L'Eternel est mon docteur / cashroute
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L'Eternel est mon docteur / cashroute
L’Eternel est mon Docteur
La bible nous dit que Dieu est notre docteur. C’est en effet ce que nous pouvons comprendre à la fin du verset d’Exode 15.26 (…) je suis l’Eternel qui te guérit (Version Darby).
La version Chouraqui par contre traduit d’une façon littérale, du mot à mot à partir de l’hébreu : Je suis Adonaï (L’Eternel) ton guérisseur.
Ki ani Adonaï rofè’ha
Rofè signifie « médecin ».
Dès lors, rofè’ha signifie « ton médecin ».
Psaume 103.3 C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies (Version Segond)
Ici aussi, Chouraqui traduit « Lui il pardonne tout tes torts, médecin de toutes tes infirmités »
A la sortie d’une visite chez mon médecin, je méditais sur les paroles de celui-ci :
« Si vous voulez guérir au plus vite, vous allez faire exactement ce que je vous dis. Je vous prescris une ordonnance, indiquant plusieurs médicaments que vous prendrez dans un ordre et à des heures bien précises. »
Je me suis alors fait la réflexion suivante : mon médecin emploie un langage biblique ! En effet, lorsque nous lisons la bible, Dieu nous conseille d’observer ses prescriptions et ses ordonnances afin de ne pas tomber malade comme les autres peuples.
Exode 15.26 (Version Chouraqui) Il dit : « Si tu entends, tu entends la voix de Adonaï, ton Elohim, et fais le droit à ses yeux, si tu écoutes ses ordres et gardes toutes ses lois, toute la maladie que j’ai mise en Egypte, je ne la mettrai pas contre toi, oui, moi, Adonaï, ton guérisseur (ton médecin).
Exode 23.25 Servez Adonaï, votre Elohim : il bénira ton pain et ton eau, j’écarterai la maladie de ton sein.
Deutéronome 7.15 Adonaï écartera de toi toute maladie, toutes les dolences malignes de Egypte que tu as connues. Il ne les mettra pas en toi, il les donnera à tous tes haineux.
L’Eternel est donc bel et bien notre médecin qui nous guérit, si nous suivons les conseils qu’il nous donne comme un Père. Car quel est le père qui donne une pierre à son enfant qui lui réclame un morceau de pain (Matthieu 7.8-11) ? Malheureusement l’homme ne voit pas toujours Dieu comme un père (et docteur), ce qui entraîne parfois des conséquences désastreuses.
***
Il y a quelques années nous avons connu la période de la vache folle (ESB). Pourquoi ?
Dans son insatiable appétit de s’enrichir, l’homme a décidé de changer le régime alimentaire des herbivores, et de les transformer en carnivores. Comment ?
En leur donnant des farines animales obtenues à partir des parties non consommées, des carcasses bovines (déchets et os) et de cadavres d’animaux.
Que s’est-il passé ? Le prion, protéine mutante, est l’une des responsables de la maladie de la vache folle. Le prion est apparu, selon certains scientifiques, à cause du fait que l’on a forcé les herbivores (ici la vache) à manger des farines animales, donc des aliments pour carnivores.
Etant donné que ce que l’on mange finit par constituer nos propres protéines corporelles, les herbivores ont dû transformer des protéines animales pour en faire leur constituants. La vache n’étant prévue que pour transformer des protéines végétales, son corps a commencé à produire des protéines mutantes (évolution), capables d’engendrer des maladies, notamment celle de la vache folle et de Creutzfeldt Jackob chez les humains. Ce qui a entraîné la mort de centaines d’êtres humains et de milliers d’animaux. Nous ne pouvons que constater l’échec de l’homme, pour avoir changé ce que Dieu a instauré depuis des millénaires.
Une fois de plus le péché et la désobéissance de l’homme ont provoqué la mort.
Par crainte de cette maladie, beaucoup ont décidé de ne plus manger de la viande provenant de certains pays.
Conclusion : Cette tragédie a été causée par l’homme qui a forcé des animaux à manger des aliments que Dieu n’avait pas prévu pour eux.
Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ce que les hommes donnent comme nourriture aux animaux.
Même involontairement, la science vient nous prouver qu’il n’est pas bon de changer les règles alimentaires que Dieu a établies depuis des millénaires, que ce soit pour les animaux ou pour les hommes.
Quelle influence la nourriture peut-elle avoir dans la vie du croyant ?
Certaines règles alimentaires du Tanakh (l’ancien testament) peuvent aujourd’hui nous sembler inutiles, démodées, voir même ridicules, et ne semblent en aucun cas pouvoir avoir un impact spirituel sur la vie du croyant.
Cependant, la nourriture et le jeûne occupent une place importante dans la bible.
En effet dans Matthieu 17.14-21 nous trouvons l’histoire d’un père désespéré qui conduit son fils aux pieds des disciples de Jésus, afin que ceux-ci le libèrent d’un démon, mais ils n’y arrivent pas. Pourquoi ?
Au verset 20, Jésus fait remarquer à tout son auditoire leur manque de foi.
Mais au verset 21, Jésus précise que ce type de démon ne peut être chassé que par la prière et le jeûne.
Pourquoi le fait de jeûner a-t-il une importance dans ce cas difficile d’exorcisme ?
Le fait de jeûner, de ne pas manger, renforce le côté spirituel du croyant et affaiblit son côté charnel, que Paul nous décrit comme étant notre côté animal (1 Corinthiens 15.44). Paul confirme en disant : « c’est quand je suis faible que je suis fort »
(2 Corintiens 12.10).
Moïse a jeûné 40 jours et 40 nuits en présence de l’Eternel, et c’est pendant cette période qu’il reçut toutes les instructions, toutes les doctrines, et toutes les lois, les prescriptions et les ordonnances de Dieu (notre docteur) qu’il a mises par écrit (le Pentateuque ou la Torah).
Matthieu 4.2 et Luc 4.2 nous indiquent que c’est après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits que Jésus fut tenté dans le désert par le satan.
Jeûner renforce donc bel et bien le côté spirituel du croyant, et amoindrit son côté animal (charnel). Pourquoi ?
Notre sang, dans lequel se trouve l’âme (Lévitique 17.11-14), est l’élément qui relie le corps avec l’esprit (humain). En effet, le sang reçoit les nutriments provenant de l’alimentation (qui sert à renforcer le corps) ainsi que l’oxygène provenant des poumons (qui représente l’esprit ou le souffle). On peut donc dire que le sang est à la fois un élément physique et spirituel.
Lorsque nous jeûnons, le sang n’a plus d’aliments physiques à faire circuler dans le corps. Le corps perd de la force, et l’esprit humain prend alors le dessus sur le côté charnel (animal) de l’homme.
Cependant, renforcer le corps par la nourriture n’est pas forcément synonyme de porter atteinte au côté spirituel, si toutefois le corps demeure au service de l’âme. En effet, nous devons avoir de la force pour servir Dieu, et non pas nous-mêmes. C’est pourquoi, manger est à la fois un acte physique et spirituel.
Nous venons d’examiner la réaction du corps en ce qui concerne le jeûne. Examinons à présent l’impact positif ou négatif que la nourriture peut avoir sur notre être (l’âme – l’esprit – le corps).
Très souvent l’archéologie et la science viennent nous confirmer la véracité de la bible. Commençons donc par l’épigénétique, la discipline scientifique qui étudie comment l’environnement et l’histoire individuelle influent sur l’expression des gènes. Selon cette dernière, notre alimentation nous caractérise. Elle peut jouer un rôle sur notre apparence et sur notre comportement, tout cela est bien connu. Ce que nous savons moins en revanche, c’est qu’elle a un impact sur nos gènes. Des études scientifiques ont été réalisées sur des centaines de vrais jumeaux (issus du même œuf : monozygotes), ce qui signifie qu’ils possèdent absolument le même code génétique.
Ces études ont démontré que des jumeaux menant des styles de vie totalement différents, que ce soit au niveau de l’environnement (ville ou campagne) et au niveau nutritionnel (nourriture), ont vu leur code génétique être modifié.
Pour être plus clair, ces études scientifiques montrent que certains de nos gènes sont activés (allumés) ou rendu silencieux (éteints) en grosse partie en fonction de la nourriture, car c’est elle qui fournit à notre organisme les éléments les plus indispensables.
Ce sont donc divers éléments de notre mode de vie qui activent (allument, éclairent => lumière) ou inhibent (éteignent => ténèbres) certains de nos gènes et qui font de nous ce que nous sommes. Sans aucun doute, donner un sens à ces déclarations viendrait éclairer pourquoi Dieu nous a donné des règles d’hygiène alimentaire, qui peuvent avoir des effets biologiques sur plusieurs générations. Ce que nos parents ou nos grands-parents ont mangé ou n’ont pas mangé (par manque de nourriture) a des répercussions des décennies plus tard, car les modifications épigénétiques restent en mémoire dans les cellules grâce à des marqueurs très stables. Ces marqueurs sont capables de restituer un souvenir du début de la vie même des décennies plus tard.
Il est bien reconnu que certaines parties du cerveau s’activent ou s’inhibent suivant notre type de nourriture. Certains éléments absorbés par l’être humain sont néfastes au bon fonctionnement du cerveau, alors que d’autres sont indispensables.
Voici un autre article intéressant parut dans Le Nouvel Observateur Le Plus intitulé « Ce que vous mangez peut-il vous rendre agressif ? » du 09/10/12.
« Et si le contenu de notre assiette nous contrôlait bien plus qu'on ne le pense ? Un nombre croissant de recherches scientifiques démontre que l'alimentation peut influencer l'humeur et les comportements humains, dont l'agression. Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à l’Université de Grenoble, et auteur de "Psychologie du bien et du mal" a compilé ces études pour Le Plus.
Le menu des prisons : un facteur de prévention ?
D’autres recherches ont testé plus directement l’effet de l’alimentation sur les conduites d’agression. Dans une étude en milieu carcéral, Bernard Gesch et ses collègues, de l’Université d’Oxford, ont administré à 231 prisonniers incarcérés des compléments alimentaires comprenant entre autres des acides gras et des vitamines. Les résultats ont montré que ceux qui avaient reçu ces compléments commettaient 26 pour cent d’actes de violence en moins et que leur niveau d’agression après deux semaines avait diminué de 35 pour cent par rapport à ceux qui avaient reçu un placebo. »
Au moyen de ces analyses scientifiques sur la nourriture, tout étudiant de la bible aura pu discerner que les règles alimentaires bibliques n’agissent pas seulement au niveau physique mais aussi au niveau spirituel. A cet égard, nous avons besoin de sonder les Ecritures. Une fois n’est pas coutume, nous commencerons par la nouvelle alliance (nouveau testament).
La première communauté nazaréenne (église) était composée uniquement de juifs pendant plus ou moins 10 ans. Ensuite l’arrivée des païens (gentils ou non-juifs) au sein de la communauté nazaréenne (église) suscita quelques problèmes, étant donné que les traditions et coutumes païennes provenaient de cultes idolâtres.
En l’an 49 eut lieu le 1e concile à Jérusalem pour déterminer certaines règles (lois) de base pour les païens qui se convertissaient à Dieu.
Actes 15.19-21 C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.
Quatre lois de base furent alors adoptées. Trois d’entre elles sont des interdits alimentaires.
Aujourd’hui la pensée générale du christianisme est de considérer la décision de Jacques dans Actes 15 comme étant un compromis ou un arrangement provisoire pour satisfaire les juifs nazaréens. Or cela est faux, car les 4 règles que Jacques cite étaient déjà en application depuis des siècles pour les païens craignant Dieu (ex : Corneille). Ces règles bien précises faisaient partie du processus de conversion des païens vers le Dieu d’Israël. Cette étape du processus portait et porte encore aujourd’hui le nom de « lois noa’hides » (de Noé).
Il est donc évident que dès le début de l’histoire de l’« église », les règles alimentaires ne sont ni insignifiantes, ni inutiles, ce n’est pas non plus le fruit du hasard, ni un compromis.
Actes 15.23 Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue: Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut!
Jacques écrit une lettre destinée aux frères païens avec les recommandations que nous connaissons.
Actes 15.28-29 Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
L’apôtre Paul recommandera à toutes les communautés d’observer ces 4 règles de base afin de faire régner l’unité.
Actes 16.4-5 En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Eglises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour.
Remarque importante au sujet de la fin de la lettre de Jacques :
Version Louis Segond : Actes 15.29 (…) de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
L’expression « se tenir en garde » utilisée par Louis Segond se réfère au mot Strong n°1301 « diatereo » diathrew qui est défini par « garder continuellement ou soigneusement, conserver avec soin, se garder fidèlement de ». Oublions donc l’idée d’un compromis temporaire.
Darby traduit la fin par : Si vous vous gardez de ces choses, vous ferez bien. Portez–vous bien.
Plusieurs versions traduisent « portez-vous bien ». La version Ostie traduit : « (…) de quoi, vous gardant fidèlement, vous ferez bien. Bonne santé ». Il y a donc un lien entre le respect de ces règles et la bonne santé.
L’Eternel étant notre docteur, il serait sage et sain de suivre ses prescriptions et ordonnances, plutôt que celles des hommes. Car le sang, les animaux étouffés et les viandes sacrifiées aux idoles ne sont pas des aliments que Dieu a prévu pour nous. Rappelons-nous de la vache folle.
Malgré tout, les avis parmi le christianisme d’aujourd’hui au sujet de la consommation du sang et des viandes sacrifiées aux idoles sont différents et parfois même opposés, ce qui provoque des divisions. Pourquoi ?
Combien de fausses doctrines n’ont-elles pas vu le jour, en s’appuyant sur quelques versets bibliques tirés hors de leur contexte. En effet, certains théologiens et commentateurs prétendent que l’apôtre Paul permet ou tolère la consommation de viandes sacrifiées aux idoles en s’appuyant sur quelques versets de 1 Corinthiens 8.
Quelle conclusion hâtive a été tirée de ces versets : les idoles n’existent pas, donc manger de la viande qui leur est sacrifiée n’a aucune importance.
Si c’était le cas, Paul irait à l’encontre de ses propres déclarations qu’il a faites 8 ans plus tôt (Actes 16.4-5), puisque c’est aux environs de l’an 50 que Paul établit la communauté de Corinthe, qui reçut les mêmes recommandations que toutes les autres communautés, à savoir celle du concile de Jérusalem.
C’est d’ailleurs ce que l’apôtre Paul va confirmer dans 1 Corinthiens 8.1 Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. -La connaissance enfle, mais la charité édifie.
Par ce verset, Paul dit : nous savons tout ce qu’il y a lieu de faire en ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, puisque cela a déjà été enseigné dans le passé (voir Actes 15). Ce sont des règles identiques pour toutes les communautés.
Ensuite Paul ajoute qu’il y a une façon d’enseigner ce que nous connaissons déjà, car la connaissance enfle (gonfle), ce qui pousse l’homme à enseigner avec orgueil ce qui ne construit pas, mais sépare donc détruit.
Mais si nous enseignons avec amour et patience, cela construit, donc unit. Ensuite Paul explique comment faire pour rester uni.
1 Corinthiens 8.13 C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère.
La conclusion de Paul est claire et ne modifie en rien les décisions prises à Jérusalem 8 ans plus tôt. Si un aliment doit faire chuter mon frère, je n’en mangerai pas.
Il n’est donc pas question ici d’un compromis, comme certains le laissent sous-entendre, puisque 2 chapitres plus loin, Paul nous donne la raison pour laquelle il ne faut pas manger de la viande souillée par les idoles.
1 Corinthiens 10.19-22, 27-28, 32
19 Que dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose? Nullement.
20 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui? (…)
27 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
28 Mais si quelqu’un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. (…)
32 Ne devenez une cause d’achoppement ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’assemblée de Dieu ;
Par ces versets Paul nous confirme que le fait de manger des viandes sacrifiées aux idoles engendre des conséquences spirituelles négatives, puisque agir de la sorte c’est ouvrir la porte aux forces démoniaques. Paul nous donne au moins 3 raisons de ne pas manger de tels aliments :
1 Corinthiens 8.13 : si un aliment scandalise mon frère, je n’en mangerai pas
1 Corinthiens 10.20 : ne pas manger ce qui est sacrifié aux démons
1 Corinthiens 10.22 : Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur?
1 Corinthiens 10.28 : Ceci a été offert en sacrifice! n’en mangez pas ; d’ailleurs, le verset 32 confirme bien que Paul ne revient pas sur la décision de Actes 15 : ne soyez en scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs (aux nations ou non-juifs) ni à l’assemblée de Dieu. Comment pouvons-nous être en scandale aux Juifs et à l’assemblée de Dieu ? En n’observant PAS les règles qui ont été données à toutes les communautés afin de conserver l’unité du corps du messie.
Par ces affirmations, l’apôtre Paul ne contredit pas du tout l’Apocalypse, révélation de Dieu.
Apocalypse 2.14
Mais j’ai contre toi certains griefs : tu as là des gens attachés à l’enseignement de Balaam, qui enseignait à Balaq comment causer la chute des Israélites en les incitant à manger des viandes sacrifiées aux idoles et à se prostituer.
Apocalypse 2.20 Cependant, j’ai ceci contre toi : tu laisses cette Jézabel, qui se dit prophétesse, égarer mes esclaves en leur enseignant à se prostituer et à manger des viandes sacrifiées aux idoles.
Ces versets de l’Apocalypse viennent témoigner qu’il n’était pas question de compromis provisoire au concile de Jérusalem en l’an 49.
Alliances universelles
Pour avoir une idée plus claire au sujet d’une doctrine ou d’un enseignement, il est parfois très intéressant de remonter à l’origine de cette doctrine.
Pouvons-nous manger du sang ?
C’est seulement après le déluge que Dieu permet à l’homme de manger de la viande, mais non sans conditions. Dieu dit à Noé (Genèse 9.4) « Vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang ». A qui était adressé cette prescription ? Pas au peuple juif, puisqu’il n’existait pas encore, mais à toute l’humanité, à Noé et à tout ses descendants qui peupleront la terre après lui (Genèse 9.8) : c’est l’alliance noa’hide (de Noé).
Environ 1500 ans plus tard, lorsque Dieu donnera la loi à Moïse, cette ordonnance est répétée exactement de la même façon. Cette fois, Dieu s’adresse aux hébreux et à tous les étrangers qui séjournent parmi eux, donc à toute l’humanité, à toutes les nations.
Lévitique 17.10-12 Si un homme de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux mange du sang d’une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
11 Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation.
12 C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang.
Ce commandement fait partie de l’alliance mosaïque.
1500 ans plus tard, dans la Nouvelle Alliance, ce commandement est de nouveau répété et adressé aux juifs et à toutes les nations.
Il n’a jamais été question pour Dieu notre Docteur, de prescrire le sang comme nourriture pour l’homme. Il n’y a aucune raison de changer d’avis, puisque Dieu a dit à Noé, « J’établis mon alliance avec vous, et avec tous vos descendants après vous ».
Etant donné que nous sommes tous descendants de Noé, la conclusion est simple…
A vous de d’en juger.
Le souillé et l’impur
Pourquoi trouvons-nous des interdits alimentaires dans Actes 15, dans 1 Corinthiens 8, dans 1 Corinthiens 10 et dans Apocalypse 2.14,21 alors que Jésus déclare toute nourriture pure dans les évangiles ?
Jésus a déclaré que ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille mais ce qui sort de l’homme qui le souille.
Si Jésus a rendu toute nourriture pure, pourquoi tous les disciples (Paul inclus) sont-ils d’accord avec les 3 interdits alimentaires d’Actes 15 ?
Et pourquoi la notion de viande souillée par les idoles, ainsi que celle de la viande impure ou impropre à la consommation ? Pour rappel, la viande est impropre à la consommation si l’animal a été étouffé, puisqu’il n’a pas été vidé de son sang (Actes 15.20).
Tous les disciples auraient-ils subitement oublié ou négligé les enseignements de Jésus ?
Ou alors, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Jésus n’a jamais déclaré toute nourriture pure.
Quels sont les arguments bibliques qui pourraient nous conduire à une telle conclusion ?
La comparaison de 3 passages des évangiles, Marc, Matthieu et Luc, est nécessaire pour clarifier si oui ou non Jésus a déclaré toute nourriture pure.
Il s’agit de Marc 7.1-23, Matthieu 15.1-20 et Luc 11.37-39 (Version Jérusalem)
Les 5 premiers versets de Marc 7 nous révèlent le motif (contexte) de la dispute entre Jésus et les pharisiens. Il ne s’agit pas ici de nourriture, mais uniquement du lavage rituel des mains.
Marc 7.2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées.
D’autres détails sont à prendre en considération dans ces 5 versets.
Dans Marc 7.3 on parle de « tradition des anciens » (loi orale, devenue talmud).
Dans Marc 7.4 on mentionne le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain, ainsi que le fait de se purifier lorsqu’ils reviennent de la place publique.
Ces détails sont importants pour définir à quel type de pharisien Jésus est confronté, puisqu’il y avait 7 types de pharisiens à l’époque de Jésus. Il s’agit ici de pharisien de Beth Shammaï, qui était majoritaire au sanhédrin pharisien à cet époque (voir l’étude « Les disputes pharisiennes »).
D’autres passages sont à noter, comme Marc 7.8 Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Verset 13 et vous faites beaucoup d’autres choses semblables
Marc 7.10 Moïse a dit :…
Pour terminer, dans Marc 7.14-23, Jésus enseigne que ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille mais ce qui en sort.
Si nous ignorons les coutumes (traditions des anciens) et le contexte historique de l’époque de Jésus, prétendre ici que Jésus ne parle pas de nourriture mais uniquement du lavage des mains est incompréhensible pour beaucoup de croyants.
Pourtant, Jésus le confirme lui-même dans Matthieu 15.1-20, qui nous rapporte le même récit avec plus de précisions au sujet du lavage des mains.
En effet, Matthieu 15.20 vient nous préciser le contexte :
« Voilà les choses qui souillent l’homme; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. »
Ceci vient soutenir la théorie que Jésus ne parlait pas du type de nourriture mais seulement du lavage des mains.
Quels autres arguments pouvons-nous trouver pour confirmer ce que Jésus a réellement enseigné au niveau de la nourriture ?
Analysons la réaction des pharisiens. Ils étaient déjà scandalisés par le fait que les disciples ne s’étaient pas lavés les mains. Imaginons que Jésus aurait déclaré toute nourriture pure, quelle aurait été la réaction de ce type de pharisien de Beth Shammaï ?
Si Jésus avait fait une telle déclaration, il aurait aboli le chapitre 11 du Lévitique et même plus, ce qui était punissable de mort d’après la loi (Deutéronome 12.32 à 13.6).
Or, lorsque Jésus fut condamné à mort par le sanhédrin, personne n’est venu l’accuser d’avoir enseigné le peuple que manger de la nourriture impure ne souille pas l’homme.
Un autre témoignage des évangiles vient confirmer que Jésus n’a jamais déclaré toute nourriture pure. Lequel ?
Pourquoi le sanhédrin aurait-il dû chercher ou corrompre des faux témoins contre Jésus lors de son jugement, alors que ces pharisiens venus de Jérusalem,sans doute des membres du sanhédrin (Marc 7.1) pouvaient rendre un témoignage authentique pour le faire condamner ?
Marc 14.55-65 nous révèle qu’il a été impossible de trouver un seul témoignage valable contre Jésus : « Les grands prêtres et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas »
Le seul motif retenu contre Jésus fut son soi-disant blasphème qui n’en n’était pas un, car Esaïe 53.9 nous dit qu’aucune fraude ne sera trouvée dans la bouche du messie.
Qu’est-ce que la fraude ? « Ensemble des agissement qui mettent obstacle à l’application des lois ». C’est bien ce que Jésus reproche aux pharisiens : de ne pas faire ce que Moïse a dit. Pourquoi Jésus ferait-il lui-même ce qu’il vient de reprocher aux pharisiens en déclarant toute nourriture pure ? Faire cela serait en opposition avec ce que Moïse a dit.
Ne négligeons pas non plus que Jésus traite les pharisiens d’hypocrites, parce qu’ils suppriment des commandements de Dieu pour suivre des commandements d’homme (Marc 7.7-12).
Suite à cette déclaration, il serait tout à fait illogique et contradictoire que Jésus lui-même supprime des chapitres entiers de la loi.
Rappelons-nous des paroles du messie dans Matthieu 5.17-19 où il enseigne de ne pas enlever la moindre lettre de la loi.
Contexte historique et culturel du lavage des mains
Plusieurs sectes juives sont présentes dans les évangiles. Certaines sont nommées, d’autres ne le sont pas, mais cela ne signifie pas qu’elles n’existent pas.
Les esséniens par exemple ne sont pas nommés, et pourtant ils sont bien présents puisque Jésus cite plusieurs coutumes ou halakhot esséniennes. Par exemple « que votre oui soit oui et que votre non soit non ».
Donc, grâce au talmud (tradition des anciens) ainsi qu’aux manuscrits de la mer morte (Qumran), qui permettent de retracer les coutumes des différentes sectes juives, nous pouvons reconnaître quelles sont les sectes juives avec lesquelles Jésus est en conflit.
Au travers des passages de Matthieu 15, Marc 7 et Luc 11.37 nous pouvons identifier les pharisiens de Beth Shammaï, l’école rivale de Beth Hillel (Hillel était le grand-père de Gamaliel).
Le lavage rituel des mains était une coutume très importante à l’époque de Jésus, puisqu’elle occupe 4 chapitres entiers dans la mishnah (qui fait partie du talmud, la tradition des anciens). Il s’agit du traité Yadaïm (des mains). Aujourd’hui encore cette tradition est très exigeante.
Le lavage des mains se fait d’abord le matin au réveil : l’eau est versée trois fois à tour de rôle sur chaque main en commençant par la droite – ensuite une prière est récitée. Le lavage des mains se fait aussi en sortant des toilettes, de la même façon.
Avant de manger, l’eau est versée trois fois sur la main droite et trois fois sur la main gauche (sans alterner) avant la prière.
A l’époque de Jésus il y avait 7 sortes de pharisiens. Certains se lavaient les mains jusqu’au poignet, d’autres jusqu’aux coudes (ablution).
Le repas des pharisiens commençait toujours par la bénédiction d’une coupe de vin suivie par la bénédiction du pain (cela se passe encore comme ça aujourd’hui). Le repas pouvait alors commencer.
Les pharisiens de Beth Shammaï qui étaient majoritaires au sanhédrin pharisien avaient décrété la règle suivante : il fallait se laver les mains avant de prendre la cruche et la coupe de vin (Shabbat 13b – 15a) pour ne pas souiller la coupe et la cruche extérieurement (ou rituellement).
Beth Hillel se lavait les mains avant la fraction du pain (Choullin 106a), juste après la bénédiction du vin.
Or, Beth Shammaï considérait que si la coupe était souillée extérieurement et qu’elle était utilisée pendant le repas, les mains de son utilisateur seraient à nouveau souillées. Par conséquent, manger avec des mains souillées par la coupe allait rendre la nourriture pure (cachère) impure. Beth Shammaï considérait ainsi tout ceux qui ne lavaient pas leurs mains au même moment et de la même façon qu’eux comme des gens qui mangeaient sans se laver les mains. D’ailleurs la version Martin montre bien qu’il s’agit du moment de se laver les mains : « le Pharisien s’étonna de voir qu’il ne s’était point premièrement lavé avant le dîner » (Luc 11.38).
C’est la raison pour laquelle Jésus et ses disciples étaient considérés comme des juifs qui ne se lavaient pas les mains avant de manger, bien qu’ils se lavaient les mais avant de manger le pain, selon la coutume de Hillel, plus ancienne et plus souple que celle de Shammaï.
Voilà pourquoi dans Luc 11.37-38 ce shammaïen est étonné que le rabbi (maître) Jésus ne se lave pas les mains au même moment que lui :
Luc 11.37 Pendant qu’il parlait, un pharisien l’invita à venir manger chez lui. Jésus entra dans la maison et se mit à table. 38 Le pharisien remarqua qu’il n’avait pas fait les ablutions rituelles avant le repas, et il s’en étonna.
Comme dans Marc 7.4, nous constatons ici qu’il s’agit d’ablutions rituelles : Jésus fait référence au lavage extérieur de la coupe et du plat. Ces détails et tout le reste du chapitre de Luc nous révèlent qu’il s’agit bien de pharisiens de l’école de Shammaï.
Les mêmes polémiques se retrouvent dans le talmud. En voici les références :
L’intérieur et l’extérieur de la coupe et du plat : mishna Kélim 25.6, Sotah 4b, Shabbat 62b
A quel moment il faut se laver les mains : Berakhot 43a et 51 b
Shammaï avait peur que la coupe soit rituellement souillée à l’extérieur : Berakhot 52a et b
Par conséquent, rabbins et historiens juifs confirment que Jésus n’a jamais déclaré toute nourriture pure. La preuve incontestable, c’est son passage devant le grand sanhédrin, comme nous l’avons vu plus haut.
La nappe
Nous ne pouvons conclure cette étude sans parler de la nappe avec les animaux impurs dans la vision de Actes 10.
L’acteur principal de cet épisode est l’apôtre Pierre, le même apôtre qui demande à Jésus « explique-nous cette parabole » (Matthieu 15.15), suite à la déclaration de Jésus « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche de l’homme qui le souille… » (Matthieu 15.10).
Nous en déduisons que Pierre n’avait pas compris ce que son maître voulait enseigner. Jésus a donc dû expliquer de quoi il parlait. Si Jésus lui avait déclaré « à partir d’aujourd’hui toute nourriture est pure », pourquoi Pierre s’oppose-t-il au moins deux fois lorsque l’Eternel lui dit « tue et mange » (Actes 10.14-16) ?
Et pourquoi Pierre répond-il, « Seigneur, je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » ? Pourquoi la notion du souillé et de l’impur fait-elle encore partie du langage de Pierre, si Jésus avait rendu toute nourriture pure ?
Conclusion : Jésus n’a dons pas rendu toute nourriture pure.
Il nous reste à présent à examiner si Dieu a rendu, lui, toute nourriture pure par la vision de la nappe.
Le chapitre 10 des Actes des apôtres a souvent été utilisé pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais dit. Si nous examinons le contexte et la conclusion de ce chapitre, il est clair qu’il ne parle pas de nourriture, mais seulement de l’adhérence ou de l’entrée des non juifs dans la communauté nazaréenne de Jésus.
Pendant plus ou moins 10 ans, la première communauté que Jésus a instauré est composée uniquement de juifs. C’est au chapitre 10 des Actes des apôtres que les premiers non juifs (issu des nations) seront ajoutés par Dieu à la communauté, par le baptême de l’Esprit Saint.
Pour bien comprendre ce chapitre, il faut le diviser en 3 parties : 1) avant la vision de Pierre, 2) pendant la vision et 3) après la vision.
1) Avant la vision (versets 1 à 8)
Dans la version Segond, le chapitre 10 version Segond s’intitule « L’évangile parvient au païens ». Ces 8 versets nous révèlent que Corneille et toute sa maison sont des non juifs (des païens) pieux et craignant Dieu (v.1,2, 7 et 22). Toutes ces personnes sont donc des non juifs noa’hides qui aiment Dieu, qui observent les lois de Noé et même plus, comme il nous est rapporté au verset 4 : « tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu ». Cette expression est typiquement juive et désigne en la pratique de mitsvot (bonnes œuvres) consistant à mettre une pièce de monnaie dans une boîte à tsedaka (tirelire pour la charité) tous les jours avant de prier.
(Dorcas aussi faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes (Actes 9.36) – elle sera ressuscitée par Pierre).
Cette tradition juive nous enseigne qu’il faut d’abord penser aux pauvres avant même de prier tous les jours.
Au verset 3 Corneille a une vision, à la 9e heure – cette précision nous révèle que Corneille était en train de faire une de ces 3 prières quotidiennes (journalière), la 9e heure étant la prière de l’après-midi (Min’ha).
Au verset 4 (contexte) un ange demande à Corneille (un non-juif) de faire venir Pierre (un juif) chez lui.
2) Pendant la vision (versets 9 à 23)
Pour que Pierre accepte cette invitation « interdite1 » (voir verset 28), Dieu va aussi lui parler à travers une vision, vers la 6e heure – c’est-à-dire pendant que Pierre est aussi en train de faire une de ses trois prières quotidiennes (verset 13). Une voix se fait entendre, « Pierre, lève-toi, tue et mange ». Au verset 14 Pierre refuse :
Pierre répondit : En aucun cas, Seigneur ! Je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur !
Trois fois cette voix se fait entendre, et Dieu demande à Pierre de ne pas regarder comme souillé ce que Lui déclare pur.
Au verset 17 Pierre se pose des questions au sujet de cette vision. Dieu lui répond : c’est à ce moment précis que des non juifs qui étaient considérés comme souillés et impurs se présentent chez lui :
19 Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l’Esprit lui dit: Voici, trois hommes te demandent; 20 lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c’est moi qui les ai envoyés.
Au verset 20 le Saint Esprit ordonne à Pierre de suivre des non juifs qu’il ne connaît pas. Sans cette vision, Pierre, n’aurait jamais accepter de loger ou de se rendre chez Corneille le lendemain.
C’est au verset 28 que Pierre déclare clairement le but de la vision qu’il a reçu :
« Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur. »
Au moyen de la vision, Dieu a appris à Pierre à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.
« C’est pourquoi je n’ai pas eu d’objection à venir » (verset 29).
Suite à tous ces versets, nous pouvons conclure qu’il n’est donc plus questions du tout de tuer et de manger des animaux impurs ou souillés, mais de considérer tout être humain à sa juste valeur (versets 34 et 35).
Pour sceller le témoignage de Pierre, le Saint Esprit descendra aussi sur des non juifs (versets 44-47) en présences des circoncis, afin que ceux-ci ne leur refusent pas le baptême.
Il faut savoir que déjà avant l’époque de Jésus, pour pouvoir se convertir au judaïsme il fallait d’abord passer par le miqvéh (baptême par immersion), le bain rituel ou le bain de purification. Selon le Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme page 680 section Miqvéh :
« Tous les prétendants à la conversion n’étaient pas forcément acceptés, surtout depuis que Shammaï était devenu président du sanhédrin pharisien après la mort d’Hillel (en l’an 10 de l’E.C). L’accès à la conversion des non juifs au judaïsme étaient devenu très difficile, c’est d’ailleurs la polémique (le débat) qui anime le chapitre 15 des Actes des apôtres. »
Pour confirmer notre conclusion du chapitre 10, dans le chapitre 11 :1-18 Pierre devra justifier son attitude à l’égard des païens, et non pas le contenu de son assiette. Cela démontre bien que la vision de la nappe n’a jamais servi à purifier de la nourriture, mais bien des hommes et des femmes qui aiment Dieu et désirent le servir.
Un autre verset intéressant nous est commenté par La Bible Expliquée :
Apocalypse 18.2 Il cria : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un repaire de tout oiseau impur, un repaire de tout animal impur et détesté,
« Il semblerait que pour l’apôtre Jean, la notion d’animaux impurs fait encore partie de son langage. »
Le contexte culturel
Il est très facile aujourd’hui de découvrir la culture de différents pays. La nourriture fait partie intégrante de la culture, nous pouvons ainsi découvrir par exemple que l’on mange du serpent au Vietnam, du chien en Chine, du rat en Thaïlande, du singe au Congo, etc..
Est-ce pour autant que nous, européens, considérons ces animaux comme de la nourriture ? Trouvons-nous ce type d’animaux dans nos boucheries ou au supermarché ? Non. Pourquoi ? La raison est simple : nous ne considérons pas le chien, le rat, ou le singe comme de la nourriture.
Nous devons donc nous rendre à l’évidence que lorsque Jésus et ses disciples parlaient de nourriture dans le nouveau testament, ils faisaient référence à la nourriture de leur culture, c’est-à-dire ce que Dieu déclare être de la nourriture.
De la même façon que nous ne considérons pas certains animaux comme de la nourriture, il a semblé bon à l’Eternel, notre créateur, de nous enseigner ce que lui considère être de la nourriture adéquate pour le corps qu’il a créé. C’est la raison pour laquelle le chapitre 11 du Lévitique débute par « Voici les animaux que vous mangerez ». Ce même chapitre se termine par « afin que vous distinguiez l’animal qui se mange et celui qui ne se mange pas ». L’Eternel notre docteur s’est donné la peine de nous faire une prescription et une ordonnance, Lévitique 11.
Shalom et bon appétit !
La 2e partie de l’étude parlera de :
la pharmacie de Dieu (une vidéo visible sur internet)
la cacheroute face à la science
le système vasculaire des animaux purs et celui des animaux impurs
Francesco MICCICHE
miccichef@yahoo.fr
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La bible nous dit que Dieu est notre docteur. C’est en effet ce que nous pouvons comprendre à la fin du verset d’Exode 15.26 (…) je suis l’Eternel qui te guérit (Version Darby).
La version Chouraqui par contre traduit d’une façon littérale, du mot à mot à partir de l’hébreu : Je suis Adonaï (L’Eternel) ton guérisseur.
Ki ani Adonaï rofè’ha
Rofè signifie « médecin ».
Dès lors, rofè’ha signifie « ton médecin ».
Psaume 103.3 C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies (Version Segond)
Ici aussi, Chouraqui traduit « Lui il pardonne tout tes torts, médecin de toutes tes infirmités »
A la sortie d’une visite chez mon médecin, je méditais sur les paroles de celui-ci :
« Si vous voulez guérir au plus vite, vous allez faire exactement ce que je vous dis. Je vous prescris une ordonnance, indiquant plusieurs médicaments que vous prendrez dans un ordre et à des heures bien précises. »
Je me suis alors fait la réflexion suivante : mon médecin emploie un langage biblique ! En effet, lorsque nous lisons la bible, Dieu nous conseille d’observer ses prescriptions et ses ordonnances afin de ne pas tomber malade comme les autres peuples.
Exode 15.26 (Version Chouraqui) Il dit : « Si tu entends, tu entends la voix de Adonaï, ton Elohim, et fais le droit à ses yeux, si tu écoutes ses ordres et gardes toutes ses lois, toute la maladie que j’ai mise en Egypte, je ne la mettrai pas contre toi, oui, moi, Adonaï, ton guérisseur (ton médecin).
Exode 23.25 Servez Adonaï, votre Elohim : il bénira ton pain et ton eau, j’écarterai la maladie de ton sein.
Deutéronome 7.15 Adonaï écartera de toi toute maladie, toutes les dolences malignes de Egypte que tu as connues. Il ne les mettra pas en toi, il les donnera à tous tes haineux.
L’Eternel est donc bel et bien notre médecin qui nous guérit, si nous suivons les conseils qu’il nous donne comme un Père. Car quel est le père qui donne une pierre à son enfant qui lui réclame un morceau de pain (Matthieu 7.8-11) ? Malheureusement l’homme ne voit pas toujours Dieu comme un père (et docteur), ce qui entraîne parfois des conséquences désastreuses.
***
Il y a quelques années nous avons connu la période de la vache folle (ESB). Pourquoi ?
Dans son insatiable appétit de s’enrichir, l’homme a décidé de changer le régime alimentaire des herbivores, et de les transformer en carnivores. Comment ?
En leur donnant des farines animales obtenues à partir des parties non consommées, des carcasses bovines (déchets et os) et de cadavres d’animaux.
Que s’est-il passé ? Le prion, protéine mutante, est l’une des responsables de la maladie de la vache folle. Le prion est apparu, selon certains scientifiques, à cause du fait que l’on a forcé les herbivores (ici la vache) à manger des farines animales, donc des aliments pour carnivores.
Etant donné que ce que l’on mange finit par constituer nos propres protéines corporelles, les herbivores ont dû transformer des protéines animales pour en faire leur constituants. La vache n’étant prévue que pour transformer des protéines végétales, son corps a commencé à produire des protéines mutantes (évolution), capables d’engendrer des maladies, notamment celle de la vache folle et de Creutzfeldt Jackob chez les humains. Ce qui a entraîné la mort de centaines d’êtres humains et de milliers d’animaux. Nous ne pouvons que constater l’échec de l’homme, pour avoir changé ce que Dieu a instauré depuis des millénaires.
Une fois de plus le péché et la désobéissance de l’homme ont provoqué la mort.
Par crainte de cette maladie, beaucoup ont décidé de ne plus manger de la viande provenant de certains pays.
Conclusion : Cette tragédie a été causée par l’homme qui a forcé des animaux à manger des aliments que Dieu n’avait pas prévu pour eux.
Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ce que les hommes donnent comme nourriture aux animaux.
Même involontairement, la science vient nous prouver qu’il n’est pas bon de changer les règles alimentaires que Dieu a établies depuis des millénaires, que ce soit pour les animaux ou pour les hommes.
Quelle influence la nourriture peut-elle avoir dans la vie du croyant ?
Certaines règles alimentaires du Tanakh (l’ancien testament) peuvent aujourd’hui nous sembler inutiles, démodées, voir même ridicules, et ne semblent en aucun cas pouvoir avoir un impact spirituel sur la vie du croyant.
Cependant, la nourriture et le jeûne occupent une place importante dans la bible.
En effet dans Matthieu 17.14-21 nous trouvons l’histoire d’un père désespéré qui conduit son fils aux pieds des disciples de Jésus, afin que ceux-ci le libèrent d’un démon, mais ils n’y arrivent pas. Pourquoi ?
Au verset 20, Jésus fait remarquer à tout son auditoire leur manque de foi.
Mais au verset 21, Jésus précise que ce type de démon ne peut être chassé que par la prière et le jeûne.
Pourquoi le fait de jeûner a-t-il une importance dans ce cas difficile d’exorcisme ?
Le fait de jeûner, de ne pas manger, renforce le côté spirituel du croyant et affaiblit son côté charnel, que Paul nous décrit comme étant notre côté animal (1 Corinthiens 15.44). Paul confirme en disant : « c’est quand je suis faible que je suis fort »
(2 Corintiens 12.10).
Moïse a jeûné 40 jours et 40 nuits en présence de l’Eternel, et c’est pendant cette période qu’il reçut toutes les instructions, toutes les doctrines, et toutes les lois, les prescriptions et les ordonnances de Dieu (notre docteur) qu’il a mises par écrit (le Pentateuque ou la Torah).
Matthieu 4.2 et Luc 4.2 nous indiquent que c’est après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits que Jésus fut tenté dans le désert par le satan.
Jeûner renforce donc bel et bien le côté spirituel du croyant, et amoindrit son côté animal (charnel). Pourquoi ?
Notre sang, dans lequel se trouve l’âme (Lévitique 17.11-14), est l’élément qui relie le corps avec l’esprit (humain). En effet, le sang reçoit les nutriments provenant de l’alimentation (qui sert à renforcer le corps) ainsi que l’oxygène provenant des poumons (qui représente l’esprit ou le souffle). On peut donc dire que le sang est à la fois un élément physique et spirituel.
Lorsque nous jeûnons, le sang n’a plus d’aliments physiques à faire circuler dans le corps. Le corps perd de la force, et l’esprit humain prend alors le dessus sur le côté charnel (animal) de l’homme.
Cependant, renforcer le corps par la nourriture n’est pas forcément synonyme de porter atteinte au côté spirituel, si toutefois le corps demeure au service de l’âme. En effet, nous devons avoir de la force pour servir Dieu, et non pas nous-mêmes. C’est pourquoi, manger est à la fois un acte physique et spirituel.
Nous venons d’examiner la réaction du corps en ce qui concerne le jeûne. Examinons à présent l’impact positif ou négatif que la nourriture peut avoir sur notre être (l’âme – l’esprit – le corps).
Très souvent l’archéologie et la science viennent nous confirmer la véracité de la bible. Commençons donc par l’épigénétique, la discipline scientifique qui étudie comment l’environnement et l’histoire individuelle influent sur l’expression des gènes. Selon cette dernière, notre alimentation nous caractérise. Elle peut jouer un rôle sur notre apparence et sur notre comportement, tout cela est bien connu. Ce que nous savons moins en revanche, c’est qu’elle a un impact sur nos gènes. Des études scientifiques ont été réalisées sur des centaines de vrais jumeaux (issus du même œuf : monozygotes), ce qui signifie qu’ils possèdent absolument le même code génétique.
Ces études ont démontré que des jumeaux menant des styles de vie totalement différents, que ce soit au niveau de l’environnement (ville ou campagne) et au niveau nutritionnel (nourriture), ont vu leur code génétique être modifié.
Pour être plus clair, ces études scientifiques montrent que certains de nos gènes sont activés (allumés) ou rendu silencieux (éteints) en grosse partie en fonction de la nourriture, car c’est elle qui fournit à notre organisme les éléments les plus indispensables.
Ce sont donc divers éléments de notre mode de vie qui activent (allument, éclairent => lumière) ou inhibent (éteignent => ténèbres) certains de nos gènes et qui font de nous ce que nous sommes. Sans aucun doute, donner un sens à ces déclarations viendrait éclairer pourquoi Dieu nous a donné des règles d’hygiène alimentaire, qui peuvent avoir des effets biologiques sur plusieurs générations. Ce que nos parents ou nos grands-parents ont mangé ou n’ont pas mangé (par manque de nourriture) a des répercussions des décennies plus tard, car les modifications épigénétiques restent en mémoire dans les cellules grâce à des marqueurs très stables. Ces marqueurs sont capables de restituer un souvenir du début de la vie même des décennies plus tard.
Il est bien reconnu que certaines parties du cerveau s’activent ou s’inhibent suivant notre type de nourriture. Certains éléments absorbés par l’être humain sont néfastes au bon fonctionnement du cerveau, alors que d’autres sont indispensables.
Voici un autre article intéressant parut dans Le Nouvel Observateur Le Plus intitulé « Ce que vous mangez peut-il vous rendre agressif ? » du 09/10/12.
« Et si le contenu de notre assiette nous contrôlait bien plus qu'on ne le pense ? Un nombre croissant de recherches scientifiques démontre que l'alimentation peut influencer l'humeur et les comportements humains, dont l'agression. Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à l’Université de Grenoble, et auteur de "Psychologie du bien et du mal" a compilé ces études pour Le Plus.
Le menu des prisons : un facteur de prévention ?
D’autres recherches ont testé plus directement l’effet de l’alimentation sur les conduites d’agression. Dans une étude en milieu carcéral, Bernard Gesch et ses collègues, de l’Université d’Oxford, ont administré à 231 prisonniers incarcérés des compléments alimentaires comprenant entre autres des acides gras et des vitamines. Les résultats ont montré que ceux qui avaient reçu ces compléments commettaient 26 pour cent d’actes de violence en moins et que leur niveau d’agression après deux semaines avait diminué de 35 pour cent par rapport à ceux qui avaient reçu un placebo. »
Au moyen de ces analyses scientifiques sur la nourriture, tout étudiant de la bible aura pu discerner que les règles alimentaires bibliques n’agissent pas seulement au niveau physique mais aussi au niveau spirituel. A cet égard, nous avons besoin de sonder les Ecritures. Une fois n’est pas coutume, nous commencerons par la nouvelle alliance (nouveau testament).
La première communauté nazaréenne (église) était composée uniquement de juifs pendant plus ou moins 10 ans. Ensuite l’arrivée des païens (gentils ou non-juifs) au sein de la communauté nazaréenne (église) suscita quelques problèmes, étant donné que les traditions et coutumes païennes provenaient de cultes idolâtres.
En l’an 49 eut lieu le 1e concile à Jérusalem pour déterminer certaines règles (lois) de base pour les païens qui se convertissaient à Dieu.
Actes 15.19-21 C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.
Quatre lois de base furent alors adoptées. Trois d’entre elles sont des interdits alimentaires.
Aujourd’hui la pensée générale du christianisme est de considérer la décision de Jacques dans Actes 15 comme étant un compromis ou un arrangement provisoire pour satisfaire les juifs nazaréens. Or cela est faux, car les 4 règles que Jacques cite étaient déjà en application depuis des siècles pour les païens craignant Dieu (ex : Corneille). Ces règles bien précises faisaient partie du processus de conversion des païens vers le Dieu d’Israël. Cette étape du processus portait et porte encore aujourd’hui le nom de « lois noa’hides » (de Noé).
Il est donc évident que dès le début de l’histoire de l’« église », les règles alimentaires ne sont ni insignifiantes, ni inutiles, ce n’est pas non plus le fruit du hasard, ni un compromis.
Actes 15.23 Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue: Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut!
Jacques écrit une lettre destinée aux frères païens avec les recommandations que nous connaissons.
Actes 15.28-29 Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
L’apôtre Paul recommandera à toutes les communautés d’observer ces 4 règles de base afin de faire régner l’unité.
Actes 16.4-5 En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Eglises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour.
Remarque importante au sujet de la fin de la lettre de Jacques :
Version Louis Segond : Actes 15.29 (…) de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
L’expression « se tenir en garde » utilisée par Louis Segond se réfère au mot Strong n°1301 « diatereo » diathrew qui est défini par « garder continuellement ou soigneusement, conserver avec soin, se garder fidèlement de ». Oublions donc l’idée d’un compromis temporaire.
Darby traduit la fin par : Si vous vous gardez de ces choses, vous ferez bien. Portez–vous bien.
Plusieurs versions traduisent « portez-vous bien ». La version Ostie traduit : « (…) de quoi, vous gardant fidèlement, vous ferez bien. Bonne santé ». Il y a donc un lien entre le respect de ces règles et la bonne santé.
L’Eternel étant notre docteur, il serait sage et sain de suivre ses prescriptions et ordonnances, plutôt que celles des hommes. Car le sang, les animaux étouffés et les viandes sacrifiées aux idoles ne sont pas des aliments que Dieu a prévu pour nous. Rappelons-nous de la vache folle.
Malgré tout, les avis parmi le christianisme d’aujourd’hui au sujet de la consommation du sang et des viandes sacrifiées aux idoles sont différents et parfois même opposés, ce qui provoque des divisions. Pourquoi ?
Combien de fausses doctrines n’ont-elles pas vu le jour, en s’appuyant sur quelques versets bibliques tirés hors de leur contexte. En effet, certains théologiens et commentateurs prétendent que l’apôtre Paul permet ou tolère la consommation de viandes sacrifiées aux idoles en s’appuyant sur quelques versets de 1 Corinthiens 8.
Quelle conclusion hâtive a été tirée de ces versets : les idoles n’existent pas, donc manger de la viande qui leur est sacrifiée n’a aucune importance.
Si c’était le cas, Paul irait à l’encontre de ses propres déclarations qu’il a faites 8 ans plus tôt (Actes 16.4-5), puisque c’est aux environs de l’an 50 que Paul établit la communauté de Corinthe, qui reçut les mêmes recommandations que toutes les autres communautés, à savoir celle du concile de Jérusalem.
C’est d’ailleurs ce que l’apôtre Paul va confirmer dans 1 Corinthiens 8.1 Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. -La connaissance enfle, mais la charité édifie.
Par ce verset, Paul dit : nous savons tout ce qu’il y a lieu de faire en ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, puisque cela a déjà été enseigné dans le passé (voir Actes 15). Ce sont des règles identiques pour toutes les communautés.
Ensuite Paul ajoute qu’il y a une façon d’enseigner ce que nous connaissons déjà, car la connaissance enfle (gonfle), ce qui pousse l’homme à enseigner avec orgueil ce qui ne construit pas, mais sépare donc détruit.
Mais si nous enseignons avec amour et patience, cela construit, donc unit. Ensuite Paul explique comment faire pour rester uni.
1 Corinthiens 8.13 C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère.
La conclusion de Paul est claire et ne modifie en rien les décisions prises à Jérusalem 8 ans plus tôt. Si un aliment doit faire chuter mon frère, je n’en mangerai pas.
Il n’est donc pas question ici d’un compromis, comme certains le laissent sous-entendre, puisque 2 chapitres plus loin, Paul nous donne la raison pour laquelle il ne faut pas manger de la viande souillée par les idoles.
1 Corinthiens 10.19-22, 27-28, 32
19 Que dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose? Nullement.
20 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui? (…)
27 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
28 Mais si quelqu’un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. (…)
32 Ne devenez une cause d’achoppement ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’assemblée de Dieu ;
Par ces versets Paul nous confirme que le fait de manger des viandes sacrifiées aux idoles engendre des conséquences spirituelles négatives, puisque agir de la sorte c’est ouvrir la porte aux forces démoniaques. Paul nous donne au moins 3 raisons de ne pas manger de tels aliments :
1 Corinthiens 8.13 : si un aliment scandalise mon frère, je n’en mangerai pas
1 Corinthiens 10.20 : ne pas manger ce qui est sacrifié aux démons
1 Corinthiens 10.22 : Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur?
1 Corinthiens 10.28 : Ceci a été offert en sacrifice! n’en mangez pas ; d’ailleurs, le verset 32 confirme bien que Paul ne revient pas sur la décision de Actes 15 : ne soyez en scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs (aux nations ou non-juifs) ni à l’assemblée de Dieu. Comment pouvons-nous être en scandale aux Juifs et à l’assemblée de Dieu ? En n’observant PAS les règles qui ont été données à toutes les communautés afin de conserver l’unité du corps du messie.
Par ces affirmations, l’apôtre Paul ne contredit pas du tout l’Apocalypse, révélation de Dieu.
Apocalypse 2.14
Mais j’ai contre toi certains griefs : tu as là des gens attachés à l’enseignement de Balaam, qui enseignait à Balaq comment causer la chute des Israélites en les incitant à manger des viandes sacrifiées aux idoles et à se prostituer.
Apocalypse 2.20 Cependant, j’ai ceci contre toi : tu laisses cette Jézabel, qui se dit prophétesse, égarer mes esclaves en leur enseignant à se prostituer et à manger des viandes sacrifiées aux idoles.
Ces versets de l’Apocalypse viennent témoigner qu’il n’était pas question de compromis provisoire au concile de Jérusalem en l’an 49.
Alliances universelles
Pour avoir une idée plus claire au sujet d’une doctrine ou d’un enseignement, il est parfois très intéressant de remonter à l’origine de cette doctrine.
Pouvons-nous manger du sang ?
C’est seulement après le déluge que Dieu permet à l’homme de manger de la viande, mais non sans conditions. Dieu dit à Noé (Genèse 9.4) « Vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang ». A qui était adressé cette prescription ? Pas au peuple juif, puisqu’il n’existait pas encore, mais à toute l’humanité, à Noé et à tout ses descendants qui peupleront la terre après lui (Genèse 9.8) : c’est l’alliance noa’hide (de Noé).
Environ 1500 ans plus tard, lorsque Dieu donnera la loi à Moïse, cette ordonnance est répétée exactement de la même façon. Cette fois, Dieu s’adresse aux hébreux et à tous les étrangers qui séjournent parmi eux, donc à toute l’humanité, à toutes les nations.
Lévitique 17.10-12 Si un homme de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux mange du sang d’une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
11 Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation.
12 C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas du sang.
Ce commandement fait partie de l’alliance mosaïque.
1500 ans plus tard, dans la Nouvelle Alliance, ce commandement est de nouveau répété et adressé aux juifs et à toutes les nations.
Il n’a jamais été question pour Dieu notre Docteur, de prescrire le sang comme nourriture pour l’homme. Il n’y a aucune raison de changer d’avis, puisque Dieu a dit à Noé, « J’établis mon alliance avec vous, et avec tous vos descendants après vous ».
Etant donné que nous sommes tous descendants de Noé, la conclusion est simple…
A vous de d’en juger.
Le souillé et l’impur
Pourquoi trouvons-nous des interdits alimentaires dans Actes 15, dans 1 Corinthiens 8, dans 1 Corinthiens 10 et dans Apocalypse 2.14,21 alors que Jésus déclare toute nourriture pure dans les évangiles ?
Jésus a déclaré que ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille mais ce qui sort de l’homme qui le souille.
Si Jésus a rendu toute nourriture pure, pourquoi tous les disciples (Paul inclus) sont-ils d’accord avec les 3 interdits alimentaires d’Actes 15 ?
Et pourquoi la notion de viande souillée par les idoles, ainsi que celle de la viande impure ou impropre à la consommation ? Pour rappel, la viande est impropre à la consommation si l’animal a été étouffé, puisqu’il n’a pas été vidé de son sang (Actes 15.20).
Tous les disciples auraient-ils subitement oublié ou négligé les enseignements de Jésus ?
Ou alors, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Jésus n’a jamais déclaré toute nourriture pure.
Quels sont les arguments bibliques qui pourraient nous conduire à une telle conclusion ?
La comparaison de 3 passages des évangiles, Marc, Matthieu et Luc, est nécessaire pour clarifier si oui ou non Jésus a déclaré toute nourriture pure.
Il s’agit de Marc 7.1-23, Matthieu 15.1-20 et Luc 11.37-39 (Version Jérusalem)
Les 5 premiers versets de Marc 7 nous révèlent le motif (contexte) de la dispute entre Jésus et les pharisiens. Il ne s’agit pas ici de nourriture, mais uniquement du lavage rituel des mains.
Marc 7.2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées.
D’autres détails sont à prendre en considération dans ces 5 versets.
Dans Marc 7.3 on parle de « tradition des anciens » (loi orale, devenue talmud).
Dans Marc 7.4 on mentionne le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain, ainsi que le fait de se purifier lorsqu’ils reviennent de la place publique.
Ces détails sont importants pour définir à quel type de pharisien Jésus est confronté, puisqu’il y avait 7 types de pharisiens à l’époque de Jésus. Il s’agit ici de pharisien de Beth Shammaï, qui était majoritaire au sanhédrin pharisien à cet époque (voir l’étude « Les disputes pharisiennes »).
D’autres passages sont à noter, comme Marc 7.8 Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Verset 13 et vous faites beaucoup d’autres choses semblables
Marc 7.10 Moïse a dit :…
Pour terminer, dans Marc 7.14-23, Jésus enseigne que ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le souille mais ce qui en sort.
Si nous ignorons les coutumes (traditions des anciens) et le contexte historique de l’époque de Jésus, prétendre ici que Jésus ne parle pas de nourriture mais uniquement du lavage des mains est incompréhensible pour beaucoup de croyants.
Pourtant, Jésus le confirme lui-même dans Matthieu 15.1-20, qui nous rapporte le même récit avec plus de précisions au sujet du lavage des mains.
En effet, Matthieu 15.20 vient nous préciser le contexte :
« Voilà les choses qui souillent l’homme; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. »
Ceci vient soutenir la théorie que Jésus ne parlait pas du type de nourriture mais seulement du lavage des mains.
Quels autres arguments pouvons-nous trouver pour confirmer ce que Jésus a réellement enseigné au niveau de la nourriture ?
Analysons la réaction des pharisiens. Ils étaient déjà scandalisés par le fait que les disciples ne s’étaient pas lavés les mains. Imaginons que Jésus aurait déclaré toute nourriture pure, quelle aurait été la réaction de ce type de pharisien de Beth Shammaï ?
Si Jésus avait fait une telle déclaration, il aurait aboli le chapitre 11 du Lévitique et même plus, ce qui était punissable de mort d’après la loi (Deutéronome 12.32 à 13.6).
Or, lorsque Jésus fut condamné à mort par le sanhédrin, personne n’est venu l’accuser d’avoir enseigné le peuple que manger de la nourriture impure ne souille pas l’homme.
Un autre témoignage des évangiles vient confirmer que Jésus n’a jamais déclaré toute nourriture pure. Lequel ?
Pourquoi le sanhédrin aurait-il dû chercher ou corrompre des faux témoins contre Jésus lors de son jugement, alors que ces pharisiens venus de Jérusalem,sans doute des membres du sanhédrin (Marc 7.1) pouvaient rendre un témoignage authentique pour le faire condamner ?
Marc 14.55-65 nous révèle qu’il a été impossible de trouver un seul témoignage valable contre Jésus : « Les grands prêtres et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas »
Le seul motif retenu contre Jésus fut son soi-disant blasphème qui n’en n’était pas un, car Esaïe 53.9 nous dit qu’aucune fraude ne sera trouvée dans la bouche du messie.
Qu’est-ce que la fraude ? « Ensemble des agissement qui mettent obstacle à l’application des lois ». C’est bien ce que Jésus reproche aux pharisiens : de ne pas faire ce que Moïse a dit. Pourquoi Jésus ferait-il lui-même ce qu’il vient de reprocher aux pharisiens en déclarant toute nourriture pure ? Faire cela serait en opposition avec ce que Moïse a dit.
Ne négligeons pas non plus que Jésus traite les pharisiens d’hypocrites, parce qu’ils suppriment des commandements de Dieu pour suivre des commandements d’homme (Marc 7.7-12).
Suite à cette déclaration, il serait tout à fait illogique et contradictoire que Jésus lui-même supprime des chapitres entiers de la loi.
Rappelons-nous des paroles du messie dans Matthieu 5.17-19 où il enseigne de ne pas enlever la moindre lettre de la loi.
Contexte historique et culturel du lavage des mains
Plusieurs sectes juives sont présentes dans les évangiles. Certaines sont nommées, d’autres ne le sont pas, mais cela ne signifie pas qu’elles n’existent pas.
Les esséniens par exemple ne sont pas nommés, et pourtant ils sont bien présents puisque Jésus cite plusieurs coutumes ou halakhot esséniennes. Par exemple « que votre oui soit oui et que votre non soit non ».
Donc, grâce au talmud (tradition des anciens) ainsi qu’aux manuscrits de la mer morte (Qumran), qui permettent de retracer les coutumes des différentes sectes juives, nous pouvons reconnaître quelles sont les sectes juives avec lesquelles Jésus est en conflit.
Au travers des passages de Matthieu 15, Marc 7 et Luc 11.37 nous pouvons identifier les pharisiens de Beth Shammaï, l’école rivale de Beth Hillel (Hillel était le grand-père de Gamaliel).
Le lavage rituel des mains était une coutume très importante à l’époque de Jésus, puisqu’elle occupe 4 chapitres entiers dans la mishnah (qui fait partie du talmud, la tradition des anciens). Il s’agit du traité Yadaïm (des mains). Aujourd’hui encore cette tradition est très exigeante.
Le lavage des mains se fait d’abord le matin au réveil : l’eau est versée trois fois à tour de rôle sur chaque main en commençant par la droite – ensuite une prière est récitée. Le lavage des mains se fait aussi en sortant des toilettes, de la même façon.
Avant de manger, l’eau est versée trois fois sur la main droite et trois fois sur la main gauche (sans alterner) avant la prière.
A l’époque de Jésus il y avait 7 sortes de pharisiens. Certains se lavaient les mains jusqu’au poignet, d’autres jusqu’aux coudes (ablution).
Le repas des pharisiens commençait toujours par la bénédiction d’une coupe de vin suivie par la bénédiction du pain (cela se passe encore comme ça aujourd’hui). Le repas pouvait alors commencer.
Les pharisiens de Beth Shammaï qui étaient majoritaires au sanhédrin pharisien avaient décrété la règle suivante : il fallait se laver les mains avant de prendre la cruche et la coupe de vin (Shabbat 13b – 15a) pour ne pas souiller la coupe et la cruche extérieurement (ou rituellement).
Beth Hillel se lavait les mains avant la fraction du pain (Choullin 106a), juste après la bénédiction du vin.
Or, Beth Shammaï considérait que si la coupe était souillée extérieurement et qu’elle était utilisée pendant le repas, les mains de son utilisateur seraient à nouveau souillées. Par conséquent, manger avec des mains souillées par la coupe allait rendre la nourriture pure (cachère) impure. Beth Shammaï considérait ainsi tout ceux qui ne lavaient pas leurs mains au même moment et de la même façon qu’eux comme des gens qui mangeaient sans se laver les mains. D’ailleurs la version Martin montre bien qu’il s’agit du moment de se laver les mains : « le Pharisien s’étonna de voir qu’il ne s’était point premièrement lavé avant le dîner » (Luc 11.38).
C’est la raison pour laquelle Jésus et ses disciples étaient considérés comme des juifs qui ne se lavaient pas les mains avant de manger, bien qu’ils se lavaient les mais avant de manger le pain, selon la coutume de Hillel, plus ancienne et plus souple que celle de Shammaï.
Voilà pourquoi dans Luc 11.37-38 ce shammaïen est étonné que le rabbi (maître) Jésus ne se lave pas les mains au même moment que lui :
Luc 11.37 Pendant qu’il parlait, un pharisien l’invita à venir manger chez lui. Jésus entra dans la maison et se mit à table. 38 Le pharisien remarqua qu’il n’avait pas fait les ablutions rituelles avant le repas, et il s’en étonna.
Comme dans Marc 7.4, nous constatons ici qu’il s’agit d’ablutions rituelles : Jésus fait référence au lavage extérieur de la coupe et du plat. Ces détails et tout le reste du chapitre de Luc nous révèlent qu’il s’agit bien de pharisiens de l’école de Shammaï.
Les mêmes polémiques se retrouvent dans le talmud. En voici les références :
L’intérieur et l’extérieur de la coupe et du plat : mishna Kélim 25.6, Sotah 4b, Shabbat 62b
A quel moment il faut se laver les mains : Berakhot 43a et 51 b
Shammaï avait peur que la coupe soit rituellement souillée à l’extérieur : Berakhot 52a et b
Par conséquent, rabbins et historiens juifs confirment que Jésus n’a jamais déclaré toute nourriture pure. La preuve incontestable, c’est son passage devant le grand sanhédrin, comme nous l’avons vu plus haut.
La nappe
Nous ne pouvons conclure cette étude sans parler de la nappe avec les animaux impurs dans la vision de Actes 10.
L’acteur principal de cet épisode est l’apôtre Pierre, le même apôtre qui demande à Jésus « explique-nous cette parabole » (Matthieu 15.15), suite à la déclaration de Jésus « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche de l’homme qui le souille… » (Matthieu 15.10).
Nous en déduisons que Pierre n’avait pas compris ce que son maître voulait enseigner. Jésus a donc dû expliquer de quoi il parlait. Si Jésus lui avait déclaré « à partir d’aujourd’hui toute nourriture est pure », pourquoi Pierre s’oppose-t-il au moins deux fois lorsque l’Eternel lui dit « tue et mange » (Actes 10.14-16) ?
Et pourquoi Pierre répond-il, « Seigneur, je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » ? Pourquoi la notion du souillé et de l’impur fait-elle encore partie du langage de Pierre, si Jésus avait rendu toute nourriture pure ?
Conclusion : Jésus n’a dons pas rendu toute nourriture pure.
Il nous reste à présent à examiner si Dieu a rendu, lui, toute nourriture pure par la vision de la nappe.
Le chapitre 10 des Actes des apôtres a souvent été utilisé pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais dit. Si nous examinons le contexte et la conclusion de ce chapitre, il est clair qu’il ne parle pas de nourriture, mais seulement de l’adhérence ou de l’entrée des non juifs dans la communauté nazaréenne de Jésus.
Pendant plus ou moins 10 ans, la première communauté que Jésus a instauré est composée uniquement de juifs. C’est au chapitre 10 des Actes des apôtres que les premiers non juifs (issu des nations) seront ajoutés par Dieu à la communauté, par le baptême de l’Esprit Saint.
Pour bien comprendre ce chapitre, il faut le diviser en 3 parties : 1) avant la vision de Pierre, 2) pendant la vision et 3) après la vision.
1) Avant la vision (versets 1 à 8)
Dans la version Segond, le chapitre 10 version Segond s’intitule « L’évangile parvient au païens ». Ces 8 versets nous révèlent que Corneille et toute sa maison sont des non juifs (des païens) pieux et craignant Dieu (v.1,2, 7 et 22). Toutes ces personnes sont donc des non juifs noa’hides qui aiment Dieu, qui observent les lois de Noé et même plus, comme il nous est rapporté au verset 4 : « tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu ». Cette expression est typiquement juive et désigne en la pratique de mitsvot (bonnes œuvres) consistant à mettre une pièce de monnaie dans une boîte à tsedaka (tirelire pour la charité) tous les jours avant de prier.
(Dorcas aussi faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes (Actes 9.36) – elle sera ressuscitée par Pierre).
Cette tradition juive nous enseigne qu’il faut d’abord penser aux pauvres avant même de prier tous les jours.
Au verset 3 Corneille a une vision, à la 9e heure – cette précision nous révèle que Corneille était en train de faire une de ces 3 prières quotidiennes (journalière), la 9e heure étant la prière de l’après-midi (Min’ha).
Au verset 4 (contexte) un ange demande à Corneille (un non-juif) de faire venir Pierre (un juif) chez lui.
2) Pendant la vision (versets 9 à 23)
Pour que Pierre accepte cette invitation « interdite1 » (voir verset 28), Dieu va aussi lui parler à travers une vision, vers la 6e heure – c’est-à-dire pendant que Pierre est aussi en train de faire une de ses trois prières quotidiennes (verset 13). Une voix se fait entendre, « Pierre, lève-toi, tue et mange ». Au verset 14 Pierre refuse :
Pierre répondit : En aucun cas, Seigneur ! Je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur !
Trois fois cette voix se fait entendre, et Dieu demande à Pierre de ne pas regarder comme souillé ce que Lui déclare pur.
Au verset 17 Pierre se pose des questions au sujet de cette vision. Dieu lui répond : c’est à ce moment précis que des non juifs qui étaient considérés comme souillés et impurs se présentent chez lui :
19 Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l’Esprit lui dit: Voici, trois hommes te demandent; 20 lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c’est moi qui les ai envoyés.
Au verset 20 le Saint Esprit ordonne à Pierre de suivre des non juifs qu’il ne connaît pas. Sans cette vision, Pierre, n’aurait jamais accepter de loger ou de se rendre chez Corneille le lendemain.
C’est au verset 28 que Pierre déclare clairement le but de la vision qu’il a reçu :
« Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur. »
Au moyen de la vision, Dieu a appris à Pierre à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.
« C’est pourquoi je n’ai pas eu d’objection à venir » (verset 29).
Suite à tous ces versets, nous pouvons conclure qu’il n’est donc plus questions du tout de tuer et de manger des animaux impurs ou souillés, mais de considérer tout être humain à sa juste valeur (versets 34 et 35).
Pour sceller le témoignage de Pierre, le Saint Esprit descendra aussi sur des non juifs (versets 44-47) en présences des circoncis, afin que ceux-ci ne leur refusent pas le baptême.
Il faut savoir que déjà avant l’époque de Jésus, pour pouvoir se convertir au judaïsme il fallait d’abord passer par le miqvéh (baptême par immersion), le bain rituel ou le bain de purification. Selon le Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme page 680 section Miqvéh :
« Tous les prétendants à la conversion n’étaient pas forcément acceptés, surtout depuis que Shammaï était devenu président du sanhédrin pharisien après la mort d’Hillel (en l’an 10 de l’E.C). L’accès à la conversion des non juifs au judaïsme étaient devenu très difficile, c’est d’ailleurs la polémique (le débat) qui anime le chapitre 15 des Actes des apôtres. »
Pour confirmer notre conclusion du chapitre 10, dans le chapitre 11 :1-18 Pierre devra justifier son attitude à l’égard des païens, et non pas le contenu de son assiette. Cela démontre bien que la vision de la nappe n’a jamais servi à purifier de la nourriture, mais bien des hommes et des femmes qui aiment Dieu et désirent le servir.
Un autre verset intéressant nous est commenté par La Bible Expliquée :
Apocalypse 18.2 Il cria : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un repaire de tout oiseau impur, un repaire de tout animal impur et détesté,
« Il semblerait que pour l’apôtre Jean, la notion d’animaux impurs fait encore partie de son langage. »
Le contexte culturel
Il est très facile aujourd’hui de découvrir la culture de différents pays. La nourriture fait partie intégrante de la culture, nous pouvons ainsi découvrir par exemple que l’on mange du serpent au Vietnam, du chien en Chine, du rat en Thaïlande, du singe au Congo, etc..
Est-ce pour autant que nous, européens, considérons ces animaux comme de la nourriture ? Trouvons-nous ce type d’animaux dans nos boucheries ou au supermarché ? Non. Pourquoi ? La raison est simple : nous ne considérons pas le chien, le rat, ou le singe comme de la nourriture.
Nous devons donc nous rendre à l’évidence que lorsque Jésus et ses disciples parlaient de nourriture dans le nouveau testament, ils faisaient référence à la nourriture de leur culture, c’est-à-dire ce que Dieu déclare être de la nourriture.
De la même façon que nous ne considérons pas certains animaux comme de la nourriture, il a semblé bon à l’Eternel, notre créateur, de nous enseigner ce que lui considère être de la nourriture adéquate pour le corps qu’il a créé. C’est la raison pour laquelle le chapitre 11 du Lévitique débute par « Voici les animaux que vous mangerez ». Ce même chapitre se termine par « afin que vous distinguiez l’animal qui se mange et celui qui ne se mange pas ». L’Eternel notre docteur s’est donné la peine de nous faire une prescription et une ordonnance, Lévitique 11.
Shalom et bon appétit !
La 2e partie de l’étude parlera de :
la pharmacie de Dieu (une vidéo visible sur internet)
la cacheroute face à la science
le système vasculaire des animaux purs et celui des animaux impurs
Francesco MICCICHE
miccichef@yahoo.fr
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Micciche Francesco- Messages : 10
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Excellent ! Toda raba !
Donc, par exemple, dans Luc 11:37 et Matityahou 23:25 parlent, non pas de nétilat yadayim, mais bien du lavage des coupes et des cruches.
Ainsi donc, pour nous Juifs croyants en Yéshou'a aujourd'hui, doit-on faire nétilat yadayim le matin et avant de manger du pain ? Car ce qui m'embête ici, c'est que la mitsva des ablutions des mains n'a été donné, dans la Torah, qu'aux Cohanim, et non aux Bné Israël dans leur ensemble, et la Torah dit de ne pas ajouter à la Torah.
Par exemple, ce qui me gêne est la brakha de nétilat yadayim : "Toi qui nous ordonne de nous laver les mains". Or, nul part dans la Torah HaShem demande à chaque ben Israël de se laver les mains le matin ou avant de manger.
Qu'en penser au final ?
Donc, par exemple, dans Luc 11:37 et Matityahou 23:25 parlent, non pas de nétilat yadayim, mais bien du lavage des coupes et des cruches.
Ainsi donc, pour nous Juifs croyants en Yéshou'a aujourd'hui, doit-on faire nétilat yadayim le matin et avant de manger du pain ? Car ce qui m'embête ici, c'est que la mitsva des ablutions des mains n'a été donné, dans la Torah, qu'aux Cohanim, et non aux Bné Israël dans leur ensemble, et la Torah dit de ne pas ajouter à la Torah.
Par exemple, ce qui me gêne est la brakha de nétilat yadayim : "Toi qui nous ordonne de nous laver les mains". Or, nul part dans la Torah HaShem demande à chaque ben Israël de se laver les mains le matin ou avant de manger.
Qu'en penser au final ?
Invité- Invité
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
En fait, nous en arrivons à un autre problème.
En effet, la Torah dit d'écouter le juge de notre génération, ce qui fait que les rabbanim aujourd'hui disent que nous devons intégralement les écouter. Or, aujourd'hui, les rabbanim disent encore que nétilat yadayim purifie l'homme, ce contre quoi Yéshou'a s'est élevé.
Du coup, nous en arrivons à devoir faire un tri dans les halakhot rabbiniques. Mais alors, comment savoir lesquelles sont bonnes ou pas ? Si je prends le Choulhan 'Aroukh aujourd'hui, comment savoir quelles halakhot Yéshou'a me dirait de respecter ou non ?
En effet, la Torah dit d'écouter le juge de notre génération, ce qui fait que les rabbanim aujourd'hui disent que nous devons intégralement les écouter. Or, aujourd'hui, les rabbanim disent encore que nétilat yadayim purifie l'homme, ce contre quoi Yéshou'a s'est élevé.
Du coup, nous en arrivons à devoir faire un tri dans les halakhot rabbiniques. Mais alors, comment savoir lesquelles sont bonnes ou pas ? Si je prends le Choulhan 'Aroukh aujourd'hui, comment savoir quelles halakhot Yéshou'a me dirait de respecter ou non ?
Invité- Invité
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Et que pensez des viandes hallal? Car Elle sont bien offerte en sacrifice a allah. Je m'explique. Je suis un gentil converti au Dieu unique, par yeshoua. Mon entourage d'amis est composé de bcp de musulmans qui mangent bien entendu hallal. Quelle attitude dois-je avoir en tant que Chretien et ami ? Jai pris l'habitude de rendre grace du repas a notre Dieu mais au final . Est ce bien de ma part lorsque la viande est hallal? Sinon je devrai refusé chaque invitation de mes amis, pretexter ne pas avoir faim ou autre. Que dois-je faire? Merci de cos reponse
Basile94- Messages : 10
Date d'inscription : 23/07/2013
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Personnellement, je ne mange pas hallal car c'est de la viande consacrée à une idole, un faux elohim.
Après, c'est vrai que c'est délicat pour des invitations.
Voilà mon avis, mais qui n'engage que moi : pour une première fois, tu acceptes l'invite et tu manges ce qu'on te propose (en sanctifiant la nourriture dans ton coeur par Yéshou'a), mais durant le repas, tu expliques tes convictions, et après ils auront que tu ne manges pas hallal.
Après, c'est vrai que c'est délicat pour des invitations.
Voilà mon avis, mais qui n'engage que moi : pour une première fois, tu acceptes l'invite et tu manges ce qu'on te propose (en sanctifiant la nourriture dans ton coeur par Yéshou'a), mais durant le repas, tu expliques tes convictions, et après ils auront que tu ne manges pas hallal.
Invité- Invité
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Daniel Shalom
Yeshua pratiquait bien netilat yadayim et tu peux aussi lire les précédentes études de Francesco qui le démontrent.
Actuellement, oui et depuis que la halakha fut prescrite, il est nécessaire d'observer le rituel de lavage des mains avant chaque berakha si elles ont été souillées entre temps et même systématiquement avant de manger du pain.
Les rabbanim ne cherchent pas à alourdir le peuple par un tas de commandements inutiles, il y a dans le shoulhan Aroukh majoritairement des choses sensées mais, et c'est là que ça devient personnel, il y a des choses à écarter si l'on estime ( après études des différents avis des tanaim dans le Talmud) que notre Rabbi Yeshua nous les délie.
Enfin, l'Islam n'est pas considérée comme une religion idolâtre pour le Judaïsme. Les musulmans adorent un Dieu unique sauf qu'ils le servent unilatéralement dans la rigueur sans la miséricorde de Dieu qui est pourtant coaxiale.
L'histoire du Dieu islamique a des origines païennes, c'est vrai mais le christianisme c'est pareil et pourtant tu manges bien de la viande abattue suivant le rite occidentale quand elle n'est pas kasher quand bien même l'animal est autorisé.
Dans le Judaïsme, il est autorisé de prier dans une mosquée mais pas dans une église. Ne te formalise pas sur l'islam même si beaucoup de souffrances de la part du royaume de Yshmael sont à venir pour Israël.
Yeshua pratiquait bien netilat yadayim et tu peux aussi lire les précédentes études de Francesco qui le démontrent.
Actuellement, oui et depuis que la halakha fut prescrite, il est nécessaire d'observer le rituel de lavage des mains avant chaque berakha si elles ont été souillées entre temps et même systématiquement avant de manger du pain.
Les rabbanim ne cherchent pas à alourdir le peuple par un tas de commandements inutiles, il y a dans le shoulhan Aroukh majoritairement des choses sensées mais, et c'est là que ça devient personnel, il y a des choses à écarter si l'on estime ( après études des différents avis des tanaim dans le Talmud) que notre Rabbi Yeshua nous les délie.
Enfin, l'Islam n'est pas considérée comme une religion idolâtre pour le Judaïsme. Les musulmans adorent un Dieu unique sauf qu'ils le servent unilatéralement dans la rigueur sans la miséricorde de Dieu qui est pourtant coaxiale.
L'histoire du Dieu islamique a des origines païennes, c'est vrai mais le christianisme c'est pareil et pourtant tu manges bien de la viande abattue suivant le rite occidentale quand elle n'est pas kasher quand bien même l'animal est autorisé.
Dans le Judaïsme, il est autorisé de prier dans une mosquée mais pas dans une église. Ne te formalise pas sur l'islam même si beaucoup de souffrances de la part du royaume de Yshmael sont à venir pour Israël.
Invité- Invité
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
@Davy, ton aveuglement concernant le Judaïsme orthodoxe fait peine à voir.
Daniel Jackson a plus de discernement concernant les écritures, cela est flagrant et les questions qu'il pose montre qu'il n'est pas entré de manière aveugle comme tu le fais dans les enseignements rabbiniques religieux.
l'islam est bien une religion idolâtre et manger halal est bien sûr à proscrire quand cela est fait de manière volontaire.
comparer les viandes abattues dans les supermarchés qui ne sont offertes à aucun dieu étranger avec le rituel halal qui lui est abattu au dieu de l'islam, est un non sens.
Il n'y a là aucune comparaison possible.
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
@Basile :)
concernant le fait de manger ou non avec des musulmans, la réponse, l'Apôtre Paul là donne clairement. Si le musulman qui t'invite ne te dit pas que sa viande consommable selon la Torah est halal donc offerte à son dieu, alors tu peux en manger sans te soucier de comment cette viande a été sacrifiée car toi tu sanctifies cette viande par la prière en l'offrant au seul vrai Elohim car toutes les viandes consommables lui appartiennent, mais si par exemple le musulman te dit que cette viande est offerte à allah le dieu de l'islam alors n'en mange pas à cause de celui qui te le dit, car ce serait lui faire croire que tu adhères à ce sacrifice.
par contre pour ce qui concerne ta consommation personnelle, il est bien sûr évident qu'il ne faut pas acheter de viande halal car cette viande est sacrifiée à un dieu étranger et le fait de l'acheter est un acte d'adhésion. Il faut au contraire rejeter ces viandes sacrifiées à des idoles.
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
shalom a tous
MILLE excuses, de ne pas avoir répondue plus tôt a vos questions, mais après avoir posté l'étude sur le forum, mon épouse a accouché ,
UN FILS, donc je passe la plus part de mon temps a l'hôpital , qlq réponses en vitesse, je serais plus complet la semaine prochaine.
Davy, nous devons suivre l'exemple de notre Mashia'h , qui a généralement choisi les hala'hot plus légére a suporté, donc nous pouvons pensé
qu'IL ferais la même chose aujourd'hui, n' oublie pas que Hillel a dit que on ne peut pas imposé une hala'ha si la majorité ne peut la supporté, les
nazaréens aussi (actes 15)
je pense que l'équillibre est entre toi et Daniel, et RUTH a raison en partie aussi , j'ai commencé une étude pour trouvé le juste équillibre, qui est
très difficile a trouvé , mais nous ne devons pas tombé dans les excès , car il ne faut pas oublié que actes 15 nous dit de commencé par léger
et ensuite chaque shabbat on étudie le reste a la synagogue, MAIS d'un autre côté Yéshoua dit que un jour a cause de mon NOM vous serez
jeté dehors des synagogues, je suis en train de creusé pour donné un sens le plus juste a cela , bien sur cen'est pas une raison pour rejeté la
loi orale en bloc, j'en dirait plus dans mon étude , nous devons établir une Hala'ha Nazaréenne comme Yéshoua , il a su faire un équillibre
parfait entre SHAMMAI , HILLEL , LES ESSENIENS , LES 12 disciples étaient de toute sectes juive de l'époque ILS ce sont somit a la hala'ha
de Yéshoua , le talmud en parle le Mashia'h est la plus haute autorité toranique , hala'hique , et rabbinique , a nous de cherché.
Daniel la birkat ha yadaim , nous aussi nous sommes tous des cohanim , donc je pense que nous devons la faire.
Davy: en 135 une décision a été prise a Yavnhé, tout les sages d'ISRAEL on dit qu'il fallait suivre la Halla'ha d'HILLEL, ce que notre Mashia'h
avait proposé un SIECLE avant tout LES SAGES d'ISRAEL c'est peut dire si Yéshoua était un SAGE , cette décision prise a Yavnhé en 135 n'a
casi jamais été rèspecté , c'est donc de ce côté la que je dirige mes recherches, voir SI l'autorité rabbinique, n'a pas été transmise au juifs
Nazaréens . MON épouse est juive, j'ai de la famille juive ici et en ISRAEL , et d' après leurs témoignage la situation d' aujourd'hui, et celle du
1ere siècle n'a pas changer, donc nous devons cherché mais avant tout prié que L'Esprit D' HACHEM nous éclaire, petite conclusion ,
EQUILLIBRE de Yéshoua a recherché, ya qu'un moyen de le trouvé......................, désolé mais je doit aller voir MON FILS ET MON EPOUSE
je vous embrasse tous et SHANAH TOVA , que cette année puisse être une année EQUILIBRE Micciche f
UN FILS, donc je passe la plus part de mon temps a l'hôpital , qlq réponses en vitesse, je serais plus complet la semaine prochaine.
Davy, nous devons suivre l'exemple de notre Mashia'h , qui a généralement choisi les hala'hot plus légére a suporté, donc nous pouvons pensé
qu'IL ferais la même chose aujourd'hui, n' oublie pas que Hillel a dit que on ne peut pas imposé une hala'ha si la majorité ne peut la supporté, les
nazaréens aussi (actes 15)
je pense que l'équillibre est entre toi et Daniel, et RUTH a raison en partie aussi , j'ai commencé une étude pour trouvé le juste équillibre, qui est
très difficile a trouvé , mais nous ne devons pas tombé dans les excès , car il ne faut pas oublié que actes 15 nous dit de commencé par léger
et ensuite chaque shabbat on étudie le reste a la synagogue, MAIS d'un autre côté Yéshoua dit que un jour a cause de mon NOM vous serez
jeté dehors des synagogues, je suis en train de creusé pour donné un sens le plus juste a cela , bien sur cen'est pas une raison pour rejeté la
loi orale en bloc, j'en dirait plus dans mon étude , nous devons établir une Hala'ha Nazaréenne comme Yéshoua , il a su faire un équillibre
parfait entre SHAMMAI , HILLEL , LES ESSENIENS , LES 12 disciples étaient de toute sectes juive de l'époque ILS ce sont somit a la hala'ha
de Yéshoua , le talmud en parle le Mashia'h est la plus haute autorité toranique , hala'hique , et rabbinique , a nous de cherché.
Daniel la birkat ha yadaim , nous aussi nous sommes tous des cohanim , donc je pense que nous devons la faire.
Davy: en 135 une décision a été prise a Yavnhé, tout les sages d'ISRAEL on dit qu'il fallait suivre la Halla'ha d'HILLEL, ce que notre Mashia'h
avait proposé un SIECLE avant tout LES SAGES d'ISRAEL c'est peut dire si Yéshoua était un SAGE , cette décision prise a Yavnhé en 135 n'a
casi jamais été rèspecté , c'est donc de ce côté la que je dirige mes recherches, voir SI l'autorité rabbinique, n'a pas été transmise au juifs
Nazaréens . MON épouse est juive, j'ai de la famille juive ici et en ISRAEL , et d' après leurs témoignage la situation d' aujourd'hui, et celle du
1ere siècle n'a pas changer, donc nous devons cherché mais avant tout prié que L'Esprit D' HACHEM nous éclaire, petite conclusion ,
EQUILLIBRE de Yéshoua a recherché, ya qu'un moyen de le trouvé......................, désolé mais je doit aller voir MON FILS ET MON EPOUSE
je vous embrasse tous et SHANAH TOVA , que cette année puisse être une année EQUILIBRE Micciche f
Micciche Francesco- Messages : 10
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Oui, nous sommes tous des Cohanim, mais déjà dans la Torah HaShem dit à Israël qu'il est une Nation de Cohanim, et pourtant les "vrais" Cohanim avaient quand même leurs propres mitsvot, comme nétilat.
Donc si la Torah rend déjà cette mitsva exclusive alors qu'Israël entier est appelé peuple de Cohanim, je ne vois pas pourquoi ça changerai aujourd'hui. Sinon ça veut dire que nous sommes tous aptes à servir au Beit Hamikdash, ce qui est faux.
Donc il y a un problème ici :s
Donc si la Torah rend déjà cette mitsva exclusive alors qu'Israël entier est appelé peuple de Cohanim, je ne vois pas pourquoi ça changerai aujourd'hui. Sinon ça veut dire que nous sommes tous aptes à servir au Beit Hamikdash, ce qui est faux.
Donc il y a un problème ici :s
Invité- Invité
Daniel
JE suis prêt a t'écouté d'avantage, en privé si tu veut ou sur le forum,
Micciche Francesco- Messages : 10
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
qu'il soit le bienvenu dans ce monde et que YHWH notre Elohim le bénisse, le fasse grandir en Lui. Toi et ta femme êtes aujourd'hui bénis.Micciche a écrit:MILLE excuses, de ne pas avoir répondue plus tôt a vos questions, mais après avoir posté l'étude sur le forum, mon épouse a accouché ,
UN FILS, donc je passe la plus part de mon temps a l'hôpital , qlq réponses en vitesse, je serais plus complet la semaine prochaine.
Que YHWH notre Elohim vous comble de ses bénédictions :)
Votre soeur en Yéshoua
Ruth
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Merci pour vos reponses! Ruth, En effet je n'achete pas hallal, et si j'en consomme c'est uniquement lorsque je suis invité chez mes amis musulmans. Jai compris l'enseignement de Shaul sur les viandes sacrifiés. Mais n'est ce pas "hypocrite" de ma part? Je m'explique. Mes amis ne me diront jamais "attention ceci est hallal" mais je sais pertinement qu'ils ne mangent que hallal. Dernierement jai ete invité a un mariage. La viande est biensur hallal..Donc je sais pertinament que toute viande servit par leur soin a ete sacrifié a Allah. La sanctifié , est -il suffisant? Merci de ta reponse ruth!
Basile94- Messages : 10
Date d'inscription : 23/07/2013
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Je comprend ici ton questionnement :)
si ta conscience te le repproche, tu n'as plus qu'une solution, inviter ces gens que tu sais musulmans chez toi au lieu d'aller chez eux afin de pouvoir leur partager la vraie foi.
Est-il recommandé d'aller à leur mariage? Personnellement, je ne le crois pas car ce mariage fait dans l'islam n'a rien de saint comme c'est d'ailleurs le cas dans d'autres religions.
Après, le tout est d'avoir le discernement donné par Elohim selon les cas car un cas n'est pas identique à un autre, tout dépend des gens concernés et de la disposition des coeurs.
Est-il toujours recommandable d'accepter toutes les invitations des païens, je ne le crois pas non plus car si c'est juste pour se fondre dans la masse et rien de plus, je ne vois pas l'intérêt car en effet, aller chez des païens, c'est avant tout pour un seul but, pouvoir témoigner de notre foi. Si c'est juste pour mondaniser, là n'est pas notre place.
Shalom
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Ruth
Merci Ruth, pour le petit message c'est sympa:
Micciche Francesco- Messages : 10
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: L'Eternel est mon docteur / cashroute
Oui mazel tov pour ton fils ! Bientôt la Brit Mila
Sinon tout à l'heure je t'enverrai un mp
Sinon tout à l'heure je t'enverrai un mp
Invité- Invité
brith mila
OUI BIENTÖT LA BRITH MILA? qui a été remise pour cas de force majeure, et merci pour tout a tantôt shalom
Micciche Francesco- Messages : 10
Date d'inscription : 15/04/2013
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