Pourquoi le Judaïsme Orthodoxe déteste le Judaïsme Karaïte

Si j'écris ici cette nouvelle étude, c'est pour une bonne raison qui est que pour beaucoup, l'idée qu'ils se font du Judaïsme est erronée.

Quand ils pensent Judaïsme= Foi Juive, à quoi pensent-ils?
Au Judaïsme prédominant de nos jours qui est le Judaïsme orthodoxe.

Donc toute leur vision ne tourne autour que d'un seul courant du Judaïsme ignorant tous les autres courants de pensée dans la Foi Juive.

Pourquoi vais-je parler ici des Juifs Karaïtes? Pas pour prôner ce courant du Judaïsme en tant que vérité totale et absolue mais parce que l'on ne connaît pas bien ce mouvement et parce que l'opposition qu'ils ont suscité pour les Juifs orthodoxes est vraiment révélateur des conflits religieux de tous bords que ce soit dans le milieu Juif ou ailleurs.

Il nous faut aussi nous intéresser à ce que nous ne voyons pas en surface et creuser un peu plus pour approfondir nos connaissances.

Tout d'abord il nous faut savoir que les Juifs orthodoxe se réclament les descendant des Juifs pharisiens.

Mais ce qu'il faut aussi savoir, c'est que tout ne tournait pas autour des coutumes pharisiennes au temps de Yéshoua.

Des Juifs suivaient La Torah et de nombreux groupes religieux Juifs existaient en ce temps-là. Donc tout le peuple Juif n'était pas soumis aux traditions d'un seul groupe religieux identique. Comprendre que le pharisianisme n'était pas suivi par tout le peuple Juif donc ces traditions et coutumes non plus.

Il ne faut pas faire le parallèle avec aujourd'hui ou le pharisianisme a prit le dessus sur tous les autres courants du Judaïsme à travers le Judaïsme rabbinique orthodoxe. Alors qu'à l'époque de Yéshoua ce mouvement religieux n'avait pas le monopole dans la Foi Juive.

ceci précisé, il nous faut aussi savoir que le verset préféré des Juifs orthdoxes appelés rabanites ou rabbiniques est celui-ci :

" Tu agiras d'après la Torah qu'ils t'enseigneront et d'après le jugement qu'ils rendront,sans t'écarter de ce qu'ils t'auront dit à droite et à gauche" ( Devarim 17:11)

Mais ce qu'ils omettent volontiers de dire c'est que ce verset de la Torah concerne bien sûr les Lévites Sacrificateurs et les Juges qui ne dévient ni à droite ni à gauche de La Torah comme YHWH le mentionne ailleurs dans toute Sa Torah.

Relire toute l'histoire de Yérémiyah (Jérémie) le prophète qui s'opposa aux Juges de l'époque et qui voulurent le tuer. On voit au cours de l'histoire Biblique, que les dirigeants du Sanhédrin ne suivirent pas YHWH mais s'en détournèrent et je tiens à affirmer qu'il en a été de même au temps du Seigneur Yéshoua et qu'il en est de même aujourd'hui dans le courant du Judaïsme orthodoxe.

D'ailleurs YHWH dira Lui-Même de certains de ces sages et Juges en place ceci:

Yérémiyah/Jérémie 8:8-9
Comment dites-vous: Nous sommes sages, et la Torah de YHWH est avec nous? Mais voici, la plume menteuse des scribes en fait un mensonge!
Les sages seront confus; ils seront épouvantés, et ils seront pris. Car ils ont rejeté la parole de YHWH, et quelle sagesse auraient-ils?

alors voyez-vous, les sages et juges dont fait mention YHWH dans La Torah comme devant êtres suivis ne sont pas ceux cités dans Yérémiyah ci-dessous.
C'est donc bien la preuve qu'il est évident qu'il ne faille pas suivre aveuglément ceux qui se somment sages dans le Judaïsme comme d'ailleurs dans tout autres courants religieux.

Maintenant, prenons l'enseignement clé qui est le socle de toute l'enseignement pharisien et donc Juif orthodoxe.

Ces mêmes rabbanites osent dire que si Dieu dit d'aller à droite mais que les sages disent d'aller à gauche alors il faut suivre les sages.

ce verset du Devarim/Deutéronome a été interprété par le commentateur Nahmanide (RaMBaN) au 13ème siècle ainsi : "Même s'il te semble qu'ils changent la 'droite' pour la 'gauche', il t'appartient de penser que ce qu'ils disent être la 'droite' est la 'droite'".

Le Talmud enseigne même que si Elie lui-même diverge de la tradition rabbinique ou de la culture prédominante du peuple - pas une Loi Biblique mais simplement une tradition ou une coutume concernant cette Loi - alors il ne faut pas le suivre.

D'après le Rabbin Z.H.Chajes, une autorité du 19ème siècle :
"Le Talmud indique que les mots transmis oralement par Dieu sont plus importants que ceux qui ont été écrits."

Chajes va jusqu'à dire que :
"Les fis d'Israël doivent faire allégeance à l'autorité de la tradition dite rabbinique... Et celui qui n'adhère pas à la Loi non écrite et à la tradition rabbinique n'a pas part à l'héritage d'Israël..."

Si 1000 prophètes du calibre d'Elie et Elisée vous disent que la Torah veut dire une chose, mais 1001 sages vous disent qu'elle veut dire autre chose ! Qui suivrez-vous ? Maïmonide, l'érudit le plus influent du Moyen Age déclare énergiquement :
"La décision finale est conforme à celle des 1001 sages" (Introduction aux commentaires de la Mishnah)


A présent, parlons du mouvement Karaïte, il faut d'abord savoir que ce mouvement du Judaïsme a le grand tord de ne pas reconnaître Yéshoua comme Machia'h tout comme les Juifs orthodoxes.

Ceci bien précisé, maintenant venons-en donc à la profonde opposition que suscitèrent les Juifs Karaïtes pour les Juifs Orthdoxes. Ces Juifs qui se nommèrent Karaïtes (קראות qaraout qui signifie lecteurs) se sont justement opposés à ce genre d'enseignement rabbinique selon laquelle les sages avaient tout pouvoir et ne pouvaient pas être remis en cause.

C'est de cette croyance dans le Judaïsme orthodoxe d'où découle le fait de placer la loi orale comme étant de même valeur que la Torah Ecrite.
La hala'ka (loi orale) comme les enseignements du talmud sont placés au même plan que La Torah. Et c'est contre cela aussi que s'élevèrent un groupe de Juifs qui s'opposaient à cette vision des choses.

Un Juif Karaïte Sahl ben Matzliah HaCohen dit avec sagesse ceci :

« sachez, enfants d'Israël que chacun est responsable de son âme, et que notre Dieu n'entendra pas les paroles de celui qui se justifie en disant : "ainsi m'ont appris mes maîtres" ».

Pourquoi les Juifs Karaïtes sont détestés par les chefs religieux Juifs Orthodoxes ?
Car les Juifs karaïtes, s'ils ne rejettent ni la nécessité de l'exégèse biblique, ni même le besoin d'une tradition orale, réfutent cette « sacralisation » des prédécesseurs et des experts, et n'hésitent pas à s'éloigner de leurs enseignements s'ils estiment rester plus fidèles au sens des versets dans leur exégèse biblique.

Anan ben David, qui aurait dit à ses disciples de « bien chercher dans la Torah, et de ne pas se reposer sur son avis ». Ce principe donne à tout particulier la possibilité de commenter la Torah par lui-même, en se basant sur sa propre étude, et en essayant de l'interpréter de la façon que Dieu l'avait signifié à ses premiers lecteurs.

Daniel al-Qumisi enjoignait également de ne baser sa pratique religieuse que sur les paroles de Dieu, et non sur d'autres sources, ce qui aurait pour effet d'éloigner l'homme de Dieu.


C'est profondémment cela que les Juifs orthodoxes rejettaient chez les Karaïtes, cette volonté de pouvoir garder la Torah Ecrite seulement et de pouvoir l'interpréter selon ce qu'Elohim là révélait à Son peuple car les sages sont faillibles.


Mais regardons encore de plus près la croyance des Karaïtes qui est en horreur chez les Juifs orthodoxes.

À la base du karaïsme se trouve l'adhésion à la seule loi religieuse écrite (Bible hébraïque), et non à la tradition orale héritée. Les karaïtes ne rejettent pas tant les Talmuds (corpus consignant la tradition orale juive) et les rabbins que la nature supposée révélée par Dieu du Talmud et le monopole des rabbins en matière de halakha et d'exégèse des textes saints.

la Torah orale fit pendant longtemps l'objet d'une interdiction de mise par écrit, destinée à la maintenir dynamique. Mais le corpus oral allant en s'amplifiant, il fut consigné par écrit en plusieurs étapes. La première consista au IIe siècle de l'ère commune à rédiger la Michna et la Tossefta. La Michna « se présente comme un code de loi, en quelque sorte les décrets d'application de la législation biblique », et la Tossefta en représente un premier commentaire. À ces deux textes se rajoute la Baraïta, qui demeura orale et regroupa les traditions non-compilées dans la Michna.
Chaque article de la Michna fut lui-même l'objet de commentaires oraux entre le IIe et le Ve siècle, qui furent compilés dans la Guemara. « C'est à l'ensemble Michna (lois) et Guemara (commentaire des lois […]) que l'on donna le nom de Talmud » aux IVe et Ve siècles, en deux versions : les Talmuds de Babylone et de Galilée »

Cependant, si le pharisaïsme avait été établi en norme après la destruction du Second Temple de Jérusalem, le principe sur lequel il reposait, à savoir la validité de la loi orale, était loin de faire l'unanimité. Outre les sadducéens, pour lesquels la Torah orale compilait des traditions populaires sans valeur religieuse, il existait d'autres courants scripturalistes non-sadducéens qui constituent sans doute le soubassement historique du karaïsme.

Le karaïsme ne reconnaît qu'Elohim comme Dieu, les prophètes du Tanakh (Bible hébraïque) comme Ses seuls envoyés, et leurs paroles comme la seule parole de Dieu. Il conteste la Torah orale car elle se présente comme révélée, donc d'autorité équivalente. Il n'est ni interdit, ni même forcément déconseillé de la suivre (sauf pour les passages que les karaïtes considèrent en contradiction avec le texte écrit), mais ne pas la présenter comme d'origine humaine mettrait gravement en danger la primauté de la parole divine, et serait en contravention au précepte édicté dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Loi.

Les karaïtes notent qu'il n'existe pas une seule mention incontestable de la Torah orale dans le peshat de la Miqra (le texte de la Bible dans son sens le plus évident). Au contraire, les karaïtes considèrent que des indices militent contre l'hypothèse d'une Torah orale donnée par Dieu en même temps qu'il donnait la Torah écrite :
Dieu recommande expressément dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Torah.

Le livre de l'Exode 24:1215 mentionne « la Torah et la Mitzva que J'ai écrites ».
Le deuxième livre des Chroniques indique que la Torah avait été perdue et que le peuple d'Israël s'était retrouvé sans Torah cinquante ans durant, et le second livre des Rois 22:8 qu'un rouleau de la Torah fut retrouvé. Les karaïtes doutent que la Torah orale ait pu se conserver alors que la Torah écrite elle-même avait été perdue.
Dans le même ordre d'idée, les karaïtes considèrent que la Torah orale contredit en de nombreux endroits la Torah écrite, ce qui serait impossible si elles étaient issues de la même source divine.
De façon plus indirecte, les karaïtes ne peuvent admettre qu'une tradition reçue de Dieu puisse faire l'objet de tant de variations et de disputes. Les nombreux commentaires, parfois divergents, que suscite la Torah orale ou ses rapports avec la Torah écrite leur semblent un indice d'imperfection, contradictoire avec l'origine divine de la loi orale.
Enfin, la Torah orale s'enrichit continuellement de nombreux commentaires, lesquels se basent sur des commentaires plus anciens, mais pas directement sur la Torah écrite telle qu'elle a été donnée. L'homme étant sujet à l'erreur, les commentaires des rabbins actuels pourraient se baser sur des erreurs, qui iraient alors en s'accumulant.

Précisons que les Karaïtes ne sont pas contre le fait que l'Assemblée soit dirigée par des sages (ou Anciens) mais refusent cependant toute exégèse antérieure comme définitive, y compris celle des sages, bien qu'ils en tiennent fortement compte. En résumé ils sont prêt à remettre en cause des enseignements précédents si on leur prouve par les Ecritures que ce qu'on leur dit est vrai.

La Miqra (l'Ecriture Biblique) a valeur d'étalon absolu et aucune loi ou interprétation ne peut être édictée qui contredirait son sens apparent. Dans cette limite, l'interprétation est laissée à la libre appréciation de chaque fidèle.

Autre point, les Juifs Karaïtes ne rejettent pas la hala'ka (loi orale) lorsqu'elle est conforme au texte Ecrit de La Torah.

Comme par exemple ce qu'ils nomment le Sevel HaYerousha (Fardeau de l'Héritage), un ensemble de règles et de coutumes, comme la brit mila (circoncision) ou la shehita (abattage rituel des animaux), transmises oralement de génération en génération, parfois antérieures au don de la Torah à Moïse.

Mais ils ne font pas de la transmission orale sur comment abattre l'animal ou sur comment circoncire une règle divine d'observation comme c'est le cas dans le Judaïsme orthodoxe.
Par exemple si la circoncision est pratiquée non comme leur façon de circoncire, elle n'est pas invalide car elle ne va pas à l'encontre du texte écrit ou bien si l'animal n'est pas égorgé de la manière dont eux l'égorgent, ect...

Bien sûr il y a aussi le calendrier lunaire Biblique que les Karaïtes suivent tel qu'il était durant le second Temple avant que Hilel II ne le modifie.

Dans l'approche karaïte, les femmes sont jugées égales aux hommes, et les sages karaïtes s'expriment en termes positifs vis-à-vis d'elles.

Cette approche, qui a sans doute varié selon les époques et les communautés, est à l'origine de différences supplémentaires entre les coutumes karaïtes et rabbanites :

les hommes karaïtes ne récitent pas la berakha (bénédiction) shelo 'assani isha (« qui ne m'a pas fait femme ») ; hommes et femmes karaïtes bénissent habor'i betzelem Enosh (« Celui Qui m'a créé[e] à l'image d'Enosh »),

les femmes ne sont pas dispensées des mitzvot dont le temps est déterminé ; les karaïtes expliquent que lorsque la Torah limite une mitzva aux seuls hommes ou aux seules femmes, le Texte l'indique clairement, et que dans les autres cas, les prescriptions doivent être réalisées de la même manière, pour les hommes comme pour les femmes,

le témoignage d'une femme vaut celui d'un homme,

les femmes karaïtes peuvent théoriquement exercer des fonctions de dirigeantes, y compris aux époques prémodernes. Ainsi, dans l'Espagne du xie siècle, après le décès du dirigeant karaïte Sidi ibn al-Taras, c'est son épouse, al-Mou'alima (« L'Enseignante ») qui reprit la fonction de hakham.

En pratique, ce type de situation est rarement rencontré.

Les karaïtes considèrent les hommes et les femmes égaux devant le divorce. C'est certes l'homme qui doit remettre le guett (document de divorce) à son épouse, mais il a été statué au xixe siècle qu'un beth din (tribunal) karaïte peut s'y substituer si le mari refuse.

Le statut d'agouna (« délaissée » : femme ne pouvant se remarier car son mari, bien que séparé d'elle, ne lui a pas accordé le guett) n'existe donc pas dans le karaïsme.

Il n'est pas interdit à une femme de parler ou chanter dans la kenessa. Si hommes et femmes y sont séparés, comme chez les rabbanites, la raison officielle n'est pas la lutte contre la tentation ou la distraction des hommes pendant la prière (vision rabbanite), mais la volonté de protéger la pudeur des femmes lors de la prosternation.

Mais les femmes ne montent pas pour la lecture de La Torah car le service revient à l'homme.

Les karaïtes portent des tzitzit (franges des vêtements et des châles de prière, et composés de cordeaux blanc et bleu entremêlés) différents des rabbanites. Les karaïtes ne souscrivent pas à l'interprétation rabbinique selon laquelle la couleur tekhelet serait un pigment particulier, et acceptent toute nuance de bleu.


Les karaïtes ne considèrent pas que les châles de prière soient une obligation religieuse, et ne les utilisent donc historiquement pas, même si certains karaïtes israéliens les adoptent depuis peu.

Les karaïtes pratiquent la circoncision de façon globalement similaire aux rabbanites, mais sans peri'a (prise du prépuce dans les doigts du mohel) ni metzitza (aspiration du sang), qu'ils ne considèrent pas être « nécessaires ».

Les karaïtes n'acceptent pas la matrilinéarité (le judaïsme rabbanite se transmet par la mère).La judéité se transmet exclusivement par le père.

Ils pratiquent la patrilinéarité.

Si les karaïtes n'acceptent comme cachères que les viandes de bêtes abattues rituellement (comme les rabbanites), ils autorisent les mélanges carnés/lactés (contrairement aux rabbanites), pour autant que lait et viande proviennent de deux espèces différentes.

En conséquence, il existe à Ramle, important centre karaïte israélien, des restaurants affichant un certificat de cacheroute karaïte qui ne satisfont pas aux critères rabbanites.
Les karaïtes, même pratiquants, se déplacent tête découverte (sans kipa), sauf à la kenessa et lorsqu'ils lisent les textes saints.

Ainsi, bien que les karaïtes interprètent de façon allégorique le passage dont les rabbanites ont déduit l'usage des tefillin (phylactères) et des mezouzot (boîtiers sur les linteaux des portes), les karaïtes d'Israël appliquent des plaques portant les dix commandements, voire des mezouzot rabbanites sur les linteaux de leurs portes afin de ne pas choquer leurs voisins rabbanites.

Ils ont également adopté la bar mitzva, alors que les sages antérieurs condamnaient cette pratique, jugeant que la maturité était propre à chacun et ne dépendait pas de l'âge.

Les karaïtes sont des Juifs à part entière qui sont dans l'erreur dans leur refus de Yéshoua comme Machia'h comme le sont les peroushim (pharisiens). Et je dirais que l'on pourrait citer ce passage des écritures concernant les Karaïtes qui est celui-ci lorsque Yéshoua s'adressa à un observateur de La Torah Ecrite:

Marc 10:17-21
Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s'étant mis à genoux devant lui, lui demanda: Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?
Yéshoua lui dit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, sauf Elohim seul.
Tu connais les commandements: Ne commets point d'adultère; ne tue point; ne dérobe point; ne dis point de faux témoignage; ne commets point de fraude; honore ton père et ta mère.
Il répondit: Maître, j'ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
Et Yéshoua, jetant les yeux sur lui, l'aima et lui dit: Il te manque une chose: Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix.

les Karaïtes sont comparés aux Tsadokim (Sadducéens) mais leurs croyances divergent notamment sur la résurection des morts car les Karaïtes croient à la résurection des morts.

les chefs religieux Juifs orthodoxes détestent les Juifs Karaïtes car ils détestent tous ceux qui pourraient leur enlever le pouvoir religieux des mains. Comme c'est d'ailleurs le cas dans le clergé catholique de rome. Le principe fondamental reste le même, garder le pouvoir et le contrôle sur les Ecritures.

Yéshoua dira ceci :

Mattityahou/Matthieu 11:25 (Shem Tov)

בעת ההיא נתרומם ישוע ואומר אני ישתבח אני בורא שמים והארץ שהסתרת דברים אלה מהחכמים והנבונים וגלית אותם לעניים
A cette époque, Yéshoua se leva et dit : Moi, je te loue Créateur des cieux et de la terre, de dissimuler ces paroles aux sages et aux intelligents et de les faire découvrir à ceux qui sont dans le besoin.

Yéshoua n'est pas dans la pensée de la loi talmudique. Il met la doctrine des tsadokim (saduccéens) et des peroushim (pharisiens=Juifs orthodoxe) dans le même panier car ces deux courants sont dans l'erreur et s'attaquent l'un l'autre.

Maintenant si l'on part juste du point de vue que Karaïte signifie "Lecteur" de l'Ecriture. Et bien on peut très bien se revendiquer Karaïte et croyant en Yéshoua dans l'éthymologie du mot et non dans la doctrine du Judaïme Karaïte, je dirais même que cela est une évidence et l'on peut aussi aisément dire que les Juifs Nazaréens étaient des Karaïtes convaincus croyants bien sûr en Yéshoua ! Je dirais que des personnes dans le Christianisme notamment Protestant sont des Karaïtes mais des Karaïtes qui ne font parfois que lire sans mettre TOUT ce qu'Elohim demande de mettre en pratique.

Après, tout ceci dit, je conclue quand même en disant que mieux vaut un Pharisien convertit à Yéshoua qu'un Karaïte sans Yéshoua.

Et bien sûr, celui qui suivra les mots de Yéshoua suivra La Torah Ecrite et abandonnera les dogmes des hommes qui éloignent de La Torah et donc deviendra un Karaïte suiveur de Yéshoua donc un Israélite Netzaréen.

Je m'amuse ici sur les terminologies des mots, vous l'aurez bien sûr compris.


Shalom à tous

Shalom Mikael :)

merci du partage mais tous les liens pro-rabbiniques-pharisiens et ce même s'ils parlent de la Foi en Yéhoshoua-Jésus, sont exclus de ce forum car je vois ce que cela peut entrainer comme dégats, car le rabbinisme orthodoxe entraine les gens en dehors de la Torah Ecrite de Moïse en adoptant une autre loi tirée du talmud, celle des rabbins; qui supplante la Torah Ecrite de Moïse et qui dans certains cas peut par la suite amener des gens dans le Judaïsme orthodoxe qui renie le Seigneur Yéhoshoua-Jésus. Donc ce forum ne servira jamais de tremplin à cette cause.
Pour le reste, je ne fais pas l'apologie du karaisme car ils ne reconnaissent pas non plus Yéhoshoua-Jésus mais j'informe juste sur une autre forme du Judaïsme existante.

Mikael a écrit:Concernant la loi orale, elle a un rôle essentiel nous permettant de comprendre la Torah car la loi écrite n'est pas à suivre à la lettre mais c'est l'esprit de la loi qui nous faut mettre en pratique, ce que Yeshua comme Hillel défendait.

Shalom Mika'el :)

je rejette cette doctrine de la torah orale, totalement et énergiquement. Cela amène à se détourner de la Torah Ecrite à un moment ou à un autre. Ce dogme vient tout droit du pharisianisme. Je rejette le concept de torah orale qui aurait été donnée au Mont Sinaï et dont les sages rabbiniques en seraient les guarants. La Torah Ecrite se suffit à Elle-Même, tout ce qu'Elohim veut que les enfants d'Israël appliquent, Il l'a clairement fait mettre par Ecrit, tout le reste sont des rajouts talmudiques arrivés des siècles plus tard.

Mika'el a écrit:Concernant la Torah écrité, il y aussi eu des "rajouts" puisque Moïse a rajouté rétro-activement l'interdiction de manger le nerf sciatique ( et il le toucha à la hanche et la hanche de Jacob se luxa en combattant avec lui... et il boitait à cause de sa hanche. C'est pourquoi les enfants d'Israël ne mangeront pas le nerf sciatique qui est sur l'articulation de la hanche jusqu'à ce jour, parce qu'il avait touché l'articulation de la hanche de Jacob, sur le nerf sciatique.)

Shalom Mikael :)

il n'y a pas de rajouts de Moïse sur ce point. Il est juste dit dans le récit Torahique de la Genèse ceci :

Torah-Genèse 32:32-33 (Septante)
La vision d'Elohim s'étant évanouie, le soleil se leva sur lui, et Jacob boitait de la cuisse.
À cause de cela les fils d'Israël, aujourd'hui encore, ne mangent point le nerf du gras de la cuisse qui fut engourdi, parce que le gras de la cuisse de Jacob fut touché et que le nerf s'engourdit.

cela est évoqué comme une tradition de transmission et non comme une Loi obligatoire à suivre. Il est juste expliqué d'où vient cette tradition chez les Israélites, tradition que suivaient les Patriarches.

Mikael a écrit:Par exemple, dans la Torah écrite, on ne retrouve nul part l'osbservation du kiddouch chaque shabbat. Cela vient donc de la loi orale

c'est bien pour cela que le kiddoush tel que récité par les Juifs orthodoxes n'est absolument pas une loi obligatoire. Yéhoshoua lorsqu'Il bénit pain et le vin, remercia Elohim et on ne sait pas les mots exacts qu'Il a prononcé pour remercier Elohim, rien ne dit qu'il s'agissait des mots exact qui composent le kiddoush orthodoxe. Yéhoshoua parlait librement et n'était pas tenu à des récitations de prières toutes faites.

On sait également que Yéhoshoua ne prononçait sûrement pas le kiddoush sur le lavage des mains, puisqu'Il s'oppose à cette loi rabbinique dans les textes des Evangiles.

Par contre il est évident que Yéhoshoua était dans un milieu Juif dans lequel il y avait des traditions bien encrées au delà même du pharisianisme, comme on le lit dans les Evangiles le soir de Pessa'h quand Yéhoshoua fit passer la coupe de vin et le pain sans levain. On retrouve le rituel de faire passer le vin et le pain aussi dans le kiddush du shabbat orthodoxe. Le chef de famille boit le Vin et passe le vin aux convives. On fait le netilat Yadaim  (on ne parle plus). On fait la bénédiction du pain. On distribue un morceau de pain à tous les convives. Puis on passe au repas.

Mikael a écrit:Il ne faut pas confondre avec la Halakha comme j'ai pu le voir dans un autre post (la matrilinéarité des femmes est une décision halakhique afin de permettre de maintenir le peuple juif en danger face au romano-paganisme qui interdisait la circoncison d'enfants nés de mères romaines)

Le problème est qu'ils en ont fait La Loi à suivre et que désormais ils ne reconnaissent un Juif que du fait qu'il soit né d'une mère Juive alors que dans la Torah, on sait pertinamment que c'est par le père.

Mikael a écrit:Il y avait 2 écoles pharisiennes au temps de Yeshua : celle de Hillel (dont Yeshua s'inspire s'appuyant sur l'amour du prochain, la souplesse de la loi d'où l'importance de la Halakha) et celle de Shammai (prônant la rigueur de la lettre de la loi, paradoxalement je trouve que cettte conception est proche des karaites)

Yéhoshoua n'était le disciple de personne, l'amour du prochain vient de la Torah Ecrite et pas de Hillel.

Mikael a écrit:Autre exemple : concernant le tsitsit bleu, en suivant la Torah (écrite+orale) et la Halakha, rien ne peut condamner le fait de mettre un fil bleu même si ce n'est pas le même bleu tekhelet, le fait que les orthodoxes mettent des fils uniquement blanc est une tradition, donc un rabbinique ne peut condamner, cela n'est pas spécifique au karaisme!!!

Oui mais en enseignant que le fil bleu est non obligatoire du fait qu'ils ne peuvent utiliser le même procédé pour le bleu, le fait est que la majorité des Juifs orthodoxes ne portent plus le fil de couleur bleu comme cela est commandé dans la Torah.

Mikael a écrit:Maintenant ce n'est pas un pretexte pour rejeter en bloc cette loi, ce que le karaïtes font.

les Juifs karaites rejettent le concept de loi orale qui aurait été donnée au Mont Sinaï et l'infaillibilité des sages rabbiniques. Ils prennent le talmud pour ce qu'il est, des commentaires et des avis humains qui peuvent être bons quand ils sont conformes avec la Torah mais mauvais quans ils s'y opposent.

Mikael a écrit:De même , pensez vous que Jean le Baptiste ait pu douter en prison lui qui était "à l'image d'Elie" (il était vétu comme Elie et a vu la colombe se poser sur Yeshua) cela m'a l'air inpensable, il y a donc des incohérences narratives. Son oeuvre étant de préparer le sentier pour la venue du Machiah', faut-il en déduire qu'il n'était pas vraiment Elie puisque selon le récit il a continué à baptisé ???

Yo'hanan ne doutait pas de Yéhoshoua mais il demanda à Yéhoshoua si le Messie souffrant décrit dans Esaïe 53 était le même que le Messie décrit dans Zacharie qui doit revenir avec l'épée pour régner en Roi. Dans le concept Biblique, il y a plusieurs Messies, il y eut le roi Saul, le roi David, le roi Cyrus. Donc Yo'hanan se demandait simplement si Yéhoshoua était le même Messie que Celui qui devait revenir pour régner.

Mikael a écrit:Il y a aussi l'histoire selon laquelle Yeshua est né d'une vierge, encore d'origine païenne cette conception est étrangère à la Torah, je pense qu'Hachem a ouvert la matrice de Myriam comme il l'a fait avec Anne, Sarah, Rachel.  Cette conception vient du paganisme (baal-asaarté).
Mais Yeshua a obéi à tout point à la volonté de son Père : il est donc pleinement humain et divin.

Le Messie né d'une vierge est décrit par le prophète Esaïe. L'Evangile de Matthieu en Hébreu du Shem Tov, décrit bien ce fait véridique et qui confirme justement l'origine Divine de Yéhoshoua.

Matthieu 8:20 (Shem Tov)
ויען אליו ישוע לשועלים חורים ולעוף קנים ולבן אדם בן הבתולה אין מקום להכניס ראשו
Et Yéshoua lui répondit: Les renards ont des trous (tanières) et les oiseaux de l'air des nids et le fils d'Adam, fils de la béthoulah (vierge),  n'a pas de place pour mettre sa tête.

Mikael a écrit:Malgré ces falsifications, ce n'est pas pour autant qu'il faut rejeter l'enseignement de Yeshua, mais demandons d'être rempli du Ruach Hakodesh afin d'avoir le discernement.

Ce ne sont pas des falsifications.

Mikael a écrit:Pour ma part, j'ai pris contact avec un responsable karaïte sur internet étant donné que je me rends prochainement en Israël, ce sera donc l'occasion de les découvrir.

Si ce voyage se fait dans le Volonté d'Elohim, profites-en pour leur prêcher le Machia'h Yéhoshoua car malheureusement eux aussi sont aveugles à son sujet. Tu peux leur parler du Prophète annoncé dans la Torah-Devarim-Deutéronome 18:15 et d'Esaïe 53 leur expliquant que leur Salut en dépend et que refuser Yéhoshoua c'est refuser Le Salut Promis de YHWH Elohim.

Mikael a écrit:Concernant les écrits du Brit Hadasha, que penses-tu de l'histoire de Juda (le fameux baiser alors que tout les juifs savent qui est Yeshua, de même les 12 disciples vont ensuite fuir) ? Il y a aussi l'attitude  des Romains (Pilate qui se lave les mains) est paradoxale sachant que tous les jours il fait crucifier des hommes. Les juifs qui auraient dit que le sang retombe sur leur tête. En le confrontant à la pensée juive, il y a un problème. A ce sujet, on sait que lorsque les juifs déclarent quelqu'un coupable de mort, il ne peut etre déshabillé comme Yeshua le fut, cela a donc bien été l'oeuvre des Romains alors quel interet pour les juifs de dire que le sang retombe sur leur tete?

Concernant Juda qui va désigner Yéhoshoua, il faisait sombre dans le jardin et il y avait tous les disciples dans l'obscurité de la nuit, tu sais il n'y avait pas de lampadaires, il faut aussi se remettre dans le contexte.

Pilate s'est lavé les mains à cause de la crainte qu'il avait de faire mettre à mort cet homme au sujet duquel sa femme avait souffert en songe :

Matthieu 27:19
Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.

Sur le fait que des Juifs aient dit que le sang retombe sur notre tête, il faut quand même savoir que les pharisiens religieux avaient un pouvoir politique beaucoup plus grand que semblent le dire certains en ce temps-là et qu'il travaillaient avec Rome, on voit ce fait vraiment bien ressortir dans le texte Hébreu de Matthieu du Shem Tov.

Matthieu 8:8-9 (Shem Tov)

ויען שר המאות ויאמר לו אדו‘ אינך ראוי שתבא תחת גגי אלא שתגזור אומר וירפא
8 Et le ministre de cent (centenier) répondit et lui dit: Adon! (Seigneur) il n'est pas approprié (ou je ne suis pas digne) que tu viennes sous mon toit mais décrètes en disant et il guérira.

 ואני אדם חוטא ויש לי ממשלת תחת ידי פירושים ופרשים ורוכבים ואומר אני לא'' מהם לך וילך בא ויבא ולעבדי
עשו זה ויעשו
9 Car je suis un adam (homme) pécheur, et étant du gouvernement, (j'ai) sous ma main les péroushim (pharisiens) et les chevaux et les cavaliers, et je dis au suivant de ne pas aller et il ne vient pas et de venir et il vient, et à mon serviteur: Fais cela, et il le fait.

Il est bien connu que les romains délaissaient tous les pouvoirs religieux aux autorités locales des pays qu'ils avaient conquis. Yéhoshoua passa bien devant le sanhédrin avant de recevoir la sentence à laquelle ils le condamnèrent. La crucifixion est une mort infligée par les romains mais on voit aussi que cette condamnation à mort est aussi inscrite dans la Torah.

Deutéronome 21:22-23
Si l'on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l'aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l'enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès d'Elohim, et tu ne souilleras point le pays que YHWH, ton Elohim, te donne pour héritage.

Esther 8:7
Le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée : Voici, j'ai donné à Esther la maison d'Haman, et il a été pendu au bois pour avoir étendu la main contre les Juifs.

Galates 3:13
Machia'h nous a rachetés de la malédiction de la Torah, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois.

Josué aussi suspendit des gens sur cinq bois puis les descendit au coucher du soleil.
Certains traductions ont traduits "bois" dans ce passage de Josué par "arbres" ou "potence" mais il s'agit du mot "bois" que ce soit dans le texte Massorétique ou la Septante.

Il est vraissemblable de penser que les Israélites ne pendaient pas les gens avec une corde par strangulation mais qu'ils les pendaient au bois en les clouant au bois. La différence avec la pratique romaine semblerait être dans le fait que les Israélites tuaient les gens avant de les crucifier afin de les exposer tandis que les Romains les faisaient mourir par la crucifixion. L'Apôtre Shaoul (Paul) fait bien référence à la Torah quand il emploit l'expression "pendu au bois" et il parle bien de la crucifixion.

Donc il n'est pas étonnant d'entendre de la part de Juifs religieux qui étaient aveugles concernant Yéhoshoua, le choix de cette condamnation : "Crucifie-le, crucifie-le" crucifixion qui était aussi pratiquée par les Romains.

Tu sais, Mikael, il n'y a aucune haine contre les Juifs ni rien d'antisémitisme à reconnaître que des Juifs religieux de ce temps-là ont participé à la crucifixion de notre Seigneur Yéhoshoua avec la collaboration de Rome, tous sont coupables, comme le disent bien les Apôtres et Yéhoshoua est mort pour Le Salut de tous les coupables que nous sommes :

Actes 4:27
En effet, contre ton saint serviteur Yéhoshoua, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d'Israël

Que YHWH notre Elohim soit toujours avec toi
Ta soeur Israélite en Yéhoshoua
Ruth

Les disciples de cette secte ont tenté de rejeter l'interprétation orale des versets écrits de la Torah pour se concentrer que sur la loi écrite de la Torah révélée;ils ont,à ce titre,été exlus du Judaïsme.Il apparaît ainsi que le lien entre la Torah écrite et la Torah orale est constitutif de l'essence même du Judaïsme.
Ce lien est d'une telle importance pour la lecture juive des Ecritures que notre tradition en vient à considérer que celui qui tente de lire et de comprendre la Torah sans éléments rabbiniques de l'interprétation commet un acte de violence réél vis-à-vis du texte de la Torah.

Shalom à tous :)

Mikael a écrit:C'est donc par la résurrection que Yeshua est ben Elohim (fils de Dieu) et non par le fait qu'il soit né d'une vierge

Non c'est bien par Sa Naissance que Yéhoshoua-Jésus fut déclaré Ben Elohim.

Luc 1:35
L'ange lui répondit : Le Souffle Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils d'Elohim.

de plus durant sa vie, Shimon Even inspiré par Le Père Eternel dira :

Matthieu 16:16-17
Shimon Even (Pierre) répondit : Tu es le Machia'h, le Fils de l'Elohim Vivant.
Et Yéhoshoua lui répondit: tu es heureux, Shimon, fils de Yona; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

Mister Be a écrit:Ce lien est d'une telle importance pour la lecture juive des Ecritures que notre tradition en vient à considérer que celui qui tente de lire et de comprendre la Torah sans éléments rabbiniques de l'interprétation commet un acte de violence réél vis-à-vis du texte de la Torah.

C'est tout à fait la même doctrine véhiculée par le clergé catholique romain qui pense que la compréhension de la Parole ne peut passer que par le clergé qui l'explique à ses ouailles d'où pendant des siècles l'interdition par le clergé catholique romain, pour les gens du peuple de lire la Bible par eux-même.

Isaac Brebion a écrit:

Mika'el a écrit:Concernant la loi orale, elle a un rôle essentiel nous permettant de comprendre la Torah car la loi écrite n'est pas à suivre à la lettre mais c'est l'esprit de la loi qui nous faut mettre en pratique, ce que Yeshua comme Hillel défendait.

Avec tout le respect que je te dois, je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
C'est l'Esprit Saint de notre Père céleste qui a un rôle essentiel nous permettant de comprendre la Torah.

Shalom !

  

Que disent nos sages?
"Pe'amim she'bitulah Shel Torah Zohu Yesodah"

Ruth Administratrice a écrit:
Shalom à tous :)

Mikael a écrit:C'est donc par la résurrection que Yeshua est ben Elohim (fils de Dieu) et non par le fait qu'il soit né d'une vierge

Non c'est bien par Sa Naissance que Yéhoshoua-Jésus fut déclaré Ben Elohim.

Luc 1:35
L'ange lui répondit : Le Souffle Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils d'Elohim.

de plus durant sa vie, Shimon Even inspiré par Le Père Eternel dira :

Matthieu 16:16-17
Shimon Even (Pierre) répondit : Tu es le Machia'h, le Fils de l'Elohim Vivant.
Et Yéhoshoua lui répondit: tu es heureux, Shimon, fils de Yona; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

Mister Be a écrit:Ce lien est d'une telle importance pour la lecture juive des Ecritures que notre tradition en vient à considérer que celui qui tente de lire et de comprendre la Torah sans éléments rabbiniques de l'interprétation commet un acte de violence réél vis-à-vis du texte de la Torah.

C'est tout à fait la même doctrine véhiculée par le clergé catholique romain qui pense que la compréhension de la Parole ne peut passer que par le clergé qui l'explique à ses ouailles d'où pendant des siècles l'interdition par le clergé catholique romain, pour les gens du peuple de lire la Bible par eux-même.

On peut être d'accord quand même sur cette doctrine qui dit que si on ne se réfère qu'à l'écriture seule,on tombe dans le fanatisme avec les conséquences que l'on connaît!
Ainsi des versets bibliques peuvent être considérés comme dangereux par la mise à mort de l'autre pour la foi ou par un commandement divin.
Les textes de la Torah,lus à laloupe de la tradition rabbinique nous montrent plutôt le respect infini de chaque vie humaine

Mister Be a écrit:On peut être d'accord quand même sur cette doctrine qui dit que si on ne se réfère qu'à l'écriture seule,on tombe dans le fanatisme avec les conséquences que l'on connaît!

je ne suis pas du tout d'accord sur ce point.

En lisant la Torah, moi qui suis scripturaire, je ne vais pas me mettre à lapider l'adultère ou l'homosexuel, tout simplement car il est bien dit toujours dans la Torah qu'Elohim a établit un sanhédrin réservé à cet effet en Eretz Israël et que ce n'est pas à nous de nous venger nous-même mais de laisser cela à YHWH.

les sages dont tu parles ont tout de même changer la Torah de YHWH, on peut parler par exemple de la Loi du Talion.

Toi qui es scripturaire,que penses-tu du livre de Josué qui me dérange au plus haut point...  

Il aura fallu qu'un seul apôtre sr douze pour le rconnaître comme fils de D.ieu  
Donc e n'est passi évidet que ça!

Quant à la naissance virginale...une mauvaise traduction en fait une vierge erpétuelle...
Et enfin D.ieu la-t-il vriment abandonné? Oui car il était rempli du péché de l'hmanité et D.ieu e put coaiter avec le péché

Mister Be a écrit:Toi qui es scripturaire,que penses-tu du livre de Josué qui me dérange au plus haut point...

ce que j'en pense? Que ce Livre relate l'histoire de Yéhoshoua-Josué qui fut serviteur de YHWH et comment il répartit la terre qu'Elohim a réservé aux 12 Fils d'Israël. Et je pense que ce Livre a pleinement sa place dans les Livres Saints. Qu'est ce qui te dérange dans ce Livre?

Mikael a écrit:Que penses-tu egalement concernant le passage de la crucifiction de Yeshua (Matthieu 27:46-49) . Pourquoi Yeshua dit-il cette phrase : Eli,eli, pourquoi m'as tu abandonné ? et qui sont les gens qui lui répondent au verset suivant.

Matthieu 27:46-47 (Shem Tov)
ישוע צעק בקול גדול אומר בלשון הקודש אלי אלי למה עזבתני
Yéshoua s'écria dans un grand cri disant dans la langue sainte (l'Hébreu), Eli (mon El), Eli (mon El), pourquoi m'as tu laissé?

ואחד מהעומדים שם אמר זה קורא לאליה
Et l'un de ceux qui étaient là dit : "Voici Il appelle Eliyah."

Eli אלי signifie en Hébreu, mon Dieu.
Mais le nom du prophète Elie en Hébreu ne se dit pas Eli mais Eliyahou ou Eliyah.
Ici visiblement, les personnes présentes étaient à une certaine distance, en effet, j'imagine bien que les romains maintenaient la foule à une certaine distance d'où le fait qu'ils entendirent mal les propos de Yéhoshoua-Jésus et interprétèrent mal ses propos en pensant qu'Il faisait appel à Eliyah alors qu'Il parlait à son Père dans les cieux.

Mikael a écrit:Il est appelé fils de Dieu depuis sa naissance et pendant son ministère sur Terre car il a été prédestiné depuis la création du monde, c'est pourquoi il explique à Pierre que cela ne peut lui être révélé que par le Père car il n'est pas encore passe par la resurection.

non Mikael, relis bien Luc comme je te l'ai montré.
D'ailleurs l'expression qui ressort des Evangiles est "Le Fils Unique Engendré"

Mister Be a écrit:Quant à la naissance virginale...une mauvaise traduction en fait une vierge erpétuelle...

nulle part dans les Ketouvim (Ecritures) il n'est question d'une vierge perpétuelle. Cela vient de l'église de rome. Dans les Ketouvim, Myriam après avoir enfanté dans la virginité le Fils d'Elohim Yéhoshoua-Jésus, eut des enfants avec Yosef, on parle bien des frères et soeurs de Yéhoshoua-Jésus. Il ne s'agit donc pas d'une mauvaise traduction mais d'un rajout doctrinal de l'église catholique de rome.

Shalom Mister Be :)

tu ne suis pas vraiment le fil de notre conversation, on en était au Livre de Josué. Qu'est ce qui ne te convient pas dans ce Livre?

Pour le reste, concernant le pharisianisme, j'en ai déjà longuement discuté et si tu m'as lu, tu dois connaître déjà mon point de vue sur ce sujet.

.Shalom Ruth

Et je pense que ce Livre a pleinement sa place dans les Livres Saints

Faudrait qu'on discute un peu du canon biblique si ce n'est déjà fait et je te prépare mes inquiètudes quant à la lecture de ce livre....Le livre de Josué est-il une "carte blanche" à la violence?Quid de l'horreur?Josué nous invite à sa suite à être le "partenaire" de D;ieu ou Son "exécutant"?Comment devons-nous lire la Bible,par une lecture séparation ou lecture d'adoration? Laisse-moi un peu de temps pour présenter mes inquiètudes

nulle part dans les Ketouvim (Ecritures) il n'est question d'une vierge perpétuelle. Cela vient de l'église de rome. Dans les Ketouvim, Myriam après avoir enfanté dans la virginité le Fils d'Elohim Yéhoshoua-Jésus, eut des enfants avec Yosef, on parle bien des frères et soeurs de Yéhoshoua-Jésus. Il ne s'agit donc pas d'une mauvaise traduction mais d'un rajout doctrinal de l'église catholique de rome.
.

Evidemment je t'explique les erreurs qu'une traduction peut conduire
Qu'est-ce que la virginité pour les Juifs...
L'erreur vient de la traduction de Alma en hébreu qui n'a pas le même sens de virginité qu'on lui donne en français

Shalom Mikael :)

La Genèse de la Septante ne dit pas fils unique mais fils bien-aimé ce qui est quand même beaucoup plus cohérent, car Isaac n'était pas le fils unique d'Abraham.

Mika'el a écrit:Concernant l'expression "fils unique", on la retrouve aussi dans Genèse 22:2 : Prend ton fils, ton unique, celui que tu aimes Isaac"
Or Isaac a de nombreux frères, en plus d'Ismael.
Je ne pense donc pas qu'il faille le prendre de manière littérale.
Shalom.

Je pense qu'il faut expliquer la différence en hébreu entre ehad et yahid

quote]tu ne suis pas vraiment le fil de notre conversation....[[/quote]

eh bien si justement ne s'agit-il pas une question concernant les orthodoxes et les autres?