Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
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Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Shalom
Beaucoup sont d'avis qu'il n'y a rien de compliqué dans les Ecritures, qu'il n'y aurait qu'à lire pour les comprendre. En êtes-vous certains ?
Alors, de tous les commandements, penchons-nous sur le plus simple et le plus connu (même s'il reste le moins pratiqué de tous) : « Aime ton prochain comme toi-même »
Ce commandement est à la fois dans la Torah (Lv 19,18) et dans les Evangiles (Marc 12.31). Il n'est pas dans le Coran, mais est présent dans la Sunna. Pourtant, aucun des trois Livres ne définit qui est ce « prochain ».
Oui, au fait, qui est-il ?
Certains vous diront que ce « prochain » est universel (c'est n'importe qui) et d'autres qu'il y a, au contraire, une « proximité » dans la définition de ce « prochain ». A l'opposé, d'aucuns vous diront même (avec Sartre) que « L'enfer, c'est les autres ! »
Alors, ce prochain m'est-il proche :
1) parce que je le connais, parce qu'il est mon voisin ?
2) parce que j'ai quelque chose en partage avec lui ?
3) parce qu'il est mon ami ?
4) parce qu'il est de mon sang ?
5) Quelle proximité dois-je avoir avec ce prochain pour que je lui doive quoi que ce soit ?
6) Un athée (soit cinq hommes sur 7, tout de même !) qui offense Dieu et méprise la spiritualité est-il mon prochain ?
7) Ne faut-il pas qu’autrui se reconnaisse en Dieu, autant que je me reconnais en Lui, pour accepter de reconnaître sa dignité comme identique à la mienne et ce qui en découle ?
Et encore, jusqu'ici n'ai-je pris en compte que la la première partie du commandement... Examinons maintenant la seconde :
Que celui qui a la moindre considération pour lui-même regarde de plus près comment il vit ; qu'il fasse la somme de toutes ses petitesses ; qu'il ne se cache rien des innombrables fois où il fut la médiocrité absolue et qu'il me dise droit dans les yeux, après cette introspection authentique et sincère « qu'il s'aime ». 8) S'il y parvient, celui-là n'est-il pas vraiment fou ? Ou hypocrite ? Ou menteur ?
Donc, à supposer que je parvienne à identifier ce « prochain », je vous promets que si je dois « l'aimer comme moi-même », le pauvre n'a pas fini de beaucoup souffrir !
Ainsi voyons-nous, sur la phrase la plus simple des Ecritures, que c'est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît...
Beaucoup sont d'avis qu'il n'y a rien de compliqué dans les Ecritures, qu'il n'y aurait qu'à lire pour les comprendre. En êtes-vous certains ?
Alors, de tous les commandements, penchons-nous sur le plus simple et le plus connu (même s'il reste le moins pratiqué de tous) : « Aime ton prochain comme toi-même »
Ce commandement est à la fois dans la Torah (Lv 19,18) et dans les Evangiles (Marc 12.31). Il n'est pas dans le Coran, mais est présent dans la Sunna. Pourtant, aucun des trois Livres ne définit qui est ce « prochain ».
Oui, au fait, qui est-il ?
Certains vous diront que ce « prochain » est universel (c'est n'importe qui) et d'autres qu'il y a, au contraire, une « proximité » dans la définition de ce « prochain ». A l'opposé, d'aucuns vous diront même (avec Sartre) que « L'enfer, c'est les autres ! »
Alors, ce prochain m'est-il proche :
1) parce que je le connais, parce qu'il est mon voisin ?
2) parce que j'ai quelque chose en partage avec lui ?
3) parce qu'il est mon ami ?
4) parce qu'il est de mon sang ?
5) Quelle proximité dois-je avoir avec ce prochain pour que je lui doive quoi que ce soit ?
6) Un athée (soit cinq hommes sur 7, tout de même !) qui offense Dieu et méprise la spiritualité est-il mon prochain ?
7) Ne faut-il pas qu’autrui se reconnaisse en Dieu, autant que je me reconnais en Lui, pour accepter de reconnaître sa dignité comme identique à la mienne et ce qui en découle ?
Et encore, jusqu'ici n'ai-je pris en compte que la la première partie du commandement... Examinons maintenant la seconde :
Que celui qui a la moindre considération pour lui-même regarde de plus près comment il vit ; qu'il fasse la somme de toutes ses petitesses ; qu'il ne se cache rien des innombrables fois où il fut la médiocrité absolue et qu'il me dise droit dans les yeux, après cette introspection authentique et sincère « qu'il s'aime ». 8) S'il y parvient, celui-là n'est-il pas vraiment fou ? Ou hypocrite ? Ou menteur ?
Donc, à supposer que je parvienne à identifier ce « prochain », je vous promets que si je dois « l'aimer comme moi-même », le pauvre n'a pas fini de beaucoup souffrir !
Ainsi voyons-nous, sur la phrase la plus simple des Ecritures, que c'est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît...
Kalpa- Messages : 56
Date d'inscription : 22/10/2021
Re: Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Bonjour Kalpa,
A la lecture de votre entrée en matière ce qui me vient à l'esprit pour dire "qui est mon prochain" aussitôt j'élargis l'image que j'ai de mon prochain à celui qui se situe à des milliers de kilomètres de moi, c'est le Japonais, c'est le Chinois, le Suédois, le Finlandais, tous les hommes du premier jusqu'au dernier sont chacun mon prochain, et si je l'aime, je ne vote pour personne en politique, si je l'aime je ne mange pas de poisson, si je l'aime je n'habite nulle part sauf dans une tente, si je l'aime je ne mange pas d'animal à chair et à sang, si je l'aime je ne le juge pas mais je le plains, si je l'aime je ne me lave qu'avec de la cendre et une mixture maison, ..... etc...
Si tous aimait mon prochain comme je l'aime nous aurions fait de notre terre de nouveau l'Eden.
A la lecture de votre entrée en matière ce qui me vient à l'esprit pour dire "qui est mon prochain" aussitôt j'élargis l'image que j'ai de mon prochain à celui qui se situe à des milliers de kilomètres de moi, c'est le Japonais, c'est le Chinois, le Suédois, le Finlandais, tous les hommes du premier jusqu'au dernier sont chacun mon prochain, et si je l'aime, je ne vote pour personne en politique, si je l'aime je ne mange pas de poisson, si je l'aime je n'habite nulle part sauf dans une tente, si je l'aime je ne mange pas d'animal à chair et à sang, si je l'aime je ne le juge pas mais je le plains, si je l'aime je ne me lave qu'avec de la cendre et une mixture maison, ..... etc...
Si tous aimait mon prochain comme je l'aime nous aurions fait de notre terre de nouveau l'Eden.
Prisca- Messages : 184
Date d'inscription : 08/11/2018
Linkie aime ce message
Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Bonsoir Prisca
Dieu Lui-même n'applique absolument pas pas l'amour indifférencié tel que vous l'exprimez. En aucun cas même puisque nous voyons explicitement en Nombres 15.33-36 : "Comme les enfants d'Israël étaient dans le désert, on trouva un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l'avaient trouvé ramassant du bois l'amenèrent à Moïse, à Aaron, et à toute l'assemblée. On le mit en prison, car ce qu'on devait lui faire n'avait pas été déclaré. L'Éternel dit à Moïse: Cet homme sera puni de mort, toute l'assemblée le lapidera hors du camp. Toute l'assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse"
Le peuple d'Israël vient de recevoir les commandements (puisque le verset précise qu'il est encore dans le désert), on peut donc imaginer que ce pauvre homme n'est pas encore familiarisé avec ces nouvelles lois, qu'il a faim et qu'il lui faut simplement quelques branches pour faire cuire ses aliments. Pourtant, Dieu le fait implacablement mettre à mort. Aucun des hommes qui l'ont lapidé ne s'est dit : "Il est mon prochain" bien que cet homme ait été parmi eux depuis toujours. Que devons-nous comprendre ici ? Que le seul fait d'avoir eu un comportement "non conforme" a créé une telle distance entre lui et eux, que celui qui était auparavant leur frère a cessé immédiatement, par son comportement, d'être simplement leur « prochain ».
D'autres versets dans les Ecritures vont clairement dans le sens opposé à celui que vous prenez et par lequel vous assimilez naïvement, faute de discernement, l'ami de votre ennemi ainsi que l'ennemi de votre ami comme vos amis.
Bonne journée.
Prisca a écrit:A la lecture de votre entrée en matière ce qui me vient à l'esprit pour dire "qui est mon prochain" aussitôt j'élargis l'image que j'ai de mon prochain à celui qui se situe à des milliers de kilomètres de moi, c'est le Japonais, c'est le Chinois, le Suédois, le Finlandais, tous les hommes du premier jusqu'au dernier sont chacun mon prochain
Dieu Lui-même n'applique absolument pas pas l'amour indifférencié tel que vous l'exprimez. En aucun cas même puisque nous voyons explicitement en Nombres 15.33-36 : "Comme les enfants d'Israël étaient dans le désert, on trouva un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l'avaient trouvé ramassant du bois l'amenèrent à Moïse, à Aaron, et à toute l'assemblée. On le mit en prison, car ce qu'on devait lui faire n'avait pas été déclaré. L'Éternel dit à Moïse: Cet homme sera puni de mort, toute l'assemblée le lapidera hors du camp. Toute l'assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse"
Le peuple d'Israël vient de recevoir les commandements (puisque le verset précise qu'il est encore dans le désert), on peut donc imaginer que ce pauvre homme n'est pas encore familiarisé avec ces nouvelles lois, qu'il a faim et qu'il lui faut simplement quelques branches pour faire cuire ses aliments. Pourtant, Dieu le fait implacablement mettre à mort. Aucun des hommes qui l'ont lapidé ne s'est dit : "Il est mon prochain" bien que cet homme ait été parmi eux depuis toujours. Que devons-nous comprendre ici ? Que le seul fait d'avoir eu un comportement "non conforme" a créé une telle distance entre lui et eux, que celui qui était auparavant leur frère a cessé immédiatement, par son comportement, d'être simplement leur « prochain ».
D'autres versets dans les Ecritures vont clairement dans le sens opposé à celui que vous prenez et par lequel vous assimilez naïvement, faute de discernement, l'ami de votre ennemi ainsi que l'ennemi de votre ami comme vos amis.
Quant à ne pas participer à la démocratie par le vote, surtout pour une femme, c'est un peu facilement oublier que c'est au péril de leurs vies que de nombreuses femmes ont gagné ce droit de haute lutte. Dans certains pays, mépriser l'urne est à juste titre un délit passible d'une amende.Prisca a écrit:je ne vote pour personne en politique
Bonne journée.
Kalpa- Messages : 56
Date d'inscription : 22/10/2021
Re: Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Kalpa a écrit:Bonsoir PriscaPrisca a écrit:A la lecture de votre entrée en matière ce qui me vient à l'esprit pour dire "qui est mon prochain" aussitôt j'élargis l'image que j'ai de mon prochain à celui qui se situe à des milliers de kilomètres de moi, c'est le Japonais, c'est le Chinois, le Suédois, le Finlandais, tous les hommes du premier jusqu'au dernier sont chacun mon prochain
Dieu Lui-même n'applique absolument pas pas l'amour indifférencié tel que vous l'exprimez. En aucun cas même puisque nous voyons explicitement en Nombres 15.33-36 : "Comme les enfants d'Israël étaient dans le désert, on trouva un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l'avaient trouvé ramassant du bois l'amenèrent à Moïse, à Aaron, et à toute l'assemblée. On le mit en prison, car ce qu'on devait lui faire n'avait pas été déclaré. L'Éternel dit à Moïse: Cet homme sera puni de mort, toute l'assemblée le lapidera hors du camp. Toute l'assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse"
Le peuple d'Israël vient de recevoir les commandements (puisque le verset précise qu'il est encore dans le désert), on peut donc imaginer que ce pauvre homme n'est pas encore familiarisé avec ces nouvelles lois, qu'il a faim et qu'il lui faut simplement quelques branches pour faire cuire ses aliments. Pourtant, Dieu le fait implacablement mettre à mort. Aucun des hommes qui l'ont lapidé ne s'est dit : "Il est mon prochain" bien que cet homme ait été parmi eux depuis toujours. Que devons-nous comprendre ici ? Que le seul fait d'avoir eu un comportement "non conforme" a créé une telle distance entre lui et eux, que celui qui était auparavant leur frère a cessé immédiatement, par son comportement, d'être simplement leur « prochain ».
D'autres versets dans les Ecritures vont clairement dans le sens opposé à celui que vous prenez et par lequel vous assimilez naïvement, faute de discernement, l'ami de votre ennemi ainsi que l'ennemi de votre ami comme vos amis.
Bonjour Kalpa,
Comme vous le disiez dans l'entrée en matière, "aimez votre prochain" se trouve dans la Thora et dans l'Evangile.
Justement, au sortir de l'Egypte le peuple Juif doit être redressé énergiquement pour qu'il apprenne par automatisme les bons gestes.
Interdictions le jour de Shabbat.
Interdiction de ramasser du bois, la sentence c'est la mort.
Le peuple apprend le moindre des petits gestes, c'est ce qui va lui sauver la vie, car la vie sauve l'homme l'a lorsqu'il est dans la stricte obéissance de D.IEU. Il n'appartient pas à l'homme de discuter les ordres car l'homme lui au fond il ne sait pas ce qu'il y a derrière certains des ordres de D.IEU, il y a des choses insoupçonnables derrière, donc comme un père ne va pas expliquer la composition d'un feu pour après dire à son enfant "ne le touche pas ta peau va souffrir" le père donne l'ordre, il n'entrera pas dans les détails en disant que la chaleur intense à tel degré représente un danger et si quelqu'un commence à brûler c'est le corps entier qui sera pris par les flammes etc.......
Le peuple Juif est comme l'enfant qui vient de naitre, il doit écouter le père.
Comme le peuple Juif sait que le jour de Shabbat est un jour de repos, tout le monde doit prévoir à l'avance les gestes, car D.IEU insiste pour que ce jour ne soit pas travaillé.
Si nous regardons les hommes dans leur ensemble nous nous apercevons qu'il y a des esclaves à la merci d'autorités coloniales et comme ces colons sont pour la plupart Chrétiens, ils appliqueront la règle : ne pas travailler le samedi, à la différence que l'empereur Constantin a remplacé le samedi par le dimanche pour faire du zèle.
C'est pour que soit ancré dans le mental des gens qu'il y a un jour de repos car D.IEU sait bien entendu à quel point des peuples seront asservis par d'autres.
C'est pour qu'au moins un jour de la semaine leur soit donné férié.
Dans l'Evangile "aimer son prochain change".
Si Jésus avait parlé de cet homme qui prend du bois un jour de Shabbat il aurait pris sa défense en disant aux Juifs "vous mettez au premier plan votre tradition au lieu de vous soucier du commandement que vous avez appris dans la Thora "aimez votre prochain".
Car Jésus le dit dans un autre cas de figure, lorsque Jésus dit que les pharisiens ne sont pas tenus d'honorer leur père et leur mère ainsi ils annulent le Saint Commandement au profit de la tradition. (Matthieu 15).
Car au départ il faut redresser ce qui menaçait de mourir comme au Déluge (pour me faire comprendre) et ensuite il faut relâcher la tension pour laisser parler le Coeur, c'est le but de la venue de Jésus, donner la préférence à l'Amour pour son prochain au détriment de la sentence de condamnation sans appel.
Donc bien sûr il faut déjà aimer son prochain autour de soi, cela va de soi, et cela se manifeste par un comportement amical envers quiconque même s'il est notre ennemi.
S'il est notre ennemi car il nous veut du mal, et dans notre quotidien nous parlerions de gens de notre famille ou pas qui intentionnellement nous causent des désagréments, ils nous volent par exemple, est ce que nous devons l'aimer ? Je m'applique en ce qui me concerne à la règle que Jésus nous donne, à savoir nous comporter comme un père ou une mère envers un enfant qui ne sait pas se tenir, irrespectueux, indocile, qui commet des méfaits, nous l'ignorons, nous lui montrons de la distance, nous lui montrons notre indifférence, nous l'éloignons de nous, nous ne voulons aucun contact aucun rapprochement et nous lui faisons savoir, il est indigne, et s'il fait la démarche de regretter son geste, nous l'accueillons, nous le pardonnons.
Il faut bien que justice se fasse car si nous laissons les voleurs impunis, idem pour les tueurs, les blasphémateurs, les convoiteurs etc ...... ils se croiront pardonnés et ils ne sentiront pas le poids de leur propre faute pour se guérir eux de ces gestes qui à leurs yeux sont peut être anodins.
Ce n'est pas facile d'aimer notre prochain car il faut savoir faire la balance entre justice et amour.
Tous nous avons dans nos familles au moins une brebis galeuse, tous nous devons faire face à l'adversité au moins une fois dans notre vie, et il faut savoir agir en toute intelligence.
J'élargie ensuite mon amour pour le prochain, au monde, car si je l'aime mon prochain je vais lui dire d'appliquer à la lettre tout le chapitre de lévitique 11 lequel énonce les animaux impurs et comme je disais avant, si D.IEU nous impose des règles d'hygiène, nous nous n'avons qu'à obéir sans nous poser de question car D.IEU sait mais nous nous ne savons rien.
Si ma famille m'avait dit d'écouter Lévitique 11 j'aurais appris à mes enfants et à mes proches d'écouter Lévitique 11 et eux auraient fait pareil, mais mes parents ne m'ont pas appris car eux n'ont pas été appris et depuis des générations et des générations personne n'a été appris car à l'origine ceux qui avaient pour mission d'apprendre n'ont pas jugé utile d'apprendre. Je pense aux prêtres du catholicisme puisque comme je le disais je suis baptisée parce que mon père Juif s'est converti au Christianisme, donc c'est le Christianisme qui n'a pas jugé utile d'écouter les Lois de la Thora et ce sont les hommes qui en paient les conséquences.
Kalpa a écrit:Quant à ne pas participer à la démocratie par le vote, surtout pour une femme, c'est un peu facilement oublier que c'est au péril de leurs vies que de nombreuses femmes ont gagné ce droit de haute lutte. Dans certains pays, mépriser l'urne est à juste titre un délit passible d'une amende.Prisca a écrit:je ne vote pour personne en politique
Bonne journée.
Je n'ai pas trouvé le bon profil de société qui me convient à travers tous les candidats donc je préfère ne pas participer au déclin d'une société en donnant ma voix à quelqu'un qui la fera sombrer.
Si toute le monde avait agi comme moi, nous n'aurions peut être pas eu à la tête de nos gouvernements des gens qui ont donné la préférence aux inégalités sociales.
Prisca- Messages : 184
Date d'inscription : 08/11/2018
Re: Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Pour parler de la société idéale je vais écouter ce que D.IEU nous dit.
La société idéale c'est celle ci :
Les Actes 5
La société idéale c'est celle ci :
- 1 Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, 2 et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. 3 Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? 4 S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas ? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition ? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein ? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. 5 Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. 6 Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent.
7 Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. 8 Pierre lui adressa la parole : Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là. 9 Alors Pierre lui dit : Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur ? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront. 10 Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari. 11 Une grande crainte s'empara de toute l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses.
12 Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon, 13 et aucun des autres n'osait se joindre à eux; mais le peuple les louait hautement. 14 Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en plus; 15 en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux. 16 La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris.
17 Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, 18 mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. 19 Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, et leur dit : 20 Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie. 21 Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le temple, et se mirent à enseigner. Le souverain sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus, ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d'Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison. 22 Les huissiers, à leur arrivée, ne les trouvèrent point dans la prison. Ils s'en retournèrent, et firent leur rapport, 23 en disant : Nous avons trouvé la prison soigneusement fermée, et les gardes qui étaient devant les portes; mais, après avoir ouvert, nous n'avons trouvé personne dedans.
24 Lorsqu'ils eurent entendu ces paroles, le commandant du temple et les principaux sacrificateurs ne savaient que penser des apôtres et des suites de cette affaire. 25 Quelqu'un vint leur dire : Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple. 26 Alors le commandant partit avec les huissiers, et les conduisit sans violence, car ils avaient peur d'être lapidés par le peuple. 27 Après qu'ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea 28 en ces termes : Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme !
29 Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. 30 Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. 31 Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. 32 Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.
33 Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir. 34 Mais un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin, et ordonna de faire sortir un instant les apôtres. 35 Puis il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à l'égard de ces gens. 36 Car, il n'y a pas longtemps que parut Theudas, qui se donnait pour quelque chose, et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes : il fut tué, et tous ceux qui l'avaient suivi furent mis en déroute et réduits à rien. 37 Après lui, parut Judas le Galiléen, à l'époque du recensement, et il attira du monde à son parti: il périt aussi, et tous ceux qui l'avaient suivi furent dispersés. 38 Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira; 39 mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu.
40 Ils se rangèrent à son avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent.
41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. 42 Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
Les Actes 5
Prisca- Messages : 184
Date d'inscription : 08/11/2018
Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Bonjour Prisca
Certes, mais quel père tuerait son enfant à la première bêtise ? Vous conviendrez que la sentence est disproportionnée. Si j'étais juif, il me serait facile de trouver un rabbin disposé à nous expliquer ce verset, car je suis bien certain que son sens n'est pas celui que l'on croit. Dieu ne prend pas la vie d'un homme pour un fagot de bois, car le chabbat est important, mais la vie l'est également. Nous avons là encore un exemple qui démontre, s'il en était besoin, combien la lecture de la Torah peut difficilement être solitaire. Raison pour laquelle dans les échiva, l'enseignement se fait par association de deux d'étudiants sous la directive d'un rabbin.Prisca a écrit:Le peuple Juif est comme l'enfant qui vient de naitre, il doit écouter le père.
Le bienfondé du shabbat est évident. C'est plutôt la façon par laquelle, dans ce verset, Dieu veut faire appliquer le shabbat qui est en désaccord avec tout ce que l'on peut imaginer de Dieu : son pardon, son indulgence, l'amour qu'Il voudrait voir accorder par nous à ce « prochain ». Heureusement qu'aujourd'hui Il a renoncé à traiter de la même façon ceux du peuple élu qui ne respectent pas le shabbat, parce que sinon, je ne sais pas si les juifs seraient encore assez nombreux pour former ensemble un peuple !Prisca a écrit: C'est pour qu'au moins un jour de la semaine leur soit donné férié.
Oui, c'est ce qu'on appelle condamner durement pour « l'exemple ». Mais imaginez que ce condamné ait été votre père...Prisca a écrit: Car au départ il faut redresser ce qui menaçait de mourir comme au Déluge (pour me faire comprendre) et ensuite il faut relâcher la tension pour laisser parler le Coeur, c'est le but de la venue de Jésus, donner la préférence à l'Amour pour son prochain au détriment de la sentence de condamnation sans appel.
Ce mode opératoire fonctionne dans un monde idéalisé. Je vous déconseillerais toutefois de le mettre en pratique et de préférer sortir votre tyser et votre batte de baseball cloutée plutôt que votre Bible si, à Dieu ne plaise, le hasard vous faisait croiser dans une ruelle sombre, un homme gouverné par de mauvaises intentions...Prisca a écrit: Donc bien sûr il faut déjà aimer son prochain autour de soi, cela va de soi, et cela se manifeste par un comportement amical envers quiconque même s'il est notre ennemi. S'il est notre ennemi car il nous veut du mal, et dans notre quotidien nous parlerions de gens de notre famille ou pas qui intentionnellement nous causent des désagréments, ils nous volent par exemple, est ce que nous devons l'aimer ? Je m'applique en ce qui me concerne à la règle que Jésus nous donne, à savoir nous comporter comme un père ou une mère envers un enfant qui ne sait pas se tenir, irrespectueux, indocile, qui commet des méfaits, nous l'ignorons, nous lui montrons de la distance, nous lui montrons notre indifférence, nous l'éloignons de nous, nous ne voulons aucun contact aucun rapprochement et nous lui faisons savoir, il est indigne, et s'il fait la démarche de regretter son geste, nous l'accueillons, nous le pardonnons.
Je rappelle que l'homme condamné à mort n'avait commis pour toute faute que de ramasser du bois mort... On est donc assez distant des tueurs que vous citez. Par ailleurs, je constate à travers votre remarque, que cet amour du prochain n'est pas (heureusement) aussi universel que vous sembliez initialement le déployer. Vous faites une sélection du « prochain » auquel vous le réservez, et c'est tant mieux, car c'est précisément à ce constat que je voulais vous conduire !Prisca a écrit:Il faut bien que justice se fasse car si nous laissons les voleurs impunis, idem pour les tueurs, les blasphémateurs, les convoiteurs etc ...... ils se croiront pardonnés et ils ne sentiront pas le poids de leur propre faute pour se guérir eux de ces gestes qui à leurs yeux sont peut être anodins.
Il est singulier de constater que, même en politique, ce que j'ai écrit dans le forum « le facteur ou la lettre » au sujet des Ecritures, s'applique. En effet, de même qu'il est impossible d'être en accord avec tout le contenu des Ecritures (et nous en avons vu un exemple avec le verset Nombres 15.33-36), il vous sera difficile dans le cadre électif de trouver le programme d'un candidat qui vous donnera satisfaction à 100%. Cela n'existe pas. Il faut choisir celui qui s'approche le plus des axes de gouvernance qui vous tiennent le plus à coeur. Si c'est l'injustice sociale, cela tombe bien, car vous allez pouvoir dans quelques mois exercer votre devoir de citoyenne en choisissant un candidat qui s'attaque à cette injustice (je ne le nomme pas, mais il y en a un assez tenace). Vous seriez dans un des pays du monde où les élections ne présentent qu'un seul candidat, on comprendrait que l'on renonçât à participer à une élection truquée, mais en France, vous avez la chance d'avoir une diversité assez représentative de tous les courant politiques, d'un extrême à l'autre...Prisca a écrit:Je n'ai pas trouvé le bon profil de société qui me convient à travers tous les candidats donc je préfère ne pas participer au déclin d'une société en donnant ma voix à quelqu'un qui la fera sombrer. Si toute le monde avait agi comme moi, nous n'aurions peut être pas eu à la tête de nos gouvernements des gens qui ont donné la préférence aux inégalités sociales.
Kalpa- Messages : 56
Date d'inscription : 22/10/2021
Re: Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Kalpa a écrit:Bonjour PriscaCertes, mais quel père tuerait son enfant à la première bêtise ? Vous conviendrez que la sentence est disproportionnée. Si j'étais juif, il me serait facile de trouver un rabbin disposé à nous expliquer ce verset, car je suis bien certain que son sens n'est pas celui que l'on croit. Dieu ne prend pas la vie d'un homme pour un fagot de bois, car le chabbat est important, mais la vie l'est également. Nous avons là encore un exemple qui démontre, s'il en était besoin, combien la lecture de la Torah peut difficilement être solitaire. Raison pour laquelle dans les échiva, l'enseignement se fait par association de deux d'étudiants sous la directive d'un rabbin.Prisca a écrit:Le peuple Juif est comme l'enfant qui vient de naitre, il doit écouter le père.
Tuer un homme c'est sauver son âme à lui cet homme puisque la réincarnation existe. Un autre corps, un autre état d'esprit, et l'enfant qui nait toujours dans le désert aura seulement des parents qui eux n'auront pas transgressé et malléable, l'enfant cette fois ci ne pèchera pas et grandira en étant bien instruit donc bien droit.
Kalpa a écrit:Oui, c'est ce qu'on appelle condamner durement pour « l'exemple ». Mais imaginez que ce condamné ait été votre pèrePrisca a écrit: Car au départ il faut redresser ce qui menaçait de mourir comme au Déluge (pour me faire comprendre) et ensuite il faut relâcher la tension pour laisser parler le Coeur, c'est le but de la venue de Jésus, donner la préférence à l'Amour pour son prochain au détriment de la sentence de condamnation sans appel.
Mais le condamné a peut être été celui qui a été mon père dans cette vie, comme ce condamné a peut être été moi même et je remercie le Seigneur d'avoir été dans ce désert pour grandir.
Kalpa a écrit:Je rappelle que l'homme condamné à mort n'avait commis pour toute faute que de ramasser du bois mort... On est donc assez distant des tueurs que vous citez. Par ailleurs, je constate à travers votre remarque, que cet amour du prochain n'est pas (heureusement) aussi universel que vous sembliez initialement le déployer. Vous faites une sélection du « prochain » auquel vous le réservez, et c'est tant mieux, car c'est précisément à ce constat que je voulais vous conduire !Prisca a écrit:Il faut bien que justice se fasse car si nous laissons les voleurs impunis, idem pour les tueurs, les blasphémateurs, les convoiteurs etc ...... ils se croiront pardonnés et ils ne sentiront pas le poids de leur propre faute pour se guérir eux de ces gestes qui à leurs yeux sont peut être anodins.
Le ramasseur de bois transgresse la Loi.
La Loi est claire, elle sonne la sentence de mort donc il est prévenu.
Malgré cela il transgresse, il est donc rebelle à la Loi.
Il faut que les hommes écoutent pour leur bien, et s'ils renoncent à écouter ils savent à quoi ils s'exposent, le risque encouru.
Mais vous oubliez de parler ici de la réforme que YESHOUA fait, à savoir que le ramasseur de bois peut transgresser la Loi car il vaut mieux nourrir quelqu'un que le laisser mourir de faim ce jour là.
Je suis pour la rigueur dans la Loi et pour après dire qu'il faut montrer de l'indulgence.
Il s'agit de redressement, comme dans une aire pénitentiaire.
D'abord l'obéissance et après un comportement acceptable, du relâchement.
Prisca- Messages : 184
Date d'inscription : 08/11/2018
Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Vous participez de toute façon à cette société et à son déclin puisque vous (comme chacun d'entre nous) supportez le matraquage de publicité partout et à tout instant sans rien dire, parce que vous participez à la consommation etc.Prisca a écrit:Je n'ai pas trouvé le bon profil de société qui me convient à travers tous les candidats donc je préfère ne pas participer au déclin d'une société en donnant ma voix à quelqu'un qui la fera sombrer.
En revanche, en ne participant pas aux urnes, vous privez peut-être une solution de se manifester en la privant de votre soutien.
Kalpa- Messages : 56
Date d'inscription : 22/10/2021
Re: Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Kalpa a écrit:Vous participez de toute façon à cette société et à son déclin puisque vous (comme chacun d'entre nous) supportez le matraquage de publicité partout et à tout instant sans rien dire, parce que vous participez à la consommation etc.Prisca a écrit:Je n'ai pas trouvé le bon profil de société qui me convient à travers tous les candidats donc je préfère ne pas participer au déclin d'une société en donnant ma voix à quelqu'un qui la fera sombrer.
Tout à fait mais je ne vois pas comment je pourrais faire pour que ma voix porte la désapprobation.
Kalpa a écrit:En revanche, en ne participant pas aux urnes, vous privez peut-être une solution de se manifester en la privant de votre soutien.
Disons que depuis que j'ai l'âge de voter il n'y a aucun d'entre les candidats qui est à mes yeux digne d'avoir mon soutien donc je ne veux pas participer à l'élection d'un homme qui met à mal la société dans laquelle nous vivons.
Prisca- Messages : 184
Date d'inscription : 08/11/2018
Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Bonjour Prisca
Pourquoi tenez-vous davantage à apporter une désapprobation par votre vote plutôt qu'une approbation à un programme ? Par ailleurs, si vous tenez à montrer une opposition à une idée, il vous suffit d'approuver l'idée contraire, non ? Si vous êtes opposée à la gauche, votez pour la droite et réciproquement. Et ne me dites pas que la diversité des programmes n'est pas suffisante pour qu'elle puisse contenir vos aspirations (à moins que vous viviez sur Mars...)
Mon diagnostic est que vous ne lisez pas les programmes politiques.
De même qu'il serait absurde de se faire une opinion sur la spiritualité sans lire ce qu'elle dit d'elle-même, de même est-il nécessaire de fournir un effort pour acquérir une culture politique.
Bon dimanche
Nous sommes un peu hors sujet spirituel, mais d'une part ce sujet me paraît suffisamment important (puisque la politique détermine la gestion de la cité et a donc sur elle plus de pouvoirs que la religion) pour justifier de sa poursuite, et d'autre part, la politique n'est pas complètement disjointe de la spiritualité puisque c'est aussi en fonction d'elle que (normalement) nous nous positionnons politiquement.Prisca a écrit:Tout à fait mais je ne vois pas comment je pourrais faire pour que ma voix porte la désapprobation.
Pourquoi tenez-vous davantage à apporter une désapprobation par votre vote plutôt qu'une approbation à un programme ? Par ailleurs, si vous tenez à montrer une opposition à une idée, il vous suffit d'approuver l'idée contraire, non ? Si vous êtes opposée à la gauche, votez pour la droite et réciproquement. Et ne me dites pas que la diversité des programmes n'est pas suffisante pour qu'elle puisse contenir vos aspirations (à moins que vous viviez sur Mars...)
J'espère donc que vous venez d'avoir le droit de voter et que cette indifférence à la vie sociale ne dure pas depuis des années, ce qui serait évidemment en contradiction avec le BA-BA de la religion qui demande d'ancrer ses principes dans nos oeuvres.Prisca a écrit:Disons que depuis que j'ai l'âge de voter il n'y a aucun d'entre les candidats qui est à mes yeux digne d'avoir mon soutien donc je ne veux pas participer à l'élection d'un homme qui met à mal la société dans laquelle nous vivons.
Mon diagnostic est que vous ne lisez pas les programmes politiques.
De même qu'il serait absurde de se faire une opinion sur la spiritualité sans lire ce qu'elle dit d'elle-même, de même est-il nécessaire de fournir un effort pour acquérir une culture politique.
Bon dimanche
Kalpa- Messages : 56
Date d'inscription : 22/10/2021
Re: Aimer son prochain... Vraiment, êtes-vous sûr ?
Le modèle de société qui peut recueillir mon suffrage c'est la société dont la Bible parle.
Actes 04
Le modèle des Kibboutz.
Actes 04
32La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un coeur et qu'une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.
33 Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous.
34 Car il n'y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu,
35 et le déposaient aux pieds des apôtres; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin.
Le modèle des Kibboutz.
Prisca- Messages : 184
Date d'inscription : 08/11/2018
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