Histoire du mariage
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Histoire du mariage
Il y a quelques temps j'ai eu l'occasion d'intervenir dans une émission sur le sujet du mariage. Avant cette émission, j'ai préparé quelques articles écrits. Le but est de réfléchir : ce qu'on appelle actuellement le mariage, correspond-il au mariage biblique ?
Dans ce premier article, je propose de commencer par un survol de l'histoire du mariage, depuis la Genèse jusqu'à nos jours.
Il s'agit donc d'un copier/coller, d'un article publié initialement sur mon blog.
Dans ce premier article, je propose de commencer par un survol de l'histoire du mariage, depuis la Genèse jusqu'à nos jours.
Il s'agit donc d'un copier/coller, d'un article publié initialement sur mon blog.
David a écrit:Pour débuter cette série, il me parait tout d’abord intéressant de retracer l’histoire du mariage. Loin d’être une institution fixe, celui-ci a au contraire évolué dans le temps, pour enfin parvenir à ce qu’il est aujourd’hui.
Les temps bibliques : institution divine et législation humaine
L’institution du mariage se fait dès les premiers chapitres de la Genèse, juste après la création de l’homme :
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Genèse 2 : 24)
Ce verset est à la fois complet et très simple. Le mariage, qui n’est pas nommé, procède de la séparation du foyer parental et de l’union avec un autre individu de sexe opposé. Union qui fondera un nouveau foyer.
Aucune autre règle précise n’est transmise : ni présence d’une tierce personne, ni cérémonie officielle ou bénédiction particulière. Enfin dernier détail important : l’homme est actif dans la démarche, c’est lui qui quitte « son père et sa mère », sans qu’il ne soit dit mot du rôle des parents dans le choix du conjoint.
Dans un prochain article, nous nous intéresserons plus en détail aux pratiques du mariage dans la Bible. Pour faire la transition avec la partie qui suit, retenons simplement deux choses : chez les patriarches c’est avant tout une affaire de famille et la loi mosaïque est le premier signe d’une législation humaine sur le mariage, puisqu’elle autorise le divorce, en contradiction avec le commandement divin de l’indissolubilité.
« Jésus leur dit: C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit: Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. »
Le mariage dans l’Antiquité : une affaire privée
Comme au temps des patriarches, le mariage dans la Rome antique était une affaire privée qui concernait les familles. A l’époque de Jésus, l’empire romain s’étendait sur l’ensemble du bassin méditerranéen. Mais cette unité politique ne signifiait pas nécessairement une unité absolue. Si le droit romain s’imposait dans certains domaines, dans d’autres, et notamment pour la question du mariage, les Romains laissaient subsister le droit et les coutumes locales.
Le mariage hellénique est un mariage privé, qui se gère sans intervention des pouvoirs publics (Cité ou religion civique). On fait appel à une entremetteuse. Un contrat est passé entre le jeune homme et le tuteur de la jeune femme. On remet ensuite la femme à son mari. Cela est souvent accompagné de rituels religieux : sacrifice d’une mèche de cheveux ou de jouets aux déesses vierges. Bain, sacrifices et repas au cours duquel la jeune épouse est remise à son mari. La soirée se termine avec une procession grivoise vers la chambre nuptiale. Les festivités se poursuivent souvent les jours suivants.
On retrouve ces pratiques à Rome. Ce qu’il est important de retenir, c’est que le mariage se fait par consentement. C’est le consentement des deux époux qui valide officiellement le mariage. Les cérémonies et les coutumes font parties des traditions mais sont juridiquement optionnelles. Par ailleurs aucun représentant de l’Etat n’est requis. L’affaire est conclue entre deux familles et reste dans la sphère privée (même si des manifestations, et notamment la procession, peuvent se faire sur la voie publique).
La cléricalisation progressive du mariage
Le christianisme apparaît au sein de l’empire romain. Dans un premier temps, les chrétiens ne vont pas chercher à se démarquer des pratiques de leur époque. C’est donc tout naturellement qu’ils reprendront les pratiques romaines en supprimant simplement ce qui est le plus païen et le plus grossier (sacrifices aux divinités, chants grivois, etc.)
Pour les Romains, seul le consentement des époux comptait. C’est aussi l’avis des Pères latins (Ambroise de Milan). Alors que les cérémonies se développent progressivement et qu’on voit apparaître des rituels de plus en plus sophistiqués, le pape Nicolas Ier, dans sa Lettre aux Bulgares (IXe siècle), tout en encourageant la publicité du mariage et son officialisation devant l’Eglise, rappelle que le consentement des deux époux suffit à valider le mariage.
Il n’y a donc besoin ni de prêtres, ni d’une quelconque cérémonie.
Distinguons cependant l’Eglise occidentale et l’Eglise orientale. En Orient, la Novelle 89 de Léon le Sage (866-912) fait de la bénédiction une condition nécessaire de la validité du mariage. Le prêtre est ministre du sacrement. Cela est encore vrai aujourd’hui pour les Eglises orthodoxes de tradition byzantine (contrairement à l’Eglise romaine).
En Occident, les choses évoluent au Bas Moyen Age. Plusieurs conciles médiévaux avaient déjà encouragé le mariage public à l’église pour lutter contre l’inceste. Dans son canon 51, le concile de Latran interdit « le mariage clandestin » pour le même motif.
Cette prise de contrôle du mariage par l’Eglise, trouve son aboutissement au concile de Trente avec le décret Tametsi.
Nous voyons donc qu’au cours de cette période le mariage s’est cléricalisé : passant de la sphère privée (domaine familiale) à la sphère publique (contrôle ecclésiale).
Sécularisation et mise sous tutelle étatique
Dès la fin du Moyen Age s’amorce un processus général de sécularisation. Le pouvoir de l’Eglise sur la société recule progressivement au profit de l’Etat. Cette sécularisation n’est pas l’œuvre de la Révolution française. Au contraire celle-ci n’en n’est que la conséquence et l’aboutissement. Cette lutte de pouvoir, qui concerne tous les domaines, aura un impact direct sur le mariage.
Puisque l’Eglise avait pris le contrôle du mariage, et que celle-ci se retrouve peu à peu remplacée par l’Etat, c’est donc tout naturellement que celui-ci, finit par mettre la main sur le mariage. Sans fournir une liste exhaustive, retenons simplement que ce processus trouve sa conclusion dans le code civile de 1804 :
Le mariage est désormais un acte laïcisé : « célébré publiquement devant l’officier civil du domicile de l’une des deux parties » (art. 165) et « l’acte de célébration inscrit sur les registres de l’état civil » en est la seule preuve (art. 194). L’article 54, impose que le mariage civil précède le mariage religieux, qui n’avait plus de caractère officiel. L’article 144 fixe comme limite d’âge 18 ans pour les garçons et 15 ans pour les filles.
L’Etat a remplacé l’Eglise. « L’officier civil » a remplacé le prêtre et le mariage religieux est devenu un mariage civil.
Conclusion
Au cours de cet article, nous avons brièvement retracé l’histoire du mariage. Cela nous a permis de voir comment l’homme s’est progressivement accaparé cette institution divine, pour la transformer en un « contrat civil ».
Même si ce « contrat civil » porte le nom de « mariage », il ne correspond absolument plus au « mariage » défini par Dieu.
Re: Histoire du mariage
Shalom Philochristos :)
Philochristos a écrit:« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Genèse 2 : 24)
Ce verset est à la fois complet et très simple. Le mariage, qui n’est pas nommé, procède de la séparation du foyer parental et de l’union avec un autre individu de sexe opposé. Union qui fondera un nouveau foyer.
Aucune autre règle précise n’est transmise : ni présence d’une tierce personne, ni cérémonie officielle ou bénédiction particulière. Enfin dernier détail important : l’homme est actif dans la démarche, c’est lui qui quitte « son père et sa mère », sans qu’il ne soit dit mot du rôle des parents dans le choix du conjoint.
Dans ce verset de la Genèse, Elohim n'entre pas dans les détails ce qu'il fera plus loin dans les autres Livres de la Torah.
Une question revient : est ce que l'union d'un homme et d'une femme par concubinage sans être passé devant la mairie ou devant un rabbin ou un pasteur est licite ou illicite selon La Torah de Dieu ?
Il faut avoir conscience que nos sociétés ont été modelées par nos cultures, ect...
et donc ce que les gens entendent par "mariage" a aussi été influencé par leurs cultures différentes.
Lorsque nous lisons La Bible, on se rend compte qu'aux yeux de Dieu un homme et une femme sont mariés du moment où ils s'unissent sentimentalement et charnellement.
Genèse 2:24
C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une chair unie (Ehad).
Matthieu 19:5-6
et qu'il dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une chair unie (Ehad) ?
Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une chair unie (Ehad). Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
Le terme Hébreu employé ici "Ehad" traduit en Français par UN signifie Union.
Ici concernant l'homme et la femme, il s'agit de l'union sentimentale et charnelle qu'ils forment lorsqu'il y a union sexuelle. Ils fusionnent pour former UN. D'ailleurs l'enfant qui naîtra est l'incarnation de l'Union (Ehad) des deux parents. Bien sûr il y a aussi union des sentiments et union dans tout ce qui accompagne la vie du couple car l'union sexuelle ne suffit pas dans la vie d'un couple pour former UN en esprit. Les deux sont liés.
Dans la pensée Biblique, le mariage c'est cela et non la cérémonie officielle comme nous le concevons aujourd'hui.
Après, concernant le concubinage, reste à voir si la femme dans ce couple trompe son mari ou pas s'unissant à un autre par concubinage, dans ce cas, il s'agit d'un adultère et cela est interdit par Dieu car l'homme ne peut pas prendre la femme d'un autre.
S'il s'agit de divorce, il faut en connaître les raisons car le divorce n'est accepté que pour cause d'infidélité (chose honteuse) et pas pour une autre raison.
Donc précisons avant toutes choses que selon L'Esprit de La Torah de Dieu, il faut d'abord que l'union entre un homme et une femme soit approuvée par Dieu.
Par contre, il est absolument infondé de croire que l'union nommé mariage entre un homme et une femme doive obligatoirement passer devant un rabbin ou un pasteur ou devant la mairie, cela se sont les hommes au cours des siècles qui l'ont instauré ainsi. Attention, je ne dis pas qu'il ne faille pas passer devant la mairie, un pasteur ou un rabbin, cela est bien utile pour tout ce qui est administratif et c'est un témoignage devant les hommes pour un croyant que de prendre pour femme telle personne devant Dieu et devant les hommes. Je dis simplement que Dieu ne s'arrête pas aux actes administratifs ou cultuels pour considérer un homme marié ou pas.
Toutefois, selon La Torah il est recommandé que cette union soit approuvée par les parents de l'épouse, c'est à dire ils doivent donner leur consentement à l'homme de prendre leur fille pour épouse et la fille doit être aussi d'accord.
Dans le cas où un homme couche avec une femme vierge (n'ayant appartenu à aucun autre homme) sans avoir demander l'autorisation de cette union aux parents de la femme, voici ce que dit Dieu dans La Torah.
Exode 22:16-17
Si un homme séduit une vierge qui n'est point fiancée, et qu'il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme.
Si le père refuse de la lui accorder, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges.
le terme "fiancée" ici cité dans La Torah est un accord, c'est à dire les parents promettent au jeune homme de lui donner leur fille pour épouse, elle lui est destinée, un pacte a été scellé entre les deux familles.
Ce qui est important tout de même c'est de savoir si un couple est marié aux yeux de Dieu ou pas ? Car on sait bien que les sociétés qui ne reposent pas sur le modèle de La Torah ont des pratiques et des conceptions des choses qui sont erronées par rapport à ce qu'Enseigne Dieu dans Sa Torah.
Ensuite, je tiens aussi à dire, que l'élément discriminant que je trouve à l'égard de ceux qui refusent de passer devant la mairie, c'est le pourquoi de ce refus ? Et dans beaucoup de cas, malheureusement, c'est parce qu'ils ont en tête de ne pas rester toujours ensemble et envisage donc la possibilité de pouvoir se séparer plus facilement et cela n'est pas bien car leur conception de l'Union (mariage) n'est pas dans La Pensée de Dieu.
Mais ce que je tenais à faire remarquer ici, c'est qu'une fois qu'un couple vit ensemble et ce même s'il n'est pas marié devant la mairie ou pasteur ou rabbin, pour Dieu il y a union et donc mariage et donc qu'au même titre qu'un couple passé devant la mairie ou pasteur ou rabbin, il ne doit pas y avoir séparation hormis pour cause d'infidélité.
Philochristos a écrit:Dans un prochain article, nous nous intéresserons plus en détail aux pratiques du mariage dans la Bible. Pour faire la transition avec la partie qui suit, retenons simplement deux choses : chez les patriarches c’est avant tout une affaire de famille et la loi mosaïque est le premier signe d’une législation humaine sur le mariage, puisqu’elle autorise le divorce, en contradiction avec le commandement divin de l’indissolubilité.
Concernant le divorce, Yéshoua n'établit pas une nouvelle Loi, il n'annule pas le divorce prescrit par Elohim dans la Torah.
Mattityahou-Matthieu 5:31-32 (Shem Tov)
עוד אמר ישוע לתלמידיו שמעתם מה שנאמר לקדמונים שכל העוזב אשתו ושלח לתת לה גט כריתות ובלעז
לִיבֵי''לָ רִיפוּדְײו
31 Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): vous avez écouté ce qui a été dit aux kadmonim (anciens), "si quelqu'un laisse sa femme et là renvoi, donnez-lui une lettre de divorce" [en langue étrangère Libela Ripodio] (voir Devarim/Deutéronome 24:1)
ואני אומר לכם שכל העוזב אשתו יש לו לתת לה גט כריתות כי אם על דבר נאוף הוא הנואף והלוקח אותה ינאף
32 Et je vous dis que quiconque qui laisse sa femme lui donne une lettre de divorce uniquement s'il est parlé d'adultère. Il s'agit de l'adultère et la prenant il commet adultère. (voir Devarim/Deutéronome 24:1 Yirémiyahou/Yérémie 3:8)
Ici Yéshoua explique que la lettre de divorce donnée par Dieu dans La Torah ne doit être donné QUE pour cause d'adultère.
Yéshoua explique ici la lettre de la Torah.
Devarim-Deutéronome 24:1 (Septante)
"Et si quelqu'un doit prendre une femme, et doit demeurer avec elle, puis qu'il arrive qu'elle n'ait pas trouvé grâce devant lui, parce qu'il a trouvé quelque chose d'inconvenant en elle, il écrira pour elle une lettre de divorce, et lui donnera dans ses mains, et il doit la renvoyer loin de sa maison."
la chose inconvenante est l'adultère.
Pour preuve, Dieu présente aussi cette lettre de divorce en imageant l'adultère d'Israel à son égard.
Jérémie 3:8
"Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses ADULTERES, et que je lui eusse donné SA LETTRE DE DIVORCE, j'ai vu que la perfide Juda, sa soeur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allée se prostituer pareillement."
Ensuite le texte Grec des mots de Yéshoua est comme ceci :
"Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, SAUF pour cause de prostitution, l'expose à devenir adultère,"
Lorsqu'une femme est répudiée en dehors d'un acte d'infidélité cette femme est aux yeux de Dieu toujours la femme de celui qui l'a répudié et par conséquent si elle épouse un autre homme elle devient par conséquent adultère étant donné qu'aux yeux de Dieu elle est toujours mariée à son précédent mari.
"et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère"
et donc celui qui épouse cette femme répudiée qui est toujours aux yeux de Dieu la femme de son mari qui l'a répudié injustement commet un adultère prenant la femme d'un autre.
Concernant le remariage, il n'est pas interdit dans La Torah qu'une femme répudiée justement se remarie avec un autre homme.
Deutéronome 24:1-4
"Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison.
Elle sortira de chez lui, s'en ira, et pourra devenir la femme d'un autre homme.
Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison; ou bien, si ce dernier homme qui l'a prise pour femme vient à mourir,
alors le premier mari qui l'avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme après qu'elle a été souillée, car c'est une abomination devant YHWH (L'Éternel), et tu ne chargeras point de péché le pays que YHWH (L'Éternel), ton Dieu, te donne pour héritage."
Dans La Torah l'adultère est punissable de la peine de mort, mais il faut pour en juger 2 ou 3 témoins donc il faut que l'acte du péché soit prit en flagrant délit.
Deutéronome 17:6
"Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins ; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d'un seul témoin."
Deutéronome 19:15
"Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater un crime ou un péché, quel qu'il soit ; un fait ne pourra s'établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins."
Jean 8:4
"et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Yéshoua (Jésus) : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère."
Donc l'adultère devait être pris en flagrant délit par au moins deux personnes sinon la peine de mort ne pouvait pas être appliquée.
Mais il faut aussi avoir conscience que Dieu avait établit un tribunal avec des Juges pour exercer La Justice selon La Torah. Sans ce tribunal il est impossible d'appliquer les sanctions prévues par La Torah.
Concernant la peine de mort
Yéshoua (Jésus) n'a rien abolit de La Torah et la peine de mort fait partie de La Loi de Dieu, MAIS il ne faut pas enlever de La Torah La Miséricorde de Dieu et c'est là le point essentiel et primordial, Dieu pardonne et donc ne punit pas toujours.
Voir par exemple l'histoire du roi David avec Bath Shéba, David prit la femme de son serviteur après avoir envoyé celui-ci vers la mort. David commit un péché digne de mort et pourtant Dieu lui pardonna car La Torah nous montre aussi la sanction que nous méritons et combien Dieu Est Miséricordieux lorsqu'Il nous pardonne.
2 Samuel 12:1-19
L'Éternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit: Il y avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre.
12.2
Le riche avait des brebis et des boeufs en très grand nombre.
12.3
Le pauvre n'avait rien du tout qu'une petite brebis, qu'il avait achetée; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille.
12.4
Un voyageur arriva chez l'homme riche. Et le riche n'a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses boeufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui; il a pris la brebis du pauvre, et l'a apprêtée pour l'homme qui était venu chez lui.
12.5
La colère de David s'enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan: L'Éternel est vivant! L'homme qui a fait cela mérite la mort.
12.6
Et il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir été sans pitié.
12.7
Et Nathan dit à David: Tu es cet homme-là! Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Je t'ai oint pour roi sur Israël, et je t'ai délivré de la main de Saül;
12.8
je t'ai mis en possession de la maison de ton maître, j'ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t'ai donné la maison d'Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j'y aurais encore ajouté.
12.9
Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l'Éternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux? Tu as frappé de l'épée Urie, le Héthien; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l'as tué par l'épée des fils d'Ammon.
12.10
Maintenant, l'épée ne s'éloignera jamais de ta maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien, pour en faire ta femme.
12.11
Ainsi parle l'Éternel: Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil.
12.12
Car tu as agi en secret; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil.
12.13
David dit à Nathan: J'ai péché contre l'Éternel! Et Nathan dit à David: L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point.
12.14
Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Éternel, en commettant cette action, le fils qui t'est né mourra.
12.15
Et Nathan s'en alla dans sa maison. L'Éternel frappa l'enfant que la femme d'Urie avait enfanté à David, et il fut dangereusement malade.
12.16
David pria Dieu pour l'enfant, et jeûna; et quand il rentra, il passa la nuit couché par terre.
12.17
Les anciens de sa maison insistèrent auprès de lui pour le faire lever de terre; mais il ne voulut point, et il ne mangea rien avec eux.
12.18
Le septième jour, l'enfant mourut. Les serviteurs de David craignaient de lui annoncer que l'enfant était mort. Car ils disaient: Voici, lorsque l'enfant vivait encore, nous lui avons parlé, et il ne nous a pas écoutés; comment oserons-nous lui dire: L'enfant est mort? Il s'affligera bien davantage.
12.19
David aperçut que ses serviteurs parlaient tout bas entre eux, et il comprit que l'enfant était mort. Il dit à ses serviteurs: L'enfant est-il mort? Et ils répondirent: Il est mort.
David dit à Nathan: J'ai péché contre l'Éternel! Et Nathan dit à David: L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point.
David fut punit en perdant son fils et en ayant la guerre sur son royaume mais Dieu ne le condamna pas à mort pour adultère et meurtre comme cela est prescrit dans La Torah car David se repentit et Dieu connaissait le coeur repentant de David comme Il connaissait le coeur de la femme adultère qu'Il ne condamna pas non plus...
Notons que David offrit probablement des sacrifices d'animaux pour son péché dans le Temple après ce fait, ce détail est important comme nous allons le voir en lisant la suite de ce post...
Exode 33.19
L'Éternel répondit: Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde.
Romains 9.15
Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion.
Matthieu 23.23
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la Torah, la justice, LA MISERICORDE et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.
Donc Malheur à ceux qui oublient dans la Torah, la Justice, LA MISERICORDE et la fidélité au Dieu d'Israel, le Dieu Véritable.
Le Dieu de la Bible ne justifie pas l'adultère qui est un péché, ni l'homosexualité qui est une abomination mais Il Pardonne à Celui qui se repend !
Mon Dieu dans La Personne de Yéshoua (Jésus) Est La Miséricorde en action !
Jean 8:5-11
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu?
Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Yéshoua (Jésus), s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.
Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.
Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée?
Elle répondit: Non, Seigneur. Et Yéshoua (Jésus) lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
Mon Dieu Fait Miséricorde, Il Agit, Il met La Miséricorde de la Torah en application !
Il faut bien comprendre une chose, La Loi nous montre La Perfection de YHWH et nous montre que face au péché, Dieu ne peut que nous condamner à mort mais Dieu fait aussi Miséricorde.
Sommes-nous sans péchés pour jeter la première pierre ?
voici ce qu'a dit le Seigneur Yéshoua (Jésus) :
Matthieu 5:21-22
Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d'être puni par les juges.
Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d'être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d'être puni par le feu de la géhenne.
ne nous sommes-nous jamais mis en colère contre notre frère ou un proche ?
Si cela nous est déjà arrivé alors nous méritons de passer devant le tribunal
et si nous avons insulté un proche ou un frère nous méritons l'enfer.
Matthieu 5:27-28
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu ne commettras point d'adultère.
Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.
Si un homme a des mauvaises pensées en regardant une femme ou une femme en regardant un homme, si c'est le cas alors nous méritons la lapidation car c'est comme si nous avions commis adultère.
Voici la pensée de Dieu, voici l'exigence de Dieu.
Il faut réaliser qu'aux yeux de Dieu Qui Est Saint, nous méritons la mort car notre nature n'est que péché face à La Sainteté et à la Perfection de Dieu, c'est pour cela que les sacrifices d'animaux ont été prescrit dans La Torah car le salaire du péché c'est la mort et sans aspersion du sang, Dieu ne peut nous pardonner car Il Est Saint et donc Son Jugement doit tomber, c'est pourquoi par amour pour nous, par amour pour le monde perdu, Il a envoyé Son Fils Parfait, Pur et sans tâches qui Est représenté dans La Torah par l'Agneau sacrifié pour nous pardonner à chaque fois que nous fautons contre Lui, lorsque nous nous repentons et venons à Yéshoua (Jésus) Son Sang couvre nos fautes. Si l'on ne passe par Yéshoua (Jésus) et donc par son sang nous sommes condamnés à la damnation éternelle par Le Dieu Juste et Saint qui ne peut tolérer le péché !
Sans passer par Le Sacrifice de Yéshoua (Jésus) qui Est l'Agneau Sacrifié dans La Torah, nous ne pouvons être sauvé car le Père Eternel ne pourra pas nous pardonner car sans effusion de sang il n'y a pas de pardon du péché !
Hébreux 9.22
Et presque tout, d'après la Torah, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon.
celui qui nie le sacrifice de Yéshoua (Jésus) est inspiré par satan
Matthieu 16:21-23
Dès lors Yéshoua (Jésus) commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour.
Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas.
Mais Yéshoua (Jésus), se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.
Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas.
Mais Yéshoua (Jésus), se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.
Dieu a tout de même permis que la peine de mort ne soit plus appliquée aujourd'hui en Israel car il n'y a aujourd'hui plus de serviteurs en Israel comme Moïse, comme Josué, ect... ni de Juste Juge comme Yéshoua (Jésus) où l'on savait d'eux que la justice et la sentence qu'ils appliquaient venait directement de Dieu car Dieu regarde au coeur de la personne avant d'appliquer sa sentence, Dieu regarde au coeur avant de pardonner ou bien de sanctionner, Dieu fait du cas par cas suivant les dispositions des coeurs.
Dieu applique toujours Sa Justice et condamne toujours à mort, voir Ananias et Saphira.
Car lorsque c'est Dieu qui Juge, qui applique la sentence, il n'y a pas d'erreur possible !
Actes 5:1-11
Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété,
5.2
et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres.
5.3
Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ?
5.4
S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.
5.5
Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs.
5.6
Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent.
5.7
Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé.
5.8
Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là.
5.9
Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront.
5.10
Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari.
5.11
Une grande crainte s'empara de toute l'assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses.
De plus il faut bien se dire que nous passeront tous devant le tribunal de Dieu même tous ceux à qui Dieu a accordé sa patience sur cette terre, tous les méchants qui ont prospéré seront jugés par Dieu. Car Dieu est lent à la colère et laisse à beaucoup une chance de se repentir, certains meurent, d'autres non, Seul Dieu sait toutes choses et Juge de tout parfaitement.
Lorsque Yéshoua (Jésus) Viendra Régner, c'est Lui qui appliquera La Justice de Dieu à la vue de tous !
Le fait de réaliser la sentence de mort prescrit par la Loi de Dieu nous permet de beaucoup mieux comprendre La Grâce que Dieu nous accorde par Le Sang de Son Fils Unique, si nous ne réalisons pas que nous méritons la mort alors nous ne pouvons comprendre Le Sacrifice du Seigneur Yéshoua (Jésus) et nous ne pouvons être pleinement reconnaissant envers Dieu de nous avoir libérer de la condamnation de La Torah lorsque nous passons par le sang de la croix.
Pour revenir sur la lettre de divorce
Si le mari constate que sa femme lui est infidèle il peut donc lui écrire une lettre de divorce.
Mais uniquement pour cause d'infidélité. Le divorce de complaisance est interdit par La Torah car pour divorcer une chose honteuse doit être trouvée chez la femme sinon l'homme n'a pas le droit de divorcer.
Malachie 2:16
Car je hais la répudiation, Dit YHWH (L'Éternel), le Dieu d'Israël, Et celui qui couvre de violence son vêtement, Dit l'Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, Et ne soyez pas infidèles !
concernant le mariage il y a un verset intéressant dans le texte de Matthieu Hébreu du Shem Tov qui ne se trouve pas dans le Grec, c'est lorsque Yéshoua donne la parabole de la semence tombant dans la bonne terre.
Mattityahou-Matthieu 13-23 (Shem Tov)
ואשר נפל בארץ הטובה הוא השומע את הדבר ומבין ועושה פרי ר''ל ממעשים טובים. ויוציא מן הא'' מאה ומן
השני ששים ומן השלישי שלשים. הא'' מאה זהו מטהרת הלב וקדושת הגוף. ומהאחד ששים זהו מפרישות האשה.
.ומהשלישי שלשים זהו מקדושה בזיווג בגוף ובלב
Et ce qui tombe dans la bonne terre est celui qui entend la parole et comprend et produit des fruits ce qui signifie de bonnes actions. Et il expulse du premier (grain) cent (grains) et du second soixante (grains) et du troisième trente (grains). Le premier (qui expulse) cent, cela vient du coeur purifié et du corps sanctifié. Et du seul (qui expulse) soixante, cela vient de la séparation de la femme et le troisième (qui expulse) trente, cela vient de la sanctification du mariage dans le corps et dans le coeur.
une partie de ce verset est omise dans le texte Grec où Yéshoua parle de la sanctification du mariage dans le corps et dans le coeur mais aussi de la séparation de la femme sûrement en rapport avec le célibat de l'homme. On peut faire un lien avec les eunuques qu'Il mentionnera un peu plus loin dans ce même passage et dans le Livre de l'Apocalypse.
Qu'Elohim nous dirige et te bénisse
Ruth
Ruth Administratrice- Admin
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Re: Histoire du mariage
Bonjour Ruth,
Et comment expliques-tu ce passage ?
Deux questions :
1) Moise en autorisant d'épouser une femme répudiée, ne contredit-il pas Jésus ?
2) Que veut dire selon toi "la prendre en aversion" ? N'est-ce pas la preuve que Moise autorise le divorce pour d'autres cas que l'adultère ?
Par ailleurs tu noteras que dans le Lévitiques la mise à mort d'une femme adultère n'est pas optionnelle. C'est une obligation.
Bonne journée à toi,
Et comment expliques-tu ce passage ?
Deutéronome a écrit:Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison.
Elle sortira de chez lui, s'en ira, et pourra devenir la femme d'un autre homme. Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la renvoie de sa maison; ou bien, si ce dernier homme qui l'a prise pour femme vient à mourir,
jésus a écrit:Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.
Deux questions :
1) Moise en autorisant d'épouser une femme répudiée, ne contredit-il pas Jésus ?
2) Que veut dire selon toi "la prendre en aversion" ? N'est-ce pas la preuve que Moise autorise le divorce pour d'autres cas que l'adultère ?
Par ailleurs tu noteras que dans le Lévitiques la mise à mort d'une femme adultère n'est pas optionnelle. C'est une obligation.
Bonne journée à toi,
Re: Histoire du mariage
Shalom Philochristos :)
Philochristos a écrit:Deux questions :
1) Moise en autorisant d'épouser une femme répudiée, ne contredit-il pas Jésus ?
D'abord ce n'est pas de Moïse dont nous parlons mais d'Elohim à moins que tu penses qu'Elohim n'a pas choisi Moïse comme Prophète pour répéter ce qu'Elohim a enseigné ?
Donc ta question devrait-être ainsi forumulée :
"Elohim en autorisant d'épouser une femme répudiée ne contredit-Il pas Yéshoua?"
Car ta question revient à cela.
Et je te répond bien sûr que NON !
Deutéronome 24:1-4 (Massorétique)
Quand un homme aura pris une femme et l'aura épousée, si elle ne trouve pas grâce à ses yeux, parce qu'il aura trouvé en elle quelque chose de honteux, il lui écrira une lettre de divorce, la lui mettra dans la main, et la renverra de sa maison.
Et si, étant sortie de sa maison, elle s'en va et devient la femme d'un autre homme
Si ce dernier mari la hait, lui écrit une lettre de divorce, la lui met dans la main, et la renvoie de sa maison; ou si ce dernier mari, qui l'avait prise pour femme, meurt,
Son premier mari, qui l'avait renvoyée, ne pourra pas la reprendre pour femme après qu'elle a été souillée; car ce serait une abomination devant l'Éternel, et tu ne chargeras point de péché le pays que l'Éternel ton Dieu te donne en héritage.
Précisons que le premier mari ne pourra pas la reprendre pour femme après qu'elle sera allée avec un autre homme car il y aurait alors adultère. Yéshoua va expliquer pourquoi l'homme doit divorcer si sa femme lui a été infidèle ce qui poursuit l'idée de ce verset de la Torah.
Mattityahou-Matthieu 5:31-32 (Shem Tov)
עוד אמר ישוע לתלמידיו שמעתם מה שנאמר לקדמונים שכל העוזב אשתו ושלח לתת לה גט כריתות ובלעז
לִיבֵי''לָ רִיפוּדְײו
31 Yéshoua dit à ses talmidim (disciples): vous avez écouté ce qui a été dit aux kadmonim (anciens), "si quelqu'un laisse sa femme et là renvoi, donnez-lui une lettre de divorce" [en langue étrangère Libela Ripodio] (voir Devarim/Deutéronome 24:1)
ואני אומר לכם שכל העוזב אשתו יש לו לתת לה גט כריתות כי אם על דבר נאוף הוא הנואף והלוקח אותה ינאף
32 Et je vous dis que quiconque qui laisse sa femme lui donne une lettre de divorce uniquement s'il est parlé d'adultère. Il s'agit de l'adultère et (car) la prenant il commet adultère. (voir Devarim/Deutéronome 24:1 Yirémiyahou/Yérémie 3:8)
Yéshoua explique que le mari qui a une femme qui a commis adultère ne peut pas garder sa femme qui lui a été adultère et qu'il doit lui donner une lettre de divorce car sinon s'il couche de nouveau avec elle il commet adultère étant donné que sa femme s'est liée par son adultère à un autre homme. Il explique par là pourquoi la lettre de divorce a été donnée, justement pour éviter que le mari ne se souille lui aussi. Et Il précise que c'est uniquement pour cela que la lettre de divorce a été donnée, à cause de la dureté des coeurs qui poussent les gens à commettre le mal dans ce cas là l'adultère.
Si le mari découvre que sa femme lui a été infidèle il peut donc lui écrire une lettre de divorce. Mais uniquement pour cause d'infidélité. Le divorce de complaisance est interdit par La Torah car pour divorcer une chose honteuse (adultère) doit être trouvée chez la femme sinon l'homme n'a pas le droit de divorcer.
Phicochristos a écrit:Par ailleurs tu noteras que dans le Lévitiques la mise à mort d'une femme adultère n'est pas optionnelle. C'est une obligation.
Il n'y pas que la femme qui doive être mise à mort, l'homme aussi qui a prit la femme de l'autre doit être mis à mort, dans le Lévitique.
Mais toute faute dans la Torah doit avoir été pris en flagrant délit par au minimum deux personnes.
Deutéronome 17:6 (Massorétique)
Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins ; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d'un seul témoin.
Deutéronome 19:15 (Massorétique)
Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater un crime ou un péché, quel qu'il soit ; un fait ne pourra s'établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins.
autrement la condamnation à mort par le peuple, ne peut se faire que lorsque le crime a été vu par au minimum deux ou trois témoins. il faut donc qu'il y ait flagrant délit.
Notons qu'Elohim pardonne aussi, voir l'histoire du Roi David avec BeerSheva.
David n'a pas été lapidé et BeerSheva non plus. La Miséricorde d'Elohim c'est lorsqu'Il n'applique pas la sentence prévue par sa Torah.
S'il n'y a pas eu flagrant délit et qu'il n'y ait pas au moins deux témoins et que cela se soit fait sans que cela ne se soit vu et si la femme le révèle à son mari ou si son mari le découvre après l'acte commis, la femme n'est pas condamnée à mort dans la Torah mais la honte est sur elle mais elle n'est pas lapidée.
Et donc c'est dans ce cas de figure que le mari lui présente une lettre de divorce.
Lis bien ce que dit la Torah ci-dessous :
Bamidbar-Nombres 5:12-31 (Septante)
Parle aux fils d'Israël, et dis-leur : Lorsqu'une femme aura manqué a son mari et l'aura méprisé, en ayant eu commerce avec un homme ; quand même elle eut echappé aux regards de son mari et réussi à cacher sa faute, quand même elle eut péché sans témoin et eut été souillée sans avoir pu être surprise ;
si l'époux est saisi d'un esprit de jalousie, s'il est jaloux de sa femme qui est souillée, ou bien si l'époux est saisi d'un esprit de jalousie, s'il est jaloux de sa femme, quoiqu'elle n'ait pas été souillée,
il la conduira devant le sacrificateur, et il fera, à son occasion, l'offrande d'un décime d'éphi de fleur de farine d'orge, sur laquelle il ne versera pas d'huile et ne posera pas d'encens ; car c'est un sacrifice de jalousie, un mémorial rappelant le péché.
Ensuite, le sacrificateur conduira la femme, et il la placera devant YHWH,
puis, il prendra de l'eau vive et pure dans un vase de poterie ; il ramassera de la poussière sur le sol du tabernacle, et la jettera dans l'eau.
Et le sacrificateur placera la femme devant YHWH, il lui decouvrira la tête, et lui donnera à tenir le mémorial, le sacrifice de jalousie, et il gardera dans sa main l'eau du
reproche et des malédictions.
Après quoi, le sacrificateur adjurera la femme, et il lui dira : Si personne n'a eu commerce avec toi, si tu n'as point failli et n'es point souillée devant ton époux, pars impunie, éloigne-toi de l'eau du reproche et des malédictions.
Mais, si, étant sous la puissance du mari, tu as été souillee, si autre que ton mari a eu commerce avec toi.
Je t'adjure, et tes faux serments attireront sur toi cette malédiction : Que YHWH te donne sa malédiction comme parjure, qu'au milieu de ton peuple YHWH fasse tomber ta cuisse, qu'il fasse éclater ton ventre,
cette eau maudite va entrer dans ton sein pour faire éclater ton ventre et faire tomber ta cuisse ; et la femme répondra : Amen, amen.
Le sacrificateur écrira les malédictions en un livre, et
il les effacera dans l'eau du reproche et des malédictions,
et la femme boira de l'eau du reproche et des malédictions ; l'eau maudite du reproche entrera dans son sein.
Le sacrificateur prendra ensuite, des mains de la femme, le sacrifice de jalousie, et il placera l'oblation devant YHWH ; il la portera sur l'autel,
et le sacrificateur prendra une poignée de l'oblation pour en être le mémorial, et il en fera l'offrande sur l'autel ; après quoi, la femme boira le reste de l'eau.
Et ceci arrivera : Si elle a été souillée, si en se cachant, elle a échappé aux regards de son mari, aussitôt que l'eau maudite du reproche entrera dans son sein, ses entrailles s'enfleront, sa cuisse tombera, et la femme sera maudite par tout le peuple.
Mais si la femme n'a pas été souillée, si elle est pure, elle partira impunie et redeviendra féconde.
Telle est la loi de la jalousie en vertu de laquelle la femme sous puissance du mari ayant péché, ayant été souillée.
Ou bien l'époux ayant été saisi d'un esprit de jalousie, étant devenu jaloux de sa femme, il la placera devant YHWH pour que le sacrificateur accomplisse ce que
la loi prescrit.
Par là, l'homme sera exempt de péché, et la femme portera son péché.
Tu remarqueras ici que la femme coupable devient stérile et est maudite mais n'est pas mise à mort car comme le dit Elohim au début du passage :
Lorsqu'une fernme aura manqué a son mari et l'aura méprisé, en ayant eu commerce avec un homme ; quand même elle eut echappé aux regards de son mari et réussi à cacher sa faute, quand même elle eut péché sans témoin et eut été souillée sans avoir pu être surprise ;
Il faut noter que cela se rapporte à la femme qui continue à mentir à son mari en lui cachant son adultère.
Philochristos a écrit:2) Que veut dire selon toi "la prendre en aversion" ? N'est-ce pas la preuve que Moise autorise le divorce pour d'autres cas que l'adultère ?
la prendre en aversion à cause de la honte de sa femme (adultère).
Ruth Administratrice- Admin
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Re: Histoire du mariage
Bonjour Ruth,
De mon côté je distingue ce qui vient de Dieu et ce qui vient de Moise ou des Anciens. Je crois que tu es encore prise par la conception rabbinique de la Torah, mais je ne doute pas que si tu continues à chercher comme tu le fais, tu finiras par en voir les limites.
Pour moi le texte ne fait aucun doute et l'aversion ne peut pas être l'adultère. Maintenant libre à toi de comprendre le contraire.
Bonne journée
De mon côté je distingue ce qui vient de Dieu et ce qui vient de Moise ou des Anciens. Je crois que tu es encore prise par la conception rabbinique de la Torah, mais je ne doute pas que si tu continues à chercher comme tu le fais, tu finiras par en voir les limites.
Pour moi le texte ne fait aucun doute et l'aversion ne peut pas être l'adultère. Maintenant libre à toi de comprendre le contraire.
Ruth a écrit:Tu remarqueras ici que la femme coupable devient stérile et est maudite mais n'est pas mise à mort car comme le dit Elohim au début du passage
Bof, bof. Je ne préfère pas imaginer les détails, mais il me semble que ca revient quand même à une mise à mort.Bible a écrit:Je t'adjure, et tes faux serments attireront sur toi cette malédiction : Que YHWH te donne sa malédiction comme parjure, qu'au milieu de ton peuple YHWH fasse tomber ta cuisse, qu'il fasse éclater ton ventre,
cette eau maudite va entrer dans ton sein pour faire éclater ton ventre et faire tomber ta cuisse ; et la femme répondra : Amen, amen.
Bonne journée
Re: Histoire du mariage
Philochristos a écrit:De mon côté je distingue ce qui vient de Dieu et ce qui vient de Moise
Donc tu ne considères pas Moïse comme le Messager d'Elohim????
Laisse-moi te dire que c'est grave.
Philochristos a écrit:Je crois que tu es encore prise par la conception rabbinique de la Torah
Le Lévitique comme tous les autres Livres de la Torah ne sont pas des commentaires Rabbiniques mais La Parole d'Elohim !
Lis bien sur ta Bible écris sur sa couverture : Sainte Bible, n'oublie pas que Le mot Saint concerne aussi Les Livres de la Torah.
Philochristos a écrit:mais je ne doute pas que si tu continues à chercher comme tu le fais, tu finiras par en voir les limites.
Je n'en vois pas les limites mais au contraire je vois là toute la Sainteté et la Justice d'Elohim face à notre nature pècheresse d'où la nécessité du Salut en Yéshoua pour que la Misériciorde d'Elohim soit manifestée.
Ruth Administratrice- Admin
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Re: Histoire du mariage
Bonsoir Ruth,
L'un n'empêche pas l'autre. Le fait que Moise soit le messager de Dieu, n'empêche pas de distinguer ce qui vient directement de Dieu et ce qui a pu être ajouté par Moise.
Confondre "Bible" et "Parole de Dieu" est une confusion due à un conditionnement religieux fondamentaliste.
De mon côté je fais bien la distinction entre les Ecritures et la Parole de Dieu. La Parole de Dieu c'est Jésus. Les Ecritures peuvent contenir des paroles de Dieu, mais elles ne sont pas pour autant la Parole de Dieu.
Je ne doute pas un seul instant, vu le rythme de tes recherches, que tu finiras par le comprendre :)
A bientôt,
L'un n'empêche pas l'autre. Le fait que Moise soit le messager de Dieu, n'empêche pas de distinguer ce qui vient directement de Dieu et ce qui a pu être ajouté par Moise.
Ruth a écrit:Le Lévitique comme tous les autres Livres de la Torah ne sont pas des commentaires Rabbiniques mais La Parole d'Elohim !
Confondre "Bible" et "Parole de Dieu" est une confusion due à un conditionnement religieux fondamentaliste.
De mon côté je fais bien la distinction entre les Ecritures et la Parole de Dieu. La Parole de Dieu c'est Jésus. Les Ecritures peuvent contenir des paroles de Dieu, mais elles ne sont pas pour autant la Parole de Dieu.
Je ne doute pas un seul instant, vu le rythme de tes recherches, que tu finiras par le comprendre :)
A bientôt,
Re: Histoire du mariage
Philochristos a écrit:L'un n'empêche pas l'autre. Le fait que Moise soit le messager de Dieu, n'empêche pas de distinguer ce qui vient directement de Dieu et ce qui a pu être ajouté par Moise.
Les 6 Livres de la Torah d'Elohim ont été dictés à Moïse par l'intermédiaire d'un ange.
Au passage, tu avais raison pour la citation de Yéshoua sur les Livres des Jubilés, Livre de la Torah qui a été oublié, j'en suis à présent convaincu. Je te remercie de m'en avoir parlé.
Pour le reste, croire ce que tu affirmes, c'est de l'hérésie à laquelle
je n'adhèrerai JAMAIS !
Ma recherche est toute autre, je ne cherche pas à effacer les Commandements d'Elohim mais au contraire à les méditer pour les pratiquer au mieux et partager cela au plus grand monde. Yéshoua est mon modèle et Il marcha en suiveur de La Torah !
1 Yo'hanan/Jean 2:6
Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme Il a marché lui-même.
Tous ceux qui vont à l'encontre de ce verset vont à l'encontre de la Foi Apostolique.
Philochristos a écrit:Confondre "Bible" et "Parole de Dieu" est une confusion due à un conditionnement religieux fondamentaliste.
De mon côté je fais bien la distinction entre les Ecritures et la Parole de Dieu. La Parole de Dieu c'est Jésus. Les Ecritures peuvent contenir des paroles de Dieu, mais elles ne sont pas pour autant la Parole de Dieu.
Je ne confond pas la Torah avec par exemple les Livres historiques de la Bible ou avec le récit des Evangiles, toi oui, et c'est là ta très grande erreur.
La Torah a été donné directement par Elohim à Moïse !
Les Livres des Prophètes ont été insufflés par Elohim à ses Prophètes.
Les Livres historiques de la Bible sont des récits qui témoignent de l'oeuvre d'Elohim par des croyants et les écrits des Evangiles témoignent de la vie et des Paroles de Yéshoua sur terre. Je saisis la nuance entre la Torah les Prophètes et les Livres Historiques et les Livres de Sagesse et de Louanges qui sont aussi insuflés par le Souffle d'Elohim ainsi que le récit des Evangiles, livres qui confirment la Torah mais qui ne là remplacent absolument pas. Et pour ce qui est des lettres des Apôtres, elles servent à l'édification et là toujours pareil, elles ne sont pas là pour détruire la Torah, au contraire elles confirment la Torah et les Prophètes et les Paroles de Yéshoua. Les Apôtres ont prêché le rétablissement de toutes choses comme l'ont annoncé les Prophètes.
Ta grande erreur c'est de considérer la Torah au même titre que par exemple les Ecritures des Livres Historiques comme le Livre des Rois, Chroniques, ect...
Tu n'as pas compris le fondement de La Foi Israélite en Yéshoua et c'est dommage mais j'espère que tu le comprendras un jour.
Philochristos a écrit:Je ne doute pas un seul instant, vu le rythme de tes recherches, que tu finiras par le comprendre :)
Je suis une fervente croyante en La Torah comme Parole Divine ainsi que pour les Livres des Prophètes et celles de Yéshoua. JAMAIS, je ne voudrais adhérer à ce que tu crois sur ce sujet. Qu'Elohim m'en préserve.
Si j'ai quitté l'esclavage de la loi du Christianisme pour revenir à la Lumière de la Torah grâce à Yéshoua, ce n'est pas avec l'intention de revenir dans la servitude des lois des hommes.
Je te souhaite toi aussi de vouloir dans ton coeur adhérer à ce que je te prêche aujourd'hui.
Ruth
Ruth Administratrice- Admin
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Re: Histoire du mariage
Bonjour Ruth,
Si déjà tu fais la distinction entre les différents livres de la Bible, tu es bien avancée. Je ne doute pas qu'un jour tu comprendras que dans la Torah elle-même il y a différentes strates.
Il ne faut jamais dire fontaine , je ne boirai pas de ton eau.
L'apôtre Paul n'avait pas la même vision que toi de la Torah, et je peux très facilement le montrer.
Pourquoi ne pas commencer à répondre à la question posée dans l'autre topic ?
https://messianique.forumpro.fr/t3646-questions-aux-linguistes
Cela me permettra de te présenter un autre livre, qui je suis sur t'intéressera,
Bon shabbat à toi et à bientôt,
Si déjà tu fais la distinction entre les différents livres de la Bible, tu es bien avancée. Je ne doute pas qu'un jour tu comprendras que dans la Torah elle-même il y a différentes strates.
Ruth a écrit:Pour le reste, croire ce que tu affirmes, c'est de l'hérésie à laquelle
je n'adhèrerai JAMAIS !
Il ne faut jamais dire fontaine , je ne boirai pas de ton eau.
L'apôtre Paul n'avait pas la même vision que toi de la Torah, et je peux très facilement le montrer.
Pourquoi ne pas commencer à répondre à la question posée dans l'autre topic ?
https://messianique.forumpro.fr/t3646-questions-aux-linguistes
Cela me permettra de te présenter un autre livre, qui je suis sur t'intéressera,
Bon shabbat à toi et à bientôt,
Re: Histoire du mariage
J'aimerais rebondir sur quelques phrases de la discussion qui m'ont paru vraiment sujet à caution :
"Par contre, il est absolument infondé de croire que l'union nommé mariage entre un homme et une femme doive obligatoirement passer devant un rabbin ou un pasteur ou devant la mairie, cela se sont les hommes au cours des siècles qui l'ont instauré ainsi. Attention, je ne dis pas qu'il ne faille pas passer devant la mairie, un pasteur ou un rabbin, cela est bien utile pour tout ce qui est administratif et c'est un témoignage devant les hommes pour un croyant que de prendre pour femme telle personne devant Dieu et devant les hommes. Je dis simplement que Dieu ne s'arrête pas aux actes administratifs ou cultuels pour considérer un homme marié ou pas."
Bien que je sois d'accord sur la fond, la forme est fausse, Dieu nous dit d'être soumis au autorité, et les autorités mise en place par Dieu aujourd'hui, demande à un couple d'officialiser leur union dans la marie pour que la loi les reconnaisse comme tel. En se mariant pas ainsi, les couple chrétiens ne sont pas soumis ou autorité instauré par Dieu, donc par ce biais, ne sont pas soumis à Dieu.
"Mais ce que je tenais à faire remarquer ici, c'est qu'une fois qu'un couple vit ensemble et ce même s'il n'est pas marié devant la mairie ou pasteur ou rabbin, pour Dieu il y a union et donc mariage et donc qu'au même titre qu'un couple passé devant la mairie ou pasteur ou rabbin, il ne doit pas y avoir séparation hormis pour cause d'infidélité."
Je doute fort de cet affirmation, mettre Dieu au sein d'un couple pas marié est dangereux, car ecla peut entrainé des dérives très faciles. Dans ce cas où se place l'adultère ? Qu'est-ce qui prouve que le couple est marié ? Rien. C'est la porte ouverte à un mode de vie semblable au monde, ou chacun vie selon son coeur et sa chaire, ne prenant plus de réel engagement, devant Dieu, mais aussi devant la loi de son pays et devant les hommes. Nous devrions, en tant que chrétiens régénérés en Christ, montré l'exemple, et nous faire défenseur du mariage, fusse-t-il instauré plus tard, avec tous les défauts qu'il peut avoir, mais engageons nous à nous unir devant le hommes et les femmes de se monde, pour un amour véritable. Car si nous nous ne montrons pas l'exemple, en
nous disant, voilà, je suis marié devant Dieu, avec Dieu seul comme témoin, quel impact cela à autour de nous ?
Nous semble semblable à aux païens qui nous entoure, pour eux, pas de différence entre vivre en concubinage et être marié devant Dieu. Si vous êtes sûr de vous, si nous sommes sur de notre couple, faisons les choses biens, dans la pureté de Christ, et marions nous et seulement habitons ensemble, restant jusqu'au jour du mariage, dans une sainte relation, loin de toute chute du corps. Cela est un puissant exemple pour le monde, du moins, c'est ce que je pense.
Je suis conscient que cela n'empêche pas les divorces, même dans le milieu chrétien, mais ceci découle d'une écoute de la chaire plutôt que celle de Dieu.
"Par contre, il est absolument infondé de croire que l'union nommé mariage entre un homme et une femme doive obligatoirement passer devant un rabbin ou un pasteur ou devant la mairie, cela se sont les hommes au cours des siècles qui l'ont instauré ainsi. Attention, je ne dis pas qu'il ne faille pas passer devant la mairie, un pasteur ou un rabbin, cela est bien utile pour tout ce qui est administratif et c'est un témoignage devant les hommes pour un croyant que de prendre pour femme telle personne devant Dieu et devant les hommes. Je dis simplement que Dieu ne s'arrête pas aux actes administratifs ou cultuels pour considérer un homme marié ou pas."
Bien que je sois d'accord sur la fond, la forme est fausse, Dieu nous dit d'être soumis au autorité, et les autorités mise en place par Dieu aujourd'hui, demande à un couple d'officialiser leur union dans la marie pour que la loi les reconnaisse comme tel. En se mariant pas ainsi, les couple chrétiens ne sont pas soumis ou autorité instauré par Dieu, donc par ce biais, ne sont pas soumis à Dieu.
"Mais ce que je tenais à faire remarquer ici, c'est qu'une fois qu'un couple vit ensemble et ce même s'il n'est pas marié devant la mairie ou pasteur ou rabbin, pour Dieu il y a union et donc mariage et donc qu'au même titre qu'un couple passé devant la mairie ou pasteur ou rabbin, il ne doit pas y avoir séparation hormis pour cause d'infidélité."
Je doute fort de cet affirmation, mettre Dieu au sein d'un couple pas marié est dangereux, car ecla peut entrainé des dérives très faciles. Dans ce cas où se place l'adultère ? Qu'est-ce qui prouve que le couple est marié ? Rien. C'est la porte ouverte à un mode de vie semblable au monde, ou chacun vie selon son coeur et sa chaire, ne prenant plus de réel engagement, devant Dieu, mais aussi devant la loi de son pays et devant les hommes. Nous devrions, en tant que chrétiens régénérés en Christ, montré l'exemple, et nous faire défenseur du mariage, fusse-t-il instauré plus tard, avec tous les défauts qu'il peut avoir, mais engageons nous à nous unir devant le hommes et les femmes de se monde, pour un amour véritable. Car si nous nous ne montrons pas l'exemple, en
nous disant, voilà, je suis marié devant Dieu, avec Dieu seul comme témoin, quel impact cela à autour de nous ?
Nous semble semblable à aux païens qui nous entoure, pour eux, pas de différence entre vivre en concubinage et être marié devant Dieu. Si vous êtes sûr de vous, si nous sommes sur de notre couple, faisons les choses biens, dans la pureté de Christ, et marions nous et seulement habitons ensemble, restant jusqu'au jour du mariage, dans une sainte relation, loin de toute chute du corps. Cela est un puissant exemple pour le monde, du moins, c'est ce que je pense.
Je suis conscient que cela n'empêche pas les divorces, même dans le milieu chrétien, mais ceci découle d'une écoute de la chaire plutôt que celle de Dieu.
MKD- Messages : 61
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Re: Histoire du mariage
Shalom Assemblée,
J'aimerai savoir existe-il une liste d'éléments recommandés par YHWH pour doter une femme ? Ou que faut-il donner selon YHWH comme dote pour prendre une femme ?
J'aimerai savoir existe-il une liste d'éléments recommandés par YHWH pour doter une femme ? Ou que faut-il donner selon YHWH comme dote pour prendre une femme ?
KOUAME- Messages : 35
Date d'inscription : 04/09/2023
Age : 31
Localisation : CÔTE D'IVOIRE
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