COMMEMORATION DE LA RAFLE du VEL-D'HIV.
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COMMEMORATION DE LA RAFLE du VEL-D'HIV.
Un sondage effrayant est paru ces jours ci plus de 65% des personnes n'ont aucune idée de ce qu'est la RAFLE du VEL d'HIV.
Ces chiffres font froid dans le dos, qu'enseigne-t-on à nos enfants ?
Ou alors beaucoup ne veulent plus savoir...
Je me suis senti poussé à déposé un article sur ce sujet sur le forum.
Ci-joint une copie d'un article du TELEGRAMME.COM .
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Vel' d'Hiv'. Il y a 70 ans la déportation de 13.152 juifs
La rafle du Vel'd'Hiv', c'était il y a 70 ans. Commémoré hier, cet épisode dramatique restera dans l'Histoire comme la plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Soixante-dix ans après la rafle du Vel'd'Hiv', au cours de laquelle 13.152 juifs avaient été arrêtés, puis envoyés vers les camps de la mort en juillet1942, un hommage a été rendu hier aux victimes de la déportation, pour «conserver la mémoire» de cette tragédie. La cérémonie, organisée à la cité de la Muette, à Drancy (Seine-Saint-Denis), camp d'internement d'où furent déportés des milliers de juifs, intervient alors qu'un sondage publié hier fait apparaître une méconnaissance de cette sombre page de l'Histoire de France chez les jeunes générations.
«Transmettre les valeurs humanitaires»
Dénonçant les «crimes inouïs du nazisme», le rabbin Moché Lewin, porte-parole du Grand Rabbin de France, a invité chacun à participer au «devoir de mémoire», pour «transmettre les valeurs humanitaires (...) de génération en génération». «Il faut le faire pour le salut de l'humanité elle-même, pour ne pas laisser se développer à nouveau l'idéologie barbare», a-t-il insisté lors d'une prière pour les morts à laquelle ont participé plusieurs centaines de personnes, dont des anciens déportés et des représentants des principales religions. Cette cérémonie marquait le début des commémorations de la rafle du Vel'd'Hiv'. Une cérémonie officielle aura lieu dimanche, à Paris, en présence du président François Hollande, sur les lieux de l'ancien Vélodrome d'Hiver, détruit en 1959. «À Drancy, ce fut l'antichambre de la mort. Les conditions étaient abjectes et dantesques», a témoigné Yvette Lévy, ancienne déportée, membre de l'Union des déportés d'Auschwitz, avant de rendre hommage «aux vies brisées» et «aux destins anéantis» par la «barbarie nazie». Les 16 et 17juillet 1942, 13.152 juifs étrangers réfugiés en France avaient été arrêtés à Paris et en banlieue par la police française, avant d'être déportés vers des camps d'extermination, notamment Auschwitz.
Une centaine de survivants
Parmi eux, 8.160 personnes, dont 4.115 enfants, avaient été enfermées durant quatre jours au Vélodrome d'hiver, un stade voué aux courses cyclistes, tandis que les 4.992autres, couples sans enfant et célibataires, étaient entassés dans le camp de Drancy. Sur les 13.152 victimes de cette rafle - la plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale -, seule une centaine de personnes ont survécu, dont aucun enfant. Charles Baron, 85 ans, a été déporté en juin1942 à l'âge de 16 ans. Ses deux parents sont décédés dans les camps. «Quand je suis revenu en France, après la guerre, je pesais 29kg. Mais les gens ne croyaient pas ce que nous avions vécu. Il a fallu les convaincre», a-t-il confié. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a rendu hommage hier à Jacques Chirac, premier président de la République à avoir reconnu, il y a 17ans, la responsabilité de l'État français dans la rafle du Vel'd'Hiv'.
Ces chiffres font froid dans le dos, qu'enseigne-t-on à nos enfants ?
Ou alors beaucoup ne veulent plus savoir...
Je me suis senti poussé à déposé un article sur ce sujet sur le forum.
Ci-joint une copie d'un article du TELEGRAMME.COM .
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Vel' d'Hiv'. Il y a 70 ans la déportation de 13.152 juifs
La rafle du Vel'd'Hiv', c'était il y a 70 ans. Commémoré hier, cet épisode dramatique restera dans l'Histoire comme la plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Soixante-dix ans après la rafle du Vel'd'Hiv', au cours de laquelle 13.152 juifs avaient été arrêtés, puis envoyés vers les camps de la mort en juillet1942, un hommage a été rendu hier aux victimes de la déportation, pour «conserver la mémoire» de cette tragédie. La cérémonie, organisée à la cité de la Muette, à Drancy (Seine-Saint-Denis), camp d'internement d'où furent déportés des milliers de juifs, intervient alors qu'un sondage publié hier fait apparaître une méconnaissance de cette sombre page de l'Histoire de France chez les jeunes générations.
«Transmettre les valeurs humanitaires»
Dénonçant les «crimes inouïs du nazisme», le rabbin Moché Lewin, porte-parole du Grand Rabbin de France, a invité chacun à participer au «devoir de mémoire», pour «transmettre les valeurs humanitaires (...) de génération en génération». «Il faut le faire pour le salut de l'humanité elle-même, pour ne pas laisser se développer à nouveau l'idéologie barbare», a-t-il insisté lors d'une prière pour les morts à laquelle ont participé plusieurs centaines de personnes, dont des anciens déportés et des représentants des principales religions. Cette cérémonie marquait le début des commémorations de la rafle du Vel'd'Hiv'. Une cérémonie officielle aura lieu dimanche, à Paris, en présence du président François Hollande, sur les lieux de l'ancien Vélodrome d'Hiver, détruit en 1959. «À Drancy, ce fut l'antichambre de la mort. Les conditions étaient abjectes et dantesques», a témoigné Yvette Lévy, ancienne déportée, membre de l'Union des déportés d'Auschwitz, avant de rendre hommage «aux vies brisées» et «aux destins anéantis» par la «barbarie nazie». Les 16 et 17juillet 1942, 13.152 juifs étrangers réfugiés en France avaient été arrêtés à Paris et en banlieue par la police française, avant d'être déportés vers des camps d'extermination, notamment Auschwitz.
Une centaine de survivants
Parmi eux, 8.160 personnes, dont 4.115 enfants, avaient été enfermées durant quatre jours au Vélodrome d'hiver, un stade voué aux courses cyclistes, tandis que les 4.992autres, couples sans enfant et célibataires, étaient entassés dans le camp de Drancy. Sur les 13.152 victimes de cette rafle - la plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale -, seule une centaine de personnes ont survécu, dont aucun enfant. Charles Baron, 85 ans, a été déporté en juin1942 à l'âge de 16 ans. Ses deux parents sont décédés dans les camps. «Quand je suis revenu en France, après la guerre, je pesais 29kg. Mais les gens ne croyaient pas ce que nous avions vécu. Il a fallu les convaincre», a-t-il confié. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a rendu hommage hier à Jacques Chirac, premier président de la République à avoir reconnu, il y a 17ans, la responsabilité de l'État français dans la rafle du Vel'd'Hiv'.
lucas- Messages : 993
Date d'inscription : 07/10/2011
Re: COMMEMORATION DE LA RAFLE du VEL-D'HIV.
Et oui c'est effarant de constater que beaucoup de gens ignorent totalement ce qu'est la Raffle du Vel d'Hiv.
De plus, plus de la moitié des gens qui le savent ignorent qu'elle a été faite par la police française qui a collaboré.
Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de l'Etat Français (représenté alors par le régime de Vichy) dans ce terrible épisode de l'Histoire, brisant ainsi le tabou.
Voici le lien de la vidéo sur le site de l'INA, qui interdit de la reproduire sur des sites externes pour cause de droits d'auteurs.
Cliquez sur "voir le média" pour voir la vidéo.
http://www.ina.fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu01248/discours-de-jacques-chirac-sur-la-responsabilite-de-vichy-dans-la-deportation-1995.html
Pourtant c'est au programme d'Histoire des classes de Terminale pour le bac.
Je me rappelle très bien les cours que j'avais eu sur la Shoah et sa mémoire, et il y a toute une partie sur la France de Vichy et la collaboration de l'Etat Français à cette époque.
La quantité de choses à étudier sur l'année pour le bac n'est pas une excuse pour faire une impasse sur cette partie de notre histoire, car c'est faisable, ma prof y est bien parvenue.
De plus, plus de la moitié des gens qui le savent ignorent qu'elle a été faite par la police française qui a collaboré.
Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de l'Etat Français (représenté alors par le régime de Vichy) dans ce terrible épisode de l'Histoire, brisant ainsi le tabou.
Voici le lien de la vidéo sur le site de l'INA, qui interdit de la reproduire sur des sites externes pour cause de droits d'auteurs.
Cliquez sur "voir le média" pour voir la vidéo.
http://www.ina.fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu01248/discours-de-jacques-chirac-sur-la-responsabilite-de-vichy-dans-la-deportation-1995.html
Le reportage commence par des images de la cérémonie en plan large, et est suivi de plans sur les officiels et le public. Un commentaire explicatif prépare le discours du président (cadre fixe, plan poitrine). Le début du discours est délibérément violent : "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire". Il s'agit de signifier la valeur historique ce moment. Le commentaire en voix off intervient pendant le discours, entendu en in en second plan sonore, pour résumer certains des propos du président et préciser l'enjeu du discours : "la lutte contre l'extrême droite".
Jacques Chirac prononce un discours en restant calme et posé, presque distant si l'on compare à l'émotion et au lyrisme du discours sur Jean Moulin du grand orateur qu'était Malraux (1964), ou à la colère passionnée et non maîtrisée de Robert Badinter en 1993. Bien rédigé sans être lyrique, le discours est orienté dans le sens de la lutte actuelle contre l'intolérance et le racisme "à nos portes". Le président lance des piques à l'extrême droite qu'il appelle à combattre de façon urgente. La lenteur de sa diction, les regards réguliers lancés au public montrent sa volonté de maîtriser son aura et de donner l'image d'un homme calme et droit. Son attitude est conforme à l'orientation de sa communication politique confiée à sa fille Claude et au publicitaire Jacques Pilhan (longtemps dans l'équipe de François Mitterrand).
Pourtant c'est au programme d'Histoire des classes de Terminale pour le bac.
Je me rappelle très bien les cours que j'avais eu sur la Shoah et sa mémoire, et il y a toute une partie sur la France de Vichy et la collaboration de l'Etat Français à cette époque.
La quantité de choses à étudier sur l'année pour le bac n'est pas une excuse pour faire une impasse sur cette partie de notre histoire, car c'est faisable, ma prof y est bien parvenue.
Prosodie- Messages : 43
Date d'inscription : 19/06/2012
Age : 34
Re: COMMEMORATION DE LA RAFLE du VEL-D'HIV.
Un livre de "Tatiana de Rosnay" est paru sous le titre :
"elle s'appelait Sarah" paru en 2006, très bien documenté, quoique ce soit un roman, mais il nous fait vivre l'horreur du Vel'd'hiv"
"elle s'appelait Sarah" paru en 2006, très bien documenté, quoique ce soit un roman, mais il nous fait vivre l'horreur du Vel'd'hiv"
paternoster- Messages : 4
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: COMMEMORATION DE LA RAFLE du VEL-D'HIV.
Oui et il y a eu un très beau film adapté de ce roman réalisé par Gilles Paquet-Brenner en 2010 également intitulé Elle s'appelait Sarah.
Je me permets de transmettre cet article publié sur orange aujourd'hui.
http://actu.orange.fr/une/hollande-la-rafle-du-vel-d-hiv-un-crime-commis-en-france-par-la-france-afp_722418.html
22/07/2012 à 13:17
Hollande: la rafle du Vél d'hiv, un "crime commis en France par la France"
François Hollande a reconnu à son tour dimanche que l'arrestation de milliers de juifs lors de la rafle du Vél d'Hiv, en juillet 1942, était un "crime commis en France, par la France", et a salué le "courage" de Jacques Chirac, premier président à l'avoir affirmé.
"Ce crime fut commis en France, par la France", a lancé le chef de l'Etat dans son discours prononcé sur les lieux du Vélodrome d'hiver, dans le XVe arrondissement de Paris.
Il y a 70 ans, 13.152 hommes, femmes et enfants juifs de Paris et sa banlieue furent arrêtés les 16 et 17 juillet 1942, la plupart d'entre eux parqués dans le Vélodrome d'hiver (le Vél d'hiv, démoli en 1959), avant d'être envoyés vers les camps de la mort nazis.
"La reconnaissance de cette faute a été énoncée pour la première fois, avec lucidité et courage, par le président Jacques Chirac, le 16 juillet 1995", a souligné M. Hollande dans le livret publié par l'Elysée et distribué à l'occasion de la cérémonie de commémoration de cette rafle.
Ce crime "fut aussi un crime contre la France, une trahison de ses valeurs. Ces mêmes valeurs que la Résistance, la France libre, les Justes surent incarner dans l'honneur", selon le chef de l'Etat.
Arrivé peu avant 10H00 sur les lieux du Vél d'Hiv, le président Hollande y a déposé une gerbe et s'est incliné devant une plaque commémorative, en présence du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de très nombreux ministres.
Dans son discours, il a réaffirmé la responsabilité entière de la France en soulignant que "la vérité est dure, cruelle". "Pas un seul soldat allemand ne fut mobilisé" pour ces arrestations menées par des policiers et gendarmes français, a-t-il rappelé.
"C'est le grand mérite de Jacques Chirac" de l'avoir reconnu le premier, a-t-il répété.
Evoquant "la singularité de la Shoah", M. Hollande a assuré qu'il n'y aurait "pas un établissement scolaire où ne puisse être enseignée" la Shoah. Il n'y aura "pas de mémoire perdue", il faut "lutter sans relâche contre toute forme de falsification", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a également prévenu que la République pourchasserait "avec la plus grande détermination" l'antisémitisme, qui n'est "pas une opinion mais une abjection".
L'antisémitisme, "partout où il se déploie, doit être démasqué et puni. Toutes les idéologies d'exclusion, toutes les formes d'intolérance, tous les fanatismes, la xénophobie, qui tentent de développer la logique de la haine, trouveront la République sur leur chemin", a-t-il insisté.
Présent à la cérémonie, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), s'est félicité sur BFM-TV que M. Hollande se soit inscrit, dans son discours, "dans la lignée" de M. Chirac et a jugé "très importantes" ses déclarations contre l'antisémitisme.
Intervenant avant le chef de l'Etat, Serge Klarsfeld, président de l'association des Fils et filles des déportés juifs de France, a souligné que "si 11.000 enfants juifs ont été déportés" de France pendant la Deuxième Guerre mondiale, "60.000 furent sauvés par la population française, qui, dans son ensemble, mérite d'être qualifiée de juste".
Mais "la haine antijuive tue à nouveau des juifs, des enfants juifs", a dit M. Klarsfled, faisant allusion à l'assassinat de trois enfants juifs et d'un rabbin en mars dernier à Toulouse par Mohamed Merah, également assassin de trois militaires.
"Aujourd'hui, la République n'est pas menacée, nous avons confiance en elle pour endiguer et maîtriser ce nouvel antisémitisme qui jette aujourd'hui une ombre sur notre hommage aux victimes de la rafle du Vél d'hiv", a-t-il affirmé.
"La communauté juive vous fait confiance et fait confiance à la République", a lancé pour sa part M. Prasquier à M. Hollande.
Je me permets de transmettre cet article publié sur orange aujourd'hui.
http://actu.orange.fr/une/hollande-la-rafle-du-vel-d-hiv-un-crime-commis-en-france-par-la-france-afp_722418.html
22/07/2012 à 13:17
Hollande: la rafle du Vél d'hiv, un "crime commis en France par la France"
François Hollande a reconnu à son tour dimanche que l'arrestation de milliers de juifs lors de la rafle du Vél d'Hiv, en juillet 1942, était un "crime commis en France, par la France", et a salué le "courage" de Jacques Chirac, premier président à l'avoir affirmé.
"Ce crime fut commis en France, par la France", a lancé le chef de l'Etat dans son discours prononcé sur les lieux du Vélodrome d'hiver, dans le XVe arrondissement de Paris.
Il y a 70 ans, 13.152 hommes, femmes et enfants juifs de Paris et sa banlieue furent arrêtés les 16 et 17 juillet 1942, la plupart d'entre eux parqués dans le Vélodrome d'hiver (le Vél d'hiv, démoli en 1959), avant d'être envoyés vers les camps de la mort nazis.
"La reconnaissance de cette faute a été énoncée pour la première fois, avec lucidité et courage, par le président Jacques Chirac, le 16 juillet 1995", a souligné M. Hollande dans le livret publié par l'Elysée et distribué à l'occasion de la cérémonie de commémoration de cette rafle.
Ce crime "fut aussi un crime contre la France, une trahison de ses valeurs. Ces mêmes valeurs que la Résistance, la France libre, les Justes surent incarner dans l'honneur", selon le chef de l'Etat.
Arrivé peu avant 10H00 sur les lieux du Vél d'Hiv, le président Hollande y a déposé une gerbe et s'est incliné devant une plaque commémorative, en présence du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et de très nombreux ministres.
Dans son discours, il a réaffirmé la responsabilité entière de la France en soulignant que "la vérité est dure, cruelle". "Pas un seul soldat allemand ne fut mobilisé" pour ces arrestations menées par des policiers et gendarmes français, a-t-il rappelé.
"C'est le grand mérite de Jacques Chirac" de l'avoir reconnu le premier, a-t-il répété.
Evoquant "la singularité de la Shoah", M. Hollande a assuré qu'il n'y aurait "pas un établissement scolaire où ne puisse être enseignée" la Shoah. Il n'y aura "pas de mémoire perdue", il faut "lutter sans relâche contre toute forme de falsification", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a également prévenu que la République pourchasserait "avec la plus grande détermination" l'antisémitisme, qui n'est "pas une opinion mais une abjection".
L'antisémitisme, "partout où il se déploie, doit être démasqué et puni. Toutes les idéologies d'exclusion, toutes les formes d'intolérance, tous les fanatismes, la xénophobie, qui tentent de développer la logique de la haine, trouveront la République sur leur chemin", a-t-il insisté.
Présent à la cérémonie, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), s'est félicité sur BFM-TV que M. Hollande se soit inscrit, dans son discours, "dans la lignée" de M. Chirac et a jugé "très importantes" ses déclarations contre l'antisémitisme.
Intervenant avant le chef de l'Etat, Serge Klarsfeld, président de l'association des Fils et filles des déportés juifs de France, a souligné que "si 11.000 enfants juifs ont été déportés" de France pendant la Deuxième Guerre mondiale, "60.000 furent sauvés par la population française, qui, dans son ensemble, mérite d'être qualifiée de juste".
Mais "la haine antijuive tue à nouveau des juifs, des enfants juifs", a dit M. Klarsfled, faisant allusion à l'assassinat de trois enfants juifs et d'un rabbin en mars dernier à Toulouse par Mohamed Merah, également assassin de trois militaires.
"Aujourd'hui, la République n'est pas menacée, nous avons confiance en elle pour endiguer et maîtriser ce nouvel antisémitisme qui jette aujourd'hui une ombre sur notre hommage aux victimes de la rafle du Vél d'hiv", a-t-il affirmé.
"La communauté juive vous fait confiance et fait confiance à la République", a lancé pour sa part M. Prasquier à M. Hollande.
Prosodie- Messages : 43
Date d'inscription : 19/06/2012
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