Les Hébreux en Egypte
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Les Hébreux en Egypte
Le texte de la Genèse rapporte que les descendants d'Abraham ont séjourné en Egypte, depuis l'époque du patriarche Joseph jusqu'à celle de Moïse. D'après l'écriture, leur séjour aurait duré 430 ans (Exode 12, 40).
Une peinture représentative
A Beni Hassan, sur les rives de la vallée du Nil, la tombe de Khnoumhotep II (XIIe dynastie, env. 1890 av. J.-porte sur ses parois l'image d'une scène particulièrement intéressante. Cette scène montre une caravane de bédouins, désignés sous l'appellation de "Hapiru" (ou "Habiru"). On notera que ce mot se rapproche fortement du mot "hébreu". La légende de la fresque, rédigée en écriture hiéroglyphique, précise que ces nomades apportent du fard pour les yeux ; elle donne aussi le nom de leur chef, Ab-Sha ou Abi-Shua.
Ce groupe de personnes qui sont représentés avec armes et bagages, ressemblent plus à des voyageurs qu'à des gens installés. Il s'agirait plutôt de bédouins venus en Egypte pour commercer. En fait, la peinture est plutôt antérieure à l'installation de la famille de Joseph. Quoi qu'il, en soit, ce document illustre les échanges commerciaux qui existaient jadis entre le Proche-Orient et l'Egypte, comme ce que l'histoire des patriarches met en scène lorsqu'Abraham séjourna brièvement en Egypte (Exode 12, 16).
L'installation en Egypte
Selon la Genèse, Joseph, petit-fils d'Abraham, aurait été vendu par ses onze frères à un marchand d'esclaves égyptien. Transféré en Egypte, il devint serviteur d'un dignitaire, Potiphar, jusqu'à ce qu'il soit jeté en prison à la suite de fausses accusations. Ses gardiens s'aperçurent bientôt qu'il avait le don d'interpréter les rêves ; on fit alors appel à lui pour expliquer un rêve prophétique du pharaon, qui prédisait une terrible famine à venir. Joseph fut alors promu premier dignitaire du royaume d'Egypte aux côtés de son roi, et géra brillamment la crise économique annoncée. Il fit venir entretemps le reste de sa famille, qui dès lors s'établit durablement en Egypte (Genèse 50, 22-26).
La Bible ne donne pas le nom du pharaon que rencontrèrent le patriarche Joseph et ses frères. Cet épisode est donc difficile à situer dans le temps. Certains biblistes ont cependant tenté de le faire, en s'appuyant sur l'archéologie égyptienne.
D'après le livre de l'Exode, le séjour de la famille de Joseph aurait duré 430 ans. La chronologie classique place la fin du séjour hébreu en Egypte (l'Exode) à l'époque de Ramsès II, donc vers 1250 av. J.-C.. Or, si l'on remonte quatre cents trente ans en arrière, on tombe à peu près à l'époque des pharaons "hyksos". Ces souverains non égyptiens étaient les chefs d'un peuple asiatique, qui conquit et occupa tout le nord de l'Egypte vers 1720-1550 av. J.-C.. Ils établirent leur capitale à Avaris, dans le delta du Nil. Les Hyksos seront finalement chassés d'Egypte par leurs rivaux du sud, les pharaons thébains. Joseph serait-il arrivé en Egypte pendant la période de l'occupation des Hyksos ?
Couronne des Hyksos.
Scarabée hyksos.
Un détail intéressant est donné par le texte biblique, qui indique que le pharaon permit à Joseph d'aller enterrer son père en Canaan avec des chars et des cavaliers (Genèse 50, 9). Or, l'usage du cheval et du char a été introduit en Egypte précisément par les Hyksos. On peut en conclure que l'entrée des patriarches en Egypte ne peut pas être antérieure à l'invasion de l'Egypte par les Hyksos.
Un texte peu connu attribué à l'historien égyptien Manéthon (IIIème siècle av. J.-C.), et cité par Syncellus, précise que Joseph est arrivé en Egypte sous le règne du pharaon Apopi, ou Apophis. Bien que tardif et de source indirecte, donc incertaine, le texte de Manéthon est toutefois intéressant :
"Certains disent que ce roi (Apopi) était au début appelé pharaon, et que dans la 4ème année de son règne Joseph arriva en esclave en Egypte. Il nomma Joseph seigneur d'Egypte et de tout son royaume, dans la 17ème année de son gouvernement, ayant appris de lui l'interprétation des rêves et ayant ainsi prouvé sa sagesse divine".
Un roi hyksos, au moins, a effectivement porté le nom d'Apopi sous la XVème dynastie, vers 1590-1549. Si l'on en croit la chronologie de Manéthon, le règne du roi Apopi aurait duré soixante-et-un ans ; aujourd'hui, on lui en accorde quarante. Un texte littéraire égyptien dit qu'à la fin de sa vie, c'est lui qui aurait déclenché la guerre contre les nationalistes du sud, par une provocation presque comique : il accusa les princes thébains de l'empêcher de dormir, en laissant leurs hippopotames faire du bruit la nuit ! Il en aurait été mal inspiré, car cette guerre fut perdue par son successeur Khamudi, et se termina par la fin de la présence des Hyksos en Egypte.
Cartouches du pharaon Apopi-Ouserrê.
O a découvert récemment parmi les noms des rois hyksos ceux de Yakub-Her et de Yakob-Aam. Il existe ainsi plus de vingt sceaux portant le nom du premier, et une centaine portant celui du second. La ressemblance avec le nom de Jacob est frappante dans le premier cas, incertaine dans le second. On ne sait pas s'il y a un lien de parenté avec le Jacob de la Bible, mais ces éléments renforcent l'idée que les Hyksos et les Hébreux avaient des racines proches.
Cartouche du roi hyksos Yakub-Her.
Nom du roi hyksos Yakob-Aam,
ou Yakbim, ou Yakbemou, ou Jacbaam).
L'histoire de Joseph et la littérature égyptienne
Il existe des textes littéraires égyptiens ayant quelques points communs avec l'histoire de l'arrivée de Joseph sur la terre des pharaons. Un récit égyptien célèbre est le "conte des deux frères" (XIXème dynastie, 1185 av. J.-C.). Il y est question d'un homme accusé par la femme de son frère d'avoir tenté de la séduire, alors qu'en réalité c'est elle la coupable. La vérité finit par éclater, et la femme est condamnée. La comparaison ne va pas beaucoup plus loin, et rien ne prouve qu'une influence biblique ait pénétré cette fable.
Un autre écrit plus intéressant est gravé sur un bloc rocheux de l'île d'Eléphantine, en Haute-Egypte. Il s'agit d'un décret émanant du pharaon Djoser (IIIème dynastie, 2668-2649 av. J.C.), l'un des fondateurs de la nation égyptienne, dans tous les cas nettement antérieur à l'époque de Joseph. En fait l'inscription a été gravée beaucoup plus tardivement, à l'époque des pharaons grecs appelés les Ptolémée. Le texte hiéroglyphique parle d'une famine catastrophique qui aurait frappé l'Egypte pendant sept ans ; peu avant l'issue de cette crise, le pharaon vit en songe le dieu Atoum, qui lui annonça la fin prochaine de la famine. A son réveil, le monarque fit alors célébrer des fêtes religieuses pour remercier son dieu ; en outre, il instaura une taxe de dix pour cent, destinée à financer le culte de ce dieu.
On retrouve dans cette déclaration plusieurs thèmes communs avec l'histoire de Joseph : famine de sept ans, songe d'inspiration divine, levée d'impôt. Ces ressemblances suggèrent qu'elles ne sont pas entièrement le fruit du hasard. Qui sait si les rédacteurs de la stèle ne se sont pas inspirés d'une chronique ancienne à laquelle ils auraient eu accès, mais qu'ils auraient adaptée à leurs propres objectifs de propagande ?
La stèle de la famine à Eléphantine.
Quatre cents ans de silence
La suite du récit biblique postérieur à Joseph est totalement muet pendant quatre cents ans. Au début du Livre de l'Exode, il est dit pourtant que les descendants de Jacob se multiplièrent jusqu'à devenir un peuple considérablement nombreux. Par voie de conséquence, ils auraient été de plus en plus marginalisés, et bientôt astreints à des travaux dévalorisants (Exode 1).
Travaux forcés en territoire égyptien
D'après l'Ecriture, le peuple hébreu fut réduit en esclavage et contraint de participer à de pénibles travaux de construction : "On lui imposa donc des chefs de corvée qui l'opprimeraient par de durs travaux ; et il bâtit des villes d'entrepôts pour Pharaon, Pithom et Ramsès" (Exode 1, 11).
Le nom de Ramsès est sans doute à rapprocher de Pi-Ramsès, nom de la capitale de l'Egypte sous Ramsès II. Les archéologues ont situé Pi-Ramsès d'abord à Tanis, et désormais à Qantir, deux sites de l'est du delta du Nil.
Quant à Pithom, ce nom proviendrait de "Pi-Atoum", c'est-à-dire "maison du dieu aoum". Un papyrus égyptien datant du XIIIème siècle parle de la cité "Per-Itm". Pithom fut identifiée en premier lieu au site de Tell el Maskhouta par Edouard Naville, qui le fouilla en 1883. Des structures de briques, un temple dédié au dieu atoum et des inscriptions au nom de Ramsès y furent exhumés. Cependant, de nouvelles fouilles datent désormais ses périodes d'occupation des temps des Hyksos (XVIIIème-XVIème s.) et du roi Nékao II (VIIème s.). Aujourd'hui, on assimile plutôt la Pithom biblique avec un autre site implanté quelques kilomètres plus à l'ouest : Tell el Retaba. Cette forteresse, qui possède également un temple dédié à atoum, est d'époque ramesside.
Le site de Tell el Maskhouta (Pithom?).
Bas-relief du temple d'Atoum à tel el Retaba (Pithom?),
figurant Ramsès II maîtrisant un ennemi asiatique.
Une peinture représentative
A Beni Hassan, sur les rives de la vallée du Nil, la tombe de Khnoumhotep II (XIIe dynastie, env. 1890 av. J.-porte sur ses parois l'image d'une scène particulièrement intéressante. Cette scène montre une caravane de bédouins, désignés sous l'appellation de "Hapiru" (ou "Habiru"). On notera que ce mot se rapproche fortement du mot "hébreu". La légende de la fresque, rédigée en écriture hiéroglyphique, précise que ces nomades apportent du fard pour les yeux ; elle donne aussi le nom de leur chef, Ab-Sha ou Abi-Shua.
Ce groupe de personnes qui sont représentés avec armes et bagages, ressemblent plus à des voyageurs qu'à des gens installés. Il s'agirait plutôt de bédouins venus en Egypte pour commercer. En fait, la peinture est plutôt antérieure à l'installation de la famille de Joseph. Quoi qu'il, en soit, ce document illustre les échanges commerciaux qui existaient jadis entre le Proche-Orient et l'Egypte, comme ce que l'histoire des patriarches met en scène lorsqu'Abraham séjourna brièvement en Egypte (Exode 12, 16).
L'installation en Egypte
Selon la Genèse, Joseph, petit-fils d'Abraham, aurait été vendu par ses onze frères à un marchand d'esclaves égyptien. Transféré en Egypte, il devint serviteur d'un dignitaire, Potiphar, jusqu'à ce qu'il soit jeté en prison à la suite de fausses accusations. Ses gardiens s'aperçurent bientôt qu'il avait le don d'interpréter les rêves ; on fit alors appel à lui pour expliquer un rêve prophétique du pharaon, qui prédisait une terrible famine à venir. Joseph fut alors promu premier dignitaire du royaume d'Egypte aux côtés de son roi, et géra brillamment la crise économique annoncée. Il fit venir entretemps le reste de sa famille, qui dès lors s'établit durablement en Egypte (Genèse 50, 22-26).
La Bible ne donne pas le nom du pharaon que rencontrèrent le patriarche Joseph et ses frères. Cet épisode est donc difficile à situer dans le temps. Certains biblistes ont cependant tenté de le faire, en s'appuyant sur l'archéologie égyptienne.
D'après le livre de l'Exode, le séjour de la famille de Joseph aurait duré 430 ans. La chronologie classique place la fin du séjour hébreu en Egypte (l'Exode) à l'époque de Ramsès II, donc vers 1250 av. J.-C.. Or, si l'on remonte quatre cents trente ans en arrière, on tombe à peu près à l'époque des pharaons "hyksos". Ces souverains non égyptiens étaient les chefs d'un peuple asiatique, qui conquit et occupa tout le nord de l'Egypte vers 1720-1550 av. J.-C.. Ils établirent leur capitale à Avaris, dans le delta du Nil. Les Hyksos seront finalement chassés d'Egypte par leurs rivaux du sud, les pharaons thébains. Joseph serait-il arrivé en Egypte pendant la période de l'occupation des Hyksos ?
Couronne des Hyksos.
Scarabée hyksos.
Un détail intéressant est donné par le texte biblique, qui indique que le pharaon permit à Joseph d'aller enterrer son père en Canaan avec des chars et des cavaliers (Genèse 50, 9). Or, l'usage du cheval et du char a été introduit en Egypte précisément par les Hyksos. On peut en conclure que l'entrée des patriarches en Egypte ne peut pas être antérieure à l'invasion de l'Egypte par les Hyksos.
Un texte peu connu attribué à l'historien égyptien Manéthon (IIIème siècle av. J.-C.), et cité par Syncellus, précise que Joseph est arrivé en Egypte sous le règne du pharaon Apopi, ou Apophis. Bien que tardif et de source indirecte, donc incertaine, le texte de Manéthon est toutefois intéressant :
"Certains disent que ce roi (Apopi) était au début appelé pharaon, et que dans la 4ème année de son règne Joseph arriva en esclave en Egypte. Il nomma Joseph seigneur d'Egypte et de tout son royaume, dans la 17ème année de son gouvernement, ayant appris de lui l'interprétation des rêves et ayant ainsi prouvé sa sagesse divine".
Un roi hyksos, au moins, a effectivement porté le nom d'Apopi sous la XVème dynastie, vers 1590-1549. Si l'on en croit la chronologie de Manéthon, le règne du roi Apopi aurait duré soixante-et-un ans ; aujourd'hui, on lui en accorde quarante. Un texte littéraire égyptien dit qu'à la fin de sa vie, c'est lui qui aurait déclenché la guerre contre les nationalistes du sud, par une provocation presque comique : il accusa les princes thébains de l'empêcher de dormir, en laissant leurs hippopotames faire du bruit la nuit ! Il en aurait été mal inspiré, car cette guerre fut perdue par son successeur Khamudi, et se termina par la fin de la présence des Hyksos en Egypte.
Cartouches du pharaon Apopi-Ouserrê.
O a découvert récemment parmi les noms des rois hyksos ceux de Yakub-Her et de Yakob-Aam. Il existe ainsi plus de vingt sceaux portant le nom du premier, et une centaine portant celui du second. La ressemblance avec le nom de Jacob est frappante dans le premier cas, incertaine dans le second. On ne sait pas s'il y a un lien de parenté avec le Jacob de la Bible, mais ces éléments renforcent l'idée que les Hyksos et les Hébreux avaient des racines proches.
Cartouche du roi hyksos Yakub-Her.
Nom du roi hyksos Yakob-Aam,
ou Yakbim, ou Yakbemou, ou Jacbaam).
L'histoire de Joseph et la littérature égyptienne
Il existe des textes littéraires égyptiens ayant quelques points communs avec l'histoire de l'arrivée de Joseph sur la terre des pharaons. Un récit égyptien célèbre est le "conte des deux frères" (XIXème dynastie, 1185 av. J.-C.). Il y est question d'un homme accusé par la femme de son frère d'avoir tenté de la séduire, alors qu'en réalité c'est elle la coupable. La vérité finit par éclater, et la femme est condamnée. La comparaison ne va pas beaucoup plus loin, et rien ne prouve qu'une influence biblique ait pénétré cette fable.
Un autre écrit plus intéressant est gravé sur un bloc rocheux de l'île d'Eléphantine, en Haute-Egypte. Il s'agit d'un décret émanant du pharaon Djoser (IIIème dynastie, 2668-2649 av. J.C.), l'un des fondateurs de la nation égyptienne, dans tous les cas nettement antérieur à l'époque de Joseph. En fait l'inscription a été gravée beaucoup plus tardivement, à l'époque des pharaons grecs appelés les Ptolémée. Le texte hiéroglyphique parle d'une famine catastrophique qui aurait frappé l'Egypte pendant sept ans ; peu avant l'issue de cette crise, le pharaon vit en songe le dieu Atoum, qui lui annonça la fin prochaine de la famine. A son réveil, le monarque fit alors célébrer des fêtes religieuses pour remercier son dieu ; en outre, il instaura une taxe de dix pour cent, destinée à financer le culte de ce dieu.
On retrouve dans cette déclaration plusieurs thèmes communs avec l'histoire de Joseph : famine de sept ans, songe d'inspiration divine, levée d'impôt. Ces ressemblances suggèrent qu'elles ne sont pas entièrement le fruit du hasard. Qui sait si les rédacteurs de la stèle ne se sont pas inspirés d'une chronique ancienne à laquelle ils auraient eu accès, mais qu'ils auraient adaptée à leurs propres objectifs de propagande ?
La stèle de la famine à Eléphantine.
Quatre cents ans de silence
La suite du récit biblique postérieur à Joseph est totalement muet pendant quatre cents ans. Au début du Livre de l'Exode, il est dit pourtant que les descendants de Jacob se multiplièrent jusqu'à devenir un peuple considérablement nombreux. Par voie de conséquence, ils auraient été de plus en plus marginalisés, et bientôt astreints à des travaux dévalorisants (Exode 1).
Travaux forcés en territoire égyptien
D'après l'Ecriture, le peuple hébreu fut réduit en esclavage et contraint de participer à de pénibles travaux de construction : "On lui imposa donc des chefs de corvée qui l'opprimeraient par de durs travaux ; et il bâtit des villes d'entrepôts pour Pharaon, Pithom et Ramsès" (Exode 1, 11).
Le nom de Ramsès est sans doute à rapprocher de Pi-Ramsès, nom de la capitale de l'Egypte sous Ramsès II. Les archéologues ont situé Pi-Ramsès d'abord à Tanis, et désormais à Qantir, deux sites de l'est du delta du Nil.
Quant à Pithom, ce nom proviendrait de "Pi-Atoum", c'est-à-dire "maison du dieu aoum". Un papyrus égyptien datant du XIIIème siècle parle de la cité "Per-Itm". Pithom fut identifiée en premier lieu au site de Tell el Maskhouta par Edouard Naville, qui le fouilla en 1883. Des structures de briques, un temple dédié au dieu atoum et des inscriptions au nom de Ramsès y furent exhumés. Cependant, de nouvelles fouilles datent désormais ses périodes d'occupation des temps des Hyksos (XVIIIème-XVIème s.) et du roi Nékao II (VIIème s.). Aujourd'hui, on assimile plutôt la Pithom biblique avec un autre site implanté quelques kilomètres plus à l'ouest : Tell el Retaba. Cette forteresse, qui possède également un temple dédié à atoum, est d'époque ramesside.
Le site de Tell el Maskhouta (Pithom?).
Bas-relief du temple d'Atoum à tel el Retaba (Pithom?),
figurant Ramsès II maîtrisant un ennemi asiatique.
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Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
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Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Les Hébreux en Egypte
Quelques détails figurent dans le livre de l'Exode sur la nature des tâches imposées aux Hébreux : "Ils leur rendirent la vie amère par le pénible travail du mortier et des briques et toutes sortes de travaux des champs, par tout le travail qu'ils leur imposaient, avec de mauvais traitements" (Exode 1,14). "Ce jour-là même pharaon donna cet ordre aux chefs de corvées du peuple et aux scribes, disant : vous ne fournirez plus au peuple de la paille pour la fabrication des briques comme précédemment. Qu'ils aillent eux-mêmes se ramasser de la paille." (Exode 5, 6-7). La brique était le matériau de base pour construire les habitations en Egypte, comme en témoignent de nombreux vestiges de bâtiments ; la pierre était réservée aux temples et aux tombeaux. Les briques sont effectivement faites de boue mélangée à de la paille et séchée au soleil. Parfois même elles étaient marquées du sceau du souverain régnant : on retrouve ainsi en particulier sur plusieurs specimens le cartouche du roi Ramsès II.
Ces indications ont fait supposer à de nombreux archéologues que le pharaon contemporain de l'Exode biblique n'était autre que Ramsès II lui-même (env. 1290-1224 av. J.-C.). Ce monarque est certes connu comme l'un des plus grands bâtisseurs de l'histoire égyptienne. Cette hypothèse, qui place l'Exode au XIIIème siècle avant notre ère, est encore débattue aujourd'hui.
Fresque figurant la confection des briques.
Tombe du vizir Rekhmiré, Louxor, XVIIIème dynastie.
Brique portant le cartouche du roi Ramsès II.
Thèbes, XIXème dynastie.
Le témoignage des papyrus
Des documents égyptiens font allusion à une présence d'immigrés d'origine sémitique, qui aurait été employés dans le pays. C'est le cas du papyrus de Brooklyn 35.1146, apparemment daté du règne de Sebekhotep III (vers 1700 av. J.-C.). Ce document établit une liste d'ouvriers ayant été déplacés du delta du Nil vers la Haute-Egypte. Certains d'entre eux ont un nom manifestement hébreu. En voici quelques-uns : Haiimi (nom signifiant en hébreu "Où est mon père ?") ; Menahem ; Asher ; Hiabi-ilu (signifiant également "Où est mon père ?") ; Abi ("Mon père", en hébreu) ; Shepra ; Aduna ("Mon Seigneur" en hébreu) ; Aqaba (à rapprocher de Jacob) ; Iun-er-Tan (en hébreu "Peut-on rentrer au pays ?").
Un autre texte égyptien de la même époque est extrait d'un papyrus médical, une sorte de traité de médecine qui décrit entre autres, une maladie ayant frappé la population locale du delta du Nil. Les symptômes semblent être les mêmes qu'une autre affection, décrite dans la Bible celle-là (Deut. 28, 21-22), et qui aurait sévi en Egypte : la tularémie, une maladie infectieuse.
Un biologiste canadien, Siro Trevisanato, a supposé que cette affection aurait été transmise aux Egyptiens par des Hébreux. A l'appui, il mentionne un cimetière exhumé récemment à Avaris, et qui contient de nombreux corps semblant avoir été atteints de tularémie. Les Hébreux sembleraient avoir été immunisés de cette maladie parce qu'ils vivaient au contact de bestiaux.
Le papyrus de Brooklyn, évoquant
un transfert d'ouvriers vers le sud.
Le papyrus médical de Londres.
Un autre indice intéressant figure dans un document contemporain de Ramsès II, le papyrus Leyde 348. Il parle des rations de nourriture à distribuer aux ouvriers des chantiers de construction du temple et de la grande forteresse de la ville de Ramsès, demandant à ce "qu'on donne des rations aux soldats et aux Apirou qui traînent la pierre de taille pour le grand pylône de Ramsès-Aimé-d'Amon".
On trouve encore le mot hapirou dans des documents plus tardifs : un texte datant de Ramsès III précise que des Hapirou étaient installés à Héliopolis. Le papyrus Harris I les cite encore parmi les ouvriers des carrières de Ramsès IV. Ces témoignages indiquent que des Hapirou étaient présents en Egypte sous les Ramsès.
Similitudes dans le vocabulaire
En matière de linguistique, certains ressemblances sont très significatives, bien que peu connues. Par exemple, le nom propre de Moïse s'apparente à l'égyptien "mosé" qui signifie "enfant", ou "engendré par", ou "fils de". La même racine se retrouve chez des personnages historiques égyptiens comme Thoutmosé, Kamosé, Ramosé ou Ahmosé. Dans le cas de Moïse, l'emploi de la racine "mosé" seule, sans paternité, est cohérente avec le contexte d'un enfant inconnu qui aurait été recueilli sur le fleuve par la fille du pharaon (Exode 2, 1-10).
En outre, il existe d'autres similarités très frappantes entre certains mots des répertoires égyptien et hébreu. L'archéologue Melvin Kyle a relevé plusieurs termes employés dans le Pentateuque qui sont clairement d'origine égyptienne. C'est le cas, en particulier, des mots utilisés pour décrire les fameuses dix plaies d'Egypte :
Tente de branchages
Succoth
Fleuve rouge
Dam
Tente de peaux
Ohel
Grenouille
Tsephardeim
Tour
Migdol
Pou
Kinnim
Maître, seigneur
Adon
Mouche
'Arobh
Vizir
Ab
Ulcère
Shehin
Coffre, berceau
Tba (hébreu : têbâh)
Grêle
Baradh
Jonc
Kam (hébreu : gomêh)
Sauterelle
'Arbeh
Vase
Sennu (hébreu : sinsénet)
Ténèbres
Hoshekh
Grand vase
Seri (hébreu : sêr)
Roseau
Suph
Ces ressemblances peuvent difficilement être le fruit du hasard. On peut supposer, pour les expliquer, que les Israélites ont enrichi leur vocabulaire de mots égyptiens ; ces mots se seraient fixés dans l'hébreu ancien. Seul un séjour de longue durée dans le pays peut expliquer de telles similitudes.
Mais plus que le langage parlé, la transcription de certains graphismes allait également nous donner quelques surprises.
Les inscriptions de Wadi-el-Hol
Il faut signaler la découverte en 1993 à Wadi-el-Hol, en Haute-Egypte, d'une double inscription en signes sémitiques anciens. Sur une paroi rocheuse située dans la boucle du Nil, l'écriture trouvée est d'un graphisme différent de l'égyptien. Elle est quasiment identique à la fameuse écriture proto-sinaïtique.
On n'a pas encore réussi à traduire ces quelques signes ; cependant la présence en Egypte de ce fac-similé témoigne du séjour d'immigrés sémitiques.
Les signes de Wadi-el-Hol paraissent dérivés des hiéroglyphes, mais ressemblent aussi à l'hébreu ancien. Il s'agit apparemment de signes alphabétiques empruntés à l'écriture égyptienne. Or, nous savons que celle-ci est un mélange de signes figuratifs, syntaxiques et alphabétiques. On peut imaginer que ces personnes employées en Egypte ne sachant pas écrire, leurs maîtres auraient mis au point pour elles une écriture simplifiée, et seulement alphabétique. Sans le savoir, ils venaient de créer un système d'écriture qui allait partir à la conquête du monde.
Les deux inscriptions trouvées à Wadi el Hol.
Tous ces éléments, bien que peu connus aujourd'hui, tendent à conforter l'historicité du séjour des Hébreux en Egypte. Cela dit, le problème des dates n'est pas entièrement résolu. Deux chronologies s'opposent, à deux cents ans d'intervalle : l'une fait durer le séjour de 1880 à 1450 environ av. J.-C., l'autre de 1700 à 1250. Laquelle est la plus vraisemblable ? La réponse dépend du choix des éléments que l'on met en avant. Peut-être de futures investigations nous aideront-elles à affiner la chronologie.
Mais nous avons l'assurance du séjour des Hébreux en Egypte non à cause des découvertes archéologiques mais bien parce que c'est L'Eternel Le Dieu d'Israel qui l'affirme !
Gloire à L'Eternel Dieu pour Toujours !
Ces indications ont fait supposer à de nombreux archéologues que le pharaon contemporain de l'Exode biblique n'était autre que Ramsès II lui-même (env. 1290-1224 av. J.-C.). Ce monarque est certes connu comme l'un des plus grands bâtisseurs de l'histoire égyptienne. Cette hypothèse, qui place l'Exode au XIIIème siècle avant notre ère, est encore débattue aujourd'hui.
Fresque figurant la confection des briques.
Tombe du vizir Rekhmiré, Louxor, XVIIIème dynastie.
Brique portant le cartouche du roi Ramsès II.
Thèbes, XIXème dynastie.
Le témoignage des papyrus
Des documents égyptiens font allusion à une présence d'immigrés d'origine sémitique, qui aurait été employés dans le pays. C'est le cas du papyrus de Brooklyn 35.1146, apparemment daté du règne de Sebekhotep III (vers 1700 av. J.-C.). Ce document établit une liste d'ouvriers ayant été déplacés du delta du Nil vers la Haute-Egypte. Certains d'entre eux ont un nom manifestement hébreu. En voici quelques-uns : Haiimi (nom signifiant en hébreu "Où est mon père ?") ; Menahem ; Asher ; Hiabi-ilu (signifiant également "Où est mon père ?") ; Abi ("Mon père", en hébreu) ; Shepra ; Aduna ("Mon Seigneur" en hébreu) ; Aqaba (à rapprocher de Jacob) ; Iun-er-Tan (en hébreu "Peut-on rentrer au pays ?").
Un autre texte égyptien de la même époque est extrait d'un papyrus médical, une sorte de traité de médecine qui décrit entre autres, une maladie ayant frappé la population locale du delta du Nil. Les symptômes semblent être les mêmes qu'une autre affection, décrite dans la Bible celle-là (Deut. 28, 21-22), et qui aurait sévi en Egypte : la tularémie, une maladie infectieuse.
Un biologiste canadien, Siro Trevisanato, a supposé que cette affection aurait été transmise aux Egyptiens par des Hébreux. A l'appui, il mentionne un cimetière exhumé récemment à Avaris, et qui contient de nombreux corps semblant avoir été atteints de tularémie. Les Hébreux sembleraient avoir été immunisés de cette maladie parce qu'ils vivaient au contact de bestiaux.
Le papyrus de Brooklyn, évoquant
un transfert d'ouvriers vers le sud.
Le papyrus médical de Londres.
Un autre indice intéressant figure dans un document contemporain de Ramsès II, le papyrus Leyde 348. Il parle des rations de nourriture à distribuer aux ouvriers des chantiers de construction du temple et de la grande forteresse de la ville de Ramsès, demandant à ce "qu'on donne des rations aux soldats et aux Apirou qui traînent la pierre de taille pour le grand pylône de Ramsès-Aimé-d'Amon".
On trouve encore le mot hapirou dans des documents plus tardifs : un texte datant de Ramsès III précise que des Hapirou étaient installés à Héliopolis. Le papyrus Harris I les cite encore parmi les ouvriers des carrières de Ramsès IV. Ces témoignages indiquent que des Hapirou étaient présents en Egypte sous les Ramsès.
Similitudes dans le vocabulaire
En matière de linguistique, certains ressemblances sont très significatives, bien que peu connues. Par exemple, le nom propre de Moïse s'apparente à l'égyptien "mosé" qui signifie "enfant", ou "engendré par", ou "fils de". La même racine se retrouve chez des personnages historiques égyptiens comme Thoutmosé, Kamosé, Ramosé ou Ahmosé. Dans le cas de Moïse, l'emploi de la racine "mosé" seule, sans paternité, est cohérente avec le contexte d'un enfant inconnu qui aurait été recueilli sur le fleuve par la fille du pharaon (Exode 2, 1-10).
En outre, il existe d'autres similarités très frappantes entre certains mots des répertoires égyptien et hébreu. L'archéologue Melvin Kyle a relevé plusieurs termes employés dans le Pentateuque qui sont clairement d'origine égyptienne. C'est le cas, en particulier, des mots utilisés pour décrire les fameuses dix plaies d'Egypte :
Tente de branchages
Succoth
Fleuve rouge
Dam
Tente de peaux
Ohel
Grenouille
Tsephardeim
Tour
Migdol
Pou
Kinnim
Maître, seigneur
Adon
Mouche
'Arobh
Vizir
Ab
Ulcère
Shehin
Coffre, berceau
Tba (hébreu : têbâh)
Grêle
Baradh
Jonc
Kam (hébreu : gomêh)
Sauterelle
'Arbeh
Vase
Sennu (hébreu : sinsénet)
Ténèbres
Hoshekh
Grand vase
Seri (hébreu : sêr)
Roseau
Suph
Ces ressemblances peuvent difficilement être le fruit du hasard. On peut supposer, pour les expliquer, que les Israélites ont enrichi leur vocabulaire de mots égyptiens ; ces mots se seraient fixés dans l'hébreu ancien. Seul un séjour de longue durée dans le pays peut expliquer de telles similitudes.
Mais plus que le langage parlé, la transcription de certains graphismes allait également nous donner quelques surprises.
Les inscriptions de Wadi-el-Hol
Il faut signaler la découverte en 1993 à Wadi-el-Hol, en Haute-Egypte, d'une double inscription en signes sémitiques anciens. Sur une paroi rocheuse située dans la boucle du Nil, l'écriture trouvée est d'un graphisme différent de l'égyptien. Elle est quasiment identique à la fameuse écriture proto-sinaïtique.
On n'a pas encore réussi à traduire ces quelques signes ; cependant la présence en Egypte de ce fac-similé témoigne du séjour d'immigrés sémitiques.
Les signes de Wadi-el-Hol paraissent dérivés des hiéroglyphes, mais ressemblent aussi à l'hébreu ancien. Il s'agit apparemment de signes alphabétiques empruntés à l'écriture égyptienne. Or, nous savons que celle-ci est un mélange de signes figuratifs, syntaxiques et alphabétiques. On peut imaginer que ces personnes employées en Egypte ne sachant pas écrire, leurs maîtres auraient mis au point pour elles une écriture simplifiée, et seulement alphabétique. Sans le savoir, ils venaient de créer un système d'écriture qui allait partir à la conquête du monde.
Les deux inscriptions trouvées à Wadi el Hol.
Tous ces éléments, bien que peu connus aujourd'hui, tendent à conforter l'historicité du séjour des Hébreux en Egypte. Cela dit, le problème des dates n'est pas entièrement résolu. Deux chronologies s'opposent, à deux cents ans d'intervalle : l'une fait durer le séjour de 1880 à 1450 environ av. J.-C., l'autre de 1700 à 1250. Laquelle est la plus vraisemblable ? La réponse dépend du choix des éléments que l'on met en avant. Peut-être de futures investigations nous aideront-elles à affiner la chronologie.
Mais nous avons l'assurance du séjour des Hébreux en Egypte non à cause des découvertes archéologiques mais bien parce que c'est L'Eternel Le Dieu d'Israel qui l'affirme !
Gloire à L'Eternel Dieu pour Toujours !
_________________
Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Les Hébreux en Egypte
Bonjour Ruth, je viens de lire sur Wiki ceci et cela sur l'existence de Moïse, sur la Genèse etc. Aussi, je découvre ta page avec JOIE !
Merci pour tes recherches.
Est-ce que je pourrais copier ta page pour mon blog ? (et éventuellement d'autres pages)
Dois-je te demander, ou je le fais sans autre ?
Je mettrais ton nom et un lien vers ton blog ...
Merci pour tes recherches.
Est-ce que je pourrais copier ta page pour mon blog ? (et éventuellement d'autres pages)
Dois-je te demander, ou je le fais sans autre ?
Je mettrais ton nom et un lien vers ton blog ...
Dernière édition par sourire le Mer 17 Sep - 7:58, édité 1 fois
sourire- Messages : 59
Date d'inscription : 16/11/2011
Re: Les Hébreux en Egypte
Shalom Sourire :)
j'ai moi-même pris cette étude sur internet et cela fait un moment de cela, je ne l'ai pas relu depuis...
Tu peux bien-sûr la prendre en copier-coller et tu n'es pas obligé de me citer.
d'autant plus que cette étude n'est pas de moi :)
pour les autres études qui sont de moi, tu peux les prendre en copier-coller, elles sont faites pour être le plus répandus et tu n'es pas obligé de me citer non-plus.
_________________
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Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
- Messages : 8711
Date d'inscription : 22/10/2007
Re: Les Hébreux en Egypte
Schalom Ruth ! :)
Merci pour ton ouverture !
L'article est quasiment prêt. En fait, j'incite les lecteurs à venir voir par eux-mêmes. Je n'ai pas mis ton nom, mais un lien vers cette page de ton site.
L'article sort demain matin à 6h00 ... c'est un peu une habitude de les faire sortir à ces heures ! :)
Ok, je piquerai sans autre à l'avenir ! (je mets généralement le plus de sources possibles)
(je viens parfois lire tes études (et les commentaires des uns et des autres, c'est souvent très enrichissant) !
Merci pour ton ouverture !
L'article est quasiment prêt. En fait, j'incite les lecteurs à venir voir par eux-mêmes. Je n'ai pas mis ton nom, mais un lien vers cette page de ton site.
L'article sort demain matin à 6h00 ... c'est un peu une habitude de les faire sortir à ces heures ! :)
Ok, je piquerai sans autre à l'avenir ! (je mets généralement le plus de sources possibles)
(je viens parfois lire tes études (et les commentaires des uns et des autres, c'est souvent très enrichissant) !
sourire- Messages : 59
Date d'inscription : 16/11/2011
Re: Les Hébreux en Egypte
Shalom Ruth , je vien de voir ton étude bravo pour commencer :). Concernant l'écriture des hebreux en terre d'Égypte c'est tu que le Zohar affirme que l'écriture des premier hebreux ressembler à des hiéroglyphes ? Sa affirme la thèse que tu a dit concernant leur écriture on c'est aussi que il n'y a pas que des hebreux qui sont sortit d'Égypte mais aussi des égyptien qu'il Sont joins à eux et d'autre aussi peuple c'est d'ailleurs à eux qu'on reproche d'avoir fait le Veau d'or et à endoctriner les hebreux à allee vers des statue . Mais aussi autre chose les Prenom de nos Prophète ( Paix à leur Âmes ) traduit en égyptien fin en arabe veulent dire beaucoup de chose je vais vous donner des exemple
Isaac. Is (avoir)- Aa (grandeur) - Ka (âme) = Celui qui a une grande âme, une âme noble.
Israël. Is (avoir) - Râ (l'Eternel) - El (Maître) = Avoir l'Eternel pour Maître ou l'Eternel est mon Maître.
Faut faire attention car j'ai vue des personne détourné c'est mot pour faire croire que notre Religion est inspirée de l'Égypte et de leur Faux dieu.
Pense t'u que des égyptiens se sont inspirer des israélites ? Moi oui malheursement il l'on tordu pour causer leur propre ruine avec leur faux Dieu comme je les déjà dit certain se serve de c'est ressemblance pour dire que nous somme inspirer des égyptien et de leur faux culte moi je pense le contraire que ses eux qui sont inspirer de nous et on mélanger leur Doctrines , sa prouve bien qu'il y a eu une cohabitation entre c'est deux peuple et culture
Isaac. Is (avoir)- Aa (grandeur) - Ka (âme) = Celui qui a une grande âme, une âme noble.
Israël. Is (avoir) - Râ (l'Eternel) - El (Maître) = Avoir l'Eternel pour Maître ou l'Eternel est mon Maître.
Faut faire attention car j'ai vue des personne détourné c'est mot pour faire croire que notre Religion est inspirée de l'Égypte et de leur Faux dieu.
Pense t'u que des égyptiens se sont inspirer des israélites ? Moi oui malheursement il l'on tordu pour causer leur propre ruine avec leur faux Dieu comme je les déjà dit certain se serve de c'est ressemblance pour dire que nous somme inspirer des égyptien et de leur faux culte moi je pense le contraire que ses eux qui sont inspirer de nous et on mélanger leur Doctrines , sa prouve bien qu'il y a eu une cohabitation entre c'est deux peuple et culture
TorahMachia'h- Messages : 48
Date d'inscription : 19/07/2015
Re: Les Hébreux en Egypte
Aprer je tiens aussi à dire que c'est Normale qu'il y a aussi beaucoup de ressemblance avec les langue et les prenom ect car n'oublions pas que les arabe égyptien ect son aussie des sémites donc logiquement leur languague et leur definition ressemble à l'hebreux fortement :) donc voila il peut y avoir dès ressemblance la ou il faut pas en faire . J'insiste afin que personne tombe dans le piège de beaucoup et qui pourrait faire douter dans leur Foi car nous comparer au égyptiens et à leur faux culte ses une mode qui commence à grandir je pourrais vous faire voir ceux que des personne dise sans intelligence si sa intéresse pour faire un thème pour les contredire :) Shalom
TorahMachia'h- Messages : 48
Date d'inscription : 19/07/2015
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