Lettre de Paul aux Romains dans Sa Pensée Hébraïque
2 participants
Forum Juif et Israelite Nazareen - Suiveurs de YHWH - Torah et Yeshoua :: Foi Nazaréenne Juive et Israélite :: TeNaK תנכ - Torah Neviim Ketouvim
Page 1 sur 1
Lettre de Paul aux Romains dans Sa Pensée Hébraïque
Lettre de Paul aux Romains
dans Sa Pensée Hébraïque
dans Sa Pensée Hébraïque
Voici une révision dans la pensée Hébraïque de la lettre de Paul aux Romains.
La traduction utilisée est Ostervald 1996.
Cette révision s'appuit sur une réalité très simple et qui se repose sur la définition de certaines expressions données par les Apôtres eux-mêmes.
L'expression "sous la Torah" a été remplacée dans cette lettre par "être condamné" car comme l'explique clairement l'Apôtre Paul, c'est ce que cette expression signifie :
Romains 3:19 "Or, nous savons que tout ce que la Torah dit, elle le dit à ceux qui sont sous la Torah, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Elohim."
L'expression Hébraïque que Paul utilise ici "sous la Torah" signifie simplement tomber sous le Jugement de la Torah, en d'autres termes "être condamné"
Ensuite le mot "péché" a été remplacé par sa définition Hébraïque "transgression de la Torah" définition donnée par l'Apôtre Yo'hanan-Jean.
1 Jean 3:4
Quiconque pèche transgresse la Torah, et le péché est la transgression de la Torah.
Ensuite bien comprendre que toutes les lettres de Paul tournent autour d'un sujet central qui est une évidence Biblique.
Cette évidence que Paul explique dans toutes ses lettres, c'est que seule la repentence vis à vis de notre transgression de la Torah et la Miséricorde accordée par Elohim Justifie une personne qui ensuite pourra suivre les oeuvres dans la Torah mais sans la Repentance de la personne et le Pardon accordé par Elohim, alors suivre les oeuvres de la Torah ne peuvent justifier quiconque car Elohim ne l'a pas pardonné, par contre, pour la personne qui s'est repenti et a reçu le pardon d'Elohim Paul dira dans Romains 2:13 "Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Torah qui sont justes devant Elohim, mais ce sont ceux qui mettent la Torah en pratique qui seront justifiés-rendus justes"
Paul explique sans cesse que ce ne sont bien sûr pas les oeuvres de la Torah qui nous sauvent car la Torah est claire, elle condamne quiconque l'enfreint, mais c'est uniquement par la Miséricorde d'Elohim en nous repentant dans le sang du Machia'h donc sans ces oeuvres que nous sommes pardonnés et ensuite Paul va expliquer l'évidence qu'étant sauvés de notre vie sans-Torah, il est évident que nous devons suivre la Torah.
Bien des Chrétiens se servent des propos de Paul pour tordre son Message.
Je vous recommande la lecture de cette lettre avec ces définitions remises dans cette lettre et vous verrez que cela change la fausse perception des Chrétiens sur ce que dit Paul.
Juste pour donner un aperçu, prenons le chapitre 6 révisée selon ces définitions données plus haut.
Chapitre 6
1 Que dirons-nous donc? Demeurerons-nous dans la transgression de la Torah, afin que le pardon abonde?
2 Nullement! Nous qui sommes morts à la transgression de la Torah, comment vivrions-nous encore en elle (transgression de la Torah)?
3 Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été immergés en Yéhoshoua Machia'h, nous avons été immergés en sa mort?
4 Nous avons donc été ensevelis avec Lui par l'immersion en sa mort, afin que, comme Machia'h est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle.
5 Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection;
6 Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps de la transgression de la Torah soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis à la transgression de la Torah.
7 Car celui qui est mort, est affranchi de la transgression de la Torah.
8 Or, si nous sommes morts avec Machia'h, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
9 Sachant que Machia'h ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n'a plus de pouvoir sur Lui.
10 Car en mourant, il est mort une seule fois pour la transgression de la Torah; mais en vivant, Il vit pour Elohim.
11 Vous aussi, considérez-vous comme morts à la transgression de la Torah, mais vivants à Elohim en Yéhoshoua Machia'h notre Seigneur. (suiveurs de la Torah)
12 Que la transgression de la Torah ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ;
13 Ne livrez point vos membres à la transgression de la Torah, pour être des instruments d'iniquité; mais donnez-vous à Elohim, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Elohim, pour être des instruments de justice.
14 Car la transgression de la Torah ne dominera pas sur vous, parce que vous n'êtes point condamnés, mais sous le pardon.
15 Quoi donc, transgresserons nous la Torah, parce que nous ne sommes point condamnés, mais sous le pardon ? Nullement!
16 Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu'un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez; soit de la transgression de la Torah pour la mort, soit de l'obéissance (à la Torah) pour la justice?
17 Mais grâces (remerciements) soient rendues à Elohim, de ce que, après avoir été esclaves de la transgression de la Torah, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée (Instruction d'Elohim=La Torah).
18 Or, ayant été affranchis de la transgression de la Torah, vous êtes devenus esclaves de la justice. (Torah)
19 Je parle suivant l'usage des hommes, à cause de l'infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l'impureté et à l'injustice pour l'iniquité (absence de Torah), ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. (Torah)
20 Car, lorsque vous étiez esclaves de la transgression de la Torah, vous étiez libres à l'égard de la justice. (Torah)
21 Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement? Car leur fin est la mort.
22 Mais maintenant affranchis de la transgression de la Torah et esclaves d'Elohim (Torah), vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle;
23 Car le salaire de la transgression de la Torah, c'est la mort; mais le don d'Elohim, c'est la vie éternelle en Yéhoshoua Machia'h notre Seigneur.
Des explications ont été rajoutées entre parenthèses sur certains versets.
Le mot Evangile provient de l'expression Hébraïque Zeved Tov (Beau Cadeau) ou bien du mot "Bessora" (Message).
Le mot Grec "Pistis" traduit par "Foi" dans la plupart des traductions peut aussi être traduit par "Fidélité" qui est plus proche du sens du mot "Hémouna" en Hébreu qui enferme la Croyance avec les Oeuvres qui accompagnent cette Croyance. Donc dans cette révision le mot "Foi" est remplacé par "Fidélité" ou parfois par "Croyance".
Le mot "Grâce" est aussi remplacé par le mot "Pardon" qui en est le synonyme.
Bonne lecture !
http://ketouvshaoulelharoumim.blogspot.com/ncr/2013/07/ketouv-shaoul-el-haromim.html
_________________
Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Lettre de Paul aux Romains dans Sa Pensée Hébraïque
Ruth a écrit:Le mot Grec "Pistis" traduit par "Foi" dans la plupart des traductions peut aussi être traduit par "Fidélité" qui est plus proche du sens du mot "Hémouna" en Hébreu qui enferme la Croyance avec les Oeuvres qui accompagnent cette Croyance.
Paul ne l'utilise pas dans ce sens là. Si le mot hébreux inclut les oeuvres, ce n'est pas ce que Paul avait en vu:
Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.
3 Car que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Romains 4:2-3
Les oeuvres découlent naturellement de la Foi, mais ne sont pas incluses dans ce qu'est la Foi.
Ruth a écrit:Le mot "Grâce" est aussi remplacé par le mot "Pardon" qui en est le synonyme.
Et non, le mot Grace n'est pas toujours synonyme de pardon:
1) grâce
1a) ce qui pourvoit à la joie, le plaisir, les délices, la douceur, le charme, la tendresse: grâce de la parole
2) bonne volonté, affectueuse bonté, faveur
2a) de la bonté miséricordieuse par laquelle Dieu, exerçant sa sainte influence sur les âmes, les tourne vers le Christ, les garde, les renforce, et les amplifie dans la foi chrétienne, dans la connaissance, l'affection et suscite en elles l'exercice des vertus chrétiennes
3) ce qui est dû à la grâce
3a) la condition spirituelle de quelqu'un régi par la puissance de la grâce divine
3b) la marque ou la preuve de la grâce, le profit, l'avantage
3b1) un cadeau, un don de grâce
3b2) avantage, générosité
4) remerciements, (pour les avantages, services, faveurs...), récompense
Le sens du mot Grace dépend donc du contexte.
Zacharias- Messages : 14
Date d'inscription : 30/05/2015
Re: Lettre de Paul aux Romains dans Sa Pensée Hébraïque
Zacharias a écrit:Les oeuvres découlent naturellement de la Foi, mais ne sont pas incluses dans ce qu'est la Foi.
On croit d'abord avec le coeur, en effet, mais cette Foi a tout de même les oeuvres en son sein qui ne demandent qu'à être mise en actions par la main.
Pour bien comprendre, revenir à la langue du peuple Hébreu qui a transmis toutes Les Saintes Écritures, la Bible n'a pas été pensé dans la langue Française ou Grecque.
En Hébreu, le mot "Hemouna" ne sépare pas les oeuvres de la croyance.
De plus, même quand on traduit le mot Grec Pistis, cela se traduit aussi par Fidélité qui inclu aussi forcemment les oeuvres dans le terme.
_________________
Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Lettre de Paul aux Romains dans Sa Pensée Hébraïque
Le mot "foi" est la traduction du latin “fides”, qui lui-même est traduit du grec “pistis”, qui est en réalité la transcription de l'hébreu “emounah”.
Rendre “emounah” par « foi » est une contradiction. Car la foi, en français, n'est pas une certitude ; au contraire, la foi dans notre mentalité est contraire à la connaissance rationnelle. Or, pour les Hébreux, et donc dans l'enseignement de Yeshoua, cette opposition n'existe pas.
En hébreu "émounah" traduit en grec (pistis) est la “certitude objective de la vérité” comme l'implique la racine hébraïque "aman", qui a donné "amen" qui signifie " très certainement".
En français contemporain, la foi est la conviction subjective dissociée de la certitude et dissociée de la connaissance, de l'intelligence.
---
Voici un exemple: Matthieu 17:20
Et Yeshoua leur répondit: c’est à cause de votre infidélité: Car amen je vous le dis, que si vous aviez de la confiance comme une semence de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle s'y transporterait; et rien ne vous serait impossible.
Ou encore:
Et Yeshoua leur répondit: c’est à cause de votre infidélité: Car très certainement je vous le dis, que si vous aviez “la certitude de la vérité” comme une semence de moutarde, vous diriez à cette montagne: transporte-toi d'ici là, et elle s'y transporterait; et rien ne vous serait impossible.
---
Dans ce passage il y a deux mots qui furent, non seulement mal traduit, mais surtout remplacé par des mots qui fausse le sens même de ce qui est écrit; donnant un sens contraire à ce qui est doit être le fondement même de notre salut, de notre lien avec le Messie.
Le premier:
Ce n’est pas la “foi” qui sauve, ce n’est pas de croire qui sauve; mais c’est notre CONFIANCE en Lui qui nous donne la vie. C’est cette CONFIANCE qui est agréable à Elohim, et qui est acceptée comme un sacrifice de nos vies pour le servir. Avoir pistis en lui, c’est lui faire pleinement CONFIANCE en tout ce qu’il est, et en tout ce qu’il nous a dit. Sans la CONFIANCE, vous ne pourrez pas lui être agréable ni être accepté en sa présence. C’est grâce à cette CONFIANCE qu’Abraham notre père, fut appelé AMI d’Élohim, et qu’il a obtenu les promesses.
Cette CONFIANCE qui doit être en nous et qui doit lui rendre justice est un don d’Élohim, un miracle qui vient de lui; c’est lui qui met en nous cette CONFIANCE inébranlable, et qui la mène à la perfection pour qu’on puisse porter pleinement du fruit pour sa gloire et pour son bon plaisir.
---
Le deuxième:
Le mot grec que certains traduisent par incrédulité; se traduit en vérité par infidélité. Ce qui nous empêche de voir la gloire d’Élohim dans nos vies, ce n’est pas l’incrédulité (ce mot n’a pas sa place dans les Ecritures), mais notre infidélité, notre désobéissance à sa parole et à ses commandements. L’infidélité est l’obstacle qui empêche Élohim d’agir pleinement dans nos vies, et dans nos communautés (assemblées). Si la CONFIANCE lui est agréable; l’INFIDÉLITÉ lui est désagréable, et il n’aime pas la voir en nous, dans nos assemblées. Il déteste l’INFIDÉLITÉ.
Ce qui empêchait les disciples de délivrer l’enfant de son mal n’était pas l’incrédulité, au contraire, il était convaincu de la vérité en Lui. Mais c’était leur INFIDÉLITÉ à sa parole, à ses commandements.
Ces deux mots sont rendus par certains traducteurs par des mots laxistes et sans aucune valeur. Vide de vérité et de pouvoir. Alors que le mot PISTIS et le mot APISTIA (ils ont la même racine) sont remplis de sens et de révélation. Ils ont le pouvoir de tout changer en nous et dans nos assemblées.
Foi et incrédulité, ou encore incroyant, ont un sens contraire aux mots; confiance et infidélité. Et ils sont incompatibles avec la pensée des Écritures et de l’enseignement de Yeshoua.
Méditez là-dessus et surtout faites des recherches vous-mêmes. Que cela vous donne de grandir et d’avancer dans vos vies avec Yeshoua le Messie. Croissez et multipliez vos fruits; travaillez à votre salut. Et n’oubliez surtout pas, il vous faut une bonne nourriture pour vous protéger et pour faire grandir dans votre CONFIANCE en Yeshoua; sinon vous tomberez malade et vous finirez par mourir.
L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole d'Élohim. (Luc 4:4)
Fernando.
Rendre “emounah” par « foi » est une contradiction. Car la foi, en français, n'est pas une certitude ; au contraire, la foi dans notre mentalité est contraire à la connaissance rationnelle. Or, pour les Hébreux, et donc dans l'enseignement de Yeshoua, cette opposition n'existe pas.
En hébreu "émounah" traduit en grec (pistis) est la “certitude objective de la vérité” comme l'implique la racine hébraïque "aman", qui a donné "amen" qui signifie " très certainement".
En français contemporain, la foi est la conviction subjective dissociée de la certitude et dissociée de la connaissance, de l'intelligence.
---
Voici un exemple: Matthieu 17:20
Et Yeshoua leur répondit: c’est à cause de votre infidélité: Car amen je vous le dis, que si vous aviez de la confiance comme une semence de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle s'y transporterait; et rien ne vous serait impossible.
Ou encore:
Et Yeshoua leur répondit: c’est à cause de votre infidélité: Car très certainement je vous le dis, que si vous aviez “la certitude de la vérité” comme une semence de moutarde, vous diriez à cette montagne: transporte-toi d'ici là, et elle s'y transporterait; et rien ne vous serait impossible.
---
Dans ce passage il y a deux mots qui furent, non seulement mal traduit, mais surtout remplacé par des mots qui fausse le sens même de ce qui est écrit; donnant un sens contraire à ce qui est doit être le fondement même de notre salut, de notre lien avec le Messie.
Le premier:
Ce n’est pas la “foi” qui sauve, ce n’est pas de croire qui sauve; mais c’est notre CONFIANCE en Lui qui nous donne la vie. C’est cette CONFIANCE qui est agréable à Elohim, et qui est acceptée comme un sacrifice de nos vies pour le servir. Avoir pistis en lui, c’est lui faire pleinement CONFIANCE en tout ce qu’il est, et en tout ce qu’il nous a dit. Sans la CONFIANCE, vous ne pourrez pas lui être agréable ni être accepté en sa présence. C’est grâce à cette CONFIANCE qu’Abraham notre père, fut appelé AMI d’Élohim, et qu’il a obtenu les promesses.
Cette CONFIANCE qui doit être en nous et qui doit lui rendre justice est un don d’Élohim, un miracle qui vient de lui; c’est lui qui met en nous cette CONFIANCE inébranlable, et qui la mène à la perfection pour qu’on puisse porter pleinement du fruit pour sa gloire et pour son bon plaisir.
---
Le deuxième:
Le mot grec que certains traduisent par incrédulité; se traduit en vérité par infidélité. Ce qui nous empêche de voir la gloire d’Élohim dans nos vies, ce n’est pas l’incrédulité (ce mot n’a pas sa place dans les Ecritures), mais notre infidélité, notre désobéissance à sa parole et à ses commandements. L’infidélité est l’obstacle qui empêche Élohim d’agir pleinement dans nos vies, et dans nos communautés (assemblées). Si la CONFIANCE lui est agréable; l’INFIDÉLITÉ lui est désagréable, et il n’aime pas la voir en nous, dans nos assemblées. Il déteste l’INFIDÉLITÉ.
Ce qui empêchait les disciples de délivrer l’enfant de son mal n’était pas l’incrédulité, au contraire, il était convaincu de la vérité en Lui. Mais c’était leur INFIDÉLITÉ à sa parole, à ses commandements.
Ces deux mots sont rendus par certains traducteurs par des mots laxistes et sans aucune valeur. Vide de vérité et de pouvoir. Alors que le mot PISTIS et le mot APISTIA (ils ont la même racine) sont remplis de sens et de révélation. Ils ont le pouvoir de tout changer en nous et dans nos assemblées.
Foi et incrédulité, ou encore incroyant, ont un sens contraire aux mots; confiance et infidélité. Et ils sont incompatibles avec la pensée des Écritures et de l’enseignement de Yeshoua.
Méditez là-dessus et surtout faites des recherches vous-mêmes. Que cela vous donne de grandir et d’avancer dans vos vies avec Yeshoua le Messie. Croissez et multipliez vos fruits; travaillez à votre salut. Et n’oubliez surtout pas, il vous faut une bonne nourriture pour vous protéger et pour faire grandir dans votre CONFIANCE en Yeshoua; sinon vous tomberez malade et vous finirez par mourir.
L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole d'Élohim. (Luc 4:4)
Fernando.
Invité- Invité
Re: Lettre de Paul aux Romains dans Sa Pensée Hébraïque
Ruth Administratrice a écrit:Zacharias a écrit:Les oeuvres découlent naturellement de la Foi, mais ne sont pas incluses dans ce qu'est la Foi.
On croit d'abord avec le coeur, en effet, mais cette Foi a tout de même les oeuvres en son sein qui ne demandent qu'à être mise en actions par la main.
Pour bien comprendre, revenir à la langue du peuple Hébreu qui a transmis toutes Les Saintes Écritures, la Bible n'a pas été pensé dans la langue Française ou Grecque.
En Hébreu, le mot "Hemouna" ne sépare pas les oeuvres de la croyance.
De plus, même quand on traduit le mot Grec Pistis, cela se traduit aussi par Fidélité qui inclu aussi forcemment les oeuvres dans le terme.
C'est pour cela que j'ai cité Paul, qui parle de la Foi en excluant les oeuvres. Ca prouve que ce que Paul a en vu n'est pas ton interprétation. Le contexte, toujours le contexte.
Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.
3 Car que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Romains 4:2-3
Si on prend ta définition de "foi":
Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.
3 Car que dit l’Ecriture ? Abraham cru et eut des oeuvres à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Romains 4:2-3
Stupide, car Abraham n'avait encore aucune oeuvre quand celà lui fut dit dans la Genèse.
Dans Genèse, le mot est Aman:
‘aman est un terme Hébreu trouvé 108 fois dans la Bible. Il correspond au Numéro Strong Hébreu 539.
Ce terme peut être traduit en français par croire, confiance...
Le sens "fidèle" n'est qu'un des autres sens d'Aman. Ce qui compte c'est ensuite l'usage qui est fait du mot. Or, Paul l'utilise dans le sens de simple Foi, et sépare celà des oeuvres et de l'obéissance.
Votre problème, c'est que vous prenez un des sens d'un mot pour en faire le seul sens. Or, quand un mot a plusieurs sens possibles, c'est le contexte qui le détermine. Et le contexte falsifie vos affirmations.
La Foi est mise en opposition aux oeuvres de la Loi. Si la Foi voulait dire la fidélité dans les oeuvres, alors le propos de Paul devient contradictoire.
Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi.
28 Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Romains 3:27-28
On est justifié par la Foi, et non par les oeuvres. Si la Foi incorpore les oeuvres ici, Paul se contredit.
Il faut prendre les mots dans leur contexte.
Zacharias- Messages : 14
Date d'inscription : 30/05/2015
Sujets similaires
» Relecture de la lettre aux Romains
» Lettre de Paul aux Galates dans Sa Pensée Hébraïque
» Comprendre le Chapitre 14 de la Lettre aux Romains
» Résumé de la pensée de Shaoul-Paul
» Calendrier hebraique
» Lettre de Paul aux Galates dans Sa Pensée Hébraïque
» Comprendre le Chapitre 14 de la Lettre aux Romains
» Résumé de la pensée de Shaoul-Paul
» Calendrier hebraique
Forum Juif et Israelite Nazareen - Suiveurs de YHWH - Torah et Yeshoua :: Foi Nazaréenne Juive et Israélite :: TeNaK תנכ - Torah Neviim Ketouvim
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum