Le "sang" du poisson est-il vraiment interdit ?

Salut à tous, 

Ruth je connais déjà ta position par rapport à Thomas de RencontrerDieu.com je suis simplement attentif à plusieurs de ces arguments. 
Suite à un article lu sur son blog qu'on ma partagé concernant le sang du poisson j'ai fait une synthèse des points que j'estime les plus pertinent. Pourrais-tu prouver sans les textes Esséniens que le sang du poisson ne doit pas être manger ?

Voici 5 points que je trouve qui peuvent être considérer dans son article.


1) L'argument du béhéma :
Béhéma en hébreu est un terme qui fait référence aux animaux qui ne sont pas issus des milieux marins.


Lévitique 1v2 : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Lorsque quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Eternel, il offrira du bétail (béhéma), du gros ou du menu bétail. »

Les poissons ne font pas parti du bétail(béhéma).

Or l'interdit du sang concerne les volatiles et le bétail :

Lévitique 7 :26 : « Et vous ne mangerez aucun sang, dans aucune de vos habitations, soit d’oiseaux, soit de bétail (béhéma). »

Les poissons n'étant pas citer ne semblent pas concerné par l'interdit du sang dans ce passage.
 
 
2) L'argument des insectes kasher (criquet/sauterelle):
Un exemple d'espèce vivante non égorgé sont les insectes kasher, bien qu'ayant du sang bien particulier et propre à eux ils ne sont pas égorgé.
Le sang des insectes est froid tout comme celui des poissons.
Il est vrai aussi qu'à la différence des autres espèces les insectes n'ont pas de systèmes sanguins comme les poissons mais leur "sang" baignent dans leur chair et organes.
 
 
3) L'argument du basar et du déluge : 


A)

Certains pourraient se dire soit, Lévitique 7v26 vu plus haut dit ce qu'il dit, mais Genèse 9v4 parle du sang de toute chair. Puisque l'âme est dans le sang, alors manger le sang du poisson constituerai aussi un péché.


Genèse 9v4 : vous ne mangerez point de chair (basar) avec son âme, avec son sang.

Sauf qu'il semble que le mot "chair" basar ne concerne pas la chair du poisson. Cela semble être prouver par l'événement du déluge où les poissons n'ont pas étaient concerné par l'entrée dans l'arche.

Genèse 6v19 : De tout ce qui vit, de toute chair (Basar), tu feras entrer dans l’arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi: il y aura un mâle et une femelle.
Ainsi il est bien écrit : "de toute chair". On en déduit que le poisson n'est pas de la chair basar mais une autre forme de chair différente, au même titre que les insectes kashers non égorgé ne sont pas de la chair basar.

Ainsi le mot hébreu « basar » (viande, chair) est utilisé pour désigner la chair humaine, la viande d’animaux terrestres et celle des volatiles et non celle des poissons qui ont une chair et un sang bien différent et particulier.

Genèse 7v21 : Et toute chair(basar) qui se mouvait sur la terre expira, tant les oiseaux que le bétail et les bêtes des champs et tout ce qui fourmille sur la terre, et tout homme.
22 Tout ce qui avait le souffle de vie dans ses narines, de tout ce qui était sur la terre sèche, mourut.
23 Et tout ce qui existait sur la face de la terre fut détruit, depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’aux reptiles et jusqu’aux oiseaux des cieux : ils furent détruits de dessus la terre ; et il ne resta que Noé et ce qui était avec lui dans l’arche.
Il est intéressant de notifier que les poissons, contrairement aux reptiles par exemple, ne sont pas citer.

B) aucun poisson dans les sacrifices du temple

Pour appuyer le point 3/A) on remarque aussi que aucun poisson n'est offert à l'autel: or il est écrit :
Lévitique 17v11 : car l’âme de la chair est dans le sang ; et moi je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes ; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme.
Ainsi les Écritures nous explique que le sang fait propitiation à l'âme et pourtant nul sacrifice de poisson n'est prescrit dans la Torah. Bien que cela ne constitue pas une preuve absolu on peut considérer ce fait comme un point appuyant d'avantage le fait que la chair du poisson n'est pas de la chair basar.


4) Aucune indication dans les Saintes Écritures de saigner les poissons :
Je pense que si les poissons devaient être vraiment saigner, vue le cas particulier des poissons, Elohim l'aurai spécifié dans sa Parole. Cependant tout semble pointer le contraire.
Lévitique 17v13 : Et quiconque des fils d’Israël et des étrangers qui séjournent au milieu d’eux prendra, à la chasse, une bête ou un oiseau qui se mange, en versera le sang et le recouvrira de poussière ;
Si le sang des poissons devait vraiment être vider, pourquoi ne pas l'avoir indiqué dans ce passage cité à l'instant ?
Il n'y a pas dans la Torah de prescriptions concernant les poissons et la pêche. Si ce n'est de manger uniquement des poissons ayant des nageoires et des écailles.

5) L'argument de Nombres chap 11:
Un autre exemple qui semble appuyer une différence entre la chair des animaux terrestres et aquatique :

Nombres 11v21-22 : Et Moïse dit : Il y a six cent mille hommes de pied dans ce peuple au milieu duquel je suis, et tu as dit : Je leur donnerai de la chair, et ils en mangeront un mois entier. Leur égorgera-t-on du menu et du gros bétail, afin qu’il y en ait assez pour eux ? OU assemblera-t-on tous les poissons de la mer pour eux, afin qu’il y en ait assez pour eux ?

Ici on parle d'égorger/tuer du bétail d'un côté OU BIEN d'assembler des poissons. Il est bien écrit "ou", comme pour indiquer qu'on égorge pas des poissons, il n'est même pas écrit "saigner" mais simplement "assembler", comme ce pratique la pêche qu'on connaît où la pratique du saignage est peu commune.

Je ne crois pas moi aussi que la Torah utilise aléatoirement des termes mais que chaque mot est bien pesé.
Pour les brebis et les bœufs, l'égorgement est de rigueur pour les vider de leur sang tandis que pour les poissons, il semble qu'il suffit de les capturer.


CONCLUSION :
Posons-nous la question : pourquoi aucun passage dans la Torah ne clarifie une telle chose si les poissons devaient obligatoirement être saigner ? Il n'y a aucune indication dans le canon classique, pas même une seule. Pourtant les occasions de le spécifier sont là entre la Loi/Torah en elle-même, la pêche de Pierre, les miracles de paniers de poissons distribués aux foules, pas un précepte dans la Torah concernant le saignage des poissons et la pêche c'est quand même bizarre. Et puis le fait que le poisson ne soit pas spécifier parmi le sang ne devant pas être consommé. Pourquoi parler des volatiles, du béhéma(bétail) mais ne pas préciser les poissons ? 
De même pour la chair/basar et la chair du poisson qui sont distingués dans les Ecritures ? Avec tout cela j'ai du mal à concevoir que la volonté d' Elohim soi qu'on saigne le poisson mais qu'il y est à la fois tous ces éléments qui pointent le contraire + le fait que le sujet ne soit tout simplement pas traité. Je suis ouvert à tout retour si certains points sont mal compris.

Shalom Entosh,
avec l'aide d'Elohim je travaille sur la réponse avec une nouvelle étude

Ok ça marche.
J'ai pu  voir ta précédente réponse. Concernant l'argument de l'insecte c'est vrai qu'en réalité ce n'est pas comparable vu qu'ils n'ont pas de système sanguin mais quel leur fluide baigne dans leur chair et organes, semble t-il. Et puis vu leur taille beaucoup plus petite ce n'est pas comparable, ni envisageable. Tandis que les poissons ont un système sanguin comme les autres animaux. Donc l'argument des insectes deviens caduque selon moi à présent effectivement.
 
Concernant l'article de Thomas il y a des choses dont je ne suis pas d'accord et que je n'ai pas retenu dans mon post. Comme le fait que le saignage de poisson ne se résume pas l'ikejime japonais mais que c'est pratiquer aussi en France sur certains chalutiers de taille petit et moyen, j'avais vu ça également. Après dans quelle proportion le saignage est pratiqué, je ne sais pas, ça doit dépendre les poissons et les pratiques traditionnelles de pêche pratiqué ou non.
 
Je n'ai pas trouvé pertinent leur argument que l'eau est le principe vital du poisson car c'est comme dire que l'air est le principe vital des être terrestres. On sort un poisson de l'eau il meurt tout comme on met un homme ou un animal terrestre sous l'eau il meurt. Je ne crois pas que le poisson puisse vivre sans son sang effectivement. Ce pourquoi je n'ai pas retenu ce point dans son étude.

Sur le reste je me pose des questions, notamment les mots en hébreux et pourquoi nul mention dans la Torah sur le saignage du poisson. Mais sur tout ça, je vais aussi attendre ton étude.

Sur ma précédante réponse, j'ai modifié sur le terme behemah qui en effet ne concernent que les animaux terrestres, ce que j'avais aussi remarqué avant mais je cherchais dans la mauvaise direction une explication pour faire correspondre l'évidence avec les poissons mais en effet behemah ne sont que des animaux terrestres et non aquatiques donc pardon à YHWH-YEHOSHOUA pour cette erreur en tordant la vraie définition pour faire correspondre avec ce que je voulais et pardon à toi aussi, Amen

L'explication de ce passage vient en réalité du contexte dans lequel il est donné en amont du chapitre 7 car il ne s'agit que d'animaux purs offerts sur l'Autel voilà pourquoi les poissons ne sont pas cités mais cela n'enlève pas l'interdit du sang du poisson juste pour la consommation comme nous le lisons dans la Sainte Torah de la Genèse.

Avec l'Aide d'Elohim, voici la réponse avec cette étude corrigée et complétée sur plusieurs autres points :
https://messianique.forumpro.fr/t9155-le-sang-des-poissons-est-il-kasher#76582

https://youtu.be/-bWnEH8wUgg

Que toute la Gloire les Honneurs les Louanges les Remerciements et l'Adoration reviennent seulement à YHWH-YEHOSHOUA notre Elohim notre Roi Seigneur et Sauveur et que Son Règne Glorieux Vienne, Amen