Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
Forum Juif et Israelite Nazareen - Suiveurs de YHWH - Torah et Yeshoua :: Temple, Archéologie :: Archeologie Biblique et histoire d'Israël
Page 1 sur 1
Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
Savez vous que le véritable site du Mont Sinaï se situerait en réalité en Israël, sur le Mont Karkom...
http://www.archivesaudiovisuelles.fr/FR/_video.asp?id=159&ress=635&video=89820&format=68#
Telles sont les conclusions de l'archéologue Emmanuel ANATI et ses études sont réellement très convaincantes d'autant plus, que lui même n'étant pas croyant, ce sont les découvertes sur le site qui l'ont incité à étudier les écrits bibliques et à expérimenter par lui-même les sentiers de l'exode...
Voici quelques unes de ces conclusions:
Je cite...
A. LA MONTAGNE DES SANCTUAIRES
1-Cette montagne est reconnue comme un haut lieu de culte de l’âge du bronze.
Har Karkom peut être considérée comme une montagne sacrée, depuis le moment où elle a été visitée pour la première fois par l’homme ; et donc, en ce qui concerne notre espèce, depuis toujours.
2-Har Karkom apparaît comme un centre de culte grandiose, une montagne sacrée, en particulier au cours du 3ème millénaire avant notre ère, une sorte de Mecque préhistorique, où d’importants groupes humains affluaient et installaient leurs campements au pied de la montagne.
3-Conclusion : Har Karkom a été une montagne sacrée d’une très grande importance à l’âge du bronze, dans la région du désert de l’Exode, au sud de la limite biblique de la « Terre promise ».
B. LE DEVELOPPEMENT D’UNE HYPOTHESE
1-Une « montagne des sanctuaires », au cœur du désert de l’Exode, aurait dû rapidement éveiller les soupçons.
2-La Bible propose une conception cohérente et constante par rapport à la localisation géographique du Mont Sinaï.
La localisation du Mont de Moïse sur l’aire de Ste Catherine est erronée, car elle ne correspond pas aux descriptions bibliques qui situent géographiquement la montagne…
3-… Alors, faut-il en conclure comme certains, que l’Exode serait une invention pure et simple ? Ceci contredit le texte biblique lui-même qui localise des sites et des itinéraires encore identifiables aujourd’hui.
L’itinéraire décrit (de l’Exode dans la Bible) doit avoir été topographiquement acceptable lors de sa compilation, au cours du premier millénaire avant notre ère, pour les populations qui connaissaient la région.
4-Quatre années de travaux d’exploration à Har Karkom ont démontré que la montagne était un lieu de culte très important à la période BAC. Nous avons donc, en nous fondant sur des études topographiques et archéologiques, proposé qu’Har Karkom soit reconnue comme la montagne sacrée évoquée dans les récits bibliques… Depuis quinze années de prospections et de recherches se sont écoulées, apportant des éléments qui ont transformés notre hypothèse en conviction.
5-L’immense concentration de lieux de culte à Har Karkom prouve qu’elle fut une montagne sacrée, un grand centre cultuel. Aucune découverte semblable n’a été faite pour n’importe quel autre « candidat » au titre de mont Sinaï. La topographie d’Har Karkom correspond à celle du mont Sinaï, telle qu’elle est décrite dans la Bible. Une telle correspondance n’a jamais été trouvée en aucun autre lieu. Peu à peu, de nouvelles données archéologiques nous révèlent ce qu’il advint sur cette montagne, et à ses pieds, au cours des siècles. Les recherches se poursuivent, et l’histoire de cette montagne se fait de plus en plus cohérente et complexe.
C. EXEGESE ET TOPOGRAPHIE
1-Entre les lignes de la Bible, on trouve de nombreuses indications concernant la conception topographique que les compilateurs avaient du mont Sinaï. Après quarante années de recherches, et grâce à notre familiarité avec le Néguev et le Sinaï, il nous semble pouvoir reconnaître la justesse de plusieurs descriptions bibliques concernant les sites mentionnés et leur topographie. A notre avis, ceux qui les ont faites connaissaient les lieux ou, tout au moins, avaient des informations fiables sur ceux-ci. [ … ] L’itinéraire de l’Exode, tel qu’il est décrit dans les livres de l’Exode et des Nombres, de la terre de Goshen au mont Sinaï, et de là jusqu’aux champs de Moab devant Jéricho, peut être reconstitué avec une certaine précision.
2-D’après les indications topographiques des textes bibliques, le mont Sinaï se trouve entre les déserts de Zin et de Paran, entre la terre d’Amaleq et la terre de Madian, entre Elim et « le chemin du mont des Amorites ». Plusieurs passages de la Bible fournissent des informations concernant la localisation des déserts mentionnés ci-dessus et des territoires des Amalécites, des Madianites, des Amorites.
3-Exode 3,1 : Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madian ; il l’emmena par-delà le désert (de Paran probablement) et parvint à la montagne de Dieu, l’Horeb.
Exode 4,26 : Sur le chemin entre la demeure de Jéthro le Madianite et l’Egypte, Aaron va à la rencontre de Moïse qui, de la terre de Madian, retournait en Egypte ; et il le rencontra près de la montagne de Dieu.
Carte géographique et Bible à la main, on s’aperçoit qu’Har Karkom est sur la ligne qui relie Madian à l’Egypte, et c’est la seule localité, parmi celles proposées pour le mont Sinaï, qui coïncide tout naturellement avec ces coordonnées spatiales.
4-Selon le récit biblique, sa femme, ses enfants, son clan l’accompagnent jusqu’au mont Sinaï, où son frère Aaron est venu d’Egypte pour le rencontrer. Si l’on se fonde sur les habitudes du désert, cela semblerait indiquer que le mont Sinaï se trouve à la limite de la terre de Madian.
5-Exode 17,5 : Le site de Rephidim, que la Bible décrit comme tout près du mont Sinaï, suffisamment près pour qu’on aille y puiser de l’eau tous les jours, est désigné dans le récit de l’Exode comme le puits qui provoqua une diatribe et une querelle (massa umeriva), sans doute entre Amalécites et Madianites. C’était un puits très convoité. D’après le texte, ces deux tribus firent leur apparition à Rephidim qui, dans la vision topographique du récit biblique, se trouve à la limite entre les territoires de ces deux tribus… etc.
6-Deutéronome 1,8 : Il y a onze jours de marche depuis l’Horeb, par le chemin de la montagne de Seïr, jusqu’à Cadès-Barné.
Il y a une bonne piste entre Har Karkom et Ein Kudeirat, en passant par le djebel Arif el-Naqe. Le long de cette voie se trouvent dix groupes de puits, séparés par des distances allant de 7 à 15 kilomètres. Si Har Karkom est le mont Sinaï, il faut exactement – pour un groupe de personnes marchant à pied – onze jours depuis l’Horeb, via le mont Seïr, pour atteindre Cadès-Barné.
7-Un examen systématique des indications topographiques de la Bible situe le mont Sinaï dans la région d’Har Karkom, même sans prendre en considération les découvertes sur cette montagne. Les compilateurs savaient où se trouvait la montagne de Dieu, et ils pensaient que leurs lecteurs le savaient aussi.
D. COÏNCIDENCES ARCHEOLOGIQUES
1-Près d’un site d’habitation de la période BAC, au pied de la montagne, nous avons trouvé un groupe de douze stèles ou pierres levées, en face d’une plate-forme de pierre.
Exode 24 : 4
2-Sur l’une des deux éminences d’Har Karkom se trouve un petit abri sous un rocher. Une petite grotte au sommet d’une montagne n’est pas chose courante dans la péninsule du Sinaï.
Exode 33 : 21-22
3-Sur le haut plateau d’Har Karkom s’élèvent les vestiges d’un petit temple de la période BAC avec une plate-forme de pierre (un autel ?) orientée vers l’est. Autour de ce sanctuaire, que les membres de l’expédition ont appelé « Temple madianite », se trouvent des tumulus, des géoglyphes et des gravures rupestres comportant des empreintes de pieds orientées vers le sommet de la montagne. (= signe de vénération et de culte…)
Exode 25 : 40, 26 : 7, 26 : 30, 27 : 8
Mais la Bible dit qu’un temple se trouvait sur ce lieu, et il s’agit, là encore, d’une référence topographique.
4-L’art rupestre du lieu fournit une quantité non négligeable de parallèles avec les récits bibliques.
5-Il y a de nombreuses stèles fichées dans le sol…
Le Pentateuque parle, à plusieurs reprises, de l’usage consistant à ériger des stèles dans un but commémoratif pour sceller un pacte ou pour affirmer la sacralité d’un lieu.
… Cependant, nous pouvons affirmer que l’homme entretenait une profonde relation affective avec cette montagne.
6-Nous pouvons affirmer que l’archéologie raconte une histoire semblable à celle de la Bible.
7-Les vallées à l’ouest et au nord de la montagne ont été intensément fréquentées par des groupes humains, au IVème et au IIIème millénaire avant notre ère. La montagne a servi de grand lieu de culte à maintes occasions, pendant près de deux millénaires, entre 4000 et 2000 av.J.C.
8-Sur cette aire, la surface de piétinement est restée dans la plupart des cas inaltérée durant des millénaires… On peut trouver des objets manufacturés, datant du paléolithique, à côté d’objets de l’âge du bronze.
9-L’aire d’Har Karkom se présente comme un immense musée en plein air. L’homme du passé a laissé des traces partout.
AUJOURD’HUI, CETTE MOSAÏQUE DE DONNEES ARCHEOLOGIQUES RISQUE D’ÊTRE ALTEREE PAR DES VISITEURS, QUI DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX.
IL FAUT DONC ALLER TRES VITE DANS LE TRAVAIL DE RECHERCHE.
COMPTE TENU DE L’AUGMENTATION DES GROUPES DE PELERINS ET DE CURIEUX, ON PEUT CRAINDRE, A JUSTE TITRE, QUE L’INTEGRITE DU LIEU SOIT RAPIDEMENT MENACEE.
10-Si, comme nous le pensons, cette montagne est bien celle appelée mont Sinaï, la Bible pourrait ne raconter qu’une partie de son histoire, celle qui concernait le public auquel était destiné le texte sacré.
E. LE PAYSAGE HUMAIN
1-Plusieurs tribus sont venues bivouaquer au pied de la montagne durant la période BAC. Qui étaient-elles ?
[ … ]
Grâce aux découvertes qui ont été faites, on peut formuler certaines constations sur :
- le caractère
- la structure sociale
- l’économie
- les croyances de ces groupes humains.
2-Les paléoclimatologues identifient, entre 2600 et 2300 av.J.C. quelques courtes périodes de sécheresse qui provoquèrent des alternances d’abandon temporaires des zones arides, comme l’ont récemment mis en évidence A.Issar et M.Bar-Matthews.
Ces épisodes peuvent correspondre à la phase de semi-hiatus.
On se demande si elles peuvent coïncider avec des évènements « mytho-historiques » des récits bibliques précédant l’Exode.
La Genèse évoque au moins deux périodes de sécheresse,
- l’une lorsque Abraham se rendit en Egypte (Genèse 12 : 10 )
- l’autre quand la famille de Jacob rejoignit la terre de Goshen (Genèse 41 : 57 )
La vallée du Nil était un havre pour les nomades durant les périodes d’aridité et, à l’époque, les Egyptiens accueillaient volontiers les Asiatiques et leur cédaient du blé dans les moments de disette.
3-Actuellement, nous pouvons affirmer que, si effectivement les « enfants d’Israël » furent de ceux qui stationnèrent au pied de cette montagne sacrée, ils ne furent pas les seuls à le faire. La Bible nous fournit une indication allant dans ce sens (Exode 3 : 1 ).
Moïse guida le troupeau de Jethro vers la montagne de Dieu. Le texte semble sous-entendre que, selon la tradition, le site était déjà connu comme la « montagne de Dieu » avant l’arrivée de Moïse.
Il est probable que cette montagne, décrite à l’époque comme étant située sur les terres à pâturage des Madianites, ait été un lieu sacré pour plusieurs tribus du désert.
Dans la Bible, il est dit que Madianites, Amalécites et Israélites étaient dans le voisinage. La « voie montagneuse des Amorites » n’était pas loin, donc les Amorites eux-mêmes devaient se trouver dans les parages. Dans la zone du mont Séïr, non loin de là, vivent également les Edomites.
Il y a une certaine concordance entre le récit biblique, qui nous décrit un désert grouillant de tribus différentes, et les découvertes archéologiques, qui indiquent une variété de types d’habitations.
4-C’était certainement une zone pleine d’activités, avec des populations différentes, où :
- les quelques puits devaient être des lieux de rencontre, mais également de friction entre les tribus,
- les aires à pâturage étaient d’une importance vitale pour la survie, au point de susciter des accords ou des contestations.
A travers les différents types d’habitation, on se fait peu à peu une image des divers modes de vie, des diverses populations, peut-être pas toujours disposées à la coexistence pacifique.
QUESTIONS FONDAMENTALES
- Que faisaient tous ces gens sur un territoire sans ressources économiques ?
- Pourquoi ces lieux de culte ?
- Pourquoi justement ici, et pas ailleurs ?
- Pourquoi un haut lieu de culte du paléolithique est-il repris et réutilisé comme lieu de culte à des époques successives ?
- Y a-t-il une concordance possible entre les données archéologiques et les récits bibliques ?
AUTRE QUESTION
C’est la découverte d’une « civilisation du désert »
- de laquelle la narration biblique semble s’être inspirée,
- qui ne construisait pas de palais,
- n’élevait pas de pyramides,
- qui n’affichait pas sa richesse,
- mais qui avait une vie intellectuelle intense,
- qui était en quête de valeurs et d’identité,
- que l’histoire officielle du Proche-Orient a ignorée.
Quel rôle ces gens ont-ils joué :
- dans le désert,
- dans la formulation des messages éthiques et moraux parvenus jusqu’à nous ?
Quel rôle ont-ils joué dans l’évolution historique et sociale du Proche-Orient ?
F. DECOUVERTES ENIGMATIQUES
LE MONT PARAN
On a ainsi découvert un mystérieux groupe de quatre plateformes situées au sommet d’un pic, à environ 3 kilomètres au sud d’Har Karkom (HK301). Pour leur construction, fruit d’une habileté remarquable, on a utilisé des pierres non travaillées, de grandes dimensions. [ … ] Les quelques pièces lithiques provenant du site appartiennent toutes à la période BAC.
2-Les plates-formes sont plates, et les pierres semblent avoir été « cimentées » par la chaleur libérée par le feu. A certains endroits, les pierres ont formé une strate semblable à du ciment. [ … ] Une chaleur, aussi intense que celle qui est nécessaire pour produire ce résultat, ne peut pas avoir été provoquée par une flambée en plein air, alimentée par du bois ou par des excréments d’animaux. Il est possible que la population de la période BAC ait utilisé un type différent de combustible pour allumer de tels bûchers.
3-Elles sont situées au sommet d’un pic qui exige une montée rude et longue.
Exode 19,18 : Or la montagne Sinaï était toute fumante, parce que Yahvé y était descendu dans le feu ; la fumée s’en élevait comme d’une fournaise et toute la montagne tremblait violemment.
Exode 24,17 : L’aspect de la gloire de Yahvé était aux yeux des Israélites celui d’une flamme dévorante au sommet de la montagne.
Mais ce pic se trouve à environ 3 kilomètres, derrière un ensellement qui sépare son massif de celui de Har Karkom : ce n’est pas la même montagne.
[…]
Le pic sur lequel se trouvent les plates-formes domine tout le désert de Paran, depuis la dépression de la Araba jusqu’à Kuntilla et au-delà. De la plate-forme elle-même, on a une vue panoramique de presque 360 degrés. Quelle qu’ait pu être l’utilisation de ces bûchers, leur fumée et leur feu étaient visibles dans tout le désert de Paran, jusqu’à une distance considérable, probablement dans un rayon de 50 à 60 kilomètres.
4-Si l’actuel désert de Paran correspond à celui appelé ainsi aux temps de la Bible, il s’agirait de la seule montagne qui peut porter le nom de mont Paran, puisque c’est la seule qui domine vraiment le désert.
La Bible indique la présence de trois montagnes théophaniques sur la même aire :
Yahvé est venu du Sinaï. Pour eux, depuis Seïr, il s’est levé à l’horizon, il a resplendi depuis le mont Paran.
Deutéronome 33,2
Le texte se réfère à trois montagnes situées sur la même aire, probablement non loin de Cadès, au nord de la péninsule, et qui étaient bien connues à l’époque où a été rédigé ce passage. Ce texte, pensons-nous, fait référence à des traditions concernant des lieux réels, repérables dans le paysage, et non à des « lieux célestes » comme l’affirment certains spécialistes.
MOÏSE PUIS ELIE
Selon la Bible, après que Moïse eut conduit les « fils d’Israël » hors du mont Sinaï, le premier visiteur fut, des siècles plus tard, le prophète Elie, qui « marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb » 1 Rois 19,8
A Har Karkom, les prospections archéologiques indiquent un long intervalle entre la fin des sites BAC et ce site de l’âge du fer (HK173) qui remonte au IXème siècle avant notre ère.
Elie vécut pendant le règne d’Ahab (876-854 av.J.C.). Pour le moment, on ne peut que constater une étrange coïncidence, car les pièces de céramique du site en question datent justement de cette époque.
MONTAGNE DE SANCTUAIRES
Aucun autre site cultuel connu ne comporte de tels témoignages : un sanctuaire paléolithique âgé de 40 000 ans, un sanctuaire néolithique, de nombreux sites cultuels de la période BAC, un sanctuaire de l’âge du fer et un autre de la période hellénistique. Har Karkom est en réalité une montagne de sanctuaires où l’homme est revenu maintes fois, à des époques différentes, pour y pratiquer ses cultes.
[…]
Pourquoi justement ici ? Pourquoi sur cette montagne qui n’est ni la plus grande ni la plus haute ?
TUMULUS DE TEMOIGNAGE
En 1998, des fouilles, […], ont été réalisées dans un amas de pierres situé sur le bord oriental d’Har Karkom (HK203B). Le lieu est proéminent, et le tumulus se détache sur le profil rectangulaire de la montagne entourée de précipices.
[…]
Le tumulus est visible de très loin : c’est un signal dans le paysage et, selon toute probabilité, un « tumulus de témoignage », type de monument que la Bible appelle gal-ed. Selon les récits bibliques, ces monuments étaient érigés pour commémorer un événement, témoigné de la stipulation d’un traité ou la consécration d’un lieu.
Genèse 31, 43-54
Josué 7, 25-26
Josué 8, 28-29
Le mystérieux tumulus de pierre noire, construit pour abriter une pierre blanche, intentionnellement façonnée par l’homme en forme de demi-lune, semble devoir consacrer la montagne à la lune, ou au dieu de la Lune, Sin. C’est la divinité mésopotamienne dont les principaux sanctuaires se trouvaient à Ur et à Haran. Selon la tradition biblique, les patriarches proviendraient de ces mêmes lieux.
MONTAGNE DU DIEU SIN
[…]
Le mot Sinaï dériverait étymologiquement du mot Sin. Sinaï signifie littéralement de Sin. Ainsi, le terme biblique Har Sinaï veut dire « montagne du dieu Sin ». […] Le nom même de la montagne, Sinaï, aurait été attribué ou confirmé durant la première des deux phases de plus grande fréquentation cultuelle de la montagne dans la période BAC – la phase BAC-II – c’est à dire au début de l’âge du bronze. Dans ce cas, la tradition du mont Sinaï et son nom lui-même seraient plus anciens qu’on ne l’imaginait. Ce lien possible avec le dieu lunaire Sin suscite d’autres problèmes, au lieu de les résoudre.
MONTEE CEREMONIELLE
Une équipe […] a exploré les pistes d’accès à la montagne, à partir du versant occidental. L’une d’entre elles, qui rejoint le haut plateau au site HK106, comporte, le long de son parcours, plusieurs stations de culte…
[…]
Sur le parcours, il y a donc des stations cérémonielles, construites et utilisées par ceux qui gravissaient la montagne.
Il s’agit de la seconde piste comportant de tels témoignages ; l’autre est celle qui, aujourd’hui encore, est la plus utilisée pour gravir la montagne du côté occidental ; conduisant du site HK2b au site HK23b, elle est bordée par des gravures rupestres d’orants, des stèles, un tumulus qui contenait un autel, et elle aboutit sur la montagne à un cercle de sept stèles.
Ces pistes de l’âge du bronze, ainsi que la piste paléolithique du site HK86b, attestent la présence d’une tradition millénaire de montée cérémonielle vers le haut plateau d’Har Karkom.
G. ART RUPESTRE ET CULTE DES PIERRES
LES TABLES DE LA LOI (Photo page 163)
Une autre gravure représente une tablette double avec dix divisions : elle ressemble aux représentations des Tables de la Loi d’époques postérieures. Ce sont là les expressions graphiques de souvenirs et de traditions populaires semblables à ceux que nous transmet la Bible. Mais les gravures rupestres en question sont antérieures à l’époque où le récit biblique fut mis par écrit. Si elles peuvent effectivement être mises en relation avec les descriptions bibliques, ce sont les plus anciens témoignages connus de ces récits.
CONCLUSION
1-Har Karkom a été, à partir de la période paléolithique, un grand centre de culte, une montagne sacrée dont l’activité cultuelle a atteint son apogée au IIIième millénaire av.J.C. Durant cette période, elle fut une véritable « Mecque » où affluaient plusieurs populations du désert.
Si l’épopée décrite dans les livres de l’Exode et des Nombres se fonde sur une matrice historique, fût-elle minimale, et s’il y a eu effectivement un Exode avec des haltes au pied du mont Sinaï et à Cadès-Barné, le contexte chronologique ne peut se référer qu’à la période BAC-IV (2350-2000 av.J.C.). Durant cette période, Har Karkom était une montagne sacrée d’une importance exceptionnelle, et sa topographie reflète la localisation et les caractéristiques du mont Sinaï biblique.
La documentation rassemblée au cours des recherches archéologiques à Jéricho, à Aï, ainsi que dans d’autres localités archéologiques citées dans le récit biblique, les comparaisons avec la littérature égyptienne et les découvertes récentes faites à Har Karkom semblent toutes démontrer que les récits bibliques de l’Exode ont un fond historique réel. […] ce qui se profile derrière la narration biblique, c’est un fond de mémoire historique.
2-L’épopée de Josué, qui commença avec la destruction de Jéricho et d’Aï, a probablement marqué le crépuscule de l’âge du bronze ancien. C’est à ce moment que s’achève l’époque de Moïse, une époque qui, sur le plan culturel et historique, appartient à l’âge du bronze ancien. Derrière l’aspect paléoethnologique, les divers types de société décrits – nomades, semi-nomades puis sédentaires, structure politique de type patriarcal, organisation tribale, confédération de tribus et, enfin, administration territoriale – reflètent un long processus évolutif qui semble bien s’insérer dans la séquence des périodes historiques et archéologiques.
Les récits bibliques concernant la sortie d’Egypte, l’errance dans le désert, la théophanie du Sinaï, le long séjour à Cadès-Barné, l’installation en Jordanie, l’épopée de Josué, reflètent une longue série d’époques historiques et archéologiques qui, selon nous, recouvrent un laps de temps d’au moins mille ans, depuis au moins 2200 et jusqu’en 1200 av.J.C.
3-Har Karkom est située le long d’une des principales voies de migration entre l’Afrique et l’Asie.
Parmi les nombreux problèmes qui restent posés, l’un d’eux nous semble particulièrement important : pourquoi Har Karkom ? Des hommes, d’époques différentes, semblent avoir trouvé, sur cette montagne, quelque chose qu’ils ne trouvaient pas ailleurs. Mais quoi ? Plus de quarante années après les premières découvertes, et après vingt années de recherche systématique, nous n’avons pas encore résolu ce problème. La montagne des sanctuaires n’a pas encore livré tous ses secrets.
Fin de citations
Etonnant non ???
http://www.archivesaudiovisuelles.fr/FR/_video.asp?id=159&ress=635&video=89820&format=68#
Telles sont les conclusions de l'archéologue Emmanuel ANATI et ses études sont réellement très convaincantes d'autant plus, que lui même n'étant pas croyant, ce sont les découvertes sur le site qui l'ont incité à étudier les écrits bibliques et à expérimenter par lui-même les sentiers de l'exode...
Voici quelques unes de ces conclusions:
Je cite...
A. LA MONTAGNE DES SANCTUAIRES
1-Cette montagne est reconnue comme un haut lieu de culte de l’âge du bronze.
Har Karkom peut être considérée comme une montagne sacrée, depuis le moment où elle a été visitée pour la première fois par l’homme ; et donc, en ce qui concerne notre espèce, depuis toujours.
2-Har Karkom apparaît comme un centre de culte grandiose, une montagne sacrée, en particulier au cours du 3ème millénaire avant notre ère, une sorte de Mecque préhistorique, où d’importants groupes humains affluaient et installaient leurs campements au pied de la montagne.
3-Conclusion : Har Karkom a été une montagne sacrée d’une très grande importance à l’âge du bronze, dans la région du désert de l’Exode, au sud de la limite biblique de la « Terre promise ».
B. LE DEVELOPPEMENT D’UNE HYPOTHESE
1-Une « montagne des sanctuaires », au cœur du désert de l’Exode, aurait dû rapidement éveiller les soupçons.
2-La Bible propose une conception cohérente et constante par rapport à la localisation géographique du Mont Sinaï.
La localisation du Mont de Moïse sur l’aire de Ste Catherine est erronée, car elle ne correspond pas aux descriptions bibliques qui situent géographiquement la montagne…
3-… Alors, faut-il en conclure comme certains, que l’Exode serait une invention pure et simple ? Ceci contredit le texte biblique lui-même qui localise des sites et des itinéraires encore identifiables aujourd’hui.
L’itinéraire décrit (de l’Exode dans la Bible) doit avoir été topographiquement acceptable lors de sa compilation, au cours du premier millénaire avant notre ère, pour les populations qui connaissaient la région.
4-Quatre années de travaux d’exploration à Har Karkom ont démontré que la montagne était un lieu de culte très important à la période BAC. Nous avons donc, en nous fondant sur des études topographiques et archéologiques, proposé qu’Har Karkom soit reconnue comme la montagne sacrée évoquée dans les récits bibliques… Depuis quinze années de prospections et de recherches se sont écoulées, apportant des éléments qui ont transformés notre hypothèse en conviction.
5-L’immense concentration de lieux de culte à Har Karkom prouve qu’elle fut une montagne sacrée, un grand centre cultuel. Aucune découverte semblable n’a été faite pour n’importe quel autre « candidat » au titre de mont Sinaï. La topographie d’Har Karkom correspond à celle du mont Sinaï, telle qu’elle est décrite dans la Bible. Une telle correspondance n’a jamais été trouvée en aucun autre lieu. Peu à peu, de nouvelles données archéologiques nous révèlent ce qu’il advint sur cette montagne, et à ses pieds, au cours des siècles. Les recherches se poursuivent, et l’histoire de cette montagne se fait de plus en plus cohérente et complexe.
C. EXEGESE ET TOPOGRAPHIE
1-Entre les lignes de la Bible, on trouve de nombreuses indications concernant la conception topographique que les compilateurs avaient du mont Sinaï. Après quarante années de recherches, et grâce à notre familiarité avec le Néguev et le Sinaï, il nous semble pouvoir reconnaître la justesse de plusieurs descriptions bibliques concernant les sites mentionnés et leur topographie. A notre avis, ceux qui les ont faites connaissaient les lieux ou, tout au moins, avaient des informations fiables sur ceux-ci. [ … ] L’itinéraire de l’Exode, tel qu’il est décrit dans les livres de l’Exode et des Nombres, de la terre de Goshen au mont Sinaï, et de là jusqu’aux champs de Moab devant Jéricho, peut être reconstitué avec une certaine précision.
2-D’après les indications topographiques des textes bibliques, le mont Sinaï se trouve entre les déserts de Zin et de Paran, entre la terre d’Amaleq et la terre de Madian, entre Elim et « le chemin du mont des Amorites ». Plusieurs passages de la Bible fournissent des informations concernant la localisation des déserts mentionnés ci-dessus et des territoires des Amalécites, des Madianites, des Amorites.
3-Exode 3,1 : Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madian ; il l’emmena par-delà le désert (de Paran probablement) et parvint à la montagne de Dieu, l’Horeb.
Exode 4,26 : Sur le chemin entre la demeure de Jéthro le Madianite et l’Egypte, Aaron va à la rencontre de Moïse qui, de la terre de Madian, retournait en Egypte ; et il le rencontra près de la montagne de Dieu.
Carte géographique et Bible à la main, on s’aperçoit qu’Har Karkom est sur la ligne qui relie Madian à l’Egypte, et c’est la seule localité, parmi celles proposées pour le mont Sinaï, qui coïncide tout naturellement avec ces coordonnées spatiales.
4-Selon le récit biblique, sa femme, ses enfants, son clan l’accompagnent jusqu’au mont Sinaï, où son frère Aaron est venu d’Egypte pour le rencontrer. Si l’on se fonde sur les habitudes du désert, cela semblerait indiquer que le mont Sinaï se trouve à la limite de la terre de Madian.
5-Exode 17,5 : Le site de Rephidim, que la Bible décrit comme tout près du mont Sinaï, suffisamment près pour qu’on aille y puiser de l’eau tous les jours, est désigné dans le récit de l’Exode comme le puits qui provoqua une diatribe et une querelle (massa umeriva), sans doute entre Amalécites et Madianites. C’était un puits très convoité. D’après le texte, ces deux tribus firent leur apparition à Rephidim qui, dans la vision topographique du récit biblique, se trouve à la limite entre les territoires de ces deux tribus… etc.
6-Deutéronome 1,8 : Il y a onze jours de marche depuis l’Horeb, par le chemin de la montagne de Seïr, jusqu’à Cadès-Barné.
Il y a une bonne piste entre Har Karkom et Ein Kudeirat, en passant par le djebel Arif el-Naqe. Le long de cette voie se trouvent dix groupes de puits, séparés par des distances allant de 7 à 15 kilomètres. Si Har Karkom est le mont Sinaï, il faut exactement – pour un groupe de personnes marchant à pied – onze jours depuis l’Horeb, via le mont Seïr, pour atteindre Cadès-Barné.
7-Un examen systématique des indications topographiques de la Bible situe le mont Sinaï dans la région d’Har Karkom, même sans prendre en considération les découvertes sur cette montagne. Les compilateurs savaient où se trouvait la montagne de Dieu, et ils pensaient que leurs lecteurs le savaient aussi.
D. COÏNCIDENCES ARCHEOLOGIQUES
1-Près d’un site d’habitation de la période BAC, au pied de la montagne, nous avons trouvé un groupe de douze stèles ou pierres levées, en face d’une plate-forme de pierre.
Exode 24 : 4
2-Sur l’une des deux éminences d’Har Karkom se trouve un petit abri sous un rocher. Une petite grotte au sommet d’une montagne n’est pas chose courante dans la péninsule du Sinaï.
Exode 33 : 21-22
3-Sur le haut plateau d’Har Karkom s’élèvent les vestiges d’un petit temple de la période BAC avec une plate-forme de pierre (un autel ?) orientée vers l’est. Autour de ce sanctuaire, que les membres de l’expédition ont appelé « Temple madianite », se trouvent des tumulus, des géoglyphes et des gravures rupestres comportant des empreintes de pieds orientées vers le sommet de la montagne. (= signe de vénération et de culte…)
Exode 25 : 40, 26 : 7, 26 : 30, 27 : 8
Mais la Bible dit qu’un temple se trouvait sur ce lieu, et il s’agit, là encore, d’une référence topographique.
4-L’art rupestre du lieu fournit une quantité non négligeable de parallèles avec les récits bibliques.
5-Il y a de nombreuses stèles fichées dans le sol…
Le Pentateuque parle, à plusieurs reprises, de l’usage consistant à ériger des stèles dans un but commémoratif pour sceller un pacte ou pour affirmer la sacralité d’un lieu.
… Cependant, nous pouvons affirmer que l’homme entretenait une profonde relation affective avec cette montagne.
6-Nous pouvons affirmer que l’archéologie raconte une histoire semblable à celle de la Bible.
7-Les vallées à l’ouest et au nord de la montagne ont été intensément fréquentées par des groupes humains, au IVème et au IIIème millénaire avant notre ère. La montagne a servi de grand lieu de culte à maintes occasions, pendant près de deux millénaires, entre 4000 et 2000 av.J.C.
8-Sur cette aire, la surface de piétinement est restée dans la plupart des cas inaltérée durant des millénaires… On peut trouver des objets manufacturés, datant du paléolithique, à côté d’objets de l’âge du bronze.
9-L’aire d’Har Karkom se présente comme un immense musée en plein air. L’homme du passé a laissé des traces partout.
AUJOURD’HUI, CETTE MOSAÏQUE DE DONNEES ARCHEOLOGIQUES RISQUE D’ÊTRE ALTEREE PAR DES VISITEURS, QUI DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX.
IL FAUT DONC ALLER TRES VITE DANS LE TRAVAIL DE RECHERCHE.
COMPTE TENU DE L’AUGMENTATION DES GROUPES DE PELERINS ET DE CURIEUX, ON PEUT CRAINDRE, A JUSTE TITRE, QUE L’INTEGRITE DU LIEU SOIT RAPIDEMENT MENACEE.
10-Si, comme nous le pensons, cette montagne est bien celle appelée mont Sinaï, la Bible pourrait ne raconter qu’une partie de son histoire, celle qui concernait le public auquel était destiné le texte sacré.
E. LE PAYSAGE HUMAIN
1-Plusieurs tribus sont venues bivouaquer au pied de la montagne durant la période BAC. Qui étaient-elles ?
[ … ]
Grâce aux découvertes qui ont été faites, on peut formuler certaines constations sur :
- le caractère
- la structure sociale
- l’économie
- les croyances de ces groupes humains.
2-Les paléoclimatologues identifient, entre 2600 et 2300 av.J.C. quelques courtes périodes de sécheresse qui provoquèrent des alternances d’abandon temporaires des zones arides, comme l’ont récemment mis en évidence A.Issar et M.Bar-Matthews.
Ces épisodes peuvent correspondre à la phase de semi-hiatus.
On se demande si elles peuvent coïncider avec des évènements « mytho-historiques » des récits bibliques précédant l’Exode.
La Genèse évoque au moins deux périodes de sécheresse,
- l’une lorsque Abraham se rendit en Egypte (Genèse 12 : 10 )
- l’autre quand la famille de Jacob rejoignit la terre de Goshen (Genèse 41 : 57 )
La vallée du Nil était un havre pour les nomades durant les périodes d’aridité et, à l’époque, les Egyptiens accueillaient volontiers les Asiatiques et leur cédaient du blé dans les moments de disette.
3-Actuellement, nous pouvons affirmer que, si effectivement les « enfants d’Israël » furent de ceux qui stationnèrent au pied de cette montagne sacrée, ils ne furent pas les seuls à le faire. La Bible nous fournit une indication allant dans ce sens (Exode 3 : 1 ).
Moïse guida le troupeau de Jethro vers la montagne de Dieu. Le texte semble sous-entendre que, selon la tradition, le site était déjà connu comme la « montagne de Dieu » avant l’arrivée de Moïse.
Il est probable que cette montagne, décrite à l’époque comme étant située sur les terres à pâturage des Madianites, ait été un lieu sacré pour plusieurs tribus du désert.
Dans la Bible, il est dit que Madianites, Amalécites et Israélites étaient dans le voisinage. La « voie montagneuse des Amorites » n’était pas loin, donc les Amorites eux-mêmes devaient se trouver dans les parages. Dans la zone du mont Séïr, non loin de là, vivent également les Edomites.
Il y a une certaine concordance entre le récit biblique, qui nous décrit un désert grouillant de tribus différentes, et les découvertes archéologiques, qui indiquent une variété de types d’habitations.
4-C’était certainement une zone pleine d’activités, avec des populations différentes, où :
- les quelques puits devaient être des lieux de rencontre, mais également de friction entre les tribus,
- les aires à pâturage étaient d’une importance vitale pour la survie, au point de susciter des accords ou des contestations.
A travers les différents types d’habitation, on se fait peu à peu une image des divers modes de vie, des diverses populations, peut-être pas toujours disposées à la coexistence pacifique.
QUESTIONS FONDAMENTALES
- Que faisaient tous ces gens sur un territoire sans ressources économiques ?
- Pourquoi ces lieux de culte ?
- Pourquoi justement ici, et pas ailleurs ?
- Pourquoi un haut lieu de culte du paléolithique est-il repris et réutilisé comme lieu de culte à des époques successives ?
- Y a-t-il une concordance possible entre les données archéologiques et les récits bibliques ?
AUTRE QUESTION
C’est la découverte d’une « civilisation du désert »
- de laquelle la narration biblique semble s’être inspirée,
- qui ne construisait pas de palais,
- n’élevait pas de pyramides,
- qui n’affichait pas sa richesse,
- mais qui avait une vie intellectuelle intense,
- qui était en quête de valeurs et d’identité,
- que l’histoire officielle du Proche-Orient a ignorée.
Quel rôle ces gens ont-ils joué :
- dans le désert,
- dans la formulation des messages éthiques et moraux parvenus jusqu’à nous ?
Quel rôle ont-ils joué dans l’évolution historique et sociale du Proche-Orient ?
F. DECOUVERTES ENIGMATIQUES
LE MONT PARAN
On a ainsi découvert un mystérieux groupe de quatre plateformes situées au sommet d’un pic, à environ 3 kilomètres au sud d’Har Karkom (HK301). Pour leur construction, fruit d’une habileté remarquable, on a utilisé des pierres non travaillées, de grandes dimensions. [ … ] Les quelques pièces lithiques provenant du site appartiennent toutes à la période BAC.
2-Les plates-formes sont plates, et les pierres semblent avoir été « cimentées » par la chaleur libérée par le feu. A certains endroits, les pierres ont formé une strate semblable à du ciment. [ … ] Une chaleur, aussi intense que celle qui est nécessaire pour produire ce résultat, ne peut pas avoir été provoquée par une flambée en plein air, alimentée par du bois ou par des excréments d’animaux. Il est possible que la population de la période BAC ait utilisé un type différent de combustible pour allumer de tels bûchers.
3-Elles sont situées au sommet d’un pic qui exige une montée rude et longue.
Exode 19,18 : Or la montagne Sinaï était toute fumante, parce que Yahvé y était descendu dans le feu ; la fumée s’en élevait comme d’une fournaise et toute la montagne tremblait violemment.
Exode 24,17 : L’aspect de la gloire de Yahvé était aux yeux des Israélites celui d’une flamme dévorante au sommet de la montagne.
Mais ce pic se trouve à environ 3 kilomètres, derrière un ensellement qui sépare son massif de celui de Har Karkom : ce n’est pas la même montagne.
[…]
Le pic sur lequel se trouvent les plates-formes domine tout le désert de Paran, depuis la dépression de la Araba jusqu’à Kuntilla et au-delà. De la plate-forme elle-même, on a une vue panoramique de presque 360 degrés. Quelle qu’ait pu être l’utilisation de ces bûchers, leur fumée et leur feu étaient visibles dans tout le désert de Paran, jusqu’à une distance considérable, probablement dans un rayon de 50 à 60 kilomètres.
4-Si l’actuel désert de Paran correspond à celui appelé ainsi aux temps de la Bible, il s’agirait de la seule montagne qui peut porter le nom de mont Paran, puisque c’est la seule qui domine vraiment le désert.
La Bible indique la présence de trois montagnes théophaniques sur la même aire :
Yahvé est venu du Sinaï. Pour eux, depuis Seïr, il s’est levé à l’horizon, il a resplendi depuis le mont Paran.
Deutéronome 33,2
Le texte se réfère à trois montagnes situées sur la même aire, probablement non loin de Cadès, au nord de la péninsule, et qui étaient bien connues à l’époque où a été rédigé ce passage. Ce texte, pensons-nous, fait référence à des traditions concernant des lieux réels, repérables dans le paysage, et non à des « lieux célestes » comme l’affirment certains spécialistes.
MOÏSE PUIS ELIE
Selon la Bible, après que Moïse eut conduit les « fils d’Israël » hors du mont Sinaï, le premier visiteur fut, des siècles plus tard, le prophète Elie, qui « marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb » 1 Rois 19,8
A Har Karkom, les prospections archéologiques indiquent un long intervalle entre la fin des sites BAC et ce site de l’âge du fer (HK173) qui remonte au IXème siècle avant notre ère.
Elie vécut pendant le règne d’Ahab (876-854 av.J.C.). Pour le moment, on ne peut que constater une étrange coïncidence, car les pièces de céramique du site en question datent justement de cette époque.
MONTAGNE DE SANCTUAIRES
Aucun autre site cultuel connu ne comporte de tels témoignages : un sanctuaire paléolithique âgé de 40 000 ans, un sanctuaire néolithique, de nombreux sites cultuels de la période BAC, un sanctuaire de l’âge du fer et un autre de la période hellénistique. Har Karkom est en réalité une montagne de sanctuaires où l’homme est revenu maintes fois, à des époques différentes, pour y pratiquer ses cultes.
[…]
Pourquoi justement ici ? Pourquoi sur cette montagne qui n’est ni la plus grande ni la plus haute ?
TUMULUS DE TEMOIGNAGE
En 1998, des fouilles, […], ont été réalisées dans un amas de pierres situé sur le bord oriental d’Har Karkom (HK203B). Le lieu est proéminent, et le tumulus se détache sur le profil rectangulaire de la montagne entourée de précipices.
[…]
Le tumulus est visible de très loin : c’est un signal dans le paysage et, selon toute probabilité, un « tumulus de témoignage », type de monument que la Bible appelle gal-ed. Selon les récits bibliques, ces monuments étaient érigés pour commémorer un événement, témoigné de la stipulation d’un traité ou la consécration d’un lieu.
Genèse 31, 43-54
Josué 7, 25-26
Josué 8, 28-29
Le mystérieux tumulus de pierre noire, construit pour abriter une pierre blanche, intentionnellement façonnée par l’homme en forme de demi-lune, semble devoir consacrer la montagne à la lune, ou au dieu de la Lune, Sin. C’est la divinité mésopotamienne dont les principaux sanctuaires se trouvaient à Ur et à Haran. Selon la tradition biblique, les patriarches proviendraient de ces mêmes lieux.
MONTAGNE DU DIEU SIN
[…]
Le mot Sinaï dériverait étymologiquement du mot Sin. Sinaï signifie littéralement de Sin. Ainsi, le terme biblique Har Sinaï veut dire « montagne du dieu Sin ». […] Le nom même de la montagne, Sinaï, aurait été attribué ou confirmé durant la première des deux phases de plus grande fréquentation cultuelle de la montagne dans la période BAC – la phase BAC-II – c’est à dire au début de l’âge du bronze. Dans ce cas, la tradition du mont Sinaï et son nom lui-même seraient plus anciens qu’on ne l’imaginait. Ce lien possible avec le dieu lunaire Sin suscite d’autres problèmes, au lieu de les résoudre.
MONTEE CEREMONIELLE
Une équipe […] a exploré les pistes d’accès à la montagne, à partir du versant occidental. L’une d’entre elles, qui rejoint le haut plateau au site HK106, comporte, le long de son parcours, plusieurs stations de culte…
[…]
Sur le parcours, il y a donc des stations cérémonielles, construites et utilisées par ceux qui gravissaient la montagne.
Il s’agit de la seconde piste comportant de tels témoignages ; l’autre est celle qui, aujourd’hui encore, est la plus utilisée pour gravir la montagne du côté occidental ; conduisant du site HK2b au site HK23b, elle est bordée par des gravures rupestres d’orants, des stèles, un tumulus qui contenait un autel, et elle aboutit sur la montagne à un cercle de sept stèles.
Ces pistes de l’âge du bronze, ainsi que la piste paléolithique du site HK86b, attestent la présence d’une tradition millénaire de montée cérémonielle vers le haut plateau d’Har Karkom.
G. ART RUPESTRE ET CULTE DES PIERRES
LES TABLES DE LA LOI (Photo page 163)
Une autre gravure représente une tablette double avec dix divisions : elle ressemble aux représentations des Tables de la Loi d’époques postérieures. Ce sont là les expressions graphiques de souvenirs et de traditions populaires semblables à ceux que nous transmet la Bible. Mais les gravures rupestres en question sont antérieures à l’époque où le récit biblique fut mis par écrit. Si elles peuvent effectivement être mises en relation avec les descriptions bibliques, ce sont les plus anciens témoignages connus de ces récits.
CONCLUSION
1-Har Karkom a été, à partir de la période paléolithique, un grand centre de culte, une montagne sacrée dont l’activité cultuelle a atteint son apogée au IIIième millénaire av.J.C. Durant cette période, elle fut une véritable « Mecque » où affluaient plusieurs populations du désert.
Si l’épopée décrite dans les livres de l’Exode et des Nombres se fonde sur une matrice historique, fût-elle minimale, et s’il y a eu effectivement un Exode avec des haltes au pied du mont Sinaï et à Cadès-Barné, le contexte chronologique ne peut se référer qu’à la période BAC-IV (2350-2000 av.J.C.). Durant cette période, Har Karkom était une montagne sacrée d’une importance exceptionnelle, et sa topographie reflète la localisation et les caractéristiques du mont Sinaï biblique.
La documentation rassemblée au cours des recherches archéologiques à Jéricho, à Aï, ainsi que dans d’autres localités archéologiques citées dans le récit biblique, les comparaisons avec la littérature égyptienne et les découvertes récentes faites à Har Karkom semblent toutes démontrer que les récits bibliques de l’Exode ont un fond historique réel. […] ce qui se profile derrière la narration biblique, c’est un fond de mémoire historique.
2-L’épopée de Josué, qui commença avec la destruction de Jéricho et d’Aï, a probablement marqué le crépuscule de l’âge du bronze ancien. C’est à ce moment que s’achève l’époque de Moïse, une époque qui, sur le plan culturel et historique, appartient à l’âge du bronze ancien. Derrière l’aspect paléoethnologique, les divers types de société décrits – nomades, semi-nomades puis sédentaires, structure politique de type patriarcal, organisation tribale, confédération de tribus et, enfin, administration territoriale – reflètent un long processus évolutif qui semble bien s’insérer dans la séquence des périodes historiques et archéologiques.
Les récits bibliques concernant la sortie d’Egypte, l’errance dans le désert, la théophanie du Sinaï, le long séjour à Cadès-Barné, l’installation en Jordanie, l’épopée de Josué, reflètent une longue série d’époques historiques et archéologiques qui, selon nous, recouvrent un laps de temps d’au moins mille ans, depuis au moins 2200 et jusqu’en 1200 av.J.C.
3-Har Karkom est située le long d’une des principales voies de migration entre l’Afrique et l’Asie.
Parmi les nombreux problèmes qui restent posés, l’un d’eux nous semble particulièrement important : pourquoi Har Karkom ? Des hommes, d’époques différentes, semblent avoir trouvé, sur cette montagne, quelque chose qu’ils ne trouvaient pas ailleurs. Mais quoi ? Plus de quarante années après les premières découvertes, et après vingt années de recherche systématique, nous n’avons pas encore résolu ce problème. La montagne des sanctuaires n’a pas encore livré tous ses secrets.
Fin de citations
Etonnant non ???
Cécile- Messages : 24
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 59
Localisation : BRESSE BOURGUIGNONE
Re: Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
je connais cette version des fait .c'est possible...sauf que c'est improbable car le lieu est trop desertique et trop exangue pour un million de personnes.il ya aussi l'explication plus pausible de la locationn du mont sinai en ce qui est aujourd'hui l'arabie saoudite.il a meme un endroit qui fut autrefois peuple de 70 palmiers tel que decris ds la Parole (aujourd'hui bien sur il ya en a bien plus) mais le nombre de Puits cites dans la torah sont encore existants..!
Invité- Invité
Re: Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
Shmouel,
il n'était pas désertique à l'époque de l'Exode et des Nombres.
Il y a des restes archéologiques qui datent des début de l'humanité, et des traces de nombreuses tentes et habitations.
Il y a la trace de 12 pierres dressées au pied de la montagne...
Deutéronome 1,8 : Il y a onze jours de marche depuis l’Horeb, par le chemin de la montagne de Seïr, jusqu’à Cadès-Barné.
Il y a une bonne piste entre Har Karkom et Ein Kudeirat, en passant par le djebel Arif el-Naqe. Le long de cette voie se trouvent dix groupes de puits, séparés par des distances allant de 7 à 15 kilomètres. Si Har Karkom est le mont Sinaï, il faut exactement – pour un groupe de personnes marchant à pied – onze jours depuis l’Horeb, via le mont Seïr, pour atteindre Cadès-Barné.
La datation de cette historique par Emmanuel ANATI, recadre les faits qui s'y sont déroulés.
Notamment pour les murailles de Jéricho, les détracteurs disaient que à la date officiel de sa conquête, les murailles n'existaient déjà plus. Or Emmanuel ANATI avance, preuves scientifiques à l'appui, cette date de 1000 ans... Et fait prodigieux ceci cadre finalement avec la datation des restes archéologiques de ces fameuses murailles...
Ce qui est lumineux, c'est que Emmanuel ANATI n'est pas croyant, mais devant les découvertes qu'il a faite, par honnêteté professionnelle, il s'est mis à étudier les Ecritures et il a découvert que les Ecritures elles-mêmes confirmaient ses découvertes archéologiques sur le site du Mont Karkom !!!
Le Mont Sinaï là où il est situé actuellement est un monumental mensonge ! de commerce, et de brigants !
Je suis contente que tu es vu ce message.
Tu vois, moi, j'y crois au Mont Karkom. Et ce qui me fait le plus plaisir, c'est que le mont Sinaï soit en Israël, dans le désert, préservé, parce que situé en terrain militaire, de tout le tourisme religieux de masse qui se presse au Mont Ste Catherine... Et pour cela je remercie l'Eternel Dieu, Amen !
Cécile.
il n'était pas désertique à l'époque de l'Exode et des Nombres.
Il y a des restes archéologiques qui datent des début de l'humanité, et des traces de nombreuses tentes et habitations.
Il y a la trace de 12 pierres dressées au pied de la montagne...
Deutéronome 1,8 : Il y a onze jours de marche depuis l’Horeb, par le chemin de la montagne de Seïr, jusqu’à Cadès-Barné.
Il y a une bonne piste entre Har Karkom et Ein Kudeirat, en passant par le djebel Arif el-Naqe. Le long de cette voie se trouvent dix groupes de puits, séparés par des distances allant de 7 à 15 kilomètres. Si Har Karkom est le mont Sinaï, il faut exactement – pour un groupe de personnes marchant à pied – onze jours depuis l’Horeb, via le mont Seïr, pour atteindre Cadès-Barné.
La datation de cette historique par Emmanuel ANATI, recadre les faits qui s'y sont déroulés.
Notamment pour les murailles de Jéricho, les détracteurs disaient que à la date officiel de sa conquête, les murailles n'existaient déjà plus. Or Emmanuel ANATI avance, preuves scientifiques à l'appui, cette date de 1000 ans... Et fait prodigieux ceci cadre finalement avec la datation des restes archéologiques de ces fameuses murailles...
Ce qui est lumineux, c'est que Emmanuel ANATI n'est pas croyant, mais devant les découvertes qu'il a faite, par honnêteté professionnelle, il s'est mis à étudier les Ecritures et il a découvert que les Ecritures elles-mêmes confirmaient ses découvertes archéologiques sur le site du Mont Karkom !!!
Le Mont Sinaï là où il est situé actuellement est un monumental mensonge ! de commerce, et de brigants !
Je suis contente que tu es vu ce message.
Tu vois, moi, j'y crois au Mont Karkom. Et ce qui me fait le plus plaisir, c'est que le mont Sinaï soit en Israël, dans le désert, préservé, parce que situé en terrain militaire, de tout le tourisme religieux de masse qui se presse au Mont Ste Catherine... Et pour cela je remercie l'Eternel Dieu, Amen !
Cécile.
Dernière édition par Cécile le Ven 12 Mar - 12:14, édité 1 fois
Cécile- Messages : 24
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 59
Localisation : BRESSE BOURGUIGNONE
Re: Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
que le sinai ne se trouve pas en egypte je suis tout a fait daccord.mais l'emplacement n'est pas non plus la bas.je vis justement dans cette region ,et vois tu le desert tel qu'il etait ,est toujours ce qu'il est.desert.Il ya assez de preuves archeologique qui le demontrent tel que shivta par exemple ou des systemes ingenieux de recuperation d'eau.voici un lien explicatif de la localisation plus probable,en esperant que tu comprennes l'anglais;
http://www.arkdiscovery.com/mt__sinai_found.htm
http://www.arkdiscovery.com/mt__sinai_found.htm
Invité- Invité
Re: Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
Shmouel tu as connu le Mont Sinaï a l'époque de Moïse ??
Tout ce que écrit Emmanuel ANATI est minutieusement étudié, prouvé et testé sur les lieux avec les propres habitants du désert qui connaissent les pistes de la Bible depuis la nuit des temps (transmises de générations en générations). Il faudrait que je retrouve les passages qui parlent du désert... Je vais chercher...
Je crois ce qu'il dit d'autant plus qu'il n'est pas croyant donc il ne prêche pour personne... Il n'est pas devenu croyant pour cela non plus mais il a convaincu plus d'un scientifique, et plus d'un historien qui lui ont avoué qu'ils ne pourraient pas revenir facilement sur plusieurs années d'enseignement même s'ils avaient été convaincu de la véracité de sa démonstration... Les mythes et les mensonges ont la vie dure !!!!
Nous ne sommes pas scientifiques, ni toi, ni moi...
Cécile.
Tout ce que écrit Emmanuel ANATI est minutieusement étudié, prouvé et testé sur les lieux avec les propres habitants du désert qui connaissent les pistes de la Bible depuis la nuit des temps (transmises de générations en générations). Il faudrait que je retrouve les passages qui parlent du désert... Je vais chercher...
Je crois ce qu'il dit d'autant plus qu'il n'est pas croyant donc il ne prêche pour personne... Il n'est pas devenu croyant pour cela non plus mais il a convaincu plus d'un scientifique, et plus d'un historien qui lui ont avoué qu'ils ne pourraient pas revenir facilement sur plusieurs années d'enseignement même s'ils avaient été convaincu de la véracité de sa démonstration... Les mythes et les mensonges ont la vie dure !!!!
: tout dépend de qui proviennent ces preuves archéologiques... !!preuves archeologique
: je le parle un peu, dire que je le comprend c'est autre chose !!tu comprennes l'anglais
Nous ne sommes pas scientifiques, ni toi, ni moi...
Cécile.
Dernière édition par Cécile le Ven 12 Mar - 12:16, édité 1 fois
Cécile- Messages : 24
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 59
Localisation : BRESSE BOURGUIGNONE
Re: Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
shmouel a écrit:que le sinai ne se trouve pas en egypte je suis tout a fait daccord.mais l'emplacement n'est pas non plus la bas.je vis justement dans cette region ,et vois tu le desert tel qu'il etait ,est toujours ce qu'il est.desert.Il ya assez de preuves archeologique qui le demontrent tel que shivta par exemple ou des systemes ingenieux de recuperation d'eau.voici un lien explicatif de la localisation plus probable,en esperant que tu comprennes l'anglais;
http://www.arkdiscovery.com/mt__sinai_found.htm
Je vais prendre le temps de regarder ce site... J'ai trouvé une touche "traduire"...
C'est vrai que la localisation est déjà plus plausible que le Mont Ste Catherine aussi !!
Mais je vais quant même chercher le texte qui parle du désert...
Shalom à toi, Shmouel...
Cécile.
Cécile- Messages : 24
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 59
Localisation : BRESSE BOURGUIGNONE
Re: Mystères du Mont Sinaï... Emmanuel ANATI
Shabbat Shalom, Frère en Yeshua,
Cécile.
Cécile.
Cécile- Messages : 24
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 59
Localisation : BRESSE BOURGUIGNONE
Sujets similaires
» Mont Sinai (documentaire)
» Le mont Sinaï en Arabie
» (vidéo) Le Vrai Mont Sinaï
» Notre Seigneur et Sauveur Yéhoshou'a au Mont Sinaï
» Notre Seigneur et Sauveur Yéhoshou'a au Mont Sinaï
» Le mont Sinaï en Arabie
» (vidéo) Le Vrai Mont Sinaï
» Notre Seigneur et Sauveur Yéhoshou'a au Mont Sinaï
» Notre Seigneur et Sauveur Yéhoshou'a au Mont Sinaï
Forum Juif et Israelite Nazareen - Suiveurs de YHWH - Torah et Yeshoua :: Temple, Archéologie :: Archeologie Biblique et histoire d'Israël
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum