franciscain Nicolas de Lyre lisait Rachi dans le texte original, et reconnaissait la dette intellectuelle qu’il avait envers lui ; Martin Luther également lui emprunta beaucoup, et par conséquent, les érudits de la Réforme.
Origine du nom Ashkenaz
Le nom Ashkenaz provient de la Bible. Dans la Table des peuples, Askenaz est l'un des arrière-petits-fils de Noé lui même fils de Japhet (Genèse, X, 3 ; I Chroniques, I, 6) ; il désigne également la Scythie. Les Scythes étaient un peuple nomade des steppes de la Russie méridionale (jusqu'au nord du Caucase). En effet, le terme hébreu Ashkenaz venait du nom persan des Scythes, Ashkouza. Durant le xe siècle - siècle au cours duquel l'existence de l'Empire khazar fut dévoilée aux autres populations juives (sépharades, orientales) par le biais de la Correspondance khazare, entre l'homme d'État espagnol sépharade Hasdaï ben Shatprut et le roi juif des Khazars, Joseph -, le rabbin Gershom de Metz (appelé aussi Gershom de Mayence) et surtout Saadia Gaon ont nommé les Khazars Ashkenazim (« habitants du royaume Ashkenaz »). Il s'agit de deux personnalités très influentes du monde juif de l'époque, en particulier Saadia Gaon théologue auteur d'un des premiers traités philosophiques en rapport avec la religion juive. Il se trouve que l'Empire Khazar se trouvait précisément sur le territoire où vivaient les Scythes une dizaine de siècles plus tôt, à l'époque de l'écriture de la Bible. Ces deux personnalités (il a certainement dû y en avoir d'autres) avaient alors interprété comme une prophétie le passage de la Bible (ce livre étant à l'époque LA source historique de référence, incontestable) du livre de Jérémie (51,27) où le prophète appelle « les royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Ashkenaz » pour se dresser contre Babylone; en effet, à cette période les Khazars menaient des guerres incessantes contre l'avancée des troupes du califat de Bagdad (région géographique de l'ancienne Babylone).
Je ne me suis pas fatigué pour t'apporter ces informations, je les ai prises ci-dessous :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9naze
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9farade
Les Séfarades (parfois orthographié sépharade) constituent une branche du judaïsme qui suit le judaïsme liturgique espagnol et portugais (en particulier dans la prononciation des mots des prières). Certains ont contribué aux sciences et techniques en al-Andalus comme Maïmonide, Abraham ibn Ezra, Juda Halevi, Nahmanide, Salomon ibn Gabirol, Moïse de Léon. Le terme "Sépharade" désigne aussi souvent les Juifs du Maghreb, dont bon nombre se sont installés suite à l'expulsion de 1492.
Les Séfarades tirent leur nom de l'hébreu Sefarad qui désigne la Péninsule Ibérique. Ce mot est un hapax, c'est-à-dire un terme qui n'apparaît qu'une seule fois, dans la Bible et désignerait Sardes, la capitale de la Lydie sur le fleuve Pactole, dont le fameux Crésus fut roi au vie siècle av. J.-C. Un rapprochement de sonorité avec les Hespérides, nymphes de l'occident, n'est pas exclu.
Il est possible aussi de voir dans le mot « séfarade » un lien avec l'akkadien et surtout l'arabe safar (« voyage »), qu'on retrouve dans safari en swahili. En effet, l'idée du perpétuel exil, du Juif errant, la nécessité de fuir sans cesse les persécutions peut avoir produit une appropriation patronymique du concept de voyage, d'errance (ce que ce mot signifie aussi en akkadien).
Au sens étroit, Sefarad qui en hébreu, veut dire Espagne, désigne ce pays et les Juifs originaires de cette région.
Une autre origine possible voudrait que le mot "sfarad" soit une anagramme du mot "pardes" en permuttant le p avec le s pour donner la racine trilitère "spard" puis sepharad désignant ceux qui étudient le sod, littéralement la kabale [réf. nécessaire]
Lato sensu, le terme désigna progressivement les communautés juives ayant adopté certaines formes rituelles propres aux Juifs originaires d'Espagne et du Portugal. Ceux-ci, après les pogroms de 1391 et leur expulsion d'Espagne (1492) puis du Portugal (1496), se sont en effet répandus à travers le bassin méditerranéen (et dans une moindre mesure aux Pays-Bas, à Bordeaux et dans quelques autres points d'Europe du Nord-Est), influençant les populations juives locales arabo-berbère. En Israël, le grand rabbin séfarade représente surtout les Juifs issus des anciens pays arabes, bien plus que ceux se réclamant d'une identité ibérique, désormais fortement diluée.
Diaspora
Contraints par le décret de l'Alhambra signé par la reine Isabelle la Catholique en 1492 de quitter l'Espagne, les Séfarades conservent néanmoins une langue proche du castillan du xvie siècle que l'on nomme judéo-espagnol, encore parlée aujourd'hui, et connaissant des expressions voisines telles que le judéo-catalan, le judéo-portugais et le ladino.
Les juifs d'Espagne s'exilent essentiellement en Afrique du Nord, dans les Balkans, en Grèce et en Anatolie alors sous le contrôle de l'Empire ottoman, mais aussi en Italie. Les juifs du Portugal l'emmenèrent vers les Pays-Bas. Les séfarades émigrent aussi dans le Nouveau Monde ; ce furent les premiers juifs d'Amérique. Au Brésil, des juifs luso-néerlandais constituent la Synagogue Kahal Zur Israel, prémière congrégation réligieuse juive des Amériques en 1636.
Le décret de l'Alhambra de 1492, responsable de l'expulsion des Séfarades d'Espagne, est resté en vigueur officiellement jusqu'en 1967.
Spécificités
Outre les différences de prononciation avec les ashkénazes, il existe des différences mineures dans les programmes de prières et dans la façon de pratiquer certains commandements de la loi juive1. Les différences majeures entre séfarades et ashkénazes ne sont pas dans le domaine religieux, mais surtout dans le domaine culturel et physique : langue vernaculaire, chansons, musique, poésie, littérature, nourriture...
Les Ashkénazes (ou ashkenaze ou achkenaze1), de l'hébreu אַשְׁכְּנַז - Achkenaz, un des arrière-petit-fils de Noé, sont les Juifs provenant d'Allemagne, de Pologne, de Russie, de l'ancien Empire austro-hongrois et plus généralement d'Europe Centrale et Orientale. Ils ont une langue qui leur est propre, le yiddish, qui est une langue voisine de l'allemand enrichie d’emprunts à l'hébreu, au polonais et au russe. Leur liturgie a probablement été influencée par les cultures environnantes dans ces pays. Le mot ashkenaz désignait les terres qui s'étendaient au-delà du Rhin c'est-à-dire l'Allemagne ou le monde germanique et d'Europe centrale. Chez les auteurs hébreux du Moyen Âge, ce même mot désigne les pays germaniques et d'Europe centrale, terres où des Juifs commençaient à s'installer. Il est emprunté au chapitre 10, verset 3 du livre de la Genèse : "Les fils de Gomère : Ashkenaz, Riphat et Togarma" (trad. Louis Segond), renvoyant ainsi à la généalogie populaire. Au pluriel, on dit ashkenazim (pluriel régulier de l'hébreu), et ashkénaze dans le cas d'un adjectif (ashkenazic en anglais).
Dans la Bible, Ashkenaz désigne à l'origine les Scythes et leur pays (voir plus loin), l'assimilation avec l'Allemagne a été sans doute facilitée par la consonance entre Gomer, le père, et Germanie.
Les populations juives ashkénazes ont vécu dans ces contrées entre les xe et xixe siècles siècles.
Origines et histoire
En l'an 2947 du calendrier hébraïque (-727 du calendrier grégorien), le dernier roi d'Israël, Osée, se révolte contre l'Assyrie, pensant recevoir un secours de l'Égypte. Salmanazar, le roi d'Assyrie, monte alors contre lui et le fait prisonnier. Pendant trois ans, la ville de Samarie est assiégée par les troupes assyriennes. Elle finit par être détruite, forçant à l'exil une partie des habitants du Royaume d'Israël. Ce seraient les Dix tribus perdues, dont les lieux de diaspora ont donné cours à de très nombreuses conjectures, souvent erronées voire fantaisistes. Certains font ainsi descendre les ashkénazes de la Tribu d'Éphraïm, hypothèse peu acceptée parmi les historiens juifs et non juifs qui font plutôt remonter l'origine des ashkénazes aux première et deuxième diaspora des habitants du Royaume de Juda.
Après la déportation forcée des Juifs de Judée en 70 (calendrier grégorien) puis suite à la dernière révolte juive de Bar-Kokheba vers 133-135, la population juive fut dispersée autour de la mer Méditerranée. La majorité de la population était toujours en Orient (Asie Mineure, Grèce, Mésopotamie), mais également au sud de l'Italie, en Gaule, en Espagne et en Afrique du Nord. La citoyenneté romaine leur est accordée en 212, mais ils eurent encore à payer un impôt particulier jusqu'en 363. Au cours des trois premiers siècles, les Juifs n'eurent aucun problème à entretenir un réseau culturel et religieux entre communautés et une grande partie d'entre eux étaient commerçants.
Après les invasions germaniques et barbares dans l'empire romain occidental, des communautés juives se trouvaient à Cologne et sur le futur territoire de la France entre 300 et 600. Le roi des Francs, Dagobert Ier, les expulsa en 629.
L'Église puissante commença des persécutions contre les Juifs, ce qui les poussa à émigrer vers les villes du Rhin puis toujours davantage vers l'Est de l'Europe. Charlemagne, au ixe siècle, redonna aux Juifs les droits dont ils jouissaient sous l'empire romain et ces conditions favorisèrent les communautés juives en France. Les marchands juifs commencèrent des activités de prêts d'argent car l'Église interdisait le métier d'usurier aux chrétiens, ce qui fit des Juifs un partenaire économique indispensable. La possession de terres leur était par ailleurs interdite dans certaines régions et donc l'agriculture.
Des traces de communautés juives dans les Alpes et dans les Pyrénées ont démontré leur déplacement vers le nord de l'Europe puis il semble qu'ils se soient installés en Angleterre lors de la conquête normande en 1066 et le long du Rhin. Les Croisades puis les expulsions d'Angleterre (en 1290), de France (en 1394) et de certaines régions de l'Allemagne au xve siècle siècle amenèrent les Juifs à migrer encore à l'Est en Pologne, en Lituanie et en Russie. De plus, une partie plus ou moins importante (on ne connait pas la part) de cette population descend des Khazars, peuple turc converti au judaïsme dont des populations ont migré vers l'ouest après la destruction de leur empire au ixe siècle. À partir du xve siècle, la communauté juive polonaise fut la plus importante de la Diaspora. Cela fut le cas jusqu'au drame de la Shoah.
La migration juive vers l'Europe de l'Est ne leur permit pas d'échapper à l'antisémitisme et aux discriminations, récurrents dans tous les pays où ils s'installèrent. Après deux siècles de relative tolérance, les pogroms poussèrent à nouveau les Juifs vers l'Ouest de l'Europe au xixe siècle et au début du xxe siècle. Certains émigrèrent aussi massivement vers le continent américain pour rechercher de nouvelles opportunités. La grande majorité des Juifs américains est d'origine ashkénaze depuis les années 1750 (sauf en ce qui concerne les juifs d'Amsterdam, d'origine espagnole). La synagogue Touro, la plus vieille des États-Unis, a été inaugurée le 2 décembre 1763. Influencé par la congrégation des Espagnols et des Portugais orthodoxes, l'architecte Peter Harrison importa des briques d'Angleterre pour qu’elle ressemble aux anciennes synagogues d'Amsterdam et de Londres.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la solution finale appliquée par les nazis décima méthodiquement les communautés ashkénazes d'Europe que l'on estimait à 8,8 millions de personnes avant la guerre. Environ 6 millions de Juifs furent ainsi systématiquement tués dans les camps d'extermination de la Shoah : 3 millions des 3,3 millions de Juifs polonais, 900 000 des 1,1 million de Juifs d'Ukraine, la quasi-totalité des juifs des Pays-Bas et entre 50 et 90% des Juifs des pays slaves, des pays baltes, de l'ex-empire austro-hongrois, d'Allemagne et de Grèce, un tiers des juifs de France . (Les survivants de ces communautés émigrèrent après la guerre vers Israël, les États-Unis dans une moindre mesure.
Culture
Les Juifs ashkénazes développèrent des centres d'études religieuses en Pologne, Russie et Lituanie pendant des générations. Des mouvements comme le hassidisme, la Haskala et même le sionisme naquirent également en Europe de l'Est. La Haskala en Allemagne, avec Moïse Mendelssohn - 3
Les traditions des Ashkénazes sont légèrement différentes de celles des autres ethnies juives, séfarades et mizrahi, même si le service synagogal a la même structure dans les différentes traditions et si les textes principaux sont le plus souvent identiques. Toutes ces coutumes sont mentionnées dans le Choulhan Aroukh de Moses Isserles.
Les xie et xiie siècles virent l’éclosion d’une vie intellectuelle très riche ; c’est à cette époque que vécurent le
Rabbin Gershom de Mayence (Magenza), dit MEOR HA GOLA, « la Lumière de l’Exil » ; parmi ses grandes décisions, on trouve l’abolition du lévirat et de la polygamie.
Également,
Salomon Ben Isaac de Troyes, dit Rachi.(1040/1105) « Éminent commentateur juif de la Bible et du Talmud, Rabbi Shlomo Itshaki (Rabbi Salomon fils d’Isaac) dit Rachi est né à Troyes, en Champagne, région dans laquelle, durant la majeure partie de sa vie, les Juifs bénéficiaient de bonnes conditions de vie »
Le moine franciscain Nicolas de Lyre lisait Rachi dans le texte original, et reconnaissait la dette intellectuelle qu’il avait envers lui ; Martin Luther également lui emprunta beaucoup, et par conséquent, les érudits de la Réforme.
Origine du nom Ashkenaz
Le nom Ashkenaz provient de la Bible. Dans la Table des peuples, Askenaz est l'un des arrière-petits-fils de Noé lui même fils de Japhet (Genèse, X, 3 ; I Chroniques, I, 6) ; il désigne également la Scythie. Les Scythes étaient un peuple nomade des steppes de la Russie méridionale (jusqu'au nord du Caucase). En effet, le terme hébreu Ashkenaz venait du nom persan des Scythes, Ashkouza. Durant le xe siècle - siècle au cours duquel l'existence de l'Empire khazar fut dévoilée aux autres populations juives (sépharades, orientales) par le biais de la Correspondance khazare, entre l'homme d'État espagnol sépharade Hasdaï ben Shatprut et le roi juif des Khazars, Joseph -, le rabbin Gershom de Metz (appelé aussi Gershom de Mayence) et surtout Saadia Gaon ont nommé les Khazars Ashkenazim (« habitants du royaume Ashkenaz »). Il s'agit de deux personnalités très influentes du monde juif de l'époque, en particulier Saadia Gaon théologue auteur d'un des premiers traités philosophiques en rapport avec la religion juive. Il se trouve que l'Empire Khazar se trouvait précisément sur le territoire où vivaient les Scythes une dizaine de siècles plus tôt, à l'époque de l'écriture de la Bible. Ces deux personnalités (il a certainement dû y en avoir d'autres) avaient alors interprété comme une prophétie le passage de la Bible (ce livre étant à l'époque LA source historique de référence, incontestable) du livre de Jérémie (51,27) où le prophète appelle « les royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Ashkenaz » pour se dresser contre Babylone; en effet, à cette période les Khazars menaient des guerres incessantes contre l'avancée des troupes du califat de Bagdad (région géographique de l'ancienne Babylone).
Je ne me suis pas fatigué pour t'apporter ces informations, je les ai prises ci-dessous :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9naze
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9farade
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Sepharades et Ashkenazes
Pierreluc a écrit:Bonjour, je fait une recherche pour l'école sur la religion Juive.
En même si le tu l'as à coeur, tu pourras toujours aussi mentionner qu'il existe les Juifs Messianiques, tu apprendras beaucoup à ta classe car très peu savent qu'il y a des Juifs qui reconnaissent Yéshoua (Jésus) comme Messie et Sauveur.
Que L'Eternel Dieu te bénisse
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Sepharades et Ashkenazes
Admine a écrit:
Je ne me suis pas fatigué pour t'apporter ces informations, je les ai prises ci-dessous :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9naze
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9farade
oui merci... mais je connais wikipedia, j'aimerai avoir des informations précises sur les différences de vos croyances, vous êtes bien juifs ?? ashkenaze ? sepharades ? ou autres ? qu'est-ce qui fait que vous êtes différent un de l'autre ? oui je sais ces sites disent seulement que c'est historique, que les ashkenazes sont ceux ayant immigrer vers tesl pays et sepharades vers tels autres... et que c'est la manière dont vous interpreter la religion..
mais j'aimerai savoir precisement, les différences entre ashkenazes et sepharades, dans la manière de vivre la religion ?? et de la pratiquer
Merci!
pierluc- Messages : 3
Date d'inscription : 15/09/2010
Re: Sepharades et Ashkenazes
je n'ais pas le temps de repondre,mais en gros et vite fait evant d'apporter plus tard des precisions.
la difference n'est pas grande et concerne surtout des minhagim dans les prieres .des ajouts de prieres et de rettraits selon la tradition ashkenase ou sepharade.la prononciation de l'hebreu est differente aussi
differences aussi dans la pratique de la kacheroute ,mais qui est minimale.
mais le monde juif ne se tient pas qu'au sepharade et askenase .il ya aussi mizrahi,(irak,iran syrie yemen).) et les juifs d'Ethiopie,qui ont leur propres coutumes.
le sujet est vaste.chacun a ses propres coutumes.la religion est la meme toutefois
la difference n'est pas grande et concerne surtout des minhagim dans les prieres .des ajouts de prieres et de rettraits selon la tradition ashkenase ou sepharade.la prononciation de l'hebreu est differente aussi
differences aussi dans la pratique de la kacheroute ,mais qui est minimale.
mais le monde juif ne se tient pas qu'au sepharade et askenase .il ya aussi mizrahi,(irak,iran syrie yemen).) et les juifs d'Ethiopie,qui ont leur propres coutumes.
le sujet est vaste.chacun a ses propres coutumes.la religion est la meme toutefois
Invité- Invité
Re: Sepharades et Ashkenazes
merci pour les infos,
et oui je sais qu'il n'y a pas que les ashkenazes et sépharades, mais mon professeur dit de s'en tenir qu'aux ashkenazes, sépharades et hassidim ( je m'occupe plus des ashkenazes et sepharades)
J'ai lu beaucoup sur internet et dans les livres, et selon ce que j'ai trouver, les sepharades serait donc '' moins pratiquant'', ils sont moins sévères sur les lois et ont une plus large ouverture d'esprit. Tandis que les ashkenazes ne s'en tienne qu'au lois et il n'y a pas moyen de la remmettre en question. Par contre, les auteurs n'osent pas s'aventurer au sujet des différences de croyances et de pratiques, mais c'est précisement ce que j,ai besoin, alors je répète la question:
Pourriez-vous m'aider, à identifier les différentes pratiques, croyances, coutumes, lois, mode de vie ?? et ce qui est different dans la kasherout ??
Merci !!
et oui je sais qu'il n'y a pas que les ashkenazes et sépharades, mais mon professeur dit de s'en tenir qu'aux ashkenazes, sépharades et hassidim ( je m'occupe plus des ashkenazes et sepharades)
J'ai lu beaucoup sur internet et dans les livres, et selon ce que j'ai trouver, les sepharades serait donc '' moins pratiquant'', ils sont moins sévères sur les lois et ont une plus large ouverture d'esprit. Tandis que les ashkenazes ne s'en tienne qu'au lois et il n'y a pas moyen de la remmettre en question. Par contre, les auteurs n'osent pas s'aventurer au sujet des différences de croyances et de pratiques, mais c'est précisement ce que j,ai besoin, alors je répète la question:
Pourriez-vous m'aider, à identifier les différentes pratiques, croyances, coutumes, lois, mode de vie ?? et ce qui est different dans la kasherout ??
Merci !!
pierluc- Messages : 3
Date d'inscription : 15/09/2010
Forum Juif et Israelite Nazareen - Suiveurs de YHWH - Torah et Yeshoua :: Actualités :: Actualités dans le reste du monde
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum