Shilo
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Shilo
Le sceptre n’échappera point à Juda, ni l’autorité à sa descendance, jusqu’à ce que [le Messie, à qui appartient la royauté] vienne à Shilo, [Messie] auquel obéiront les peuples. (Gen. 49, 10).
«לָא יִעְדֵּי עָבֵיד שׁוּלְטָן מִדְּבֵית יְהוּדָה, וְסָפְרָא מִבְּנֵי בְנוֹהִי עַד עָלְמָא, עַד דְּיֵיתֵי מְשִׁיחָא דְּדִילֵיהּ הִיא מַלְכוּתָא וְלֵיה יִשְׁתַּמְעוּן עַמְמַיָּא» (תרגום אונקלוס על הפסוק).
«Le gouvernement ne disparaîtra point de la maison de Juda, ni le Livre [de la Tora] de sa descendance, à jamais, jusqu’à ce que vienne le Messie, à qui appartient la royauté, que les peuples écouteront» (Gen. 49, 10). (Traduction et interprétation d’Onkelos).
Selon la tradition hébraïque, ce verset peut avoir plusieurs interprétations: il fait allusion à la division en deux royaumes (Juda et Israël), qui a eu lieu près de Shilo (à Shekhem) du temps du roi Roboam, fils de Salomon. Ce verset prévoit donc de rétablir une seule royauté unissant le Royaume du Sud (Juda) au Royaume du Nord (Israël). Effectivement, celui qui prophétise la séparation en deux royaumes est le grand-prêtre Ahiyah de Shilo (I Rois 11, 29-31). Le mot «Shilo» («שִׁילֹה») pourrait être interprété comme venant du mot: «שִׁילִיָתָהּ», «son placenta», en d’autres termes: «les descendants de Juda»; ou bien du mot «שֶׁלוֹ», «ce qui lui appartient», c’est-à-dire, selon la seconde version du verset: «ce qui appartient au Messie», qui est la royauté. Mais le commentateur français du Moyen-âge Rashi de Troyes, interprète ce mot: («שִׁילֹה») ainsi: «שַׁי לוֹ», «un présent pour lui» (Psaumes 76, 12), et il explique: «des rois lui amèneront un présent». Or, Rashi reprend lui-même une tradition plus ancienne probablement adoptée par les évangélistes. Ceux-ci considèrent la visite des rois-mages offrant des présents à Jésus nouveau-né comme une confirmation de la messianité supposée de ce dernier. En outre, les Chrétiens voient dans ce terme «שִׁילֹה» la figure de Jésus en tant que Messie, qui «annoncera toutes choses» (Jn. 4, 25) et règnera avec équité, selon le verset: «Mais [il est dit] quant au Fils: ô Dieu! Ton trône [demeure] aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité» (Hébreux 1, 8).
Dans cette perspective, les Hasmonéens, en s’appropriant la royauté alors qu’elle revenait uniquement à la tribu de Juda, ont commis une faute et l’ont ainsi perdue, conduisant le royaume qu’ils avaient bâti et libéré du joug des Grecs à sa perte. Pourtant le commentateur biblique Abrabanel pense que les Hasmonéens n’ont guère fauté. Le sceptre dont il est question dans le verset signifie le «jugement». Les Hasmonéens sont à la tête du Sanhedrin et plus tard, selon Rashi, des exilés à Babylone.
Une autre signification de «שִׁילֹה» serait: שַׁלְוָה (paix, sérénité), selon le verset:
«כִּי לֹא בָאתֶם עַד עָתָּה אֶל הַמְּנוּחָה וְאֶל הַנַּחֲלָה אֲשֶׁר יְהוָה אֱלֹהֶיךָ נֹתֵן לָךְ» (דברים י”ב, ט’);
«C’est que vous n’avez pas encore atteint la possession tranquille, l’héritage que l’Éternel, ton Dieu, te réserve» (Deut. 12, 9).
«שַׁאֲלוּ שְׁלוֹם יְרוּשָׁלִָם יִשְׁלָיוּ אֹהֲבָיִךְ. יְהִי שָׁלוֹם בְּחֵילֵךְ שַׁלְוָה בְּאַרְמְנוֹתָיִךְ »
«Demandez la paix de Jérusalem: “Qu’ils soient heureux ceux qui t’aiment!” Que la paix règne dans tes murs, la sérénité dans tes palais! » (Ps. 122, 6-7)
«Venir à Shilo» c’est aussi «venir vers la tranquillité, l’héritage que Dieu donne». En d’autres termes, au moment où Dieu donnera à son peuple son héritage aux temps messianiques alors le peuple juif et le monde entier trouveront la sérénité. Ce passage, selon la tradition hébraïque, aurait été écrit du temps de la royauté de David, exprimant dans une bénédiction l’espoir que la royauté ne quittera pas la tribu de Juda.
Jérusalem, la capitale d’Israël, héritera de cette paix initialement présente à Shilo.
«לָא יִעְדֵּי עָבֵיד שׁוּלְטָן מִדְּבֵית יְהוּדָה, וְסָפְרָא מִבְּנֵי בְנוֹהִי עַד עָלְמָא, עַד דְּיֵיתֵי מְשִׁיחָא דְּדִילֵיהּ הִיא מַלְכוּתָא וְלֵיה יִשְׁתַּמְעוּן עַמְמַיָּא» (תרגום אונקלוס על הפסוק).
«Le gouvernement ne disparaîtra point de la maison de Juda, ni le Livre [de la Tora] de sa descendance, à jamais, jusqu’à ce que vienne le Messie, à qui appartient la royauté, que les peuples écouteront» (Gen. 49, 10). (Traduction et interprétation d’Onkelos).
Selon la tradition hébraïque, ce verset peut avoir plusieurs interprétations: il fait allusion à la division en deux royaumes (Juda et Israël), qui a eu lieu près de Shilo (à Shekhem) du temps du roi Roboam, fils de Salomon. Ce verset prévoit donc de rétablir une seule royauté unissant le Royaume du Sud (Juda) au Royaume du Nord (Israël). Effectivement, celui qui prophétise la séparation en deux royaumes est le grand-prêtre Ahiyah de Shilo (I Rois 11, 29-31). Le mot «Shilo» («שִׁילֹה») pourrait être interprété comme venant du mot: «שִׁילִיָתָהּ», «son placenta», en d’autres termes: «les descendants de Juda»; ou bien du mot «שֶׁלוֹ», «ce qui lui appartient», c’est-à-dire, selon la seconde version du verset: «ce qui appartient au Messie», qui est la royauté. Mais le commentateur français du Moyen-âge Rashi de Troyes, interprète ce mot: («שִׁילֹה») ainsi: «שַׁי לוֹ», «un présent pour lui» (Psaumes 76, 12), et il explique: «des rois lui amèneront un présent». Or, Rashi reprend lui-même une tradition plus ancienne probablement adoptée par les évangélistes. Ceux-ci considèrent la visite des rois-mages offrant des présents à Jésus nouveau-né comme une confirmation de la messianité supposée de ce dernier. En outre, les Chrétiens voient dans ce terme «שִׁילֹה» la figure de Jésus en tant que Messie, qui «annoncera toutes choses» (Jn. 4, 25) et règnera avec équité, selon le verset: «Mais [il est dit] quant au Fils: ô Dieu! Ton trône [demeure] aux siècles des siècles, et le sceptre de ton Royaume est un sceptre d’équité» (Hébreux 1, 8).
Dans cette perspective, les Hasmonéens, en s’appropriant la royauté alors qu’elle revenait uniquement à la tribu de Juda, ont commis une faute et l’ont ainsi perdue, conduisant le royaume qu’ils avaient bâti et libéré du joug des Grecs à sa perte. Pourtant le commentateur biblique Abrabanel pense que les Hasmonéens n’ont guère fauté. Le sceptre dont il est question dans le verset signifie le «jugement». Les Hasmonéens sont à la tête du Sanhedrin et plus tard, selon Rashi, des exilés à Babylone.
Une autre signification de «שִׁילֹה» serait: שַׁלְוָה (paix, sérénité), selon le verset:
«כִּי לֹא בָאתֶם עַד עָתָּה אֶל הַמְּנוּחָה וְאֶל הַנַּחֲלָה אֲשֶׁר יְהוָה אֱלֹהֶיךָ נֹתֵן לָךְ» (דברים י”ב, ט’);
«C’est que vous n’avez pas encore atteint la possession tranquille, l’héritage que l’Éternel, ton Dieu, te réserve» (Deut. 12, 9).
«שַׁאֲלוּ שְׁלוֹם יְרוּשָׁלִָם יִשְׁלָיוּ אֹהֲבָיִךְ. יְהִי שָׁלוֹם בְּחֵילֵךְ שַׁלְוָה בְּאַרְמְנוֹתָיִךְ »
«Demandez la paix de Jérusalem: “Qu’ils soient heureux ceux qui t’aiment!” Que la paix règne dans tes murs, la sérénité dans tes palais! » (Ps. 122, 6-7)
«Venir à Shilo» c’est aussi «venir vers la tranquillité, l’héritage que Dieu donne». En d’autres termes, au moment où Dieu donnera à son peuple son héritage aux temps messianiques alors le peuple juif et le monde entier trouveront la sérénité. Ce passage, selon la tradition hébraïque, aurait été écrit du temps de la royauté de David, exprimant dans une bénédiction l’espoir que la royauté ne quittera pas la tribu de Juda.
Jérusalem, la capitale d’Israël, héritera de cette paix initialement présente à Shilo.
TorahMachia'h- Messages : 48
Date d'inscription : 19/07/2015
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