Les Miracles dans les Livres des Maccabés
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Les Miracles dans les Livres des Maccabés
Les Miracles dans les
Livres des Maccabés
Livres des Maccabés
Heliodore et le trésor du Temple
2 Maccabés 3:8-40
Aussitôt Héliodore se mit en route, en apparence pour visiter les villes de Cœlésyrie et de Phénicie, mais en réalité pour exécuter l'intention du roi.
Mais, lorsqu'il fut arrivé à Jérusalem, et qu'il eut été reçu avec amabilité dans la ville par le Souverain Sacrificateur, il fit part de l'information donnée au sujet de l'argent, et déclara le motif de sa présence ; puis, il demanda si tel était l'état des choses.
Alors le Souverain Sacrificateur lui représenta que cet argent était en dépôt, que c'était la subsistance des veuves et des orphelins ;
qu'une partie des sommes dont l'impie Simon avait parlé appartenaient à Hircan, fils de Tobie, homme très éminent ; que le tout consistait en quatre cents talents d'argent et en deux cents talents d'or ; qu'au reste il était absolument impossible de tromper ceux qui avaient eu confiance dans un lieu et dans un temple qui était honoré dans le monde entier, pour sa majesté et sa sainteté.
Mais lui, sur les ordres qu'il avait reçus du roi, disait qu'il fallait à tout prix que ces sommes fussent portées au roi.
Au jour marqué, Héliodore entra dans le temple pour exécuter cette entreprise. Cependant une vive émotion régnait dans toute la ville.
Les sacrificateurs se prosternèrent devant l'autel avec leurs vêtements sacerdotaux, et ils invoquaient dans le Ciel Celui qui a fait la Torah relative aux dépôts, afin qu'Il les conservât intacts à ceux qui les avaient déposés.
Mais quiconque regardait le visage du Souverain Sacrificateur était blessé jusqu'au cœur ; car sa physionomie et le changement de son teint déclaraient la douleur intérieure de son âme.
Car une certaine tristesse était répandue autour de lui, et le frisson de son corps manifestait à ceux qui le regardaient la douleur de son cœur. Plusieurs accouraient aussi en troupes des maisons, conjurant Elohim par des prières publiques, parce que ce lieu allait être exposé au mépris. Les femmes, la poitrine ceinte de cilices, allaient en foule par les rues ; les jeunes filles mêmes, qui demeuraient renfermées, couraient les unes vers Onias, les autres vers les murailles, et quelques-unes regardaient par les fenêtres ;
toutes priaient, en étendant leurs mains vers le Ciel:
car l'attente de cette multitude confuse et du Souverain Sacrificateur accablé d'affliction était digne de pitié.
Ils invoquaient l'Elohim Tout-Puissant, afin que les sommes qu'on leur avait confiées fussent très intégralement conservées à ceux qui les avaient déposées ;
et Héliodore exécutait dans le même lieu le dessein qu'il avait résolu, étant présent avec ses gardes auprès du trésor.
Mais Le Souffle de l'Elohim tout-puissant Se manifesta avec une telle évidence, que tous ceux qui avaient osé obéir à Héliodore, renversés par la force d'Elohim, furent frappés d'impuissance et d'effroi. Car il leur apparut un cheval, monté par un cavalier terrible, et orné de housses magnifiques ; et il frappa avec impétuosité Héliodore de ses sabots de devant, et celui qui le montait semblait avoir des armes d'or.
Deux autres jeunes hommes apparurent aussi, pleins de vigueur, brillants de gloire et richement vêtus, qui, se tenant auprès de lui, le fouettaient des deux côtés, et le frappaient sans relâche de coups multipliés.
Héliodore tomba tout à coup à terre, et on l'emporta enveloppé de profondes ténèbres, et on le chassa après l'avoir mis sur une chaise à porteurs.
Ainsi celui qui était entré dans le trésor avec un grand nombre de courriers et de gardes, était emporté sans que personne lui portât secours, la force d'Elohim s'étant fait connaître manifestement.
Et lui était étendu sans voix, par la force Divine, privé de toute espérance et de salut.
Mais les autres bénissaient YHWH, parce qu'Il glorifiait Son lieu saint ; et le temple, qui peu auparavant était plein de frayeur et de tumulte, fut rempli d'allégresse et de joie, YHWH Tout-Puissant y ayant apparu.
Alors quelques-uns des amis d'Héliodore prièrent Onias en toute hâte d'invoquer le Très-Haut, afin qu'Il donnât la vie à celui qui était réduit à la dernière extrémité.
Le Souverain Sacrificateur, considérant que le roi soupçonnerait peut-être les Juifs d'avoir commis quelque attentat contre Héliodore, offrit pour la guérison de cet homme une victime salutaire.
Et tandis que le Souverain Sacrificateur priait, les mêmes jeunes hommes, couverts des mêmes vêtements, se tenant près d'Héliodore, lui dirent: Rends grâces au prêtre Onias ; car c'est à cause de lui que YHWH t'a donné la vie.
Et toi, flagellé par Elohim, annonce à tous les merveilles d'Elohim et Sa puissance. Après avoir dit cela, ils disparurent.
Héliodore, ayant offert une victime à Elohim et fait de grandes promesses à Celui qui lui avait accordé de vivre, rendit aussi grâces à Onias, rejoignit son armée et retourna auprès du roi.
Et il rendait témoignage à tous des œuvres du Grand Elohim, qu'il avait vues de ses yeux.
Et le roi ayant demandé à Héliodore qui lui paraissait propre à être envoyé encore à Jérusalem, il dit:
Si tu as quelque ennemi ou quelqu'un qui ait formé des desseins contre ton royaume, envoie-le là-bas, et tu le reverras flagellé, si toutefois il en échappe, parce qu'il y a vraiment dans ce lieu quelque vertu Divine.
Car Celui qui a Sa demeure dans les cieux est Lui-même présent en ce lieu, Il en est le protecteur, et Il frappe et fait périr ceux qui y viennent pour faire du mal.
Voilà donc ce qui se passa au sujet d'Héliodore et de la préservation du trésor.
Durant les guerres avec Yehouda-Juda Maccabé
2 Maccabés 10:24-31
Mais Timothée, qui avait auparavant été vaincu par les Juifs, ayant levé une armée de troupes étrangères et assemblé de la cavalerie d'Asie, s'avança comme pour s'emparer de la Judée par les armes.
Or, comme il approchait, Machabée et ceux qui étaient avec lui conjuraient YHWH, la tête couverte de terre et les reins ceints de cilices,
prosternés au pied de l'autel, de leur être propice et d'être l'ennemi de leurs ennemis et l'adversaire de leurs adversaires, comme dit la Torah.
Ainsi, après la prière, ayant pris les armes, et s'étant avancés assez loin de la ville, il s'arrêtèrent lorsqu'ils furent près des ennemis.
Dès que le soleil commença à paraître, les deux armées engagèrent le combat, les uns ayant, outre leur valeur, YHWH même pour garant de la victoire et du succès, les autres n'ayant que leur courage pour guide dans la lutte.
Mais, au plus fort du combat, cinq hommes apparurent du ciel aux ennemis, sur des chevaux ornés de freins d'or, servant de guides aux Juifs.
Deux d'entre eux, ayant Machabée au milieu d'eux, le couvraient de leurs armes, et le conservaient sain et sauf ; mais ils lançaient des traits et la foudre contre les ennemis, qui tombaient frappés d'aveuglement et mis en désordre.
Il y en eut vingt mille cinq cents de tués, et six cents cavaliers.
2 Maccabés 11:5-10
Étant entré donc en Judée et s'étant approché de Bethsura, qui était dans un lieu étroit, à la distance de cinq stades de Jérusalem, il attaqua cette forteresse.
Lorsque Machabée et ceux qui étaient avec lui apprirent que les forteresses étaient attaquées, ils priaient YHWH avec pleurs et avec larmes, et tout le peuple en même temps qu'eux, d'envoyer un bon Ange pour le salut d'Israël.
Et Machabée, prenant lui-même le premier les armes, exhorta les autres à s'exposer comme lui au péril et à porter secours à leurs frères.
Et comme ils s'avançaient ensemble avec un courage assuré, au sortir de Jérusalem un cavalier parut, qui marchait devant eux, ayant un vêtement blanc et des armes d'or, et brandissant une lance.
Alors ils bénirent tous ensemble YHWH Miséricordieux, et ils s'animèrent de courage, prêts à attaquer non seulement les hommes, mais même les bêtes les plus farouches et des murailles de fer.
Ils marchaient donc avec entrain, ayant du Ciel un Protecteur et YHWH qui répandait sur eux Sa miséricorde.
Quand des Juifs pieux se trouvèrent jetés dans une arène pour être écrasés par des éléphants.
3 Maccabés chapitre 6
Un certain Éléazar, un personnage considérable d'entre les sacrificateurs du pays, déjà avancé en âge et possédait toutes les vertus qui honorent un homme, fit taire les anciens qui se trouvaient près de lui, afin d'invoquer l'Elohim Saint, et pria ainsi :
O Grand Roi, Elohim Suprême et Tout-Puissant, Toi qui gouvernes l'univers avec miséricorde, à la race d'Abraham, aux enfants de ce Jacob qui t'a été consacré, à ce peuple qui est ta propriété sacrée et qui doit périr injustement sur une terre étrangère ! O Père,
C'est Toi qui as exterminé, avec son orgueilleuse armée et sa multitude de chars, ce Pharaon, jadis maître de cette même Egypte, quand il s'éleva dans son audace impie et avec sa langue insolente ; Tu les as plongés dans la mer et as fait apparaître à Israël la lumière de ta miséricorde.
Ce Sennachérim, le farouche roi des Assyriens, si fier de ses innombrables guerriers, lui qui avait déjà conquis tout le pays avec son épée et qui osa s'élever contre ta sainte ville, en proférant des paroles menaçantes dans sa téméraire outrecuidance, Toi, YHWH, Tu l'as frappé et Tu as montré ainsi ta puissance à toutes les nations.
Les trois amis qui, à Babylone, avaient volontiers donné leur vie au feu, pour ne pas adorer les idoles, Tu les as sauvés sans qu'un seul cheveu de leur tête fût brûlé, en rafraîchissant la fournaise par ta rosée, tandis que Tu tournas la flamme contre tous leurs adversaires.
Tu as ramené à la lumière, sans aucune lésion, ce Daniel, que d'envieux calomniateurs avaient fait jeter au fond de la fosse, pour qu'il servit de pâture aux lions.
Tu as rendu sain et sauf aux siens ce Jonas, qui languissait misérablement dans le ventre du monstre marin enfanté par l'abîme. Ô Père, Maintenant aussi, Toi qui hais l'arrogance, et qui es riche en miséricorde, protecteur universel, hâte-toi de te manifester à la race d'Israël, maltraitée et outragée par ces païens impies et exécrables.
Si notre vie s'est engagée dans le péché, par suite de notre séjour à l'étranger, donne-nous la mort, ô YHWH, comme Il te plaira, après nous avoir sauvés des mains de nos ennemis,
Pour que ces adorateurs de faux elohim ne glorifient pas leurs idoles au sujet de la ruine de tes bien-aimés, en disant : Leur Elohim même ne les a pas sauvés !
Toi qui possèdes toute force et toute puissance, ô YHWH, regarde-nous, qui allons être privés de la vie comme des traîtres, par la folle insolence de ces impies.
Puissent les païens aujourd'hui être frappés de stupeur, en voyant ta puissance invincible, ô Elohim qui as le pouvoir de sauver la race de Jacob.
Toute cette multitude d'enfants, ainsi que leurs parents, t'implorent avec larmes.
Que toutes les nations apprennent que toi, YHWH, Tu Es avec nous, que Tu n'as pas détourné de nous Ta Face, mais accomplis ta promesse, que Tu n'oublierais pas les tiens, même quand ils seraient dans le pays de leurs ennemis.
Au moment où Éléazar finissait sa prière, le roi s'approcha de l'hippodrome avec les éléphants et toute sa bruyante armée.
Quand les Juifs l'aperçurent, ils poussèrent de grands cris vers le ciel, si bien que les vallées voisines en retentirent, et que les troupes mêmes ne purent se contenir et éclatèrent aussi en lamentations.
Alors Le Vrai Elohim, Tout-Puissant et Glorieux, fit apparaître Sa Sainte Face. Il ouvrit les portes du ciel, et il en descendit deux anges à la fois splendides et terribles à voir, et visibles pour tout le monde, excepté pour les Juifs.
Ils se placèrent devant la troupe des adversaires, les remplirent d'une peur terrible, et les arrêtèrent, immobiles et comme liés avec des chaînes.
Le roi même fut saisi d'un frisson par tout son corps, et il oublia tout à coup son farouche emportement.
Les bêtes se tournèrent contre les soldats armés qui les suivaient et les firent périr en les foulant aux pieds.
Alors la fureur du roi se changea en lamentations et sanglots au sujet de ce qu'il avait médité auparavant.
Car lorsqu'il entendit les cris et qu'il vit comment tout son monde était subitement livré à la destruction, il pleura de colère et menaça ses conseillers intimes, en disant :
Vous vous arrogez le pouvoir royal et vous dépassez les tyrans en cruauté, et à moi, votre bienfaiteur, vous voulez enlever le pouvoir et la vie en entreprenant secrètement ce qui n'est pas du tout profitable au royaume.
Qui est-ce qui a arraché à leur domicile ces hommes qui occupaient fidèlement les forteresses du pays, et les a rassemblés ici sans juste motif ?;
Qui est-ce qui a exposé ainsi à des tourments non mérités des hommes qui de tout temps ont surpassé en loyauté toutes les autres nations et qui souvent ont affronté les plus terribles périls ?
Déliez-les, ôtez-leur ces chaînes injustes, renvoyez-les en paix chez eux, et demandez-leur pardon de ce qui s'est fait.
Relâchez ces enfants de l'Elohim Vivant et Tout-Puissant Qui Est au ciel, et qui, depuis le temps de nos ancêtres jusqu'à ce jour, nous a accordé une prospérité glorieuse et non interrompue.
Voilà ce que dit le roi ; et les Juifs furent à l'instant même remis en liberté et, échappés à une mort imminente, ils bénirent l'Elohim Saint, leur Sauveur.
Après cela, le roi rentra dans la ville, et ayant fait appeler le ministre des finances, il lui ordonna de fournir aux Juifs, pendant sept jours, du vin et tout ce qui serait nécessaire pour un festin. Il voulait qu'ils fêtassent leur délivrance, à l'endroit même où ils avaient pensé devoir endurer le supplice.
Alors ces hommes, naguère accablés d'outrages, qui allaient descendre au séjour des morts, ou plutôt qui en avaient déjà touché le seuil, au lieu de subir une mort amère et misérable, organisèrent un repas solennel pour célébrer leur mise en liberté, et s'assirent par bandes à un banquet joyeux, sur la place qui avait dû être le théâtre de leur destruction et leur servir de tombeau.
Cessant leurs chants lugubres et plaintifs, ils entonnèrent un cantique national pour louer Elohim qui les avait sauvés si miraculeusement, et ne songeant plus aux lamentations et aux cris de détresse, ils formèrent des chœurs pour montrer la joie que leur inspirait leur salut.
Le roi aussi, de son côté, assembla de nombreux convives à cette occasion, et ne cessa de remercier le ciel avec effusion pour le secours inattendu qu'il en avait obtenu.
Mais ceux qui naguère avaient cru les Juifs perdus, et destinés à être jetés en pâture aux oiseaux, et qui s'étaient fait un plaisir de les enregistrer, se mirent maintenant à soupirer, couverts de honte, et leur rage, qui tout à l'heure jetait feu et flamme, s'éteignit ignominieusement,
Tandis que les Juifs, comme nous venons de le dire, se livrèrent aux plaisirs de la danse et du festin, en rendant joyeusement grâces à Elohim et en chantant des psaumes.
Ils établirent entre eux comme règle pour toute leur colonie, et à perpétuité, de férier ces jours avec des réjouissances, et cela non pour boire et faire bonne chère, mais en vue de la délivrance qu'Elohim leur avait procurée.
Ils s'adressèrent ensuite au roi pour qu'il leur permit de rentrer chez eux.
On les avait enregistrés depuis le vingt-cinq Pachon jusqu'au quatre Épiphi, pendant quarante jours, et leur supplice devait avoir lieu du cinq au sept Épiphi, durant lesquels trois jours,
Le Maître de l'univers, manifestant glorieusement Sa Miséricorde, les avait tous préservés, sans qu'ils fussent lésés le moins du monde.
Le festin continua jusqu'au quatorze, le roi leur fournissant tout ce qu'il fallait, et ce jour-là ils demandèrent à être congédiés.
Le roi leur prodigua les éloges et leur fit remettre la lettre suivante, adressée aux gouverneurs des différentes villes, et exprimant sa ferme résolution avec magnanimité
Gloire et Louanges Soit à YHWH notre Elohim et notre Roi qui Sauve Son peuple par toutes sortes de prodiges.
Que Son Saint Nom Soit Sanctifié Loué et Glorifié pour l'éternité.
Amen.
_________________
Apocalypse 14:12
"C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent
Les Commandements d'Elohim, et La Foi de Yéhoshoua-Jésus."
Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer
Ruth Administratrice- Admin
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Date d'inscription : 22/10/2007
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