Apocalypse 11.1-2 [Étude nº1]

Nous allons essayer de comprendre la parole de Dieu, si Dieu le veut. Voici ma première étude sur le livre de l'apocalypse, cela concerne le temple du chapitre 11.

Apocalypse 11.1 Et l'on me donna un roseau semblable à une verge en disant : Lève-toi et mesure le temple de Dieu, et l'autel, et ceux qui y adorent. 2 Et le parvis qui est hors du temple, laisse-le en dehors et ne le mesure point ; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois.



Jésus Christ demande à Jean de mesurer le temple de Dieu, mais non pour une reconstruction mais pour faire une démarcation entre le temple des adorateurs et la ville de Jérusalem abandonné aux nations (le parvis qui est hors du temple, laisse-le en dehors et ne le mesure point). Ce temple ne peut pas être celui de Jérusalem puisque selon le Seigneur Jésus (Mt 24.2), Daniel (Dn 9.26), et Zacharie (Za 11.1) il devait être détruit. Le temple est donc spiritutel, l'église qui a "été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire." (Ep 2.20).



Voici le vrai sens de cette image : le Seigneur Jésus avait dit, à ses apôtres, du temple "En vérité, je vous dis qu'il ne sera laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie." (Mt 24.2) et que "Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis." (Luc 21.24; comparez Jn 11.48). Jean était juif, et pour lui, la ruine de Jérusalem avec son temple c'était le fondement de toute sa foi, tout son espérance messanique, qui tombait en ruines. Mais Jésus le fortifie et lui fait comprendre que malgré tout cela le culte du Dieu vivant est toujours là, que désormais "les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité" (Jean 4.23) comme Sophonie l'avait annoncé "et on se prosternera devant lui, chacun du lieu où il est, de toutes les îles des nations." (So 2.11).

Ceux qui nient que le temple, que décrit Jean, est spirituel, devrait se poser cette question redoutable : comment un temple Saint peut-il rester debout, avec ses adorateurs, dans une ville qui "a été donné aux nations" (Ap 11.2; Lc 21.24) ? Non ! Notre Dieu est "un Dieu de fidélité, sans iniquité ; Il est juste et droit." (Dt 32.2).

Shalom Ezechiel :)

Lève-toi et mesure le temple de Dieu, et l'autel, et ceux qui y adorent

en disant qu'il s'agit d'un temple spirituel, tu vas au delà de ce qui est écrit. Quand Elohim parle de son Temple Il parle de son Temple en dur, si c'était spirituel, cela serait écrit.

Et pourtant il est écrit "Et le parvis qui est hors du temple, laisse-le en dehors et ne le mesure point ; car il a été donné aux nations". (Voir pour le parvis hors du temple 2 Chroniques 4.9). Comment le parvis intérieur pourrait faire partie du temple tandis que celui de l'extérieur, ainsi que la ville sainte, est rejeté ? Seul l'église, dont Christ "est devenue la maîtresse pierre de l'angle" (Ps 118.22), répond à ce critère.

En effet, Sion a été répudiée (Is 50.1) mais malgré tout cela le culte du Dieu vivant est toujours présent, la  vraie Jérusalem continue d'exister avec son culte en esprit et en vérité (Ga 4.26-28; Is 2.2).