Les meilleurs traductions des écrits de la Nouvelle Alliance
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Les meilleurs traductions des écrits de la Nouvelle Alliance
Je précise que je ne suis qu'un simple croyant Nazaréen en pleine apprentissage de la véritable foi. Je ne sais rien mais ce que je sais je le partage. Je ne sais rien mais il existe des convictions évidentes que tous devraient avoir. il y a des vérités que tous devraient connaître. Il y a des priorités dans notre cheminement spirituel que tous devraient considérer.
SOMMAIRE DE CETTE ETUDE :
- introduction
- 1) L’origine de nos traductions françaises : texte majoritaire ou minoritaire ?
- 2) traductions littérales ou libérale ?
Explications + 2 exemples /
Explications + 2 exemples /
- 3) Un même mot grec peut avoir plusieurs sens, il peut être traduit de différentes manières
Explications + 8 exemples /
Explications + 8 exemples /
- résumé des mauvaises traductions de la partie 2) et 3)
- 4) Les bons réflexes à adopter
Les traductions que l'on peut se permettre de lire /
Mon avis sur comment lire la Bible /
Les traductions à éviter pour une lecture quotidienne /
Lorsque vous lisez les Saintes Écritures ayez ces réflexes /
- Conclusion
INTRODUCTION :
L'étude qui suit est une clé de compréhension très importante dans notre approche des Saintes Écritures. C'est une étude concentré sur la forme, le format de lecture à choisir.
Si vous voulez savoir comment aborder les Saintes Écritures dans le fond, c'est-à-dire la bonne attitude de notre cœur, je vous invite à lire l'étude sur les 13 principes qui pourra vous aider en ce sens.
Dans cette étude nous allons nous concentrer sur la partie des textes de la nouvelle alliance (communément appelé « nouveau testament »).
Toutes nos traductions se valent-elles toutes ? Voilà une question à laquelle nous allons répondre.
En effet à quoi bon prêcher un passage dont la traduction serait erronée, à quoi bon méditer un verset qui ne serai pas vraiment la traduction exacte du texte grec ? A quoi bon débattre des Saintes Écritures, de doctrines etc si on est pas au clair avec les traductions que nous usons ? Certes Elohim fait grâce dans notre ignorance, mais maintenant il est fort dommageable de se priver des connaissances très utiles qui vont suivre.
Dans la réflexion sur nos Bibles actuelles nous devons constamment avoir en esprit 3 points principaux que nous allons développer :
1) Sur quelle tradition manuscrite se base telle ou telle traduction ?
2) Est-ce une traduction littérale ou libérale ?
3) Un même mot grec peut avoir plusieurs sens et donc des choix de traductions sont faits.
Une fois ces 3 points fondamentaux compris, on peut faire des choix de lectures plus conscient, et cela nous épargnera certains troubles qui peuvent apparaître suite à des lectures de Bibles issues des traductions les moins sérieuses, ou bien des incompréhensions issues de différences entre différentes traductions.
Les Saintes Écritures sont tout de même les Écrits Sacrés des croyants ! Comment pouvons nous négliger, ignorer, passer à côté de tels sujets ?
Au cours de cette étude nous allons voir ensemble 4-5 mauvaises traductions présentes dans nos nombreuses Bible qui sont préjudiciable à la véritable foi dans l'observation de la Loi d' Elohim.
1) L’origine de nos traductions françaises : texte majoritaire ou minoritaire ?
Nos traductions d'aujourd'hui se basent sur un ensemble de manuscrits, parchemin en papyrus, codex. Bible vient du mot bibliothèque, la Bible que nous lisons est une bibliothèque, une compilation de livres prophétiques d' Elohim. Un codex quant à lui est déjà une Bible(iothèque) divine au sens stricte du terme, mais c'est une Bible incomplète.
Un codex ressemble à ceci :
Ainsi les premiers traducteurs de Bible se basaient sur des codex ainsi que d'autres manuscrits en tous genre, tous plus ou moins complet, par exemple à gauche un seul évangile, ici à droite un chapitre de tel épître etc.
Et à partir de ces différents types et format de manuscrits anciens ils ont pu compilés en un seul bloc la Bible avec le canon classique que nous connaissons des 66 livres ou 73 pour le canon catholique.
Tous les manuscrits à disposition retrouvé sont aujourd'hui classifiés selon des critères spécifiques. Principalement la localisation et la datation.
Dans cette classification nous distinguons 2 principales familles :
Le texte, ou corpus majoritaire.
Et le texte, ou corpus minoritaire.
Corpus pour corps de texte, donc un regroupement de manuscrits.
Donc quand on parle de « texte » majoritaire/minoritaire ou de « texte reçu » il ne s'agit pas d'un seul et unique manuscrit.
Comme nous pouvons le voir dans le schéma suivant ces 2 familles de textes ont des époques et des localisations qui leur sont propres.
Et à partir de ces différents types et format de manuscrits anciens ils ont pu compilés en un seul bloc la Bible avec le canon classique que nous connaissons des 66 livres ou 73 pour le canon catholique.
Tous les manuscrits à disposition retrouvé sont aujourd'hui classifiés selon des critères spécifiques. Principalement la localisation et la datation.
Dans cette classification nous distinguons 2 principales familles :
Le texte, ou corpus majoritaire.
Et le texte, ou corpus minoritaire.
Corpus pour corps de texte, donc un regroupement de manuscrits.
Donc quand on parle de « texte » majoritaire/minoritaire ou de « texte reçu » il ne s'agit pas d'un seul et unique manuscrit.
Comme nous pouvons le voir dans le schéma suivant ces 2 familles de textes ont des époques et des localisations qui leur sont propres.
Une des deux familles est égyptienne et a la particularité d'être plus ancienne mais peu nombreuse.
L'autre famille est byzantine et a la particularité d'être plus récente mais plus nombreuse.
Toute les traductions en français de nos Bibles que nous avons se basent sur l'une de ces 2 familles.
La question la plus importante : Y a t' il des différences au niveau du texte entre ces 2 familles ?
Il y a une différence de 5 % entre ces 2 familles de corpus. La plupart sont des cas de variante d’orthographe, de grammaire qui ne sont pas perceptible dans une traduction. Cependant certains adhèrent à des traductions issues d’un de ces 2 corpus. En effet, plusieurs versets divergeant appuient plus ou moins certaines doctrines. A l'heure actuelle je ne me prononce pas sur le sujet de quelle famille serait le plus authentique, ne mettant pas pencher sur le sujet. Chaque famille à ses arguments.
Cependant voici un lien qui répertorie toutes ces différences :
https://www.info-bible.org/bible/texte-recu.htm
et ici aussi :
https://www.cjoint.com/doc/18_12/HLiphIkRryM_txt-recu-txt-minoritaire-PDF.pdf
Mais garder à l'esprit que le dit « texte reçu » d’Érasme n'est pas représentative du texte majoritaire dans sa globalité. Toutes les traductions françaises du texte majoritaire (Martin, Ostervald etc) que nous avons se basent sur la compilation d’Érasme.
Or Érasme aurait prit des manuscrits plutôt tardive de son époque et se serait limité à 6-8 manuscrits différents.
Or nous savons que la grande majorité des découvertes de manuscrits ont eu lieu ces 200 dernières années. Donc bien après la compilation d'Érasme.
Or au sein même d'une même grande famille de texte, il peut y avoir des différences entre des extraits de manuscrits des mêmes passages.
Par exemple si dans la famille minoritaire, sur 10 manuscrits d'un chapitre d'un évangile, 8 disent « Jésus marcha jusqu'à » et 2 disent « Il marcha jusqu'à », ce sera la majorité qui sera garder.
Disons que la compilation d’Érasme est une sous-famille de la grande famille du texte majoritaire. Cette compilation d’Érasme, cette Bible, a reçu le titre de « texte reçu » mais pour l'unique raison qu'il fut reçu de tous et non car il serait une sorte de « texte originel ». Il faut donc rechercher les différences entre le texte reçu et le texte majoritaire. Instinctivement je privilégierai le texte majoritaire au texte reçu bien qu'il n'existe pas en français de traduction du texte majoritaire.
Ce travail de comparer les manuscrits et compiler en gardant le cas principal lorsqu'il y a des différences a était fait par des chercheurs.
Pour le texte minoritaire nous avons le « Novum Testamentum Graece » (expression latine signifiant « Nouveau Testament en grec ») dit aussi l'édition de Nestle-Aland. Compilation qui sert de bases de traductions pour de très nombreux traducteurs de Bibles françaises. Voir schéma.
Darby n'a pas pu se référencé au texte de Nestle-Aland tout simplement car sa traduction est antérieur au travail de Nestle-Aland. Cependant le texte est j'imagine, très proche, car faisant parti de la même grande famille du texte minoritaire.
L'autre famille est byzantine et a la particularité d'être plus récente mais plus nombreuse.
Toute les traductions en français de nos Bibles que nous avons se basent sur l'une de ces 2 familles.
La question la plus importante : Y a t' il des différences au niveau du texte entre ces 2 familles ?
Il y a une différence de 5 % entre ces 2 familles de corpus. La plupart sont des cas de variante d’orthographe, de grammaire qui ne sont pas perceptible dans une traduction. Cependant certains adhèrent à des traductions issues d’un de ces 2 corpus. En effet, plusieurs versets divergeant appuient plus ou moins certaines doctrines. A l'heure actuelle je ne me prononce pas sur le sujet de quelle famille serait le plus authentique, ne mettant pas pencher sur le sujet. Chaque famille à ses arguments.
Cependant voici un lien qui répertorie toutes ces différences :
https://www.info-bible.org/bible/texte-recu.htm
et ici aussi :
https://www.cjoint.com/doc/18_12/HLiphIkRryM_txt-recu-txt-minoritaire-PDF.pdf
Mais garder à l'esprit que le dit « texte reçu » d’Érasme n'est pas représentative du texte majoritaire dans sa globalité. Toutes les traductions françaises du texte majoritaire (Martin, Ostervald etc) que nous avons se basent sur la compilation d’Érasme.
Or Érasme aurait prit des manuscrits plutôt tardive de son époque et se serait limité à 6-8 manuscrits différents.
Or nous savons que la grande majorité des découvertes de manuscrits ont eu lieu ces 200 dernières années. Donc bien après la compilation d'Érasme.
Or au sein même d'une même grande famille de texte, il peut y avoir des différences entre des extraits de manuscrits des mêmes passages.
Par exemple si dans la famille minoritaire, sur 10 manuscrits d'un chapitre d'un évangile, 8 disent « Jésus marcha jusqu'à » et 2 disent « Il marcha jusqu'à », ce sera la majorité qui sera garder.
Disons que la compilation d’Érasme est une sous-famille de la grande famille du texte majoritaire. Cette compilation d’Érasme, cette Bible, a reçu le titre de « texte reçu » mais pour l'unique raison qu'il fut reçu de tous et non car il serait une sorte de « texte originel ». Il faut donc rechercher les différences entre le texte reçu et le texte majoritaire. Instinctivement je privilégierai le texte majoritaire au texte reçu bien qu'il n'existe pas en français de traduction du texte majoritaire.
Ce travail de comparer les manuscrits et compiler en gardant le cas principal lorsqu'il y a des différences a était fait par des chercheurs.
Pour le texte minoritaire nous avons le « Novum Testamentum Graece » (expression latine signifiant « Nouveau Testament en grec ») dit aussi l'édition de Nestle-Aland. Compilation qui sert de bases de traductions pour de très nombreux traducteurs de Bibles françaises. Voir schéma.
Darby n'a pas pu se référencé au texte de Nestle-Aland tout simplement car sa traduction est antérieur au travail de Nestle-Aland. Cependant le texte est j'imagine, très proche, car faisant parti de la même grande famille du texte minoritaire.
(Marc 7v19 interlinéaire, avec en bas de page TOB + français courant pour comparer)
La première image est le nouveau testament uniquement en grec de Nestle-Aland et les deux suivantes la même chose mais avec en plus entre chaque lignes une traduction française quasi mot à mot, que je recommande vivement à ceux qui sont attachés à l'exactitude. Cela concerne le texte minoritaire donc.
Concernant le texte majoritaire malheureusement il n'existe pas à ma connaissance encore de traduction quasi mot à mot en français comme le nouveau testament interlinéaire de Nestle-Aland. Cependant l'interlinéaire en anglais existe car j'ai vu ceci (image de droite) :
2) traductions littérales ou libérale ? :
Je me rappelle lorsque j'ai voulu acheter ma première bible j'avais visionné une vidéo du site enseignemoi.com intitulé « toutes les traductions de la Bible sont-elles bonnes ? » présenté par Jonathan Bersot, afin de m'aider dans le choix d'une Bible.
Je ne connaissais à cette époque encore rien aux différences entre les traductions et je me suis fié à cette vidéo pour me décider. Il notifie comme il se doit qu’il y a des Bibles plutôt littérales et d’autres dite « dynamiques ( / libérales) » (bien que je trouve qu’il n’insiste pas suffisamment sur cette différence).
Sa conclusion est que : «toutes les traductions sont bonnes, toutes les traductions ont raison». On tombe un peu dans le fameux «tout se vaut, tout est vrai». Beaucoup de chrétiens croient également ce mensonge que toutes les traductions sont « corrects ».
Ce qui est faux bien évidemment, toute les traductions n’ont pas la même valeur. Forcément certaines traductions sont plus en phase avec la pensée d’Elohim. Forcément certains traducteurs ont respecté plus que d’autres, des principes fondamentaux, tel que celui de « ne pas aller au-delà de ce qui est écrit » ( 1 Cor 4v6 + Deut 4v2, 5v32, 12v32 + Josué 1v7, 23v6 + Prv 30v5 + Mat 5v18 + Apo22v18 )
Alors pourquoi cette conclusion qu’on entend dans le milieu chrétien que «toutes les traductions se valent globalement » : Car d’un point de vue chrétien qui rejette la Torah, il n’existe globalement pas, entre les différents courants chrétiens, de grosses divergences doctrinales tel que celui de l’actualité de la Loi. Que l'on soit un chrétien baptiste, évangélique ou pentecôtiste, tous n'ont globalement pas de problèmes à passer d'une bible à une autre pour soutenir leurs doctrines. Il est donc plus facile d’adopter cette posture, le discours que «toute les traductions se valent».
Mais pour nous qui avons étaient affranchi du mensonge de la non-actualité de la Loi nous savons que plusieurs mauvaises traductions ont une part de responsabilité dans ce mensonge. En effet il existe plusieurs passages mal traduit dans différentes Bibles qui sont utilisés pour soutenir l’abolition, la non-actualité de la Loi d'Elohim.
1) Les traductions libérales/dynamique:
Les traducteurs de ces Bibles qui prétendent « traduire le sens plus que le mot » prennent malheureusement trop de libertés d'interprétations dans leurs traductions.
J’appréciais pour ma part lire la Bible en français courant, je la trouvais très compréhensible, et avec une simplicité de langage. Simplement on ne juge pas la valeur d'une traduction à la beauté et la simplicité des formulations, on l'a juge à son authenticité vis-à-vis du texte à traduire, on l'a juge au respect stricte de la traduction.
Comme le dit Jonathan Bersot "les versions dynamiques sont des versions de ce que les traducteurs ont compris" or, cela offre des conséquences dramatiques.
3 exemples :
A)
On voit ces conséquences dramatiques de liberté d'interprétation des traducteurs avec le fameux marc 7v19 des traductions libérales qui nous rajoute une énormité gravissime à savoir : « Il / Jésus déclara (ainsi) » absent des textes grecs et absent des traductions littérales qui ont bien respectés le texte grec sans rajout interprétatif personnel.
Semeur : Marc 7v19 : Tout cela, en effet, ne va pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs.
La Segond 21 et la Bible en français courant traduisent de la même manière.
Voyons à présent des versions plus littérale et donc plus respectueuses du texte grec :
Darby Marc 7v19 : parce que cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, et s'en va dans le lieu secret, purifiant toutes les viandes ?
Ostervald Marc 7v19 : Parce que cela ne lui entre point dans le cœur, mais dans le ventre, et va aux lieux secrets, ce qui purifie tous les aliments.
Bible interlinéaire grec-français Marc 7v19 : parce que – ne pas – elle pénètre – de lui – dans le cœur, mais dans le ventre, et dans les latrines – elle sort, - purifiant tous les aliments ?
Ni le mot « il », et encore moins le mot« Jésus », et ni le mot « déclara » n’apparaît dans le texte grec. Quel gravissime corruption franchement ! Il est important de préciser que ce rajout est propre aux traductions du 20ème siècle. Sûrement un siècle où la crainte d' Elohim a commencé à s'estomper...
Si on part de ce principe de liberté alors tout le monde peut y aller de sa sauce, chacun traduit pour que sa colle avec sa propre conception de la foi.
Mieux vaut une traduction littérale qui offrira une lecture moins fluide mais qui respectera davantage le texte grec, qu'une traduction libérale qui donnera une traduction agréable à lire mais avec des reformulations trop poussés et des sur-interprétations qui tromperont le lecteur quant à la vérité.
B)
Ostervald : Colossiens 2v16-17 : Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; C'était l'ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ.
Semeur : Colossiens 2v17 : Tout cela n'était que l'ombre des choses à venir : la réalité est en Christ.
Il y a 3 choses à redire dans ce seul passage, voyons dans des versions légèrement plus correctes, et plus littérales nous avons :
Voyons à présent des versions plus littérale et donc plus respectueuses du texte grec :
Darby Marc 7v19 : parce que cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, et s'en va dans le lieu secret, purifiant toutes les viandes ?
Ostervald Marc 7v19 : Parce que cela ne lui entre point dans le cœur, mais dans le ventre, et va aux lieux secrets, ce qui purifie tous les aliments.
Bible interlinéaire grec-français Marc 7v19 : parce que – ne pas – elle pénètre – de lui – dans le cœur, mais dans le ventre, et dans les latrines – elle sort, - purifiant tous les aliments ?
Ni le mot « il », et encore moins le mot« Jésus », et ni le mot « déclara » n’apparaît dans le texte grec. Quel gravissime corruption franchement ! Il est important de préciser que ce rajout est propre aux traductions du 20ème siècle. Sûrement un siècle où la crainte d' Elohim a commencé à s'estomper...
Si on part de ce principe de liberté alors tout le monde peut y aller de sa sauce, chacun traduit pour que sa colle avec sa propre conception de la foi.
Mieux vaut une traduction littérale qui offrira une lecture moins fluide mais qui respectera davantage le texte grec, qu'une traduction libérale qui donnera une traduction agréable à lire mais avec des reformulations trop poussés et des sur-interprétations qui tromperont le lecteur quant à la vérité.
B)
Ostervald : Colossiens 2v16-17 : Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; C'était l'ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ.
Semeur : Colossiens 2v17 : Tout cela n'était que l'ombre des choses à venir : la réalité est en Christ.
Il y a 3 choses à redire dans ce seul passage, voyons dans des versions légèrement plus correctes, et plus littérales nous avons :
Darby Colossiens 2v17 : qui sont une ombre des choses à venir; mais le corps est du Christ.
Chouraqui Colossiens 2v17 : Ce n’est que l’ombre de ce qui vient; mais le corps, c’est le messie.
NT interlinéraire Colossiens 2v17 : ce qui – est – ombre des choses à venir, et le corps, - au Christ.
Le respect du temps est appliqué. Le strong grec « esti » nous dit que c'est bien la 3ème personne du présent de l'indicatif ! Donc le « est » est la bonne traduction comme la fait Chouraqui et le NT interlinéaire.
C'est un détail mais avec des conséquences désastreuses ! Combien de chrétiens prétextent ce verset en insistant sur la forme passé du verbe « être » de ce passage ? Ils sont nombreux ! Puisse Elohim les affranchir de ce mensonge.
Notons également que :
- le mot "mais" peut tout aussi bien être traduit par "et".
- dans la deuxième partie du passage le verbe "être" n'y figure pas, seul le NT interlinéaire à respecter scrupuleusement.
Ce qui pourrait donner une traduction tel que : "ce qui est l'ombre des choses à venir et le corps du Mashia'h."
Ce qui pourrait donner une interprétation tel que les nouveaux(/têtes de) mois et les shabbats sont l'ombre de choses à venir et sont l'ombre du corps du Mashia'h. On est d'un seul coup bien loin des traductions libérales qui veulent faire passer les préceptes Israélites comme une ombre qui est passé aux oubliettes et même qui s'opposerai à la personne du Mashia'h.
C)
Segond et Ostervald nous offre une traduction non conforme au grec :
Galates 3v10 : Car tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ...
"s'attachent" est censé traduire le terme grec : eisi (1526)
qui n'est rien d'autre que la troisième personne du pluriel du présent du verbe "être", soit : "sont".
Martin a respecté une bonne traduction littéral sans user de libéralisme :
"Mais tous ceux qui sont des œuvres de la Loi, sont sous la malédiction ..."
Darby usera de liberté en rajoutant le terme "principe" mais ce sera une liberté prise qui offrira une certaine neutralité dans l'interprétation de ce passage :
Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ...
Tandis que la traduction d'Ostervald et de Segond enclave les interprétations de ce passage au bénéfice des chrétiens rejetant une partie des commandements divins de la Loi.
Le verset précédent parle de : "la Foi + bénédiction" et celui-ci de la "Loi + malédiction" il y a donc une opposition qui est mis en parallèle. Mais cette opposition reste dans le cadre de la thématique de la justification. Paul développe ce sujet depuis le chapitre 2. Il est donc important de ne pas sortir de ce cadre de la justification. On doit donc comprendre ces 2 passages verset ainsi: "tous ceux qui veulent être justifier par la foi sont sous la bénédiction tandis que ceux qui veulent être justifier par les œuvres de la Loi sont sous la malédiction"
Et si vous doutez de cette affirmation voyons donc la suite de Galates 3v10 :
... car il est écrit: "Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire". Or que par la loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que: "Le juste vivra de foi".
On peut s'attacher aux œuvres de la Loi pour notre sanctification mais pas pour notre justification. Il n'y a aucun soucis avec la Loi et ses bonnes œuvres, du moment que l'on croit que l'on ne sera non justifié par nos bonnes œuvres de la Loi mais que l'on croit dans notre cœur que l'on sera sauvé et justifié par notre foi en Mashia'h.
Galates 3v10 : Car tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ...
"s'attachent" est censé traduire le terme grec : eisi (1526)
qui n'est rien d'autre que la troisième personne du pluriel du présent du verbe "être", soit : "sont".
Martin a respecté une bonne traduction littéral sans user de libéralisme :
"Mais tous ceux qui sont des œuvres de la Loi, sont sous la malédiction ..."
Darby usera de liberté en rajoutant le terme "principe" mais ce sera une liberté prise qui offrira une certaine neutralité dans l'interprétation de ce passage :
Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ...
Tandis que la traduction d'Ostervald et de Segond enclave les interprétations de ce passage au bénéfice des chrétiens rejetant une partie des commandements divins de la Loi.
Le verset précédent parle de : "la Foi + bénédiction" et celui-ci de la "Loi + malédiction" il y a donc une opposition qui est mis en parallèle. Mais cette opposition reste dans le cadre de la thématique de la justification. Paul développe ce sujet depuis le chapitre 2. Il est donc important de ne pas sortir de ce cadre de la justification. On doit donc comprendre ces 2 passages verset ainsi: "tous ceux qui veulent être justifier par la foi sont sous la bénédiction tandis que ceux qui veulent être justifier par les œuvres de la Loi sont sous la malédiction"
Et si vous doutez de cette affirmation voyons donc la suite de Galates 3v10 :
... car il est écrit: "Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire". Or que par la loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que: "Le juste vivra de foi".
On peut s'attacher aux œuvres de la Loi pour notre sanctification mais pas pour notre justification. Il n'y a aucun soucis avec la Loi et ses bonnes œuvres, du moment que l'on croit que l'on ne sera non justifié par nos bonnes œuvres de la Loi mais que l'on croit dans notre cœur que l'on sera sauvé et justifié par notre foi en Mashia'h.
J'ai également vue sur internet une Bible Messianique de David Stern. Un commentaire disait cependant qu'elle était dynamique. Mais je ne sais pas ce qu'il en n'est de la valeur réel de cette Bible. On peut imaginer que certainement de nombreux passages ont bien étaient traduis.
3) Un même mot grec peut avoir plusieurs sens, il peut être traduit de différentes manières :
L’exigence et la connaissance sont de mises pour les croyants Nazaréens à ce sujet. En effet, plusieurs passages peuvent troubler quelques peu sans que nous pensions forcément qu'en réalité c'est la traduction qui est la cause de ce trouble.
Car si il y a bien un point à comprendre c'est celui-ci : Un même mot grec peut être traduites de différentes manières. De par ce principe, en sachant que l'ultra-majorité de nos Bibles ont étaient traduites par des personnes qui rejettent l'observation de la Torah comme parti intégrante de la véritable foi, il est normal que les Bibles que nous avons tendent vers une conception sans dimension Torahique de la foi et donc influencent dans une certaine mesure les lecteurs. Il est important de préciser que malgré toutes les traductions à tendance « anti- observation de la Torah » on peut facilement soulever, prouver, les incohérences de la non-actualité de la Torah avec ces mêmes traductions. Elohim a préservé le moyen que la vérité demeure, malgré tout.
Des traducteurs qui observent la Torah n’auraient jamais traduit de la même manière de nombreux passages. Ne serai-ce que dans le rapport vis-à-vis du péché. Seule la traduction littérale de Chouraqui intègre vraiment une dimension hébraïsante dans le nouveau testament.
Un même mot grec peut avoir plusieurs sens et donc offrent des choix de traductions, même aux traducteurs les plus littérales qui soit. Et c'est là qu'entre en jeu l'influence de la foi chrétienne personnel du traducteur dans le choix des mots français.
8 exemples :
A)
Segond : Matthieu 5v27-28 : Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point d'adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur.
Les anti-Torah aiment citer cette série de passages comme pour insister sur une certaine supériorité des enseignements de Yéhoshou'a vis-à-vis de la Torah de son Père. Ou bien comme pour opposer les enseignements de Yéhoshou'a qui serait plus profond que la Loi qui elle ne regarderait qu'exclusivement aux actes. En effet le « mais » marque une opposition, on l'utilise pour contre-argumenter, pour contre balancer, pour rééquilibrer un sujet.
Le terme grec est une particule primaire (opposition ou continuation) qui offre 2 possibilités de traductions, le « mais », mais aussi le « et », qui lui marque la continuation. Yéhoshou'a s'oppose t' Il aux enseignements de son Père ou bien comme tous les prophètes Il continue à demeurer dans la pensée et l'essence de la Torah de son Père ?
Voici 2 témoins pour soutenir mon propos qui ont bien traduit ce passage :
TOB Matthieu 5v28 : Et moi, je vous dis : quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l’adultère avec elle.
NT interlinéaire Matthieu 5v28 : Et moi – je dis – à vous – que – tout – celui regardant une femme pour – désirer – elle, - déjà – il a été adultère avec elle – dans le cœur – de lui.
Lorsqu'on connaît un minimum Yéhoshou'a on sait qu'Il ne faisait que ce qu'Il a vu son Père faire, et il ne parlait pas de lui-même. En réalité dans ce passage Il ne fait que glorifier la Loi par cette série de « Et moi je vous dis ». Il est justement en train d'enseigner la véritable essence de la Torah au peuple, Il met d'avantage de lumière sur les péchés qui commencent dans le cœur. Ce passage pourrait être aussi un rappel. Si vous cherchez bien, vous verrez que dans la Loi et les prophètes aussi ont parlent de ne pas méditer le mal, de veillez sur son cœur etc.
Vouloir opposer la Torah aux enseignements de Yéhoshou'a ne fera que mettre en lumière votre ignorance de la Loi et des prophètes et du fondamentalisme profond que Yéhoshou'a portait à cette Loi.
Certains diront peut-être c'est juste un « mot » ! Oui et juste un mot peut renverser toute la plénitude d'une pensée. Yéhoshou'a est attaché à la fidélité, à l'exactitude. Il considère le moindre iota. Le moindre iota ne disparaîtra pas a t' Il dit. Ne devons-nous pas en faire de même si nous sommes appelé à imiter notre Mashia'h ?
B)
Ainsi en prenant l'exemple de la Bible la plus littérale qui soit, à savoir le « nouveau testament interlinéaire grec-français » ce sera le mot « iniquité » qui sera pourtant garder pour traduire anomia en Matthieu 7v23 et en 1 Jean 3v4.
Or lorsque nous regardons la 1ère définition du mot grec c'est « sans Loi » tandis que le mot « iniquité » n’apparaît qu'en 2ème position de définition, et c'est pourtant elle qui sera retenu, afin que cela s'accorde avec la vision sans-Torah des traducteurs et la vision du milieu chrétien.
Même dans l'étymologie du mot, la définition stricte est « sans - Loi » le mot grec Anomia se compose de A + nomia ; -a- pour "sans/non" et nómos pour "loi"
Ainsi même dans des traductions très littérales comme le NT intérlinaire ou Darby c'est le mot « iniquité » qui est choisit. Le Nouveau Testament Interlinéaire grec-français est pourtant une traduction mot à mot, et pourtant on sent même ici une influence chrétienne sans Torah.
Avec Darby cela donne :
Matthieu 7v23 : Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité.
1 Jean 3v4 : Quiconque pratique le péché, pratique aussi l'iniquité, et le péché est l'iniquité.
Chouraqui gardera la définition première mot, la bonne définition, cela donne :
Matthieu 7v23 : Alors je leur déclarerai: Jamais je ne vous ai connus ! Retirez-vous de moi, fauteurs de non-Torah !
1 Jean 3v4 : Quiconque fait une faute agit aussi sans la Torah, et la faute est sans la Torah.
Avec Segond 21 ou Semeur qui sont pourtant généralement moins littérales que Darby ou que la Bible interlinéaire traduiront aussi de la bonne manière 1 Jean 3v4 mais garderont Matthieu 7v23 d'une autre manière encore.
(Segond 21) Matthieu 7v23 : Alors je leur dirai ouvertement: 'Je ne vous ai jamais connus. Éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal !'
1 Jean 3v4 : Tous ceux qui pratiquent le péché violent la loi, puisque le péché, c'est la violation de la loi.
(Dans d'autres éditions de Segond on retrouve les termes « transgresse » et « transgression » au lieu de « viole », « violation », l'idée est donc garder).
Il y a également les versions Ostervald et Martin (donc du corpus majoritaire) qui ont garder la bonne traduction de 1 Jean 3v4)
L’exigence et la connaissance sont de mises pour les croyants Nazaréens à ce sujet. En effet, plusieurs passages peuvent troubler quelques peu sans que nous pensions forcément qu'en réalité c'est la traduction qui est la cause de ce trouble.
Car si il y a bien un point à comprendre c'est celui-ci : Un même mot grec peut être traduites de différentes manières. De par ce principe, en sachant que l'ultra-majorité de nos Bibles ont étaient traduites par des personnes qui rejettent l'observation de la Torah comme parti intégrante de la véritable foi, il est normal que les Bibles que nous avons tendent vers une conception sans dimension Torahique de la foi et donc influencent dans une certaine mesure les lecteurs. Il est important de préciser que malgré toutes les traductions à tendance « anti- observation de la Torah » on peut facilement soulever, prouver, les incohérences de la non-actualité de la Torah avec ces mêmes traductions. Elohim a préservé le moyen que la vérité demeure, malgré tout.
Des traducteurs qui observent la Torah n’auraient jamais traduit de la même manière de nombreux passages. Ne serai-ce que dans le rapport vis-à-vis du péché. Seule la traduction littérale de Chouraqui intègre vraiment une dimension hébraïsante dans le nouveau testament.
Un même mot grec peut avoir plusieurs sens et donc offrent des choix de traductions, même aux traducteurs les plus littérales qui soit. Et c'est là qu'entre en jeu l'influence de la foi chrétienne personnel du traducteur dans le choix des mots français.
8 exemples :
A)
Segond : Matthieu 5v27-28 : Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point d'adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur.
Les anti-Torah aiment citer cette série de passages comme pour insister sur une certaine supériorité des enseignements de Yéhoshou'a vis-à-vis de la Torah de son Père. Ou bien comme pour opposer les enseignements de Yéhoshou'a qui serait plus profond que la Loi qui elle ne regarderait qu'exclusivement aux actes. En effet le « mais » marque une opposition, on l'utilise pour contre-argumenter, pour contre balancer, pour rééquilibrer un sujet.
Le terme grec est une particule primaire (opposition ou continuation) qui offre 2 possibilités de traductions, le « mais », mais aussi le « et », qui lui marque la continuation. Yéhoshou'a s'oppose t' Il aux enseignements de son Père ou bien comme tous les prophètes Il continue à demeurer dans la pensée et l'essence de la Torah de son Père ?
Voici 2 témoins pour soutenir mon propos qui ont bien traduit ce passage :
TOB Matthieu 5v28 : Et moi, je vous dis : quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l’adultère avec elle.
NT interlinéaire Matthieu 5v28 : Et moi – je dis – à vous – que – tout – celui regardant une femme pour – désirer – elle, - déjà – il a été adultère avec elle – dans le cœur – de lui.
Lorsqu'on connaît un minimum Yéhoshou'a on sait qu'Il ne faisait que ce qu'Il a vu son Père faire, et il ne parlait pas de lui-même. En réalité dans ce passage Il ne fait que glorifier la Loi par cette série de « Et moi je vous dis ». Il est justement en train d'enseigner la véritable essence de la Torah au peuple, Il met d'avantage de lumière sur les péchés qui commencent dans le cœur. Ce passage pourrait être aussi un rappel. Si vous cherchez bien, vous verrez que dans la Loi et les prophètes aussi ont parlent de ne pas méditer le mal, de veillez sur son cœur etc.
Vouloir opposer la Torah aux enseignements de Yéhoshou'a ne fera que mettre en lumière votre ignorance de la Loi et des prophètes et du fondamentalisme profond que Yéhoshou'a portait à cette Loi.
Certains diront peut-être c'est juste un « mot » ! Oui et juste un mot peut renverser toute la plénitude d'une pensée. Yéhoshou'a est attaché à la fidélité, à l'exactitude. Il considère le moindre iota. Le moindre iota ne disparaîtra pas a t' Il dit. Ne devons-nous pas en faire de même si nous sommes appelé à imiter notre Mashia'h ?
B)
Ainsi en prenant l'exemple de la Bible la plus littérale qui soit, à savoir le « nouveau testament interlinéaire grec-français » ce sera le mot « iniquité » qui sera pourtant garder pour traduire anomia en Matthieu 7v23 et en 1 Jean 3v4.
Or lorsque nous regardons la 1ère définition du mot grec c'est « sans Loi » tandis que le mot « iniquité » n’apparaît qu'en 2ème position de définition, et c'est pourtant elle qui sera retenu, afin que cela s'accorde avec la vision sans-Torah des traducteurs et la vision du milieu chrétien.
Même dans l'étymologie du mot, la définition stricte est « sans - Loi » le mot grec Anomia se compose de A + nomia ; -a- pour "sans/non" et nómos pour "loi"
Ainsi même dans des traductions très littérales comme le NT intérlinaire ou Darby c'est le mot « iniquité » qui est choisit. Le Nouveau Testament Interlinéaire grec-français est pourtant une traduction mot à mot, et pourtant on sent même ici une influence chrétienne sans Torah.
Avec Darby cela donne :
Matthieu 7v23 : Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité.
1 Jean 3v4 : Quiconque pratique le péché, pratique aussi l'iniquité, et le péché est l'iniquité.
Chouraqui gardera la définition première mot, la bonne définition, cela donne :
Matthieu 7v23 : Alors je leur déclarerai: Jamais je ne vous ai connus ! Retirez-vous de moi, fauteurs de non-Torah !
1 Jean 3v4 : Quiconque fait une faute agit aussi sans la Torah, et la faute est sans la Torah.
Avec Segond 21 ou Semeur qui sont pourtant généralement moins littérales que Darby ou que la Bible interlinéaire traduiront aussi de la bonne manière 1 Jean 3v4 mais garderont Matthieu 7v23 d'une autre manière encore.
(Segond 21) Matthieu 7v23 : Alors je leur dirai ouvertement: 'Je ne vous ai jamais connus. Éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal !'
1 Jean 3v4 : Tous ceux qui pratiquent le péché violent la loi, puisque le péché, c'est la violation de la loi.
(Dans d'autres éditions de Segond on retrouve les termes « transgresse » et « transgression » au lieu de « viole », « violation », l'idée est donc garder).
Il y a également les versions Ostervald et Martin (donc du corpus majoritaire) qui ont garder la bonne traduction de 1 Jean 3v4)
Quand au mot anomia il apparaît dans 12 versets des textes de la Nouvelle Alliance.
Quelques citations :
Quelques citations :
Mat 13v41 : Le fils de l’homme enverra ses messagers. Ils ramasseront hors de son royaume tous les obstacles, tous les fauteurs de non-tora.
Mat 24v12 : À cause du comble de la non-tora, il se refroidira l’amour de beaucoup.
Mat 24v12 : À cause du comble de la non-tora, il se refroidira l’amour de beaucoup.
Rom 4v7 : « En marche, ceux dont les actes contre la tora sont remis et les fautes couvertes !
Tite 2v14 : Il s’est donné lui-même pour nous, pour nous racheter de toute non-tora ...
Voir également les autres traductions de Chouraqui des versets suivants :
( Mat 23v28 + Rom 6v19 + 2 Cor 6v14 + 2 The 2v7 + Héb 1v9 + Héb 10v17 ) (lien web de la Bible Chouraqui en bas de l'étude)
Voir aussi l'étude sur la définition du péché : https://messianique.forumpro.fr/t8018-la-definition-du-peche-est-deja-etabli-par-jean-et-paul
C)
Nombreux chrétiens n'aiment pas les mots tel que "rituel, tradition" et je pense que, mise à part le rabâchage de certains pasteurs à l'égard de ces pauvres mots, certaines traductions n'y sont pas pour rien dans cette affaire.
Nous connaissons des passages tel que :
Galates 1v14 : et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma race, étant le plus ardent zélateur des traditions(paradosis) de mes pères.
Colossiens 2v8 : Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie, et par de vaines tromperies conformes à la tradition(paradosis) des humains et aux rudiments du monde, et non selon Christ.
Cependant si vous lisez les passages suivants cela vous donnera peut-être l'impression d'une lecture nouvelle :
BJC : 2 Thessaloniciens 2v15 : C'est pourquoi, mes frères, demeurez fermes et retenez les traditions(paradosis) que nous vous avons enseignées, soit de vive voix, soit par notre lettre.
BJC : 2 Thessaloniciens 3v6 : Nous vous recommandons aussi, mes frères, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout homme qui se dit frère et qui vit d'une manière déréglée, et non selon les traditions(paradosis) qu'il a reçues de nous.
BJC : 1 Corinthiens 11v2 : Or mes frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui me concerne, et de ce que vous retenez les traditions(paradosis) telles que je vous les ai transmises.
Hé oui généralement la grande majorité des traductions française choisissent les mots "enseignement/instruction" pour ces 3 dernières traductions et pourtant c'est bien le même mot grec "paradosis"(3862) qui est utilisé. Paradosis permet aussi bien de traduire par tradition que par enseignement, instruction.
Mais en faisant ainsi les traductions peuvent nous laisser un goût amère du mot "tradition" qui sera toujours associé avec un contexte négatif, tel les préceptes purement humains (Col 2v8) et le pharisianisme (Mat 15v6 ; Gal 1v14).
Et lorsque le contexte de "paradosis" sera positif la majorité de nos traducteurs délaisseront le mot "tradition" pour choisir "enseignement/instruction". J'ai tendance à croire que cela peut induire une vision négative du mot "tradition" qui n'a lieu d'être.
Chouraqui ainsi que la Bible de Jésus-Christ sont les exceptions à avoir traduit par "tradition".
Par ailleurs voici une information complémentaire à propos de paradosis :
Voici 2 définitions donné par 2 sources différentes :
- "3862. paradosis ... from 3860; transmission, i.e. (concretely) a precept; specially, the Jewish traditionary law: ordinance, tradition."
- "properly, give (hand over) from close-beside, referring to tradition as passed on from one generation to the next."
(sources : http://www.eliyah.com/cgi-bin/strongs.cgi?file=greeklexicon&isindex=3862 + http://biblehub.com/str/greek/3862.htm)
Donc il s'agit de "transmission d'un précepte, d'une tradition" et plus particulièrement de préceptes Israélite lorsque nous sommes dans le cadre des Écritures. On parle dans ses versets très précisément des fondements des prophètes et des apôtres (Eph 2v20).
Personnellement j’opterai pour le mot "précepte" que je trouve très adapté, tel qu'elle ressort de la définition anglaise. Je trouve qu'elle intègre à la fois une dimension d'instruction, d'enseignement et de sacralité. Une vision plus conforme à la vision Torahique.
D)
Nous connaissons des passages tel que :
Galates 1v14 : et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma race, étant le plus ardent zélateur des traditions(paradosis) de mes pères.
Colossiens 2v8 : Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie, et par de vaines tromperies conformes à la tradition(paradosis) des humains et aux rudiments du monde, et non selon Christ.
Cependant si vous lisez les passages suivants cela vous donnera peut-être l'impression d'une lecture nouvelle :
BJC : 2 Thessaloniciens 2v15 : C'est pourquoi, mes frères, demeurez fermes et retenez les traditions(paradosis) que nous vous avons enseignées, soit de vive voix, soit par notre lettre.
BJC : 2 Thessaloniciens 3v6 : Nous vous recommandons aussi, mes frères, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout homme qui se dit frère et qui vit d'une manière déréglée, et non selon les traditions(paradosis) qu'il a reçues de nous.
BJC : 1 Corinthiens 11v2 : Or mes frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui me concerne, et de ce que vous retenez les traditions(paradosis) telles que je vous les ai transmises.
Hé oui généralement la grande majorité des traductions française choisissent les mots "enseignement/instruction" pour ces 3 dernières traductions et pourtant c'est bien le même mot grec "paradosis"(3862) qui est utilisé. Paradosis permet aussi bien de traduire par tradition que par enseignement, instruction.
Mais en faisant ainsi les traductions peuvent nous laisser un goût amère du mot "tradition" qui sera toujours associé avec un contexte négatif, tel les préceptes purement humains (Col 2v8) et le pharisianisme (Mat 15v6 ; Gal 1v14).
Et lorsque le contexte de "paradosis" sera positif la majorité de nos traducteurs délaisseront le mot "tradition" pour choisir "enseignement/instruction". J'ai tendance à croire que cela peut induire une vision négative du mot "tradition" qui n'a lieu d'être.
Chouraqui ainsi que la Bible de Jésus-Christ sont les exceptions à avoir traduit par "tradition".
Par ailleurs voici une information complémentaire à propos de paradosis :
Voici 2 définitions donné par 2 sources différentes :
- "3862. paradosis ... from 3860; transmission, i.e. (concretely) a precept; specially, the Jewish traditionary law: ordinance, tradition."
- "properly, give (hand over) from close-beside, referring to tradition as passed on from one generation to the next."
(sources : http://www.eliyah.com/cgi-bin/strongs.cgi?file=greeklexicon&isindex=3862 + http://biblehub.com/str/greek/3862.htm)
Donc il s'agit de "transmission d'un précepte, d'une tradition" et plus particulièrement de préceptes Israélite lorsque nous sommes dans le cadre des Écritures. On parle dans ses versets très précisément des fondements des prophètes et des apôtres (Eph 2v20).
Personnellement j’opterai pour le mot "précepte" que je trouve très adapté, tel qu'elle ressort de la définition anglaise. Je trouve qu'elle intègre à la fois une dimension d'instruction, d'enseignement et de sacralité. Une vision plus conforme à la vision Torahique.
D)
Segond 21 : 2 Corinthiens 3v14 : Mais leur intelligence s'est obscurcie. Jusqu'à aujourd'hui en effet, le même voile reste lorsqu'ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas parce que c'est en Christ qu'il disparaît.
Les traductions libérales ont mal traduit 2 Corinthiens 3v14 où l'on devrait parler d'alliance et non de testament. Les traductions à tendance littérales à savoir Chouraqui & Darby & NT Interlinéaire ont bien traduit diatheke à travers le mot "alliance" dans ce passage.
Darby : 2 Corinthiens 3v14 : Mais leurs entendements ont étés endurcis, car jusqu'à aujourd'hui, dans la lecture de l'ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ.
Il faut parler plutôt d'alliance, de pacte mais certainement pas de "testament".
Le mot grec "diatheke" peut être traduit par : alliance mais aussi testament. Dans la grande majorité des cas où ce mot grec apparaît les traducteurs ont bien traduit comme il faut en mettant le mot "alliance" sauf dans ce passage.
E)
Les traductions libérales ont mal traduit 2 Corinthiens 3v14 où l'on devrait parler d'alliance et non de testament. Les traductions à tendance littérales à savoir Chouraqui & Darby & NT Interlinéaire ont bien traduit diatheke à travers le mot "alliance" dans ce passage.
Darby : 2 Corinthiens 3v14 : Mais leurs entendements ont étés endurcis, car jusqu'à aujourd'hui, dans la lecture de l'ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ.
Il faut parler plutôt d'alliance, de pacte mais certainement pas de "testament".
Le mot grec "diatheke" peut être traduit par : alliance mais aussi testament. Dans la grande majorité des cas où ce mot grec apparaît les traducteurs ont bien traduit comme il faut en mettant le mot "alliance" sauf dans ce passage.
E)
Darby : Romains 10v4 : Car Christ est la fin(telos) de la loi pour justice à tout croyant.
Tout d'abord les définitions précise bien que le mot telos n'est jamais utilisé pour parler d'une fin relative à la notion du temps.
citation de la définition de telos du site enseignemoi.com:
"
Fin: Terminaison, la limite à laquelle cesse une chose (toujours d'une Fin d'une action ou d'un état, mais pas de la Fin d'une période de temps)
"
"
Fin: Terminaison, la limite à laquelle cesse une chose (toujours d'une Fin d'une action ou d'un état, mais pas de la Fin d'une période de temps)
"
Ainsi il est donc clair qu'il ne s'agisse pas de la "fin de la période de la Torah". Chouraqui a très bien traduit en choisissant le mot "finalité" qui retransmet fidèlement la bonne traduction de telos. Voyons la traduction littérale de Monsieur Chouraqui:
"La finalité de la Torah, c’est le Messie, pour la justification de tous ceux qui adhèrent."
Réfléchissez bien, quelles différences y-a t'il entre Matthieu 5v17 et Romains 10v4 ?
"Ne pensez pas que je sois venu détruire la tora ou les inspirés. Je suis venu non pas détruire, mais accomplir."
"La finalité de la Torah, c’est le Messie"
"Ne pensez pas que je sois venu détruire la tora ou les inspirés. Je suis venu non pas détruire, mais accomplir."
"La finalité de la Torah, c’est le Messie"
"Ne pensez pas que je sois venu détruire la tora ou les inspirés. Je suis venu non pas détruire, mais accomplir."
"La finalité de la Torah, c’est le Messie"
Réponse : aucune, Romains 10v4 est absolument dit dans le même sens que Matthieu 5v17. Mashiah(Christ) est la finalité de la Torah(Loi) en ce qu'Il l'accomplit ! Et en plus de ça Yéhoshou'a précise bien que accomplir n'est pas égal à abolir ! Il s'en suit même d'un avertissement à la parole suivante Matthieu 5v19: Quiconque donc aura supprimé l'un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux.
Yéhoshou'a lui-même précise sa pensée en utilisant le mot "accomplir", nul besoin de jouer les philosophes à Sa Place. Ce que Yéhoshou'a entend par "accomplir" Il le précise Lui-même dans les versets 18 et 19 sans l'aide de personne. Point à la ligne. N'essayer pas de résister par vos vains raisonnements afin de vous confortez dans votre égarement doctrinale mais soumettez-vous à la vérité et craignez pour votre âme à cette parole de Yéhoshou'a, Votre Seigneur, à qui vous devrez rendre des comptes un jour.
Le verset ne s'arrête pas juste à "la finalité de la Torah, c'est Mashia'h" mais elle donne le but de cette accomplissement de la Torah à savoir "pour la justification de tous ceux qui adhèrent". C'est-à-dire que Le Mashia'h a accomplit la Torah pour le salut de tous ceux qui croient en Lui. C'est pas plus compliqué que ça.
Notons aussi que le mot telos peut être traduit par "mettre le comble, sommet, ou encore : prix, douane, impôt. Ce qui pourrait offrir des traductions tel que "l'impôt de la Torah c'est Mashia'h" ; "le sommet de la Torah c'est Mashia'h". Quelle que soit la réel pensée de l'auteur "finalité, impôt, sommet, couronne" pour telos, toujours est-il que l'interprétation de la chrétienté d'une cessation de la Torah est complètement biaisé et se contredit avec de nombreux autres passages.
F)
F)
On peut lire dans la traduction Louis Second en Hébreux 10v9 : il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit(Anaireo) ainsi la première chose pour établir la seconde.
Darby utilisera le verbe "ôter". Darby et l'interlinaire NT use du verbe "abroger".
Quand au contexte du passage il parle des sacrifices pour les péchés (et non à toute types de sacrifices, attention à cette nuance très importante, uniquement des sacrifices pour les péchés).
Le terme "abolir" est un terme fort, il est important de notifier qu'il ne s'agit pas du même mot grec que en matthieu 5v17 "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir/dissoudre/renverser(Kataluo) ..." ni que celui en 1 Corinthiens 15v24: "... quand il aura aboli/détruit(Katargeo) toute principauté, et toute autorité ..."
Anaireo est plus doux que kataluo et katargeo qui eux impliquent un renversement, une destruction, une dissolution.
Anaireo dans sa définition implique "prendre sur soi" et nous savons en effet que Yéhoshou'a a pris sur Lui nos punitions, nos malédictions, nos péchés.
Traduire en disant
Il prend sur lui(Anaireo) ainsi la première chose pour établir la seconde.
fait également sens. Il prend sur Lui les sacrifices dû aux péchés pour établir à ce sujet un sacerdoce nouveau qui remplace la nécessité de sacrifice pour des péchés.
Ainsi maintenant pour l'expiation de nos péchés il faut s'identifier au sacrifice de Yéhoshou'a et non plus à celui des animaux. Yéhoshou'a a enlevé cette nécessité. Et cela n'abolit en rien le reste du service lévitique pour les autres tâches autour du Temple, notamment les sacrifices d'offrandes non relié à des péchés. C'est en réalité plus un remplacement, car en soi l'expiation des péchés demeure, on en a toujours besoin ! mais la forme de cette expiation est plus excellente que la première, voilà toute la différence, toute la nuance. Yéhoshou'a a d'ailleurs bien dit que pas un yod de la Torah ne disparaîtra ! Et cela n'abolit donc en rien le reste des commandements divin de la Torah ! Ce n'est d'ailleurs même pas le sujet de ce chapitre de la lettre au hébreux.
Ainsi, dans l'absolu, même en gardant les termes "abolir / ôter / abroger" pour Hébreux 10v9 cela n'est pas si dérangeant que ça, il suffit de l'expliquer, de chercher à comprendre le contexte en lisant avant et après. On cite d'ailleurs "Tu n'as pas voulu de sacrifice ni d'offrande, mais tu m'as formé un corps" en référence à ce corps sacrifié à la croix qui remplace ces sacrifices d'animaux, car sous la première alliance, qui dit péché dit implication de sacrifice d'animaux. On cite "je viens faire ta volonté" en référence au fait que premièrement Yéhoshou'a a obéit parfaitement à la Loi et donc qu'il a fait la volonté parfaite du Père et deuxièmement au sacrifice à la croix qui est conforme aussi à la volonté du Père "non pas ce que je veux mais ceux que tu veux toi". En nous identifiant à une personne parfaite ainsi qu'à son sacrifice, par sa perfection nous sommes couverts de nos imperfections.
G)
G)
Voyons un autre cas différent avec le mot grec « broma ».
« broma » signifie « nourriture ». Mais en grec il existe plusieurs termes pour parler de la nourriture
Il est intéressant de notifier la définition biblique, anglaise, plus précise de la concordance King James : « food (literally or figuratively), especially (ceremonially) articles allowed or forbidden by the Jewish law ».
Donc cela fait clairement référence aux aliments kasher. On voit bien que lorsqu'on parle de nourriture, c'est de la nourriture selon la vision Torahique. La Torah a déjà définit ce qui est de la nourriture et ce qui ne l'es pas.
Ainsi par exemple en 1 Timothée 4v3 lorsque il est écrit : Défendant de se marier, commandant de s'abstenir d'aliments (kashers) que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces
Comme je l'ai indiqué entre parenthèse il s'agit évidement dans le cadre d'aliment kasher.
Elohim n'a pas crée le crocodile, le lion, le porc, la crevette, le crabe dans le but d'être consommer.
Il y a écrit « d'aliments que Elohim a créés » Est-ce que les animaux impures ont même le titre d'aliments ? Bien sûr que non. Si nous voyons aujourd'hui le porc et les fruits de mer comme des aliments cela est dû à une vision païenne. Il faut que notre intelligence soi renouvelée afin de ne pas se conformer à la vision du monde mais celle du Père.
H)
H)
Celle-ci est moins importante que les autres :
Darby : Hébreux 7v11 : Si donc la perfection était par la sacrificature lévitique ...
Hébreux 7v19 : (car la loi n'a rien amené à la perfection) ...
Voyons une autre traduction tout aussi valable :
Le NT interlinéraire lui nous dit : 7v11 : Si donc - accomplissement - par le lévitique - sacerdoce ...
7v19 : rien en effet (n') a mené à l'accomplissement - la - loi, ...
Tout aussi valable, en ce que les mots grecs teleiosis (5050) pour le verset 11 et teleioo (5048) pour le verset 19 qui sont utilisé ici et peuvent être traduit par :
- un achèvement, une perfection, accomplissement pour teleiosis
- et par rendre parfait, complet, mener entièrement à bonne fin, accomplir, finir, achever pour teleioo
résumé des mauvaises traductions de la partie 2) et 3):
1) Le pire du pire, les changements de mots :
A) le rajout dans certaines traductions de « Jésus déclara tous les aliments purs »,
A) le rajout dans certaines traductions de « Jésus déclara tous les aliments purs »,
B) le remplacement de « c'était l'ombre des choses à venir » au lieu de « c'est l'ombre »
+ « mais le corps » qui peut être traduit aussi par « et le corps »
+ le rajout du verbe être « est du Christ »
C) « s'attachent » au lieu de « sont »
2) les mauvais de choix de traductions :
A) « mais moi je vous dit » au lieu de « et moi je vous dit »,
B) « iniquité » au lieu de « sans-Loi / sans-Torah »
C) « instruction/enseignement » au lieu de « tradition/préceptes »
D) « testament » au lieu de « alliance »
+ « mais le corps » qui peut être traduit aussi par « et le corps »
+ le rajout du verbe être « est du Christ »
C) « s'attachent » au lieu de « sont »
2) les mauvais de choix de traductions :
A) « mais moi je vous dit » au lieu de « et moi je vous dit »,
B) « iniquité » au lieu de « sans-Loi / sans-Torah »
C) « instruction/enseignement » au lieu de « tradition/préceptes »
D) « testament » au lieu de « alliance »
E) « fin » au lieu de « finalité »
3) définitions plus précise :
F) La dimension de prendre sur soi à travers le terme anaireo
3) définitions plus précise :
F) La dimension de prendre sur soi à travers le terme anaireo
G) « aliment » à la lumière de la définition de « broma » avec la dimension kasher.
H) La dimension d'accomplissement à travers les termes teleiosis et teleioo.
H) La dimension d'accomplissement à travers les termes teleiosis et teleioo.
Si vous avez eu échos d'autres mauvaises traductions qui sont préjudiciable à la foi en la Torah merci de le partager, je les rajouterai à cette liste.
4) Les bons réflexes à adopter :
Les traductions que l'on peut se permettre de lire :
tout disciple est censé prendre l'habitude de comparer les différentes traductions d'un même passage, voici lesquels je crois que l’on peut utiliser.
Darby et NT Interlinéaire grec-fr, ont eux deux le mérite, comparé à toute les autres traductions, d'avoir bien traduit marc 7v19 et colossiens 2v17.
Je considère que le simple fait d'avoir bien traduit ces 2 passages reflète un minimum son titre de « traduction littérale ».
Chouraqui est également une version très intéressante à garder, avec son côté hébraïsant et littérale à la fois et qui est la seule traduction à avoir bien traduit en français le terme grec "anomia" en Matthieu 7v23.
Mon avis sur comment lire la Bible :
Il faut une Bible de tendance littérale en lecture quotidienne en vérifiant avec d'autres Bibles à tendances littérales également lorsqu'on tombe sur un passage qui nous interpelle ou que l'on veut approfondir.
Par exemple lire une Darby ou une Martin en lecture principale et en annexe prioritairement la Bible interlinéaire grec-français, la Chouraqui, et secondairement des traductions moins littérales tel que Segond, Ostervald, TOB. Et surtout il est primordiale de comparer sur tous les passages parlant de près ou de loin de la Loi.
A côté de ça il est important de vérifier les strong grec pour voir les définitions et leur sens premier, secondaire etc.
Les traductions à éviter pour une lecture quotidienne :
Toute les traductions libérale / à lecture dynamique etc, tel que : Bible en français courant, Semeur, Parole vivante, Parole de vie sont à bannir en tant que lecture principale, elles sont trop trompeuses.
Elles peuvent cependant être garder pour vérifier. Il arrive quelques fois qu'une traduction libérale traduisent mieux certains versets que des traductions dites « littérales ».
Par exemple avec la Semeur qui a bien traduit 1 Jean 3v4. En effet, de manière générale une traduction peut être de tendance libérale mais parfois peut mieux traduire certains passages que les traductions littérales. Il y a donc la « tendance générale » et les « exceptions ».
Lorsque vous lisez les Saintes Écritures ayez ces réflexes :
1) est-ce de la famille « majoritaire » ou « minoritaire » ?
2) Est-ce une tendance littérale ?
3) Comparer avec d'autres versions d'abord littérales puis éventuellement libérale dans un second temps.
4) Vérifier ce qu'on appelle les « strong grec »
En agissant ainsi vous vous préserverez de bien des égarements.
Conclusion :
toute les traductions sont imparfaites, à l'image de l'homme. C'est seulement le degrés d'imperfection qui change.
Il est évident également que le fait que les traductions ont étaient faite dans un esprit qui rejettent la Torah joue beaucoup dans ce degrés d'imperfection.
Si il existait des traductions faite par des croyants en Yéhoshou'a et qui observent la Torah, le degrés d'imperfection serait beaucoup moins élevé que tout ce qui peut se faire.
Toute les traductions ont soi rajouter des choses « Jésus déclara » (Marc 7v19), soi ne respectent pas les temps de conjugaison grec « c'était l'ombre » (Col 2v17), soi favorise le sens secondaire d'une définition dans une traduction, soi ne sont pas constamment littérales, bref.
Les traductions dite très littérales (Interlinéaire, Chouraqui, Darby) garderont tout de même l'avantage, comparé à celle dite libérales, de ne pas se risquer à des rajouts corrompu, de respecter les temps de conjugaison, et même si parfois (Interlinéaire + Darby) ne choisissent pas la définition première d'un mot, elles restent dans le cadre des définitions.
Et c'est là qu'intervient le croyant pour comparer des traductions et vérifier lui-même les définitions des mots grecs disponible gratuitement et facilement sur internet.
Notre travail est de retravailler sur les meilleurs versions actuels à disposition afin de débusquer la vrai pensée de l'écrit, la vraie pensée d' Elohim.
La connaissance que l'on a reçu est là pour nous indiquer dans notre esprit lorsque quelque chose cloche. Le Souffle d'Elohim est là pour nous interpeller lorsqu'en lisant on se dit « tient ce verset, ou ce choix de mot m'intrigue » Et automatiquement on a le réflexe : « comparer + vérifier définition ».
Vous l'aurez compris, une Bible peut et doit être analyser sous les angles de :
- la tradition manuscrite (majoritaire ou minoritaire)
- une traduction à tendance libérale ou littérale
- une influence Torahique ou non (La Chouraqui est la seule à accorder une dimension Torahique)
La version Chouraqui est disponible sur ce lien : https://www.levangile.com/Affichage-Multi-Bible.php
Il y a également un autre site pleinement consacré aux livres de Chouraqui mais sur certains livre de la Bible il manque des chapitres entiers.
Notons également que nous avons les traductions françaises de Ruth Israélite Administratrice de ce forum qui a mis à dispositions l'Evangile de Matthieu du Shem Tov : https://livredemattityahoutemoignagedeyeshoua.blogspot.com/
et pour la lettre aux Colossiens en araméen: https://lettredepaulauxcolossiens.blogspot.com/
Ces 2 derniers livres sont aussi disponibles dans un autre format de lecture (possibilité de téléchargement en PDF) d'une Bible avec un sommaire cliquable qui renvoi directement au livre recherché :
https://www.cjoint.com/doc/18_09/HIlhJr3KuKh_BIBLE-DU-RESTE-DES-SAINTES-ECRITURES.pdf
(Ce dernier lien a était posté sur ce sujet d'étude : https://messianique.forumpro.fr/t8237-enfin-les-apocryphes-reunis-en-un-seul-doc-informatique
Le Livre « La Bible, hier et aujourd'hui » de A. Remmers, m'a aidé pour comprendre l'histoire des traductions des Saintes Écritures.
Etude annexe à celle-ci qui se concentre exclusivement sur les versets et résume en 3 catégories la liste des mauvaises traductions : https://messianique.forumpro.fr/t8516-liste-de-mauvaises-traductions-anti-torah-etude-annexe#74308
Je rend toute gloire à mon Père et à son Fils bien-aimé Yéhoshou'a
Puisse Elohim vous accordez la pleine compréhension et maîtrise de cette thématique dans le Nom précieux de Yéhoshou'a Ha Mashia'h
Hénok 104v10-13 :
Et maintenant je sais ce mystère : les pécheurs altéreront et dénatureront fort la parole de vérité, et ils proféreront des paroles mauvaises, et ils mentiront et ils inventeront de grandes faussetés, et ils écriront des livres sur leurs paroles. Mais s’ils écrivent toute ma parole selon la vérité, en leurs langues, et qu’ils n’altèrent pas et qu’ils n’abrègent pas mes paroles, mais qu’ils écrivent tout selon la vérité, tout ce que j’ai attesté au commencement à leur sujet, (dans ce cas) je sais un autre mystère : les livres seront donnés aux justes et aux sages pour (leur communiquer) la joie et la vérité et une grande sagesse. Les livres leur seront donnés, et ils y croiront et ils s’en réjouiront et ils recevront la récompense, tous les justes qui y auront appris toutes les voies de vérité.
Dernière édition par Entosh le Mer 20 Mar - 12:37, édité 25 fois
Entosh- Messages : 443
Date d'inscription : 16/06/2017
Re: Les meilleurs traductions des écrits de la Nouvelle Alliance
Shalom frère ! Merci pour cette étude, moi-même ayant était bercé en sens inverse dans la traduction libérale Traduction du Monde Nouveau de l'organisation des témoin de jéhovah. Les Septante mélanger au codex vaticanus ! Que la grâce de notre Élohim YHWH et notre seigneur et sauveur Yéshoua te guident par le souffle Saint, Amen
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Laurent- Messages : 40
Date d'inscription : 04/11/2018
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